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    Tár
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    Changel' Un
    Changel' Un

    23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    Bon film sur la descente aux enfers que peuvent connaître les artistes, avec une cate blanchett assez transçendante,les scènes de concert sont rares mais précieuses. Le film est un peu trop long et on ne sait pas vraiment où veut en venir le réalisateur
    Ali B.
    Ali B.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    On peut passer sur le début du film qui démarre par un générique ridicule de 10' car la suite est très bien.
    C. Blanchet porte le film de façon magistrale et la musique classique est superbe.
    Un peu long toutefois.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    172 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2023
    Lydia Tár a tout accompli, est une reine de l'avant-gardisme et de la haute bourgeoisie intellectuelle mais une simple vidéo postée sur internet va entraîner sa chute. Ce film est verbeux, austère, clinique et exigeant. Il ressemble à ce qu'il montre : l'art élitiste et l'avant-garde. Il dresse un portrait froid de ce petit monde auto-centré qui semble couper des réalités derrière ses murs de béton brut. Un film qui ne se laisse pas facilement dompter mais totalement hypnotique au milieu duquel règne une Cate Blanchett en majesté.
    Gimo
    Gimo

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    Ne vous pressez pas, le très long générique et la longue interview du début, pleine d'une immense et fine culture ne sont que les prémisses d'une lenteur puissante de l'ivresse du pouvoir, sourde, impérieuse et aveugle tout genre confondu. Magistral.
    Jarry a.
    Jarry a.

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 février 2023
    J'y allais avec enthousiasme. Quelle déception, quel ennui, que ce film est long... heureusement que Kate Blanchett est là.
    Goéland
    Goéland

    24 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2023
    Une cheffe d’orchestre de renom international, au faîte de sa carrière, Lydia Tár, se laisse dominer par son pouvoir, n’écoute plus les gens qui l’entourent, tant dans son environnement professionnel que familial et finit par les brutaliser. Todd Field essaie d’approcher la personnalité complexe de Tár, son exigence, son obsession d’imposer ses volontés. Le film se déploie avec une précision clinique autour de Cate Blanchett, impressionnante, qui nous fascine et nous interroge car nous avons tous eu affaire à ce type d’individus brillants, très intelligents mais pas assez pour ne pas se croire plus intelligents que les autres.
    Nous pénétrons dans le milieu ultrasophistiqué des grands orchestres symphoniques, ses codes, ses rivalités, ses secrets qui en font un monde aussi impitoyable que celui de la politique ou des affaires.
    La mise en scène de Field est tout aussi sophistiquée, intéressante. Les actrices sont formidables, Cate Blanchett, bien sûr mais aussi, Nina Hoss et Noémie Merlant. Un film exigeant qui marque les esprits.
    Epikouros
    Epikouros

    38 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2023
    J'ai mis beaucoup de temps à entrer dans ce pensum musico-psychologico-féministe...
    ... et beaucoup de temps pour en sortir, ennuyé et épuisé.
    Mes seules consolations : la musique de Mahler et l'époustouflante performance de la comédienne.
    Mais c'est peu pour près de 2h 30 de descente aux Enfers !
    En résumé, irritation et frustration.
    albert levy
    albert levy

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2023
    Cate Blanchett est géniale !!! Voilà c'est tout !
    Cette actrice présente à chaque plan est incroyable comme très souvent. Elle vient juste d'égaler Meryl Streep sur le podium des meilleures actrices du monde.
    Djifunk
    Djifunk

    31 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2023
    Assurément l' un des films les plus puissants de ce début d' anné. La tension s' installe progressivement apès une mise en place de la situation très solide. Cate Blanchett est une fois de plus au sommet dans ce rôle d' héroïne profondément antipathique. elle est secondée par de convaincants seconds rôles.
    clamarch
    clamarch

