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Kiara Bardies
200 critiques
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4,5
Publiée le 8 décembre 2024
C’est un super film qui se distingue par une mise en scène extraordinaire et un casting parfait. Martin Scorsese nous offre du grand art avec une reconstitution époustouflante de l'époque, où les décors sont incroyables et enrichissent l'immersion dans l'histoire. Les performances des acteurs sont remarquables, et l'ensemble du film est une démonstration magistrale du talent de Scorsese pour capturer des récits épiques et visuellement impressionnants. C’est un véritable chef-d'œuvre du cinéma historique.
Plutôt d'accord avec les critiques négatives. Ce film montre des bagarres sanglantes permanentes et en plus pas très bien filmées. Il veut certainement se mettre dans la catégories péplum où il est fait mention de faits historiques. Mais même ces faits sont mal mis en lumière. Et en plus c'est long, trop long...
Martin Scorsese nous offre une magnifique fresque aux décors baroques qui nous emporte dans l’histoire, les personnages et les bas-fonds du New-York des années 1860. La réalisation cumule de superbes scènes de groupe qui combattent, font la fête ou animent les rues de manière très lyrique. Tellement lyrique, qu’associé à la reconstitution parfaite, le film devient parfois agaçant, au détriment du scénario sans surprise et qui s’éparpille ; on sait dès le début comment cela va finir. C’est un beau tableau dans lequel il manque un souffle d’émotion. Reste que l’interprétation de Daniel Day-Lewis est fascinante.
Le maître Scorsese nous offre ici un magnifique film dramatique et épique. Le rythme est effréné et dense, soutenu par une bande son extrêmement bien choisi composé par Howard Shore, un monument qui signe la même année la musique du Seigneur des anneaux. Les Five points ont été entièrement reconstitués au studio Cinecitta sur un immense terrain vague sous la direction du couple décorateur italien (dans la vie comme en scène) Dante Ferretti et Franscesca Lo Schiavo, y compris un grand bain, bien utile pour tourner les scènes du port. La photographie est somptueuse. La présence de Daniel Day-Lewis dans le rôle principal du « boucher » insuffle une aura magnétique indispensable. En un mot, un chef d œuvre.
Five points n'en mérite que 2 sur 5. Ce film est certainement à l'image de ce qu'a été , est et sera pour toujours les états unis et particulièrement NY, un théâtre d'ombres chinoises, une vaine promesse, l'effluve d'une pipe d'opium.... Ça ressemble a du Scorcese, ça a le casting d'un film de Scorcese mais ça ne vaut guère mieux qu'un Tarantino raté... Que de sang et si peu de sens, j'ai mis 20 ans pour me décider à voir ce film qui a été encensé, j'aurai mieux fait de le laisser là où Martin le termine, enterré sous des cendres... Heureusement depuis il a fait vraiment beaucoup mieux....
Œuvre rare, mêlant faits historiques et faits imaginés, Gangs Of New York se fait une belle place parmi les fresques historiques. Daniel Day-Lewis est exceptionnel, incarnant un Bill le Boucher sanguinaire et défendant une Amérique aux natifs américains (comprendre : pour ceux qui descendent de ceux qui sont arrivés d'Europe et ont exterminé les Indiens...). Il donne d'ailleurs sa définition : "Un natif est un homme qui a le courage de donner sa vie pour son pays." Avec une définition pareille, plus grand monde se prétend natif. En face de lui, Leonardo DiCaprio est tout aussi brillant dans son interprétation d'Amsterdam Vallon. Les deux hommes haussent l'histoire aux sommets, tandis que Cameron Diaz forme entre eux une sorte de trait d'union. Loin de ses habituels rôles de bimbo, elle interprète avec talent une Jenny Everdeane qui fait de son mieux pour se frayer un chemin dans ce monde de brutes. Les décors, les batailles et les costumes, sont superbes. Sur fond de Guerre de Sécession et d'immigration de masse (en particulier d'Irlandais), ces gangs se déchirent pour asseoir leur pouvoir sur un bout de terrain, au rythme des élections et des magouilles des politiciens. On peine à imaginer que ces populations ont donné naissance à la plus puissante nation du monde. C'est pourtant ce qui est arrivé. Les dernières images le prouvent. Martin Scorsese signe-là une merveille. À voir absolument, en étant prévenu que certaines images peuvent choquer un public sensible à la réalité de la rue dans les quartiers pauvres.
