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Fêtons le cinéma
704 abonnés
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2,0
Publiée le 1 mars 2024
Sorti quelques semaines après The Zone of Interest (Jonathan Glazer, 2024), One Life en constitue l’exact opposé : là où le premier s’égarait dans un dispositif artificiel pour restituer l’horreur de la Shoah, le second cède à la tendance hagiographique en relisant à rebours la période de la Seconde Guerre mondiale, c’est-à-dire en partant de l’époque contemporaine pour regarder vers le passé et reconstituer un engagement d’autant plus simpliste qu’il échappe aux doutes, aux erreurs et à l’ambiguïté morale. La construction par flashbacks incessants, parfois inutilement segmentée par des allers-retours d’une poignée de secondes entre les deux âges, représente Nicholas Winton tel un héros déterminé à agir et apte à comprendre les enjeux immédiats et futurs des déportations à venir – « ce qui va se produire sera horrible », entend-on plusieurs fois – dans son pays comme à l’étranger, et cela sans consultation véritable des intermédiaires tchécoslovaques puisque c’est lui qui les rallie à sa cause. Ce grandissement moral se heurte à la modestie de la figure de Nicholas Winton, si bien qu’un oxymore se crée entre d’une part l’altruisme de son combat et d’autre part la forme ampoulée qui le retranscrit, à grands renforts de scènes larmoyantes et de musique doloriste. La seule présence d’Anthony Hopkins suffisait à incarner le poids du passé et son ambivalence aux yeux d’un homme qui n’a pas réussi pleinement la mission qu’il s’était fixée ; le film, par académisme et par souci de se ranger du côté des vainqueurs et des justes, le réduit à l’état de spectateur ému par le spectacle de ses propres exploits. Dépourvu d’intérêt esthétique, One Life n’a de valeur que pédagogique, mettant en lumière une figure méconnue de la résistance face au nazisme.
Film magnifique Cette histoire vraie fait chaud au cœur et est bouleversante. En sortant du cinéma vous êtes encore dans l'émotion de l'histoire et de cet homme incroyablement humble et torturé de n'avoir pu faire plus. Les acteurs ont su faire passer les émotions sans jouer trop le dramatique. On ne voit pas passer les 1h45 car le film est fluide. A revoir sans hésitation surtout en ces temps compliqués
Mon avis, complet : https://mediashowbydk.com/2024/02/28/critique-film-une-vie/ Premier long-métrage de James Hawes , Une vie est un biopic dramatique passionnant, par la puissance de son propos, et surtout très émouvant. Les deux brillantes interprétations de Anthony Hopkins et Johnny Flynn viennent sublimer cette réalisation, ainsi qu’une magnifique mise en scène avec une belle reconstitution de l’époque. A ne pas manquer !
J'ai tout simplement adoré ce film... L'émotion nous emporte du début à la fin. La musique, les images sont d'une grande beauté, les acteurs sublimes. Tout est mis au service de la mise en lumière de cette histoire à la fois d'une tristesse infinie mais aussi porteuse d'un message d'espoir quant à la capacité des êtres humains de faire le bien au coeur de l'horreur. A voir sans hésiter.
Un film absolument renversant. Cette histoire vraie nous transporte dans le temps, avec la pudeur du personnage joué divinement bien par Anthony Hopkins. A recommander très chaudement !
Film d’une grande intensité , beaucoup d’émotion , éprouvant , élégant profond , , rempli d’humanité ……tire d’un fait réel peu connu allez le voir avec vos mouchoirs
La qualité est au rendez-vous pour ce film remarquable sur le plan historique, philosophique et cinématographique. Prodigieux Anthony Hopkins bien sûr, mais les autres acteurs sont à la hauteur . Les décors, l'atmosphère nous plongent dans le passé mais aussi dans l'intemporalité de ce que l'humanité porte de plus précieux.
Le début est un peu long sur les bords, je me suis endormie (fatigue ? ennui ?) difficile à dire. En revanche, nous découvrons l’histoire touchante de Nicholas Winton, dit « Nikkie ». La fin du film nous offre une très jolie scène remplie d’émotion et d’histoire.
"Une vie" ! Anthony Hopkins au sommet de son art, racontant l'itinéraire d'un Juste qui a hurlé "OUI à la Vie"... Certes, les esprits chagrins diront que la mise en scène est trop classique... Et alors ? "Une vie" met en lumière l'humanisme et l'altruisme d'un homme d'une immense humilité. Avec ses amis, inspirés par la défense du Bien, ils ont ajusté leur vie avec leur conscience. A l'opposé de "La zone d'intérêt" où la barbarie nazie a été diaboliquement anesthétisée, en niant les martyrs des camps, "Une vie" est une oeuvre nécessaire, salutaire...
Un "Juste" au milieu du délire nazi, il fonce. L'histoire de Nicholas Winton brillamment mise à l'écran. Anthony Hopkins et Johnny Flynn le représente à merveille dans sa quête humaniste. D'où vient cette "obsession" de vouloir sauver des enfants, des gens ? Opposition totale bourreau et "Juste". Les premiers à souffrir de leur innocence, ce sont les enfants. Jubilation des tortionnaires. « Quiconque sauve une vie sauve l’Univers tout entier » (Talmud).