    11 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2023
    Après un générique de début interminable, Cate Blanchett s'empare du personnage de cheffe d'orchestre ambivalente dans ses exigences professionnelles et ses faiblesses personnelles. Elle est le film et incarne à la perfection le talent qui devient folie.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    164 abonnés 528 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2023
    Tar est un film difficile, long, nous plongeant dès les premières minutes dans l'univers abscons des mélomanes les plus exigeants des grands orchestres internationaux. Après une énigmatique première image dont on comprendra le sens bien plus tard, le cinéaste nous inflige tout le générique finale, listant les centaines de noms des collaborateurs d'un tel projet cinématographique. Puis s'engagent des discussions de haut vol sur le temps et la musique, les affres de Beethoven et de Mahler. Cette âpreté extrême ne nous lâchera jamais : elle est voulue, assumée. Les moments passés aux côtés de Cate Blanchett s'étirent à l'infini, de sorte que le film restera profondément dans nos mémoires après l'avoir vu. La mise en scène dilate l'image en un format cinémascope monumental décrivant les intérieurs luxueux des ultra-riches qu'on nous montre. Les choix chromatiques accentuent la sécheresse de l'ensemble puisque ce Berlin des grands orchestres est intégralement traité en un camaïeu de gris, réchauffé par l'ocre de boiseries contemporaines.
    Pas sûr qu'à ce stade de ce petit texte, vous ayez très envie d'aller voir cela... Mais de fait, Tar est un monument.
    C'est un peu le monolithe de 2001 l'odyssée de l'espace planté dans notre époque. Par sa mise en scène, d'abord, on l'a dit. En la matière, c'est du très très haut niveau. Par la performance démente de Cate Blanchett (si elle n'a pas l'Oscar, je n'y comprends plus rien). Et par son message terriblement pessimiste sur le monde contemporain. Rien dans la bande-annonce n'évoque la vraie thématique du film, à savoir la profonde cassure philosophique et culturelle qui est en train de séparer la génération des milléniums de ses prédécesseures. Cate Blanchette incarne les générations nées avant 1980, leur rapport à l'art, à la culture, au travail, aux abus d'autorité, aux minorités, etc. Todd Fields ne choisit pas la facilité d'un personnage idéal et respectable pour incarner beaucoup d'entre nous, mais un être complice des harcèlements en tout genre, occupant la situation ambivalente d'appartenir à une minorité tout en critiquant frontalement ce qu'on appelle depuis quelque temps le wokisme. Cette curieuse créature dialogue sans cesse avec la génération qui la précède et celle qui suit. Elle voue un respect hors du commun aux grands chefs-d'orchestre déjà morts qui l'ont précédée, mais au fond elle méprise ses homologues plus âgées et vieillissants qu'elle doit encore côtoyer. De même, elle entretient une apparente complicité avec certains jeunes gens qu'elle semble respecter, mais en instrumentalise d'autres, et cherchent à abuser de certains. Ces jeunes gens là ont construit, incidemment, leur propre rapport aux médias, au travail, à leurs congénères. Absorbés par leur téléphone portable, ils ne prennent guère attention aux êtres réels qui les entourent. Ambitieux, ils ne sont pourtant pas prêts à encaisser les frustrations infligées par leurs maîtres et préfèrent alors disparaître (pour s'émanciper ou pour s'autodétruire). Le dernier plan, dont on ne révèlera rien ici, conclut magistralement cette démonstration brutale sur la génération qui arrive, et vis-à-vis de laquelle Todd Fields prend clairement position.
    Pour tout cela, Tar est un film important de nos jours. Il creuse en 2h38 une problématique qui est au cœur de notre monde contemporain. Certes il prend parti dans ce constat sociétal, mais il cherche surtout à ouvrir le débat et à faire réfléchir par l'entremise de personnages complexes qu'une interprétation magistrale rend d'autant plus crédibles.

