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HomoLibris
31 abonnés
133 critiques
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3,0
Publiée le 22 mars 2023
Les choix de développement scénaristiques de Florian Zeller ne sont pas toujours judicieux à mon gré (même remarque pour "The Father"), mais c'est lui l'auteur, et il va dans le sens qu'il entend. Son film est plus axé sur la réaction des parents (père, mère, marâtre), leur hébétude, leur impuissance, leurs choix d'action, que sur l'adolescent lui-même. Effectivement, le spectateur saura peu de ses longs moments de souffrance solitaire si ce n'est par l'intermédiaire des interactions avec ou entre adultes. En acceptant ce postulat, il faut reconnaitre que le film est plutôt réussi : la mise en scène est soignée, la photo de qualité, et surtout les acteurs sont tous impeccables. Je ne sais pourquoi plusieurs forumeurs ont émis des doutes sur le jeux du jeune Zen McGrath qui campe le mal-être adolescent très bien. Juste trois scènes inutiles à mon avis : celle avec Anthony Hopkins qui arrive comme un chien dans un jeu de quille, et les deux dernières, passablement mélodramatiques et complètement superfétatoires !
Le film semble n'avoir été réalisé que pour émouvoir autant que possible et le rôle accordé à la femme/la mère pose question... Un film plutôt machiste.
La pièce éponyme interprétée par Yvan Attal et Rod Paradot est ce que j'ai vu de mieux sur des planches parisiennes. Une déflagration. Alors oui je connaissais déjà le "twist final" mais je l'ai trouvé tellement plus puissant "In real Life". Le deuxième film de Florian Zeller m'est apparu beaucoup trop long, verbeux et théâtral, alors que "The Father" était parfaitement dosé. Une déception.
Bouleversant par le sujet, l'histoire, le jeu des acteurs Le père et la mère sont joués avec justesse et sobriété Une réalisation soignée et apportant un regard très juste sur ce drame
Ce film est incroyable, il est très touchant. Nous avons les deux tableaux dans le cas de la depression chez l'adolescent. L'acting est incroyable, les acteurs on joués à la perfection
"The Son" est pour moi un nouveau chef-d'œuvre cinématographique réalisé par Florian Zeller. Après "The Father" ce film est un exemple de pureté artistique et de maîtrise technique. Il s'agit d'un drame émotionnellement intense qui explore les thèmes de la famille, de la perte et de l'amour inconditionnel. Le réalisateur Florian Zeller a réussi à créer une atmosphère saisissante et immersive qui permet de vivre pleinement les émotions des personnages. Les plans rapprochés sur les visages des acteurs, la bande sonore captivante de Hans Zimmer et la mise en scène impeccable font de "The Son" un film fascinant et bouleversant. Mais ce qui fait la force de ce film, c'est l'histoire elle-même. "The Son" est une exploration bouleversante d'un fils de 17 ans qui semble en pleine dérive. Je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir profondément ému par l'histoire de Zeller. Je regrette que les spectateurs ne soient pas au rendez-vous. Je le redis, mais "The Son" est un chef-d'œuvre cinématographique qui mérite d'être vu par tous les amoureux du cinéma. Les performances des acteurs, la mise en scène et l'histoire émouvante font de ce film un incontournable de l'année. Il n'est peut-être pas trop tard pour trouver une séance dans une salle de ciné, alors n'hésitez plus.
