AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,9
3186 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur The Son ?
5
42 critiques
4
104 critiques
3
81 critiques
2
42 critiques
1
18 critiques
0
3 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Film intéressant et fort bien interprèté mais le sujet abordé, la dépression d'un adolescent, nous plonge dans une atmosphère pesante. Le film gagnerait à être un peu moins long.
selenie
Dans la pièce de théâtre l'ado était en dépression, et surtout n'avait pas la capacité d'expliquer et/ou de communiquer sur son mal être. Et pourtant, étonnamment et de façon incompréhensible le film prend l'exact contre-pied. En effet, le film est très bavard, et surtout l'ado devient plutôt volubile et a même la capacité pertinente et mature de communiquer et d'expliquer le pourquoi du comment. Ainsi les silences logiques et attendus laissent place à des palabres très explicatifs qui accumulent tous les poncifs du genre, reprenant le cahier des charges du bon psychiatre en herbe (ou de comptoir !). Le cinéaste se repose sur le pire du genre, à savoir des flash-backs convenus pour symboliser un bonheur perdu, forcément ensoleillé, tendresse et rire en prime. Les acteurs sont très bons, on apprécie aussi que les parents ne soient ni hystériques ni en guerre ouverte, idem la nouvelle femme n'est pas la belle-mère exécrable habituelle. Au final le film est aussi un peu long, la dimension bavarde accentuant sans doute l'effet, jusqu'à ce dernier quart d'heure qui prend au tripes et sauve le film in extremis.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Florian Zeller est un expert quand il parle de la "famille". Pour son nouveau film, on est encore pris au tripes. C est bouleversant et le film nous tient en haleine. On se pose pleins de questions jusqu'à la fin. Véritable oeuvre de Florian Zeller. Performance XXL de Hugh jackman : en père, il est très convaincant ! Excellent !
Excellent film par le jeu des acteurs et le scénario qui évite les écueils possibles de ce genre de drame. Réflexion avec toutes les nuances possibles sur le désarroi des parents, du fils, du couple, face à leur ado qui s’enfonce dans la maladie tout en continuant à vivre sa vie sociale et professionnelle. Une grande finesse d’observation et de mise en scène. On ne s’ennuie pas, on est tout autant pris d’incertitude face à un scénario qui se dévoile au fur et à mesure et sait ménager les attentes. Kirby et Jackmann sont charismatiques à souhait. Bravo Mr Zeller.
Si vous cherchez systématiquement à toujours tout comprendre, soit vous devrez fuir ce film puisque celui-ci n'apporte pas de réponse, ou bien vous ferez le choix de l'accueillir tel quel, de vous y plonger et vous y perdre, comme ses personnages. Il traite d'une thématique toujours compliquée et incomprise à savoir les maladies mentales. Les personnages se perdent dans le dénis, un peu comme dans la vie, car ce n'est jamais simple d'accepter l'inacceptable et de perdre pied en famille surtout quand l'amour s'y entremêle. Ce film est une vrai prise de risque, et il laissera dubitatif ou incompris nombre de spectateurs car il traite d'un sujet toujours tabou et nié. Je salue ce parti pris qui aura peut-être le mérite d'aider à la réflexion sur la dépression
spoiler:
sur les pensées suicidaires et les passages à l'acte,
et sur la place de la famille et des proches qui cohabitent à ces moments de grandes solitudes, sans en jamais obtenir les clés.
et sur la place de la famille et des proches qui cohabitent à ces moments de grandes solitudes, sans en jamais obtenir les clés.
Malgré un sujet brûlant (la dépression a l'adolescence) et des interprétations des acteurs d'un excellent niveau, ce film est beaucoup trop long. Rien ne décolle pendant les premières 90 minutes. Les 30 dernières minutes sont tout ce qu'on attend de ce film !
Dommage
Dommage
Bouleversant ... déstabilisant... tous les acteurs sont d'une justesse , etHugh dans une un rôle inattendu et de contre emploi ...
Film sans aucun intérêt, tous les clichés à l'américaine y passent. Le jeux des acteurs est peu crédible malgré un sujet profond et d'actualité qui méritait mieux. Grosse deception.