Avec "Gangs of New York", Martin Scorsese signe une œuvre magistrale qui parvient à combiner fresque historique et drame personnel. Le film nous plonge dans le New York brutal et chaotique de la fin du XIXe siècle, où les luttes de pouvoir entre gangs et l'immigration massive façonnent les fondations de la ville. La reconstitution visuelle est époustouflante : des décors aux costumes, chaque détail contribue à immerger le spectateur dans une époque où règnent la violence et l'injustice sociale. Les performances sont un des points forts du film. Daniel Day-Lewis incarne Bill le Boucher avec une intensité phénoménale et Leonardo DiCaprio, dans le rôle d'Amsterdam Vallon, mène une quête de vengeance poignante. La réalisation de Scorsese est impeccable, avec des scènes de bataille chorégraphiées avec une énergie brutale qui témoignent de son génie visuel. De plus, au-delà de la simple histoire de gangs, le film aborde des thématiques plus profondes : la naissance d'une nation, les conflits entre classes sociales et ethnies, et la brutalité inhérente à l'évolution d'une ville en pleine mutation. Si le film est parfois dense et complexe, c'est précisément ce qui en fait une œuvre riche et marquante.
Un film magistral. Plus que la "petite" histoire (un peu convenue pour l'histoire d'amour et un peu invraisemblable pour la partie gangs), j'ai apprécié l'évocation de la construction des États Unis, avec ses contradictions et ses magouilles électorales. Toujours d'actualité.
Oeuvre réaliste et très bie mené par Martin Scorsese comme souvent j'ai envie de dire, des acteurs excellent avec une scène finale a couper le souffle, film a regarder 4.5/5
Un film ultra violent, sans véritable scénario, et totalement dépourvu d'émotions ! Un comble pour cette grosse production hollywoodienne qui a coûté des millions. Des reconstructions historiques approximatives et des décors pompeux à la limite du ridicule. Des bagarres dans chaque scène, du sang et des explosions en tout genre. Je n'en pouvais plus de tous ces hurlements : L'hémoglobine coule non stop pendant 3h. Je ne comprends pas les 5 étoiles de cette œuvre ratée... Ah si ! C'est une production de Harvey Weinstein, à qui tout le petit monde du cinéma cirait les chaussures, ce doit être l'explication ! Consternant !
D'accord, il y a Leonardo DiCaprio, Daniel Day Lewis, Liam Neeson et Cameron Diaz dans le casting mais ça ne suffit pas pour en faire un bon film. Quel ennui abominable dans ce Gangs of New York. Scorsese a complètement raté son film, c'est une banale histoire de vengeance comme il y en a plein d'autres.....Bille le boucher (Daniel Day Lewis) est un être atroce et sans pitié qui ne fait pas l'économie de la violence pour maintenir son pouvoir. Valon Amsterdam (Léonardo DiCaprio) veut se venger de la mort de son père et fait mine de devenir ami avec le boucher. bof bof bof. Et on subit cela pendant 2h50!! Au secours!
Ce film incarne le vrai cinéma américain si j'ose dire. C'est du grand M. Scorsese avec de grands décors, des costumes et des couleurs: on en prend plein les yeux. On se rappellera surtout de D. Day-Lewis et son interprétation incroyable mais aussi Di Caprio. Le film est presque un huis-clos, on reste confiné dans ce quartiers des five points, il y a beaucoup de violence, de nombreux personnages. Et l'histoire devient parfois ennuyeuse mais cela reste un film à voir et à revoir.
Scorcese met tout son talent à raconter les épisodes cruels qui ont fait grandir sa ville. Les moyens mis dans la réalisation de ce péplum moderne sont quasi-illimités et le résultat démesuré. On est à la fois fasciné par le savoir-faire du metteur en scène et également repoussé par la violence qui inonde l'écran. Le premier quart d'heure, la préparation de l'affrontement, le décès du père, est un moment qui scotche le spectateur dans son siège. Par la suite le thème de la vengeance s'installe, puis celle de la romance, sans oublier celui de la traitrise et au final le contexte politique troublé de l'année 1863, quand la conscription, le première du genre, discrimine pauvres et riches. Bref, c'est un film multifacettes, aguicheur et palpitant. Day-Lewis emporte le match d'acteur contre Di Caprio, non par KO, mais aux points sans nul doute. Les motivations des communautés sont sous-tendus par le religieux, jamais remis en cause par l'auteur, et c'est probablement une des seules limites de ce grand spectacle. Le soleil se couche sur la skyline vue depuis Brooklyn, les couches d'affrontements sur laquelle la Pomme s'est bâtie sont enfouies, juste sous le bitume propret d'aujourd'hui. Scorcese l'ensorceleur a voulu nous le rappeler. streaming vo - mai 2024