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    The Son
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    290 critiques spectateurs

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    Laurent A.
    Laurent A.

    40 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Dans la veine d'un "Kramer contre Kramer" mais dont l'action se situerait quarante années plus tard, où l'on assisterait aux ravages du divorce des parents sur un ado. fragile et nostalgique du bien-être et de 'l'insouciance de son enfance ; on n'a pas de peine à croire à cette histoire qui est tellement réaliste que son thème en est banal, à ceci près que la tension dramatique monte crescendo jusqu'au final qui présente à la fois une fin fictive et une fin réelle qui prend à revers le spectateur, en cela le film est vraiment original, un peu comme une mise en garde pour des parents qui n'ont pas su prendre la bonne décision, croyant que l'amour filial peut tout soigner et tout réparer alors qu'il est impuissant dans certains cas - fort heureusement assez rares - relevant d'abord d'une bonne prise en charge médicale et psychiatrique. Ces points de vue (celui des parents, celui de l'enfant, celui du corps médical qui apporte une expertise éclairante), sont très bien montrés dans le film, jusqu'à sa fin. Des cas comme ceux présentés dans le film ne sont pas monnaie courante si on les compare aux taux de divorces et de parents séparés que comptent les générations d'adolescents qui se sont succédées depuis les années 60 (d'où la référence cinématographique au début de ce texte), cependant, le film a le mérite de montrer aussi que lorsque l'on est parent c'est pour la vie, et qu'avant d'être un homme / une femme on est avant tout un père / une mère pour le bien de ses enfants, avec des responsabilités et des choix à faire, des choix qui demandent aussi parfois un éclairage extérieur et avisé qu'il faut savoir accepter parfois dans la douleur... J'ajoute que ce thème n'est pas nouveau, on apprend que le film est l'adaptation d'une pièce de théâtre mais ce thème avait déjà été traité il y a au moins une quarante années de cela dans la mythique émission "Les dossiers de l'écran" d'Armand Jammot, avec à peu près le mêmes conclusions, tout cela pour dire que le moment de cinéma offert ici n'est pas exceptionnel, même s'il est bon à rappeler. Le sujet du film se rapportant davantage, encore une fois, à un enfant particulièrement sensible et fragile, qui peine aussi à être attachant à l'écran dans ce rôle de victime que l'on a du mal à comprendre si l'on n'y a pas été directement confronté dans la réalité. Les acteurs et actrices sont parfaitement crédibles, Hugh Jackman, sensationnel comme d'hab., porte le sujet et le film pour le plaisir d'un moment de cinéma à voir pour être sensibilisé au sujet qui est le reflet d'une dure réalité à laquelle chacun(e) peut un jour être confronté dans son rôle de parent.
    jidoto
    jidoto

    8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2023
    Après " The father" puis "The son " , le prochain film de Florian Zeller pourrait s’appeler " The holly spirit" ( 😉) ....pour faire une trilogie......humour !!
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2023
    Le film est certes émouvant malgré une interprétation trop appuyée pour le rôle de Nicholas, mais la sensation est mitigée tant tout semble évitable. Les ressorts ne fonctionnent pas aussi bien que pour thé fâcher.Jackman s en sort très bien.
    Thierry
    Thierry

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Film émouvant, superbement joué... qui peut amener plusieurs lectures.
    Je n'en retiens qu'une : l'histoire de deux pères qui n'ont pas su aimer leurs fils, et leurs femmes !
    La dépression adolescente ne tombe jamais du ciel !
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2023
    La pièce de Zeller était subtile et portée à la scène par la délicate interprétation de Rod Paradot. L'adaptation cinématographique est plus convenue, surtout en comparaison de "The Father" : un certain académisme et une mièvrerie, là où le spectacle était émouvant sans forcer l'émotion. Mais Hugh Jackman est étonnant.
    remyll
    remyll

    194 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Le film explose comme une gifle, une claque, un uppercut violent à la face de tous les pères qui divorcent pour une petite jeunette, sans trop se soucier de l’impact terrible et bien souvent sous-estimé que cela peut avoir sur leurs enfants. Le retour de bâton peut s’avérer dévastateur. La démonstration est magistrale et poignante.
    Emmanuelle Caudron
    Emmanuelle Caudron

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Florian Zeller signe un film authentiquement
    dramatique. Une plongée dans l'enfer de la dépression portée par un jeu d'acteurs au sommet, d'une justesse incroyable.
    La tension nous prend du début à la fin pour finir dans une acmé cinglante.
    Bouleversant. Terrifiant.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    83 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Après son THE FATHER, dont je ne me suis jamais réellement remis, Florian Zeller nous livre donc un deuxième volet qui n'est pas pour autant une suite.
    Le rapport entre les deux films : les liens familiaux qui se verront bouleverser par une terrible maladie.
    Si le premier film parlait d'Alzeimer, ici, il sera question de la dépression d'un adolescent, de l'impact qu'elle a sur le malade, mais aussi sur son entourage, impuissant face aux événements.

