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    2046
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2024
    Autant « In the mood for love » (2000) est un film brillant, alliant grande sensualité et retenue, une véritable leçon de cinéma, en 1h38, autant « 2046 », tourné en même temps et présentant de nombreux points communs (2046 était aussi le numéro de la chambre où se réunissaient M. Chow et Mme Chan), est une pâle copie, beaucoup trop longue (2h09), dissertant sur l’amour ("Tout souvenir est baigné de larmes", "On passe à côté de l’amour, la rencontre étant trop tôt ou trop tard"). Cela tourne en rond avec la succession des femmes qu’a aimées M. Chow (toujours joué par Tony Leung Chiu-way, 42 ans à l’époque), qui écrit un livre de science-fiction (intitulé « 2047 » et se déroulant en 2046, où un Japonais s’éprend d’une androïde), après des romans pornographiques, séjournant à Hong-Kong, à Singapour et à Macao. Wong Kar-wai réalise un film faussement intellectuel, et semble se parodier, avec la même façon de filmer, en gros plans, avec un mur ou une porte qui occupe une partie du champ, en ayant recours à de la musique d’opéra [« Casta Diva » de « Norma » (1831) de Vincenzo Bellini (1801-1835)] ou du crooner Nat King Cole (1919-1965), et dans des décors souvent intérieurs, aux mêmes couleurs (rouge, vert), la plupart des scènes se déroulant un 24 décembre (de 1966 à 1969), avec quelques références aux événements politiques à Hong Kong (émeutes, couvre-feu). Il en résulte un film labyrinthique qui égare le spectateur qui s’en détache.
    Vicky Lindner
    Vicky Lindner

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Excellent film, il ajoute de la complexité à In the mood for love. Un développement phénoménal avec un tempo au top.

    Brillant.
    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2023
    Wong Kar-Wai a-t-il tenté de reproduire In the mood for love ? En tout cas, ils se ressemblent tous deux à quelques détails près bien que 2046 soit bien loin d'arriver à la quasi perfection de son prédécesseur. Toute la poésie, la beauté et le romanesque d'In the mood for love ne se retrouve pas ici au détriment d'une histoire plus alambiquée moins tournée autour du duo du film. Cela reste une bonne comédie romantique pour autant mais quand on sait de quoi le réalisateur est capable, c'est tout de même frustrant.
    Raphaëlle Gr
    Raphaëlle Gr

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2022
    Ce film est une recherche, sensible, sur la psychologie humaine ; on y voit les tourments de personnes dissimulant leur fierté (le jeu d'acteur, de Zhang Ziyi en l'occurrence, est bouleversant de vérité), un homme profiteur dans toute sa splendeur, du désespoir, de la nostalgie... La BO en est un accompagnement divin!
    Dès le début, ce film m'a fait penser à Chris Marker (cinéaste que j'adore) en raison de la récurrence de thèmes, questions universelles : à savoir le temps, la mémoire, l'oubli.

    Car le scénario est tiraillé entre le passé (temps de l'action), l'avenir (dans le train) et une dimension atemporelle dans laquelle se situent les 1° et dernières images du film, ainsi que le fait de dire un secret dans le creux d'un arbre puisqu'on ne sait rien des origines de cette tradition. De plus il y a mise en abyme du récit, WKW nous prouve ici que l'avenir n'est que fiction, Tony Leung, écrivain du passé écrit sur un futur qui est aussi le nôtre.