Bouleversant, c'est le premier mot qui me vient après être sorti de ma scéance. Évidemment le film va subir des comparaisons avec le premier long métrage du réalisateur : "the father", et oui techniquement, la mise en scène est plus inspirée et plus intéressante dans the father mais l'histoire est tout aussi touchante et particulièrement bien racontée bien que pas forcément toujours très subtile. Florian Zeller nous offre une bonne réalisation bien que plutôt simple mais surtout une adaptation de sa pièce de théâtre qui est parfaite niveau scénario. Hugh Jackman fait vraiment un bon travail et est très convaincant, comme les autres acteurs. Effectivement le film nous parle de thème plutôt difficile a aborder, la relation entre un adolescent dépressif et un père démuni, relation très touchante. La présence de Anthony Hopkins nous offre une scène très mémorable et la scène dans l'hôpital est pour moi la plus marquante.
Bouleversant. Un film qui en fait rétrograder d'autres sur l'échelle de la réussite. Les acteurs sont excellents et leur direction tout autant.
The Son, second long métrage de Florian Zeller après le chef-d'œuvre The Father.
Cette fois, le réalisateur nous offre une histoire plus classique, à la fin plus prévisible mais magnifiquement bien racontée.
En effet le film parle de sujets forts comme le divorce, la paternité, la dépression, le suicide... Des sujets importants, racontés à l'aide d'un incroyable casting avec notamment Hugh Jackman, Vanessa Kirby et Laura Dern. En revanche la performance de Zen McGrath ne m'a pas vraiment convaincu.
On retrouve aussi le temps d'une scène Anthony Hopkins, qui a toujours cette même capacité à voler systématiquement la vedette.
Un film vraiment très bon à l'histoire plus conventionnelle mais qui offre une seconde fois un grand moment de cinéma.
Cette fois, le réalisateur nous offre une histoire plus classique, à la fin plus prévisible mais magnifiquement bien racontée.
En effet le film parle de sujets forts comme le divorce, la paternité, la dépression, le suicide... Des sujets importants, racontés à l'aide d'un incroyable casting avec notamment Hugh Jackman, Vanessa Kirby et Laura Dern. En revanche la performance de Zen McGrath ne m'a pas vraiment convaincu.
On retrouve aussi le temps d'une scène Anthony Hopkins, qui a toujours cette même capacité à voler systématiquement la vedette.
Un film vraiment très bon à l'histoire plus conventionnelle mais qui offre une seconde fois un grand moment de cinéma.
"The Son" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est intéressante et les personnages sont plutôt convaincants. J'ai trouvé beaucoup de moments longs et j'aurais bien aimé voir un peu plus de dynamisme même si le film reste un drame.
Très bien interprété mais cela n'empêche pas les longueurs de s'immiscer dans ce film. Apparemment le jeune ado a été très perturbé par la séparation de ses parents, il déprime et devant ce phénomène l'impuissance de sa famille se révèle. Pas de quoi se relever la nuit...
Un film avec de nombreuses longueurs, sur un sujet pourtant intéressant mais assez mal interprété du côté de l'adolescent. Certaines scènes sont clairement tire larme qui m'ont laissé totalement insensible malheureusement.
Yves G.
Peter (Hugh Jackman), la cinquantaine, est un brillant avocat new-yorkais. Récemment divorcé de Kate (Laura Dern) dont il avait eu un fils, Nicholas, aujourd’hui adolescent, il a épousé Beth (Vanessa Kirby) et a eu avec elle un second enfant.
Nicholas, qui vit avec Kate, va mal. Il sèche les cours et se heurte sans cesse à sa mère. Peter accepte de reprendre Nicholas chez lui et de l’inscrire dans un nouveau lycée.
Deux ans après l’éclatant succès de "The Father" (deux Oscars du meilleur acteur et de la meilleure adaptation, le César du meilleur film étranger… et une place dans mon Top 10 2021 !), Florian Zeller adapte à nouveau l’une de ses pièces.
Son principal handicap : la comparaison avec cet encombrant précédent auquel The Son hélas n’arrive pas à la cheville. "The Father" réussissait un pari fou : nous faire vivre de l’intérieur la désorientation d’un vieil homme frappé par la maladie d’Alzheimer. Rien de tel dans "The Son" à la mise en scène beaucoup plus classique – même s’il faut reconnaître à Florian Zeller l’immense qualité de ne pas faire du « théâtre filmé ».
Son sujet : la dépression adolescente.