    Si sur la forme, le film est beaucoup plus académique et impressionne moins que THE FATHER par sa mise en scène ou son originalité, sur le fond, il est aussi puissant, en réussissant à être profondément juste sur un sujet souvent tabou.

    Laura Dern, comme à son habitude, est parfaite, mais c'est surtout Hugh Jackman qui livre une prestation mémorable. Ici, à contre emploi, il incarne, avec une sensibilité qu'on ne lui connaissait pas, ce père tiraillé entre sa détresse, sa colère et sa culpabilité.

    Zeller livre un drame psychologique, certes assez classique (peut-être trop), mais qui se montre bouleversant sans jamais tomber dans le patho. Un film dont les images ne marqueront pas, mais d'une puissance et d'une sobriété qui laisse sans voix au moment du générique de fin...

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    Jylg
    Jylg

    46 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Très beau film. Le thème de l'adolescence difficile super bien couvert.Hugues Jack Mann magnifique et le gamin acteur très très juste. À voir absolument
    JC A
    JC A

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2023
    remarquablement joué et filmé, beaucoup d’émotions.
    à voir
    hugh jackmam sobre et convaincant.
    Le jeune acteur est très bien.
    Jean-luc Ziegler
    Jean-luc Ziegler

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Quand je suis allé voir the Father j'étais bizarrement inquiet de voir ce film , car j'avais aimé la pièce, et finalement j'ai apprécié la version ciné pleine de charme avec une qualité d'écriture et une dramaturgie qui m'a convaincue. J'étais en empathie avec les personnages et vraiment ému. Dans the Son , j'y suis allé sans avoir vu la pièce et là patatras, rien ne fonctionne - gros mélo lourdingue avec des des dialogues surlignés au Stabilo. La musique est insistante alors qu'on aurait besoin de silences. Les flash-back ressemblent à des pubs pour Agences de voyage. Avec le même sujet on a vu mieux. Je pense au film de Redford "Des gens pas comme les autres". Vraiment déçu - Peut-être Florian Zeller devrait écrire un scénario original pour prouver ses qualités de réalisateur.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2023
    "L'amour ne suffira pas."

    Après le père, Florian Zeller se focalise cette fois-ci sur le fils, en adaptant une autre de ses pièces.

    Dépeignant la dépression adolescente et l'impossibilité de communiquer entre parents et enfant, l'auteur-réalisateur nous dresse une nouvelle fois le portrait d'une famille qui se désagrège inexorablement et tente d'y remédier en cherchant à en comprendre les raisons, les origines.

    Histoire de mal-être, de pression et de transmission, «The Son» nous déroule un combat déjà perdu d'avance, entre des parents impuissants et désemparés et un adolescent effacé et blessé qui ne voit qu'une issue à ses souffrances.

    Certes, on peut y ressentir par moments le côté "adaptation théâtrale", là où son précédent «The Father» arrivait à transcender son matériau d'origine avec sa mise en scène inventive (illustrant la perte de repères du protagoniste interprété alors par Anthony Hopkins), et le film ne peut parfois pas s'empêcher d'appuyer un peu trop sur la corde sensible.

    Mais «The Son» n'en reste pas moins un "huis clos" familial maîtrisé, dont la principale force est son casting d'une grande justesse, en tête duquel trône Hugh Jackman dans le rôle d'une figure paternelle qui veut être un meilleur père que son propre père, mais en répète les erreurs (le mal-être constant de son fils ne vient pas de nulle part).

    Même si il n'est pas aussi impactant que «The Father» (la faute à une décision absurde et à un dénouement attendu), le film n'en demeure pas moins un drame qui ne nous laisse pas indifférent, nous interrogeant aussi sur le rôle que nous pourrions avoir à jouer si nous nous retrouvions dans ce genre de situation, face à un proche souffrant de cette maladie et sentant qu'il n'est pas fait pour cette vie. Être là, à l'écoute, et prendre parfois une décision difficile pour le protéger de lui-même.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Dépression, ce sentiment d'être seul au monde, nous le confrontons tôt ou tard, qu'elle vienne de l'intérieur ou de l'extérieur. Florian Zeller opte pour le second choix, en adaptant de nouveau sa pièce homonyme, qui sonne comme une évidence. The Father venait piéger le spectateur dans la subjectivité et la démence labyrinthique d'un homme en fin de vie, où sa fille et l'infirmière à domicile gravitaient autour de lui. Ici, il est question de nous enfermer dans les conflits moraux qui opposent un père à son fils, en plein dans les tourments de l'adolescence.

