Le film a le goût d'un navet de restaurant quatre étoiles. Comment s'émouvoir de ces personnages superficiels, des pantins qui se veulent drôles sans l'être ? Le réalisateur se crée un monde qui ne porte aucun message, aucune signification. Le burlesque des scènes étouffe toute tentative d'élan émotionnel. Dommage, vraiment.
Honnêtement le film est certes original mais devient quand meme assez vite ennuyeux et lourd, ce n’est pas un mauvais film mais je n’ai pas su l’apprécier
Passé la surprise de l'excellente réalisation, la narration jubilatoire et la découverte de truculents personnages interprétés par une pléiade de vedettes, je me suis par moment vraiment ennuyé.
Excellent film avec Wes Anderson comme réalisateur au top de sa forme, étonnant du début à la fin,une colorimétrie magnifique et Tom Hanks qui incarne son rôle à la perfection avec pleins d'autres acteurs très bon. Un film bien et très plaisant à regarder.
Vide. Au début de la séance, il y avait une trentaine de personnes dans la salle. Au bout de trente minutes, nous n'étions plus que quinze tout au plus. Encore une quinzaine de minutes et nous n'étions plus que cinq ou six. Ensuite je suis parti, je ne sais pas si il restait des gens à la fin de la projection. Et oui, ce film est naze. Non pas qu'on puisse le qualifier de nanard : la photo est magnifique, comme dans tous les films de Wes Anderson, le casting à rallonge n'est composé que de très bons acteurs, les dialogues sont soutenus. Mais c'est vide, mon dieu que c'est vide... Et prétentieux en plus ! Alors oui l'univers nuke-1950-desertique-pastel est très joli, mais il ne se passe rien ! L'histoire ? Il n'y en a pas, juste un contexte assez flou. De l'humour peut être ? Il est censé y en avoir, je n'ai pas compris les blagues. Trop abscon, trop distingué, trop réservé aux "cinéphiles", trop longuet, trop abstrait, trop nul en fait. Je pourrais mettre une ou deux étoiles pour l'effort et la photo, mais je n'ai pas envie. Alors que la presse vente les "6 minutes de standing ovation au festival de Cannes", moi je pense qu'on devrait laisser de la place à des petits réalisateurs talentueux, plutôt que de cisser la bute
Un film étonnant qui nous ramène en 1955, en pleine période des croyances aux aliens et autres OVNIS. L’histoire raconte un événement dans le désert au milieu des essais nucléaires et du concours Lépine américain. Plusieurs histoires d’amours, un deuil, des gens, des situations saugrenues, le dedans et le dehors se rejoignent. Une brochette d’acteurs célèbres. Des décors pastels.
Vraiment très spécial, niveau comédie (j'étais pas au courant) c'est pour ma part raté puisque à aucun moment j'ai trouvais qu'il y avait une pointe d'humour. A part vers le milieu du film où il y avait un bruit très spécial qui j'ai cru au début que c'était une machine de dehors qui faisait ce son un peu dérangeant mais sinon pour le reste du film, j'ai pas forcément quelque chose en particulier à critiquer si ce n'est que le film ce regarde plutôt bien mais vraiment sans plus.
Dommage qu’on ne puisse pas mettre 0. Que des acteurs et actrices que j’adore … Sur le papier je n’ai pas le droit de passer à côté. Je suis attentif les 20 premières minutes pour attendre ma première émotion … en vain … (il faut quand même donner la chance au produit) Je m’endors pendant 20 minutes, je me réveille et je regarde à nouveau 20 minutes (allez, une seconde chance, pourquoi pas). Décidément, il y a rien à faire. Ce n’est peut-être pas à mon goût ou alors je ne comprends rien à ce qu’il faut comprendre … Avant d’éteindre Netflix je regarde à nouveau le synopsis et la je vois « 6 minutes de standing ovation à la fin du film lors du festival de cannes » … c’est bien ce que je pensais … il n’y avait rien à comprendre du film, il fallait fuir d'entrée de jeu en lisant cette critique.
