Mon compte
    Tár
    Note moyenne
    3,6
    3597 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Tár ?

    337 critiques spectateurs

    5
    45 critiques
    4
    101 critiques
    3
    71 critiques
    2
    66 critiques
    1
    37 critiques
    0
    17 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    133 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2023
    On ne sait trop si le réalisateur est un misogyne qui s'ignore (voire qui se revendique comme tel, par-delà une bien-pensance qu'il conchie d'ailleurs merveilleusement) ou s'il est un féministe qui a voulu dénoncer la misogynie sociale. Pourquoi l'héroïne n'est-elle forte qu'en apparence ? Pourquoi a-t-on cru bon d'en faire une lesbienne jouant le rôle d'un homme dans son couple, au point de la faire se présenter elle-même comme "le père" de sa fille ? Pourquoi la question de l'âge et de la beauté est-elle omniprésente, à travers le personnage rebutant de la voisine (laide, frisant la débilité) et de sa mère, parangon de la déchéance - mais aussi à travers celui de la jeune virtuose élue, qui renvoie Tar à sa propre finitude ? Pourquoi, enfin, en faire une hystérique (poncif sexiste), une manipulatrice et une harceleuse sexuelle, quand ce sont majoritairement les hommes qui se rendent coupables de tels actes ?...
    Autant d'éléments suspects qui n'ont pas échappé à la sagacité de Marin Alsop, la célèbre cheffe d'orchestre américaine, à propos de "Tar".
    Lainlain
    Lainlain

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2023
    Un film qui commence par le générique de fin et qui n'a effectivement ni queue ni tête. Trop long, dialogues plats, une manière de filmer décousue, une intrigue alibi. Un film prétentieux sur la musique dans lequel on s'ennuie et où l'on ne comprend presque rien. Et je n'étais manifestement pas le seul dans la salle...
    GUY5ATTLAN
    GUY5ATTLAN

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2023
    ce film est une nullité je l ai vu avec ma fille tous les deux on s est retenus de ne pas partir au milieu du film en fait il n y a pas d'histoire
    en fait je l ai vu après une bonne critique de première le magazine . que dire du manque de scenario
    dommage j aime bien cate blanchet
    Jacques Chaussepied
    Jacques Chaussepied

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2023
    Chef d'œuvre. Austère, mais complexe et riche. Cate Blanchett admirable. Je suis sorti sur un petit nuage.
    Changel' Un
    Changel' Un

    23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    Bon film sur la descente aux enfers que peuvent connaître les artistes, avec une cate blanchett assez transçendante,les scènes de concert sont rares mais précieuses. Le film est un peu trop long et on ne sait pas vraiment où veut en venir le réalisateur
    Ali B.
    Ali B.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    On peut passer sur le début du film qui démarre par un générique ridicule de 10' car la suite est très bien.
    C. Blanchet porte le film de façon magistrale et la musique classique est superbe.
    Un peu long toutefois.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2023
    Lydia Tár a tout accompli, est une reine de l'avant-gardisme et de la haute bourgeoisie intellectuelle mais une simple vidéo postée sur internet va entraîner sa chute. Ce film est verbeux, austère, clinique et exigeant. Il ressemble à ce qu'il montre : l'art élitiste et l'avant-garde. Il dresse un portrait froid de ce petit monde auto-centré qui semble couper des réalités derrière ses murs de béton brut. Un film qui ne se laisse pas facilement dompter mais totalement hypnotique au milieu duquel règne une Cate Blanchett en majesté.
    Gimo
    Gimo

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    Ne vous pressez pas, le très long générique et la longue interview du début, pleine d'une immense et fine culture ne sont que les prémisses d'une lenteur puissante de l'ivresse du pouvoir, sourde, impérieuse et aveugle tout genre confondu. Magistral.
    Jarry a.
    Jarry a.

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 février 2023
    J'y allais avec enthousiasme. Quelle déception, quel ennui, que ce film est long... heureusement que Kate Blanchett est là.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2023
    Une cheffe d’orchestre de renom international, au faîte de sa carrière, Lydia Tár, se laisse dominer par son pouvoir, n’écoute plus les gens qui l’entourent, tant dans son environnement professionnel que familial et finit par les brutaliser. Todd Field essaie d’approcher la personnalité complexe de Tár, son exigence, son obsession d’imposer ses volontés. Le film se déploie avec une précision clinique autour de Cate Blanchett, impressionnante, qui nous fascine et nous interroge car nous avons tous eu affaire à ce type d’individus brillants, très intelligents mais pas assez pour ne pas se croire plus intelligents que les autres.
    Nous pénétrons dans le milieu ultrasophistiqué des grands orchestres symphoniques, ses codes, ses rivalités, ses secrets qui en font un monde aussi impitoyable que celui de la politique ou des affaires.
    La mise en scène de Field est tout aussi sophistiquée, intéressante. Les actrices sont formidables, Cate Blanchett, bien sûr mais aussi, Nina Hoss et Noémie Merlant. Un film exigeant qui marque les esprits.
    Epikouros
    Epikouros