Nicholas s’enfonce dans le puits noir du mal-être. Son mal-être n’a aucune cause identifiable : aucun chagrin d’amour, aucun trouble identitaire ou sexuel, aucune angoisse clairement définie. Nicholas n’a tout simplement plus le goût à rien.
Il a peut-être une cause : la séparation de ses parents, qu’aucun flashback ne vient décrire mais qui constitue le point nodal du film. Elle a dévasté sa mère : Laura Dern joue à la perfection cette femme quinquagénaire que son mari quitte pour une femme plus jeune et plus séduisante. Et par ricochet, elle a dévasté Nicholas.
"The Son" décrit avec beaucoup de justesse cette dépression et ses répercussions sur ses parents désemparés, sur le couple que Jack a refondé avec sa nouvelle compagne et sur sa brillante carrière, sur le point de prendre un nouveau tournant à Washington.
Une scène – qui ne figurait pas dans la pièce de théâtre – est l’occasion d’un cameo d’Anthony Hopkins, bluffant de cruauté.
"The Son" s’étire pendant plus de deux heures. Son dernier quart est impressionnant. On ne pourra rien en dire sans en gâcher le plaisir. Mais bornons-nous à évoquer la scène qui l’ouvre, aussi déchirante que celle hyper référentielle du "Choix de Sophie". Et regrettons, pour conclure, le fâcheux penchant du scénario à explorer les deux branches de l’alternative qu’il avait dessinée. Une fois (dans le taxi du retour), passe encore ; mais deux fois (le dîner final), c’est un peu too much !
Ps : Est-ce la calanque de Figuerolles, près de La Ciotat, que j’ai reconnue dans un plan du film ?
Nicholas, qui vit avec Kate, va mal. Il sèche les cours et se heurte sans cesse à sa mère. Peter accepte de reprendre Nicholas chez lui et de l’inscrire dans un nouveau lycée.
Deux ans après l’éclatant succès de "The Father" (deux Oscars du meilleur acteur et de la meilleure adaptation, le César du meilleur film étranger… et une place dans mon Top 10 2021 !), Florian Zeller adapte à nouveau l’une de ses pièces.
Son principal handicap : la comparaison avec cet encombrant précédent auquel The Son hélas n’arrive pas à la cheville. "The Father" réussissait un pari fou : nous faire vivre de l’intérieur la désorientation d’un vieil homme frappé par la maladie d’Alzheimer. Rien de tel dans "The Son" à la mise en scène beaucoup plus classique – même s’il faut reconnaître à Florian Zeller l’immense qualité de ne pas faire du « théâtre filmé ».
Son sujet : la dépression adolescente.
Nicholas s’enfonce dans le puits noir du mal-être. Son mal-être n’a aucune cause identifiable : aucun chagrin d’amour, aucun trouble identitaire ou sexuel, aucune angoisse clairement définie. Nicholas n’a tout simplement plus le goût à rien.
Il a peut-être une cause : la séparation de ses parents, qu’aucun flashback ne vient décrire mais qui constitue le point nodal du film. Elle a dévasté sa mère : Laura Dern joue à la perfection cette femme quinquagénaire que son mari quitte pour une femme plus jeune et plus séduisante. Et par ricochet, elle a dévasté Nicholas.
"The Son" décrit avec beaucoup de justesse cette dépression et ses répercussions sur ses parents désemparés, sur le couple que Jack a refondé avec sa nouvelle compagne et sur sa brillante carrière, sur le point de prendre un nouveau tournant à Washington.
Une scène – qui ne figurait pas dans la pièce de théâtre – est l’occasion d’un cameo d’Anthony Hopkins, bluffant de cruauté.
"The Son" s’étire pendant plus de deux heures. Son dernier quart est impressionnant. On ne pourra rien en dire sans en gâcher le plaisir. Mais bornons-nous à évoquer la scène qui l’ouvre, aussi déchirante que celle hyper référentielle du "Choix de Sophie". Et regrettons, pour conclure, le fâcheux penchant du scénario à explorer les deux branches de l’alternative qu’il avait dessinée. Une fois (dans le taxi du retour), passe encore ; mais deux fois (le dîner final), c’est un peu too much !
Ps : Est-ce la calanque de Figuerolles, près de La Ciotat, que j’ai reconnue dans un plan du film ?
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse