Mon compte
    2046
    Note moyenne
    3,6
    4556 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur 2046 ?

    248 critiques spectateurs

    5
    99 critiques
    4
    73 critiques
    3
    11 critiques
    2
    35 critiques
    1
    21 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    « Le seul bien que je possède c’est du temps et ce temps il faut bien l’occuper »

    "Deux mille quarante six" est un paradis voluptueux, une sphère thématique tapissée de la plus belle des thérapies menant nos esprits taciturnes et sclérosés vers le plus beau des renouveaux celui d’une sensibilité pure et autarcique gérée par une émotion transcendante intégrée dans l’instant qui passe.

    La femme déterminée ou désespérée déploie devant l’homme avide ou contemplatif tous ses logiciels dans un espace réduit semblant contenir toutes les définitions du monde.

    Aguichante, sensible ou arrogante elle se contorsionne dans les couloirs, hume sur les hauteurs les premières lueurs du matin ou se sculpte un visage éternel dans les fumées d’une cigarette assumée pleinement.

    Vêtu d’une partition musicale magnifique l’opus se déroule dans une sensualité lancinante menant lentement un œil capturé vers le plus merveilleux des abandons tant ses images esthétiques sont apaisantes malgré un parcours décousu.

    Chaque plan d’une lenteur étudiée est une restauration de gestes et de comportement oubliés, dévorés par le réalisme d’objectifs dont le pragmatisme ébauche à court terme une indifférence implacable entre les êtres.

    "Deux mille quarante six" est un territoire d'individus sédentaires otages d'un temps s’écoulant irrémédiablement.

    Tributaire de ce constat il faut construire rapidement en se parlant sans s’interrompre tout en délimitant son périmètre de liberté ceci n’empêchant pas l’ébauche de quelques larmes incorporées à l’évocation de quelques souvenirs porteurs ainsi que de confidences et de manques existentiels établissant l’architecture d’une maison de souvenirs conçue suite à l’envie de communiquer malgré ses réticences.

    Un film déconcertant, lent et ennuyeux nanti d’une enveloppe esthétique sans égale permettant de se redécouvrir par le verbe et le toucher dans un environnement feutré loin de tous les automatismes.

    Ici il faut contempler dans l'extase et l'avidité sans chercher à comprendre
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 décembre 2011
    A l’image de son personnage principal, le cinéma de Kar-Wai avec 2046 n’arrive plus à avancer, figé dans le passé de son œuvre qu’il n’arrive pas à renouveler. Plus encore et loin de faire du sur-place, ce qui ne serait pas si mal étant donnée la qualité de son œuvre précédente (In the mood for love), Kar-Wai fait marche arrière, perd de la vitesse, pour tomber dans le feuilleton, auquel son héros s’est d’ailleurs lui aussi dédié, ayant abandonné le roman d’aventures pour le roman pornographique. Le réalisateur se met en scène lui-même dans le protagoniste du film. Or, ce personnage se trouve avoir toutes les flétrissures de Dorian Gray, âme hideuse aux mille péchés, individu repoussant, qui dégoûte et que la prétendue rédemption finale ne parvient pas à exhausser. Le film paraîtra également indigeste à ceux qui connaissent l’œuvre précédente de Kar-Wai, à laquelle il emprunte différents procédés formels, notamment de répétition, qui restent ici sans effet, si l’on en excepte l’irritation qu’ils provoquent dès leur apparition (comme cette histoire de trou dans l’arbre qui agace par son absence totale de contextualisation). Kar-Wai fait dire à son personnage le style qu’il revendique pour son cinéma ou du moins pour ce film : « érotique mais pas pornographique ». En réalité, 2046 ne touche pas plus à l’un qu’à l’autre, car toute histoire d’amour n’est pas érotique pour ne pas être figurative ; c’est le cas dans ce film qui, comme le héros, perd toutes les femmes à défaut d’en choisir et de se concentrer sur une seule. 2046 est la suite ratée de In the mood for love, ou plutôt, il en est l’antithèse : accumulant errance narrative et approximation formelle, 2046 est aussi embrouillé que son personnage principal et, comme ce dernier, se condamne à rester une chose du passé. La symbolique du film, à coups de chiffres, de paraboles et d’hypotyposes est pompeuse et suffocante. Par ailleurs, tous ces personnages de femmes invraisemblables, sans la moindre originalité créative, s’enchaînent sans raison ou avec un semblant de raison insuffisant à fonder leur nécessité ou leur importance. Le film entier est conçu comme un jeu de hasard : de nombreux possibles, parmi lesquels un succès improbable, et s’achève comme tel : un échec prévisible, où l’on perd toutes ses mises.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    une decouverte, mise en scene fabuleuse, decors somptueux,musique exceptionnelle, tout bon.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    C'est encore meilleur qu'In the mood for love. L'anticipation mêlée au romantisme, à la sensualité... Le film m'a transporté. J'ai eu envie de le revoir juste après qu'il soit fini. Que les personnages sont beaux!
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2011
    Amateur ou fétichistes de femmes asiatiques, ce film vous est destiné.
    Totalement désincarné mais aussi profondément sensuel et "mâle", ce film m'a paru plus fascinant que le trop lent "Mood for love". Ici, plusieurs femmes donnent le rythme, le scénario donne une place à l'action moins furtive,
    et le roman dans le film donne une échappée d'anticipation intéressante.
    La photo est parfaite, on se croirait parfois dans un Almodovar, parfois dans "Mood for love" version contemporaine, mais aussi dans un Corto Maltese rempli de femmes mystérieuses, l'héroïsme en moins.
    Sans doute désincarné, répétitif, plus du tout original et facile, mais l'analyse de la solitude amoureuse, et non physique, est bien rendue, et c'est simplement beau comme une revue sur papier glacé.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2012
    Je peux le dire : 2046 est une révolution dans ma cinématographique (enfin ma vie tout court, en fait). Pas tant pour le sublime paroxystique de sa photographie, le baroque de sa mise en scène et de sa narration, qui flotte comme un souvenir, pas tant pour l'excellence de ses interprètes, le charisme de Tony Leung, la beauté poseuse de Ziyi Zhang ou celle plus spontanée de Faye Wong. Non 2046 est surtout un tremplin à l'émotion, une ballade empreinte de souvenirs nostalgiques et mélancoliques. WKW, dans 2046, est un cinéaste baudelairien qui convie le spectateur dans un spleen parfois purement physique (les scènes de sexe feraient baver de jalouser le Pasolini de la Trilogie de la vie). Le metteur en scène asiatique est décidément l'un des meilleurs de sa génération.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 octobre 2011
    D'un esthesisme d'une qualité incontestable, "2046" redonne au cinéma une volonté de voir plus loin que le bout de son nez.
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2013
    Plus jamais vous ne regarderez une femme de la même manière, plus jamais votre plume n'effleurera le papier pareil.
    Sensuel, Passionnant, Beau, 2046 ou une plongée extrême et excitante dans l'intimité de ses 2 protagonistes, la mer du désir nous submergeant d'une baffe caressante. Le genre de choses qui ne se produit que trop rarement. Beautiful Gong Li, si forte, si belle, comment peut on incarner avec tant de justesse un personnage si complexe? belle, si pétrie de contradiction qu'elle en devient à terre, dos courbé mais toujours l'esprit libre, splendide Vagabond des temps anciens, malaxés aux temps futurs, essaye, pour voir, de saisir l'instant présent...
    Chaleur des corps et décors, chaque détail transporte.
    Loin.
    très loin.
    Ultime
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2014
    Pris dans une danse douce et mélancolique on assiste au summum du cinéma de Wong Kar Wai. Il signe là un film d'une grande maturité, on sent qu'il nous livre un travail résultant de ces films précédents. Ainsi l'on est guidé d'une main de maitre et on a juste un souhait durant tout le long du film: qu'il ne s'arrête jamais.
    Tant la musique est superbe et tant l'image nous séduit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juin 2011
    Film Culte ! Attention rêve éveillé...images sublimes...mouvements de caméras sensuels...intriguant...incompréhensible...amour à la dérive...un film qui se regarde car il est mystérieusement envoutant...ce genre de film qui vous touche ou pas...
    betty63
    betty63