    41 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2023
    J'ai mis beaucoup de temps à entrer dans ce pensum musico-psychologico-féministe...
    ... et beaucoup de temps pour en sortir, ennuyé et épuisé.
    Mes seules consolations : la musique de Mahler et l'époustouflante performance de la comédienne.
    Mais c'est peu pour près de 2h 30 de descente aux Enfers !
    En résumé, irritation et frustration.
    albert levy
    albert levy

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2023
    Cate Blanchett est géniale !!! Voilà c'est tout !
    Cette actrice présente à chaque plan est incroyable comme très souvent. Elle vient juste d'égaler Meryl Streep sur le podium des meilleures actrices du monde.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2023
    Assurément l' un des films les plus puissants de ce début d' anné. La tension s' installe progressivement apès une mise en place de la situation très solide. Cate Blanchett est une fois de plus au sommet dans ce rôle d' héroïne profondément antipathique. elle est secondée par de convaincants seconds rôles.
    clamarch
    clamarch

    12 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2023
    Après un générique de début interminable, Cate Blanchett s'empare du personnage de cheffe d'orchestre ambivalente dans ses exigences professionnelles et ses faiblesses personnelles. Elle est le film et incarne à la perfection le talent qui devient folie.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2023
    Tar est un film difficile, long, nous plongeant dès les premières minutes dans l'univers abscons des mélomanes les plus exigeants des grands orchestres internationaux. Après une énigmatique première image dont on comprendra le sens bien plus tard, le cinéaste nous inflige tout le générique finale, listant les centaines de noms des collaborateurs d'un tel projet cinématographique. Puis s'engagent des discussions de haut vol sur le temps et la musique, les affres de Beethoven et de Mahler. Cette âpreté extrême ne nous lâchera jamais : elle est voulue, assumée. Les moments passés aux côtés de Cate Blanchett s'étirent à l'infini, de sorte que le film restera profondément dans nos mémoires après l'avoir vu. La mise en scène dilate l'image en un format cinémascope monumental décrivant les intérieurs luxueux des ultra-riches qu'on nous montre. Les choix chromatiques accentuent la sécheresse de l'ensemble puisque ce Berlin des grands orchestres est intégralement traité en un camaïeu de gris, réchauffé par l'ocre de boiseries contemporaines.
    Pas sûr qu'à ce stade de ce petit texte, vous ayez très envie d'aller voir cela... Mais de fait, Tar est un monument.
    C'est un peu le monolithe de 2001 l'odyssée de l'espace planté dans notre époque. Par sa mise en scène, d'abord, on l'a dit. En la matière, c'est du très très haut niveau. Par la performance démente de Cate Blanchett (si elle n'a pas l'Oscar, je n'y comprends plus rien). Et par son message terriblement pessimiste sur le monde contemporain. Rien dans la bande-annonce n'évoque la vraie thématique du film, à savoir la profonde cassure philosophique et culturelle qui est en train de séparer la génération des milléniums de ses prédécesseures. Cate Blanchette incarne les générations nées avant 1980, leur rapport à l'art, à la culture, au travail, aux abus d'autorité, aux minorités, etc. Todd Fields ne choisit pas la facilité d'un personnage idéal et respectable pour incarner beaucoup d'entre nous, mais un être complice des harcèlements en tout genre, occupant la situation ambivalente d'appartenir à une minorité tout en critiquant frontalement ce qu'on appelle depuis quelque temps le wokisme. Cette curieuse créature dialogue sans cesse avec la génération qui la précède et celle qui suit. Elle voue un respect hors du commun aux grands chefs-d'orchestre déjà morts qui l'ont précédée, mais au fond elle méprise ses homologues plus âgées et vieillissants qu'elle doit encore côtoyer. De même, elle entretient une apparente complicité avec certains jeunes gens qu'elle semble respecter, mais en instrumentalise d'autres, et cherchent à abuser de certains. Ces jeunes gens là ont construit, incidemment, leur propre rapport aux médias, au travail, à leurs congénères. Absorbés par leur téléphone portable, ils ne prennent guère attention aux êtres réels qui les entourent. Ambitieux, ils ne sont pourtant pas prêts à encaisser les frustrations infligées par leurs maîtres et préfèrent alors disparaître (pour s'émanciper ou pour s'autodétruire). Le dernier plan, dont on ne révèlera rien ici, conclut magistralement cette démonstration brutale sur la génération qui arrive, et vis-à-vis de laquelle Todd Fields prend clairement position.
    Pour tout cela, Tar est un film important de nos jours. Il creuse en 2h38 une problématique qui est au cœur de notre monde contemporain. Certes il prend parti dans ce constat sociétal, mais il cherche surtout à ouvrir le débat et à faire réfléchir par l'entremise de personnages complexes qu'une interprétation magistrale rend d'autant plus crédibles.