    Tout commence par un élan de tendresse, une mère qui chante et veille au berceau d'un nouveau-né. Le père, également heureux, verra l'harmonie de son foyer bouleversée par une sonnette qui n'annonce rien de bon pour la suite. Kate (Laura Dern) interpelle son ex-mari Peter (Hugh Jackman), qui a refait sa vie avec une autre (Vanessa Kirby). Son passé le rattrape jusqu'à sa nouvelle zone de confort et la scène n'a nul besoin de justifier l'aura démoniaque de Nicholas (Zen McGrath), pourtant absent physiquement. L'inquiétude se lit dans le regard des protagonistes, essoufflés et désarçonnés par l'attitude de l'adolescent, vraisemblablement mal dans sa peau. Le reste du récit se structure de la même manière, où la caméra de Zeller tourne en permanence autour de ses sujets, afin qu'on en scrute les contours, les gestes inhabituelles, mais en restant bien en surface des émotions. Il s'agira essentiellement d'interroger la part d'ombre qui angoisse Nicholas et ses excès de fuite et de rage envers lui-même. Le divorce de ses parents est souvent remis sur le tapis comme l'origine de tout ce traumatisme, mais ce mal-être qui le consume semble bien plus profond et complexe qu'on ne l'imagine.

    Ce dernier ne laisse rien transparaître, si ce n'est sa détresse et une douleur que l'on s'efforcera de rationaliser, à l'image du père, qui sombre peu à peu à peu dans la culpabilité. L'instabilité de Nicholas l'influence énormément les choix bienveillants de Peter, très impliqué dans ses responsabilités à domicile, jusqu'à déserter les rebonds professionnels qu'on lui propose. Il rejoint finalement son fils dans une solitude qui le gagne et qu'il s'emploie à justifier à travers le fait d'être également l'enfant de son père (Anthony Hopkins), autrefois absent. Lui emprunter le même ton et les mêmes mots démontre ce schéma de transmission qui se heurte à ses propres principes. Nicholas veut se rapprocher de son père, mais les circonstances et les décisions prises font qu'ils s'éloignent de plus en plus. Le cinéaste français donne ainsi tout un tas de raisons pour lesquelles un coup de feu peut survenir à n'importe quel moment. La nouvelle conquête du père, la pression des études, la première rupture sentimentale, la crise existentielle de l'ado, etc. La liste est sans fin et semble vouloir tutoyer une réalité globale. Les petites disputes peuvent également générer d'autres blessures intérieures qui ne cicatrisent pas si bien qu'on le pense.

    Le nouveau-né, Théo, ne fait pas encore ses nuits et ceux qui l’entourent n'entendent pas ses cris comme un signal d'alarme. Lorsque Nicholas regarde des cartoons pour l'impact des chutes et non pas pour les leitmotivs burlesques qui s'en dégagent, l'analogie est bienvenue, mais la plupart du temps, la démarche est beaucoup trop didactique pour qu'on la partage. La mise en scène s'essouffle ainsi au fur et à mesure que les tensions s'accentuent. On pourra toujours se raccrocher à l'inspiration musicale, où Ludovico Einaudi laisse place à la partition d'Hans Zimmer, discrète dans les moments d'égarement et incisive lorsque la charge émotionnelle déborde. Toute cette agitation a de quoi bouleverser son auteur, ancrant son œuvre aux vécus de sa compagne. Chercher des indices, voir les choses venir, ce sont ces réactions que Zeller cherche à explorer à travers son film, porté par de formidables comédiens. Mais il arrive parfois que « l'amour ne suffise pas », que vouloir redonner goût à vie d'un enfant dépressif peut être contradictoire avec sa volonté, quand bien même un parent peut lui servir de bouée de sauvetage.

    L'ultime choix cornélien cristallise ainsi toute la tragédie d'une relation marquée par une communication défaillante ou par un rapprochement que l'on effleure à peine. The Son nous le fait comprendre, mais ne nous le fait pas constamment ressentir dans son empressement, dans ses hurlements de rage ou dans une danse de réconciliation. Florian Zeller tend ainsi la main aux victimes de ces situations délicates, avec une sincérité qui n'est malheureusement pas égale à l'expérience proposée.
    Flower 0478
    Flower 0478

    70 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2023
    j'ai adoré cette histoire qui m'a bouleversé Hugh Jackman exceptionnelle dans son rôle et Laura Dern aussi je vous conseille d'aller voir ce film.
    Philippe G.
    Philippe G.

    8 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2023
    L'avantage d'aller voir un film sans connaître le sujet ... essayez si vous pouvez ... la tension reste mystérieuse pendant les 3/4 du film. Le dernier quart se dégonfle et devient presque un melo sépia à grosses ficelles superflues.Cela m'a fait penser à la fin de la traversée de Paris, quand le réalisateur avait dû rajouter la scène de la gare à la demande du producteur pour faire redescendre la tension : alors Martin toujours les valises ! Ici il en rajoute au moins trois après le départ du camion ( je ne spoile pas )
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