    Dans cet univers, l'amour n'est qu'une illustration, il crée des points de repères narratifs (Tony Leung est passé à coté de l'amour de sa vie, à présent il prend du plaisir avec des histoires sans lendemain... Certes les histoires amoureuses du scénario ne misent pas sur l'originalité, WKW lorgne vers l'absolu en posant les bases de questions sans réponses pour nous faire réfléchir par nous même à son oeuvre, les références à ses propres films, preuve que toutes ces questions restent le fil rouge de toute sa vie. Cela nous entraîne dans une spirale psychédélique (délire) de questions, de réflexion, d'absolu, de musique, de sublime.
    Ce film, pour moi, égale les chefs d'oeuvres Lynchéens. Il fait partie de ces films, qui même plusieurs visionnages, offre encore de nouveaux degrés d'interprétation.
    marcdahan
    marcdahan

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 juillet 2022
    Beau, esthétique coréenne tout en finesse, belles lumières, bien filmé, du miel pour les yeux mais creux. Un homme raconte ses conquêtes mais la réflexion s'arrête là ... enfin je suis parti au bout 20 minutes...pour éviter de perdre + de temps
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2022
    Le spectateur découvre rapidement que 2046, c’est tout à la fois une date dans le futur, un lieu aux propriétés étranges, le titre d’un roman en gestation et le numéro d’une chambre. Tout ceci est bien fascinant, et l’on se laisse agréablement embarquer dans cette promenade esthétique, grâce à un formidable travail sur les couleurs et les cadrages, et musicale, la bande son étant un impressionnant florilège de morceaux de genres différents. Un film pour les yeux et pour les oreilles donc. Moins pour le cœur et pour l’esprit, l’émotion ne parvenant pas à poindre et l’intérêt diminuant peu à peu, du fait d’un scénario et de dialogues qui ne sont pas à la hauteur des autres ambitions du réalisateur Hongkongais. La recherche formelle atteint ses limites car elle manque de fond. L’obsession de la forme est alors maniérisme, dans une démarche quelque peu prétentieuse.
    Shawn777
    Shawn777

    582 abonnés 3 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Après "In the Mood for Love" que j'avais adoré et "Chungking Express" qui m'avait relativement déçu, je me suis lancé dans ce film, réalisé par Wong Kar-wai, sorti en 2004, qui m'a également plutôt déçu. Effectivement, devant les excellentes notes et critiques et sachant que c'est une sorte de suite à "In the Mood for Love", je m'attendais à être captivé de la même manière que je l'ai été pour ce dernier. Mais finalement, j'ai trouvé le film, dans l'ensemble, plutôt long et j'ai eu du mal à rester concentré, l'histoire ne m'ayant pas intéressé plus que cela. Après son histoire avec Su Li-zhen, M. Chow part écrire un roman de science-fiction dans un chambre d'hôtel. À travers son roman, il se remémore plusieurs de ses aventures dont nous sommes témoins. Quand on lit le titre comme ça, on peut effectivement directement penser à un film de science-fiction mais nous sommes pourtant toujours bel et bien dans le sujet de prédilection du réalisateur, à savoir la romance et les rencontres amoureuses. Et ici, nous allons être servis car il y a pas mal de femmes qui défilent dans la vie de M. Chow ! J'avoue d'ailleurs que j'ai aimé certaines de ces relations plus que d'autres, n'étant pas toutes racontées avec le même charme, avec la même finesse. C'est d'ailleurs, je trouve, ce qui manque cruellement au film, par rapport à "In the Mood for Love". Je n'ai en effet pas été autant captivé car je n'ai pas ressenti les mêmes émotions, l'histoire s'y prêtant peut-être moins, je ne sais pas. Ici, je n'ai pas ressenti la même intimité entre les personnages, la même alchimie. De plus, les nombreuses scènes se déroulant dans le roman (c'est-à-dire dans le train et dans le futur) sont, au début, plutôt bonnes et permettent des parallèles intéressants avec la vraie vie de M. Chow mais viennent, au bout d'un moment, casser le rythme car elles sont de plus en plus longues. Néanmoins, je reste toujours ébahi devant la mise en scène du réalisateur que je trouve toujours aussi excellente ! Entre couleurs vives, d'autres plus mornes, sa manière de filmer les femmes, les hommes et la cigarette mais laisse toujours sans voix. Ainsi, "2046" est visuellement excellent mais laisse à désirer, du moins de mon point de vue, sur son intrigue.
    Tintin Emilou
    Tintin Emilou