    Quelques éléments en mode "spoiler alerte" après avoir vu le film une seconde fois :
    spoiler: Les premières minutes du film donnent lieu à toute sorte de plans qu'on ne comprend qu'en le revoyant. La bande-son du long générique initiale révèle la profonde passion pour la musique de Lydia Tar, passion réaffirmée en fin de film lorsqu'elle regarde une vidéo VHS de Lenoard Bernstein. En effet, la chanson amazonienne qu'on entend est précédée de la captation de la voix de Lydia Tar elle-même signifiant à la chanteuse qu'elle doit oublier le micro. C'est une référence (alors incompréhensible pour le spectateur) aux recherches ethnologiques que Tar a engagées en Amazonie. Nous laisser entendre cette chanson pendant plus de 3 minutes et nous faire comprendre que c'est bien Lydia Tar qui l'enregistre place la musique au premier plan du film pour elle comme pour nous. Au-delà de tous les abus que Todd Field dénonce chez cette femme, il la présente comme sincèrement passionnée par son art, là où la jeune génération qu'il nous montre ne semble en avoir qu'une vision superficielle. Dans les premières minutes, se (re)joue implicitement le trio amoureux lié à ce voyage en Amazonie. Le premier plan montre Lydia Tar à travers le téléphone portable de Francesca (Noémie Merlant) qui parle probablement à Krista Taylor. Toutes trois ont fait le voyage d'Amazonie, qui a scellé leur complicité. Krista constate que Francesca est encore amoureuse de Lydia (elle le lui dit par SMS). Cette complicité est prolongée par le pied de Lydia caressant vraisemblablement celui de Francesca quand elle cherche une couverture de disque qui lui plaît dans son "petit" appartement berlinois. Cet appartement est en fait sa garçonnière où elle reçoit, contre l'avis de Sharon sa compagne, ses étudiantes et assistantes. Krista, elle, est régulièrement présente à l'écran, sans que le spectateur ne s'en rende compte. Sa chevelure rousse permet de l'identifier pendant la conférence de presse du début, puis dans la rue, etc. Il semble que très tôt elle cherche avec Francesca à déstabiliser Lydia. C'est Francesca qui donne à la cheffe le livre au dessin abstrait, et c'est Francesca qui filme la tirade "anti-woke" de la Julliard School (on la voit au loin avec son portable) ; elle s'en servira plus tard en en faisant un montage accusateur. Une amusante référence à Marlon Brando est faite lors du voyage final en Asie. Marlon Brando est connu pour son comportement totalement déplacé avec les femmes. Ce type de comportements est constamment dénoncé par la jeune génération tout au long du film. Or le guide de Lydia Tar en Asie lui dit qu'on ne peut pas se baigner dans le fleuve car des crocodiles se sont échappés lors d'un tournage de Brando, et qu'ils sont encore là. C'est une métaphore pour signifier que les abus fréquents à l'époque de Brando perdurent encore. La scène des deux voisines trouve son duplicata dans les derniers plans du film. Todd Field a une vision extrêmement sombre de nos générations. Ils opposent les générations d'avant 1990 qui abusent, harcèlent, violentent (Lydia Tar, James Levine, etc.) et la jeune génération insensible, superficielle, etc. Et il considère que la jeune écrasera les vieilles. Le plan final nous montre une Lydia Tar devenue le bouffon d'une génération d'ados immatures, réduits à l'état de poupées décérébrées déguisées bêtement. Les deux voisines dupliquent cela : la jeune, déficiente mentale, porte le poids de la plus âgée incapable de se gérer seule et totalement sous la coupe de sa fille. Pas très optimiste, tout ça...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top