    Quelques éléments en mode "spoiler alerte" après avoir vu le film une seconde fois :
    spoiler: Les premières minutes du film donnent lieu à toute sorte de plans qu'on ne comprend qu'en le revoyant. La bande-son du long générique initiale révèle la profonde passion pour la musique de Lydia Tar, passion réaffirmée en fin de film lorsqu'elle regarde une vidéo VHS de Lenoard Bernstein. En effet, la chanson amazonienne qu'on entend est précédée de la captation de la voix de Lydia Tar elle-même signifiant à la chanteuse qu'elle doit oublier le micro. C'est une référence (alors incompréhensible pour le spectateur) aux recherches ethnologiques que Tar a engagées en Amazonie. Nous laisser entendre cette chanson pendant plus de 3 minutes et nous faire comprendre que c'est bien Lydia Tar qui l'enregistre place la musique au premier plan du film pour elle comme pour nous. Au-delà de tous les abus que Todd Field dénonce chez cette femme, il la présente comme sincèrement passionnée par son art, là où la jeune génération qu'il nous montre ne semble en avoir qu'une vision superficielle. Dans les premières minutes, se (re)joue implicitement le trio amoureux lié à ce voyage en Amazonie. Le premier plan montre Lydia Tar à travers le téléphone portable de Francesca (Noémie Merlant) qui parle probablement à Krista Taylor. Toutes trois ont fait le voyage d'Amazonie, qui a scellé leur complicité. Krista constate que Francesca est encore amoureuse de Lydia (elle le lui dit par SMS). Cette complicité est prolongée par le pied de Lydia caressant vraisemblablement celui de Francesca quand elle cherche une couverture de disque qui lui plaît dans son "petit" appartement berlinois. Cet appartement est en fait sa garçonnière où elle reçoit, contre l'avis de Sharon sa compagne, ses étudiantes et assistantes. Krista, elle, est régulièrement présente à l'écran, sans que le spectateur ne s'en rende compte. Sa chevelure rousse permet de l'identifier pendant la conférence de presse du début, puis dans la rue, etc. Il semble que très tôt elle cherche avec Francesca à déstabiliser Lydia. C'est Francesca qui donne à la cheffe le livre au dessin abstrait, et c'est Francesca qui filme la tirade "anti-woke" de la Julliard School (on la voit au loin avec son portable) ; elle s'en servira plus tard en en faisant un montage accusateur. Une amusante référence à Marlon Brando est faite lors du voyage final en Asie. Marlon Brando est connu pour son comportement totalement déplacé avec les femmes. Ce type de comportements est constamment dénoncé par la jeune génération tout au long du film. Or le guide de Lydia Tar en Asie lui dit qu'on ne peut pas se baigner dans le fleuve car des crocodiles se sont échappés lors d'un tournage de Brando, et qu'ils sont encore là. C'est une métaphore pour signifier que les abus fréquents à l'époque de Brando perdurent encore. La scène des deux voisines trouve son duplicata dans les derniers plans du film. Todd Field a une vision extrêmement sombre de nos générations. Ils opposent les générations d'avant 1990 qui abusent, harcèlent, violentent (Lydia Tar, James Levine, etc.) et la jeune génération insensible, superficielle, etc. Et il considère que la jeune écrasera les vieilles. Le plan final nous montre une Lydia Tar devenue le bouffon d'une génération d'ados immatures, réduits à l'état de poupées décérébrées déguisées bêtement. Les deux voisines dupliquent cela : la jeune, déficiente mentale, porte le poids de la plus âgée incapable de se gérer seule et totalement sous la coupe de sa fille. Pas très optimiste, tout ça...
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    105 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 février 2023
    Ai vu "Tar" de Todd Field. Je suis musicien professionnel alors, des chefs d'orchestre j'en ai connu des qui dirigeaient avec une hache entre les mains, d'autres dont les préférences sexuelles biaisaient totalement le bon déroulement des répétitions, certains totalement sadiques, d'autres dont la froideur approchant du vent glacial vous paralysait avant de chanter quoi que ce soit, des dictateurs grotesques, des qui se pensaient compositeurs, des qui ne connaissaient aucune des règles du savoir vivre.... Lydia Tar, jeune cheffe du philharmonique de Berlin qui vient de faire paraitre son autobiographie cumule toutes les Tares. Donc nous nous trouvons devant un personnage pendant 2h38 dont la subtilité est proche de zéro. Pour un musicien, presqu'aucune des situations ne sont crédibles. De la master-class à la Jullliard School où un étudiant clame haut et fort qu'il ne dirigera jamais du Bach car c'était un misogyne, hétéro qui a fait 20 mômes à sa femme (aucun étudiant à ce niveau ne peut tenir des propos aussi puéril) , au couple que Tar forme, comme par hasard avec la Première Violon de l'orchestre, à la rencontre "coup de foudre" dans les toilettes avec une postulante russe, juste avant un concours pour un poste violoncelle de rang spoiler: qui va forcément avoir des conséquences
    , le voisinage avec le quart-monde sur le même palier du sublime pied à terre-bureau où travaille Tar, à son appartement immense tout en béton plus proche du bunker que d'un habitat... Le film a d'immenses atouts. Il prend son temps, mais souvent le metteur en scène oublie de dire "Coupez". Il est bien documenté et la looonnnngue interview qui ouvre le film est intelligente et juste, les loooonnnngs plans séquences qui laissent aux interprètes le temps de jouer sur la longueur leurs personnages. Mais autant la première heure est pertinente (même si je pense que les spectateurs non musiciens peuvent être vite dépassés devant tant de références et d'éruditions) la deuxième partie est un mélange de mauvais Polanski et de l'aberrant "Black Swann". Le seul personnage un peu touchant et que l'on est susceptible de rencontrer dans la vie de tous les jours est Francesca Lentini, jouée admirablement avec émotion et réserve par Noémie Merlant, l'assistante... forcément bouc émissaire de la Cheffe Super sTar... parce qu'une femme ne peut pas avoir de relation amicale et normale avec une autre femme, semble être un des messages de ce film. Les longs métrages ayant pour thème "la direction d'orchestre" est à la mode actuellement : Maestro(s) de Bruno Chiche, "Divertimento" de Marie-Castille Mention-Schaar... je n'ai vu que "Tar" celui où il me semblait y avoir le plus de cinéma, si ce n'est de musique. Oui Cate Blanchett est un Stradivarius, c'est indéniable. Elle a un charisme hallucinant, elle chante, elle joue du piano, elle dirige... en tout point de vue elle est crédible et fait son travail d'actrice à la perfection. On reconnait qu'elle est une immense comédienne non parce qu'elle sait incarner ce personnage détestable, mais tout simplement parce qu'elle vole vers les étoiles dans un film qui sombre dans les abysses de la bêtise, sans se bruler les ailes. Dans une période où ENFIN le monde de la musique s'ouvre à la Direction d'orchestre aux femmes, il est incroyable que ce film réactionnaire fasse peser autant de failles sur ce personnage principal. Moi j'ai rencontré aussi des chefs d'une immense humanité, des révolutionnaires qui avaient une vision originale et évidente sur les oeuvres, des bons vivants aimant partager des moments avec les collègues musiciens autour d'un verre, des génies à qui l'on avait envie de tout donner, des qui naturellement doutaient, des qui étaient reconnaissants, des qui dispensaient leurs questionnements, des qui avaient de l'humour, des qui savaient dompter leur libido, des qui étaient sains d'esprit... et c'était la majorité de mes rencontres. Avec ce film qui commence pourtant très bien l'on est plus proche du Grand Guignol que de Haneke. Gratuitement Tarabiscoté, film bobo chic à la morale plus que discutable : spoiler: la repentance pour un chef se paye en allant diriger un orchestre amateur au fin fond de l'Amérique du Sud
    ... A vomir !
    Hervé L
    Hervé L