Florian seller avait su ,par sa mise en scène , nous captiver et nous troubler dans son beau film "the father ". Ici, rien de tel. La mise en scène est extrêmement plate, linéaire, froide.les acteurs sont très investis et sincères mais peine à bien jouer , à nous transmettre des émotions , pourtant ils s'y donnent à fond! Mais leur jeux manquent de subtilité. On voit qu'ils jouent la situation. Il n'y a pas de grâce .les dialogues sont d'une banalité et d'une indigence affligeante , le recours à des flash-back mièvres et sirupeux n'est pas moins affligeant!!!même dans les moments les plus mélo on n'est pas touché par l'émotion. Comme on pouvait l'être dans " my beautiful boy" par exemple, qui ne faisait pas dans la dentelle mais au moins c'était bien joué ,on y croyait et le sujet de l'impuissance parentale face à la dépression /addiction adolescente était traité . Ici Florian zeller ne dit rien de son sujet et même le trahit en assénant une explication rationnelle ( le trauma du divorce des parents ....) à l'état de dépression de l'ado. Enmême temps on est soulagé de n'être pas touché par l'émotion car le sujet du film est ravageur. Florian zeller s'est trompé, cette fois ci il aurait du faire son film en France. Nos acteurs français sont excellents pour jouer les drames intimes, la plus part des acteurs américains de premier plan ne savent plus faire cela. Le film est du coup très balourd . Dommage
Moins atypique et moins prenant que The Father, The Son est malgré tout un très bon film. On est accroché aux personnages et à leurs émotions. On perçoit l'amour, le désarroi, l'inquiétude, la detresse de chaque protagoniste...jusqu'au générique !
bouleversant. un sujet dramatique traité avec finesse par le réalisateur et avec brio pour les acteurs. un film pedagogique sur la depression et suicide d'un ado. A voir absolument. film necessaire.
Un sujet sensible et émouvant sur le papier. Esthétiquement réussi d’où le 3. La ou sa pêche c’est qu’on a du mal à s’identifier et ressentir de la compassion pour cette famille newyorkaise qui nage dans l’opulence, dans leurs appartements à plusieurs millions de dollars. et en particulier à cet ado dépressif et suicidaire parce que ses parents ont divorcé et son père à refait sa vie. Il y a tellement pire dans la vie. Agaçant et limite indécent d’être aussi déconnecté de la réalité à notre époque où tout est difficile pour la majorité. Dommage
Florian Zeller entre dans la cour des grands avec "The son" aussi bon que "The father" mais sur un autre mode. Ce psychodrame aborde ici avec un scénario très intéressant la question délicate de la dépression adolescente voire de la bipolarité ou autre psychose "Borderline". Grâce à un Hugh Jackman éblouissant dans ce qui restera come un de ses ses tout meilleur rôle et aussi Laura Dern qui assure dans le rôle de l'ex épouse et mère de Nicolas cet adolescent à problèmes. Si, au début du métrage, on se pose la question de la crédibilité de celui-ci interprété par Zen Mc Grath, on est pris progressivement pas l'émotion qu'il génère avec ses troubles en se mettant à la place des parents qui ne savent par quel bout prendre el problème. Les dialogues, le jeu des acteurs le traitement des relations entre les personnages sont très réussis.
Hugh Jackman est criant de vérité dans l'expression de ses sentiments vis à vis de ce fils dépressif. Il jongle avec brio entre sa Femme actuelle, son 2e fils, son ex femme et son travail pour s'occuper de ce "son" adolescent mal dans sa peau. Une super performance d'acteur Mr Jackman bravo !
The Son nous met dans peau d'un père dont l'adolescent sombre peu à peu dans la dépression. Le film est cru : il adresse la problématique du "mal de vivre" sans fioritures et sans la moindre volonté de minimiser l'impact sur soi et sur les autres. Attention à ne pas mettre n'importe qui devant The Son, qui telle une énorme vague de tristesse risque d'emporter chez les plus sensibles d'entre-nous la dernière once de joie. On reprochera au film d'être peu équilibré avec un curseur qui est au drame maximal permanent, mais qui est riche de personnages intéressants qui essaient de faire de leur mieux, humainement, mais qui n'y arrivent pas toujours.
Un film percutant sur un sujet douloureux dans bien des familles aujourd'hui : affronter de plus en plus de séparations qui brisent bien des vies d"enfants et d'adolescents. Plus largement, il nous interroge sur la vie de famille qui ne va pas toujours de soi, les difficultés de la transmission, l'impuissance parentale dans bien des situations de mal-être des enfants, L'amour ne peut pas tout, parfois, il est trop tard... Hugh Jackman et Zen Mc Grath sont prodigieux, tout en émotions retenues.