    22 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2011
    Je vais pas le redire, mais ce film a le parfum d'une suite de film déjà vu du même cinéaste. La musique est parfaite, la brochette d' acteurs aussi talentueux que beaux et un scénarrio original portent un film très esthétique, mais froid.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Hong Kong, 1966. Dans sa petite chambre d'hôtel, Chow Mo Wan, écrivain en mal d'inspiration, tente de finir un livre de science-fiction situé en 2046. A travers l'écriture, Chow se souvient des femmes qui ont traversé son existence solitaire.
    Passionnées, cérébrales ou romantiques, elles ont chacune laissé une trace indélébile dans sa mémoire et nourri son imaginaire. L'une d'entre elles revient constamment hanter son souvenir : Su Li Zhen, la seule qu'il ait sans doute aimée. Elle occupait une chambre voisine de la sienne - la 2046...

    2046 est le parfait exemple pour montrer qu'il est encore possible de faire de nouvelles choses dans le cinéma et qu'il reste beaucoup d'autres moyens d'exprimer des visions de cinéma.

    2046 est une ingénieuse suite au déjà magnifique et pudique In the mood for love.

    En effet 2046 possède toutes les qualités de son prédécesseur, mais avec beaucoup plus de sensualité et de scènes enivrantes.

    Cadrage ingénieux, photographie sublime, couleurs sublimes, mise en scène virtuose, histoire subtile.

    D'un point de vue esthétique, il s'agit d'un des plus beaux films jamais réalisé.

    Splendide, Envoutant, une oeuvre d'art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2011
    Je suis allé voir ce film par hasard, ne sachant absolument pas ce qui m'attendais. Et j'ai pris une claque! Terrible! Bouleversant! Le cinéma est un art, j'en ai eu la preuve...
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mai 2011
    J'ai été déçu. J'ai eu l'impression d'assister à In the mood for love en moins bien et déjà que je ne suis pas un grand fan de In the mood for love. La mise en scène est plutôt bien, mais pas non plus extraordinnaire. Idem pour la photographie. Le scénario est, par contre, davantage intéressant même s'il finit assez vite par lasser. Il y a des idées, globalement le film n'est pas mauvais hein, mais en tout cas ça ne correspond vraiment pas à mes goûts. Bref, second film de Wong Kar-wai que je vois et pour le moment, même si je reconnais qu'il filme bien, je ne suis pas un grand fan de ce réalisateur.
    Cohle.
    Cohle.

    52 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2011
    Wong Kar-Wai livre avec "2046" une suite bien plus élaborée et complexe que "In the mood for love" qui était déjà une grande preuve d'un talent n'étant déjà alors plus à démontrer. Il manipule le temps avec brio, en l'accélérant, le ralentissant, disséminant des maximes philosophique par endroit, l'amour mélodramatique, il le met en scène avec brio et génie.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top