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2022
    c'est moi ou la musique des film de On Kar Wai est toujours la même ? bcp de violon et La Tosca , c'est sur que cest beau et envoutant comme la sublime Gong Li.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Certes la proposition technique, raffinée, est de qualité de même que l'habile principe scénaristique et les divers récits se connectent habilement. Mais pourquoi peindre avec une telle froideur le plus chaud des sentiments!...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2021
    D'une beauté à couper le souffle: des amoureux qui se cherchent, se trouvent, un jeu de séduction perdant-perdant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 septembre 2020
    2046 c'est l'union harmonieuse de plusieurs tableaux qui fixent le temps et l'espace le temps d'un instant inoubliable.
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2020
    Le beau et nul, ça existe, je l'ai vu! Il s'appelle "2046". Le déploiement de belles techniques visuelles et le talent de 3 comédiennes sublimes ne parviennent pas à masquer un scénario tarabiscoté et une histoire au fond très futile. Ce film de Wong Kar-Wai est d'autant plus décevant qu'il vient après un chef d'oeuvre de finesse comme "In The Mood For Love".
    Christophe Maubourguet
    Christophe Maubourguet

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2020
    2046, comme un songe où les mensonges dénudés, les rêves candides, les espoirs parfois aussi tellement naïfs sont parcourus avec la lenteur introspective du regard qui s’arrête sur le présent, scrute le passé des remords et des regrets.

    Le passé obsédant, qui absorbe le présent, transporte et s’immisce dans des avenirs oniriques, aussi improbables que délirants, entrouvrant des univers dans lesquels se rencontrent la nostalgie et l’impossible des mirages.
    Un songe doucereux, amer, chimérique, qui fait raisonner l’écho du renoncement, celui qui sait ronger la conscience. Et qui repose encore, malgré-soi, la question lancinante et sans réponse des choix faits et surtout non faits, interroge une possible et implacable destinée. Bien malgré-soi, car il y aurait semble-t-il, bien d’autres priorités et des maux bien plus grands à penser. Oui, sûrement. Seulement, quand l’écho fantomatique du songe revient murmurer sa peine intime, place au vertige…

    Alors à vous, qui avez lu les commentaires d’une étoile et moins, que dire ? Vous aurez bien noté que comme sur bien des sujets, il s’y dit tout et son contraire. Oui, comment concilier celui/celle qui s’extasie devant le levé/couché du soleil avec celui/celle qui devant le même phénomène s’ennuie péniblement au bout de deux minutes ? Pas d’avantage envisageable qu’avec celui/celle qui tient absolument à établir le top 5 des plus beaux levés/couchés qui valaient la peine d’être vus !

    Vous conseiller le plus structuré et plus abordable : In the Mood for Love ? Non. 2046, 2046, 2046… for LOVE.
    T'es sérieux ?
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    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2020
    Une merveille ! Wong Kar-wai Filme les femmes comme nul autre pareil ! Il les sublime ! Un film qui parle de la nostalgie, du temps qui passe mais met en exergue l'amour car il est le seul à pouvoir le faire avec une telle force !
    Les scènes du train sont ce qui se fait de plus beau !
    Merci car j'adore le revoir ! Encore et encore !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2018
    Je me suis laissé submergée par l’émotion dans cette belle histoire d’amour entre Hong Kong et le Japon, la suite de la chambre d’hôtel de “In the mood for love�, les relations sont consumées puis s’embarquent vers un voyage de fantaisie futuriste d’âme, de conscience sentimentale des hommes et des femmes. Malgré la longueur qui submerge ce film, de part la lenteur voluptueuse, le romantisme surgit instantanément par le charme de la mélancolie du japonais, l’anticipation et de sa dulcinée Hong kongaise contrariée à l’air triste du passé. Ce père si dure envers tous ce qui ont un rapport de cause avec la douleur d’avoir quitter son pays en guerre, synonyme larmoyant de colère. Je n’oublierais la réalisation de Wong Kar-Wai, un autre chef-d’œuvre de romance de barrière, une dualité amicale entre deux grandes nations.
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