Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cocoro59
4 abonnés
47 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 22 septembre 2024
Un épisode peu connu de la seconde guerre mondiale. Un jeune anglais Nicolas Winston, se rend à Prague et y découvre les réfugiés sudètes. Il décide d'organiser le transfert des enfants en Grande Bretagne. Il reussira à sauver 669 enfants de la déportation. C est le récit de cet acte héroïque qui nous émeut jusqu'aux larmes et que tient à bout de bras Anthony Hopkins. Son talent crève l'écran et ce film est une grande réussite.
« Qui sauve une vie sauve l’humanité » Un biopic bouleversant sur la vie héroïque de Nicholas Winton, un banquier londonien qui en 1938, ce rend à Prague alors que la ville est sur le point d’être envahie par les nazis, et décide de tout mettre en œuvre pour sauver la vie de centaines d’enfants, au péril de la tienne
Même si la réalisation reste assez classique et académique, ce qui est dommage, elle nous prend tout de même aux tripes, avec un scénario bien écrit, dans lequel est partagé la vie de Nicholas Winton jeunes, joué par Johnny Flynn, et un Nicholas Winton âgé, interprété par un excellent et très touchant Anthony Hopkins qui a encore su livrer une très grande prestation
J’ai beaucoup apprécié la façon dont a été partagé la vie de cet héros, entre le moment présent et sa vie passée, et la façon dont il en garde des traces et fait de lui un homme assez névrosé et triste
J’ai adoré ce film bouleversant , de très fortes émotions pour ce moment d’histoire joué comme d’habitude à merveille par ce très grand acteur Antony Hopkins . Film à ne pas manquer ,
Anthony Hopkins toujours excellent ! L’histoire est très émouvante et méritait d’être portée à l’écran, Merci pour ce bon film qui nous a tiré les larmes !
Jeune courtier à la City de Londres, Nicholas Winton se rendit à Prague à l’hiver 1938. Il y découvrit avec horreur le dénuement dans lequel y vivaient les réfugiés fuyant les persécutions nazies. Il mobilisa toute son énergie à travers le Comité britannique pour les réfugiés de Tchécoslovaquie (BCRC) pour organiser le départ vers l’Angleterre de plusieurs centaines d’enfants. Son héroïsme désintéressé resta longtemps ignoré jusqu’à sa révélation lors d’une émission télévisée en 1988 qui rassembla les enfants qu’il avait sauvés d’une mort certaine.
L’émotion spontanée ressentie en regardant l’émission télévisée de 1988 qui réunit les enfants des convois organisés en 1939 au départ de Prague par Nicholas Winton et leur bienfaiteur est si grande qu’on comprend aisément qu’elle ait suscité l’envie d’en faire un film. Mais hélas, cette entreprise, aussi noble soit-elle, fait long feu.
Elle essaie de mêler deux temporalités. D’un côté, une reconstitution en carton-pâte de la Tchécoslovaquie sur le point d’être envahie par l’Allemagne où un jeune Nicholas Winton, traumatisé par ce qu’il découvre dans les camps de réfugiés, se démène comme un beau diable pour mettre à l’abri des enfants, notamment juifs, dont nous savons – mais dont les contemporains ne savaient pas – la mort certaine à laquelle ils sont promis s’ils ne s’échappent pas à temps. De l’autre, en 1988, un Nicholas Winton vieillissant auquel la star du quatrième âge Anthony Hopkins prête ses traits, qui semble déchiré par le remords d’avoir laissé derrière lui des victimes innocentes.
Le titre se voudrait polysémique ; mais il ne l’est qu’à moitié. "Une vie" renvoie peut-être à celle de Nicholas Winton, dont en fait on n’apprend pas grand chose entre 1938 et 1988. "Une vie" renvoie plus certainement à l’adage juif plein de sagesse selon lequel : »qui sauve une vie sauve l’humanité ».
Pas certain d’avoir comme lui montré le même entêtement à sauver ces enfants, on craint d’être bien mesquin en objectant que Nicholas Winton n’a pas risqué grand-chose en menant à bien son entreprise. Qu’il n’ait pas pris de risque physique n’enlève rien à l’admiration que son obstination mérite. Aussi mesquin sans doute serait-il de regretter que tout le mérite de cette action collective lui revienne à lui seul, ses compagnons au Comité britannique étant tous disparus cinquante ans après les faits.
On pleure abondamment devant "Une vie", à commencer par sa bande-annonce en moins de deux minutes. Faut-il saluer un film pour jouer si efficacement sur ce ressort-là ? ou faut-il au contraire l’en blâmer ?
Jolie film, émouvant, qui développe une histoire intéressante. Anthony Hopkins très touchant, Johnny Flynn lui est correct. Belle fin qui nous montre ce que sont devenu les enfants sauvés.
Le film a la retenue et l'élégance de son personnage principal. Il faut voir "Une Vie", justement pour voir une vie qui en vaut la peine, une vie qui fait le bien autour de soi. N'hésitez pas.
D'habitude les gens partent au début du générique mais là non... Peut-être pour ne pas montrer à leurs voisins qu'ils ont les yeux mouillés. Grand film.
Un fim absolument sublime, terriblement émouvant, tellement bien pensé, interprété, filmé. J’en suis sorti totalement bouleversé. Je ne comprends pas qu’il ne passe que dans deux salles à Lyon. C’est un mystère ! …. …
Une histoire qui tourne autour de l'histoire héroïque de Nicholas Winton. Pas de scènes de guerre ni de cruauté, juste la méthode ultra déterminé qu'à eu ce héro pour sauver tous ces enfants d'une mort certaine. C'est un bel hommage mais je n'ai pas eu la claque que j'espérais.
J'ai beaucoup apprécié et pourtant je n'y serais pas allée de ma propre initiative. C'est un film intimiste, réalisé avec beaucoup de pudeur. Je n'ai vu aucun violon. Tout est montré avec délicatesse, avec beaucoup d'humilité, certainement ce qui définie ce monsieur dont je regrette qu'on ait jamais entendu parlé plus tôt.
Peu de mots : allez le voir, partagez. Enore un pan de l'Histoire, un film qui met à l'honneur un homme d'un immense courage et donne foi en l'humanité. Bouleversant..