Une première heure extrêmement ennuyeuse laisse place à un espoir déçu en 2ème partie. Pas émouvant malgré les artifices larmoyant déployés. Pas surprenant malgré des tentatives de rebondissement finalement très prévisibles. On se retrouve avec un catalogue de clichés de ce qu’il ne faut pas faire face à un adolescent en difficulté psychologique. Hugh Jackman et Laura Dern sont apathiques, récitant sans conviction une leçon aussi évidente que la pluie qui mouille.
Il est d'autant plus désarmant d'être déçu par un cinéaste que nous savions prometteur. Et, pour quiconque aima et défendu "The Father", il ne serait pas maladroit de le lire à la lumière de sa filiation directe. C'est à croire, dans un premier mouvement, que les forces de l'un sont les faiblesses de l'autre. S'agissant du "père"; les gros plans ou les longs soliloques démontrèrent avec justesse la démence de son interprète mythique. Mais Anthony Hopkins ne fait qu'apparaitre chez "le fils", le temps d'une scène, en étrange témoin des errements de son réalisateur. A propos du "fils", les mêmes éléments alourdissent cette insupportable pleurnicherie, ininterrompue durant près de DEUX HEURES... Le huis clos se prête à la vieillesse qui s'égare, moins à l'adolescence avide de flamboyance, même désemparée. Les monologues sont symptômes de la maladie du "père", symptômes de la lourdeur adolescente. Les gros plans qui montrèrent l'Alzheimer d'à peu plus près, assomment le spectateur entre deux crises de larmes.. Après tout, quoi de mieux qu'un coup sur la tête infligé par un film qui parle de dépression?
A cette douleur, sans délai, il est temps de quitter la salle...
Si The Son n'est pas aussi brillant et fort que The Father, il n'en demeure pas moins un long-métrage touchant et de qualité.
Confirmée par cette seconde réalisation, la Signature de Florian Zeller réside dans l'art de toucher l'invisible et de montrer l'indicible. Ce qui est tu est palpable. Ce qui est occulté est perceptible.
La réalisation est soignée et les acteurs plutôt bien dirigés. Ils apparaissent dans le juste ton à chaque instant. Hugh Jackman livre une prestation assez remarquable. Celle de Zen McGrath - en revanche - manque de relief et de charisme pour parvenir à pleinement nous embarquer. C'est à cet endroit que le film pêche. La brève apparition d'Anthony Hopkins est magistrale. Toujours aussi bluffant.
Le final amène là aussi son lot d'émotions. C'est ici, ému, que la projection s'achève. Nous laissant seul avec nos émois.
La France tient son nouveau réalisateur de talent.
Très beau film sur le mal-être des ados et les parents désespérés. La mise en scène est superbe avec une musique lancinante, voire angoissante quand le jeune Nicolas et parfois ses parents sont filmés ou alors les couleurs qui disparaissent pour laisser plus de gris autour des héros. Quant à la fin où Hugh Jackman rêve à la vie qu’aurait pu avoir son fils, la scène est magistrale et particulièrement bouleversante. Hugh Jackman est parfait en père dépassé par la dépression de son fils. J’ai beaucoup moins aimé la prestation de Zen McGrath qui joue Nicolas car il est moins authentique que les autres acteurs et donne moins de puissance à son rôle.
La VF peut-elle ruiner un film ? Encore une fois, la réponse est définitivement oui. The Son est sûrement l'un des films que j'attendais le plus de l'année et qui s'est avérée être une profonde déception. A travers l'histoire de Nicholas, 17 ans qui semble avoir perdu tout repère, son père va tout faire pour recréer un lien avec ce dernier. Le scénario est correct, là n'est pas le problème. La réalisation est en général assez maligne spoiler: cette fausse scène où le père rêve une rencontre avec son fils des mois plus tard, qui a une copine, un appartement et un métier est la plus belle scène du film et la musique de Hans Zimmer colle très bien aux images.
Non, le réel problème se situe autour de Zen McGrath qui joue comme un pied et qui n'a pas réussi une seule seconde à me convaincre durant toute sa prestation. Je suppose que je devais avoir de l'empathie pour ce personnage mais cela m'était impossible tant je n'arrivais pas à le prendre au sérieux. Lorsqu'il pleurait (je crois que c'est ce qu'il faisait), j'avais l'impression qu'il cherchait comment pleurer et comment imiter quelqu'un de triste. Tout ce qu'il dit est également à l'ouest. Un ado dépressif : "oh, la vie me pèse", "je souffre tellement !"... Pardon, mais là non plus je n'y crois pas une seule minute. Parler de santé mentale au cinéma est important, mais dans de telles conditions, c'est franchement discutable.
Des vies gâchées, l'impuissance, l'incompréhension, quelle tristesse... ça me donne envie de voir the father pour voir sous quel angle cela a été traité...
Après The Father, Florian Zeller livre un film bouleversant. The Son est aussi réussi que The Father. Le jeu des acteurs est touchant et complété par la belle musique d’Hans Zimmer. La puissance du texte, la sincérité qui transparaît est très émouvante. En mettant en lumière les troubles psychologiques que les jeunes peuvent rencontrer et qui ne sont souvent pas compris par leurs parents, Zeller fait œuvre utile. Ce film est magnifique, je le recommande vivement.
"The son"… Bouleversant… Magnifiquement filmé… excellemment interprété…. Humanité de chaque plan… On ressort brassé… C'est l histoire d un ado en souffrance qui sombre et se consume…les ressorts de la dépression sont justes et mis en lumière subtilement (sans tomber dans le pathos…). C est l histoire d’un père et une mère avec leur histoire, qui se débattent, impuissants face au mal être de leur fils… Ce qui est évoqué est universel…On ne ressort pas indemne de ce film…À voir…( prévoir kleenex en quantité).
The Son est un film bouleversant qui vous prend aux tripes. Un sujet difficile, le mal de vivre de cet adolescent et son entourage impuissant face à sa détresse. Son père, désemparé par sa désocialisation réagit comme tout parent aimant mais pas forcément de la bonne manière. Un excellent film interprété par de formidables acteurs mais attention aux personnes sensibles ou fragilisées par un vécu semblable. J'ai fait un malaise à la fin de la séance
bouleversant un film criant de vérité Les acteurs sont remarquables on est vite pris dans l'atmosphère de cette famille confrontée aux difficultés d'un adolescent bouleversé par le divorce de ses parents
The son ou un adolescent new-yorkais en grave dépression, face à ses parents divorcés et désemparés qui peinent à comprendre et à accompagner leur fils. Un peu plombant, car le film n'apporte aucune réponse à cette histoire, où l'on comprend seulement que l'amour ne suffit pas à sortir de la tragédie. Remarquables interprétations.
Un film puissant ou la tension est quasi permanente et ne retombe presque jamais! Que d'émotions fortes ! Franchement les acteurs jouent justes et sont si poignants. Je conseille ce film car le thème abordé est toujours d'actualité. C'est triste mais c'est la réalité d'aujourd'hui, d'hier et qui sait ? Avec ce film les choses évolueront peut être un petit peu tant il y a de la souffrance ! Courrez voir ce film, vous ne le regretterez pas!
Un vrai drame, une tension psychologique de tout instant. Nous avons tous un peu de ce "Nicolas" au fond de nous. Enfant c'était parfait en famille, le voile s'est levé sur la suite de la vie d'adulte... Refus de vivre, d'avancer ! Le final est parfait d'espoir puis de tristesse. Florian Zeller bon dramaturge et bon film.