    69 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2023
    Un bon Film sur une cheffe d'orchestre classique talentueuse forte et exigeante mais juste jusqu'à la dureté et l'intransigeance qui ne lui fera pas que des amis. Elle a ses failles et les jalouses et les envieuses ou les refoulées les lui feront payer par réseau sociaux interposé ou être mis en cause veux dire être déjà jugé par les mediocres dans le monde hypocrite de la fausse bien pensée woke. Kate Blanchett est impeccable et les réflexions sur la musique très justes
    philippe delaloix
    philippe delaloix

    3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2023
    L'actrice principale est merveilleuse, dès que l'on entend de la musique ce film est extraordinaire.
    Entre-temps on dresse le portrait d'une femme chef d'orchestre, on s'est finalement peu de choses de son ascension si ce n'est qu'il y a eu des morts le long de cette route, j'aurais aimé un peu moins d'obscurité un peu plus de clarté.
    Après l'ascension vient la chute dans une obscurité totale, mérite-t-elle ce qui lui arrive, ou est-elle victime d'une machination, de notre folie actuelle qui allume les bûchers sans état d'àme?

    Oui un grand film avec une immense artiste et de somptueux second rôles, mais ce film est long et pour moi ne fait pas le tour du sujet.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    48 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2023
    TAR n’est pas un biopic ni un documentaire sur une artiste( même si la première scène pourrait faire croire le contraire) , c’est un film sur le pouvoir, sur la toute puissance, le portrait d’une artiste démiurge qui se prétend au dessus de la morale et de la justice des hommes
    Le film est tres audacieux et démarre par une succession de trois longues scènes composée de plusieurs plan séquence, qui d’emblée plantent le décor. La première, quasiment documentaire et très technique, nous propose la master class d’une cheffe d’orchestre. Très vite on comprend, par la précision des dialogues et le jeu extraordinairement habité de Cate Blanchett, que pour cette cheffe d’orchestre la, les notions de chef(fe) , de directeur(trice) d’orchestre ont un sens. Elle conduit. Elle dirige, elle commande. Et qu’on ne vienne pas faire la fine bouche sur des sujets de moralité qui pourraient entacher la réputation et le talent d’un artiste( en l’occurrence, excusez du peu, Bach) : un artiste est au dessus de la morale, au dessus des lois ( cela rappelle bon nombre de récents débats, cf Polanski ou Woody Allen et notre permission ou pas de les admirer encore…). Cela donne une scène formidable ( a mon sens, la meilleure , surprenante, violente, dérangeante, à l’image de tar) entre le professeur et son jeune élève. Tout est posé à ce stade du film, qui des lors se déroule de manière plus classique puisque l’on va assister au progressif écroulement du personnage principal qui s’entête à refuser de croire que les lois des hommes s’appliquent à elle, et continue à se comporter comme Dieu lui même. Le film délaisse peu à peu les controverses wokistes pour se concentrer sur le chaos intérieur qui l’envahit et l effondrement qui va s’en suivre. Ce n’est pas le meilleur du film. Certaines scènes ( la voisine, l’agression) sont un peu lourdes ou anecdotiques mais on accompagne Tar dans ce chemin de croix sans savoir vraiment si viendra la redemption. On la suit jusqu’au bout car on suit avant tout une comédienne de génie. A ses côtés deux autres actrices remarquables dont les personnages l’admirent et la soutiennent en silence : Nina Hoss et Noémie Merlant, toutes deux remarquables.
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