J avais peur en me lançant dans Astéroïd City que se soit le film de trop, celui qui me fasse passer le style de Wes Anderson pour du simple maniérisme. Le début du film m a rassuré, j ai une nouvelle fois été cueilli par sa merveilleuse propension à créer des cadres au millimètre près et en même temps une forme de poésie et de liberté qui fait plaisir à voir. A l image de The French Dispatch ce nouveau long métrage peut paraître par moment décousu, on a parfois l impression d assister à un défilé artificiel d acteurs (certains paraissent une nouvelle fois sous exploités) mais le ton général du film qui parle avec poésie de la période de confinement est assez plaisant. On pourrait lui reprocher en revanche, avec son sens maniaque du cadre de proposer un spectacle trop figé, les amateurs apprécieront les détracteurs se verront eux conforter dans leur point de vue.
On aimerait adorer cette ambiance enfantine qui nous est destinée. De grands noms sont présents et ne ménagent pas leur effort pour jouer à contrecourant. Beaucoup de références américaines sont présentes, mais nous sont lointaines. On rit au début, puis le récit s'essouffle - beaucoup de dialogues construits - et le formalisme reprend le dessus sur le fond et l'émotion. Dommage. l'ovni fait pschitt DVD1-vo - juillet 2024
Les styles noir et blanc et couleur qui se mélangent ; est un peu perturbant. Mais la galerie de personnages est foisonnante et incarnée par un énorme casting de star hollywoodiennes. Le jeu des acteurs se prêtent bien au style absurde du cinéma de la part du réalisateur Wes Anderson.
Son précédent film (« The french dispatch ») laissait déjà entrevoir un goût prononcé pour l’enchaînement de scènes décousues empilant des stars au détriment d’une écriture travaillée. Avec « Asteroid city”, sorti en 2023, Wes Anderson confirme malheureusement cette tendance. Même si la mise en scène et la photographie bénéficient d’un soin formel de qualité, pour le reste quel ennui ! Aucune émotion, un burlesque qui tombe à plat et des acteurs (Scarlett Johansson, Jason Schwartzman, Tom Hanks, Edward Norton, Adrien Brody, etc.) figés dans des rôles inconsistants. La réflexion sur la création artistique au moyen d’une mise en abyme laborieuse, demeure bien fade. Bref, il est temps que le talentueux réalisateur américain se remette sérieusement au travail.
Il y a à la fois quelque chose d'admirable et de tragique dans cette façon qu'a Wes Anderson de persévérer et d'aller toujours plus loin dans ses tics cinématographiques, au risque de ne plus filmer que pour lui-même. Ici, donc, on retrouve ce débit de paroles très rapide qui caractérise les films du réalisateur depuis au moins Grand Budapest Hotel, mais aussi cet art maladif de la symétrie et des décors façon maison de poupée ; il en va de même pour cette façon singulière de mettre en scène des personnages qui n'arrivent pas à mettre de mots sur leur tristesse. Tout cela donc est admirable, disais-je, parce que cela montre qu'Anderson a indubitablement une vision qui n'appartient qu'à lui, mais surtout tragique, tant il apparaît avec évidence que Wes Anderson n'a rien à dire dans Asteroid City - ce que The French Dispatch laissait déjà largement présager. En effet , que ce soit la question du deuil, de la possibilité d'un nouvel amour, ou la dimension méta, tout est parfaitement égal, sans aspérités, vide - et même, malgré le déluge de couleurs vives, franchement sinistre. Je ne pensais sincèrement pas que ce cinéaste que je trouvais sympathique pourrait faire un film aussi vain et agaçant - et même potentiellement réactionnaire, notamment dans la représentation de la famille qu'il défend - mais je crois qu'il n'y a vraiment rien à sauver ici, malgré un casting impressionnant.