2046
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254 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 12 juin 2010
dans le nouveau sommet du septième art qu'a de nouveau atteint Wong Kar Wai,les thémes d'in the mood for love sont amplifiés jusqu'à devenir presque mieux,on pleure presque de plaisir en observant le génial Tony Leung depuis sa chambre 2046
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 mai 2010
Je n'avais jamais vu une telle esthétique. Les enchaînements d'images et la façon de les découper. C'est comme un poème, un haïku. Et je suis fascinée par le jeu des actrices et acteurs orientaux. Quelle économie de mimiques et pourtant l'émotion traverse l'écran. Cela passe beaucoup à travers leurs yeux et quelle profondeur dans leurs regards.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 8 septembre 2010
Le film de Wong Kar Wai éblouit par sa splendeur visuelle. D’une rare beauté, les images bénéficient du talent du directeur de la photographie attitré du cinéaste Chinois, Christopher Doyle. Visuellement très travailler, « 2046 » possède également un scénario complexe. Parfois même inutilement puisque quelques décrochages en résulte. Malgré cela en ressort une véritable œuvre d’art. Moins subtil que « In The Mood For Love » dont il est une sorte de prolongement dans la démarche, le films se veut plus concret. Ici contrairement à son prédécesseur, le désir se concrétise et est montré. Ceux qui ont été agacé par le premier film apprécieront. Pourtant il se trouve qu’on y perd en magie. En suggérant à outrance « In The Mood For Love » se révélait diablement puissant. Acteur fétiche de Wong Kar Wai, Tony Leung campe encore le rôle principal (Mr Chow). Comme souvent son jeu de regard et sa gestuelle font merveille. Sa complicité avec les actrices est visible surtout avec la magnifique Zhang Ziyi. Peut-être un brin trop artificiel, « 2046 » se révèle néanmoins aussi enivrant que sublime.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 24 mars 2010
Voilà un film que j'ai longtemps appréhendé, car si aujourd'hui les critiques se sont alignés sur un avis positif, à sa sortie à Cannes on a beaucoup entendu parlé d'un In the mood for love prétentieux et boursouflé.
Je me le suis donc passé tard dans la nuit, la télécomande à la main, près à aller me coucher si jamais ça me gonflait...
Et j'ai passé 2h bouche-bée, me levant 3 ou 4 fois (vrai de vrai) devant l'absolue beauté de ce que je voyais (vivais).

Verdict:

2046 est l'exact symétrique d'INLAND EMPIRE du père Lynch en cela qu'il s'est développé sur plus de cinq années de travail dans la liberté la plus totale, avec une troupe d'acteurs totalements dévoués. Là où In the mood for love était un rattrapage de film à sketch (un beau rattrapage faut pas déconner ^^), 2046 me semble plus abouti vis-à-vis de ses ambitions de départ.
La femme y est magnifiée comme seul Wong-Kar Wai sait le faire (nan je n'oubli pas Mizoguchi, ni Almodovar...), et vampirise l'ensemble des temporalitées du film. Au final: c'est un fabuleux voyage en train où l'on aime, où on a aimé et où on aimera encore...
Wong Kar-Wai nous propose les plus belles actrices Hong-Kongaises du moment face à l'impeccable Tony, gominé comme il se doit.
Si In the mood for love présentait du vécu, 2046 est une errance purement mentale, où le délicieux choix musicale accompagne le spectateur à travers la sphère Wong Kar-Wai. Du côté de la photo, il s'agit certainement d'un des plus beaux films en couleur jamais réalisé, et Boyle propose là ce qui est aujourd'hui encore un sommet de sa fructueusecollaboration avec Wong.
Comme INLAND EMPIRE, il y a là un tel aboutissement personnel de la part du réalisateur, que c'est un film auquel on adhère totalement ou que l'on rejette en bloc. Ce qui est sûr c'est qu'il ne laissera personne indifférent !
Pour ma part j'y retourne sans hésiter ^^ !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 25 janvier 2010
Digne suite de In the Mood for Love. Je ne pensais pas qu'il était possible d'atteindre une seconde fois cette beauté irréelle. Je m'étais trompé.
Finalement, ce n'est pas un mais deux films que Wong Kar-wai hisse au sommet du cinéma.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 25 janvier 2010
Un film à l'ambiance retro, avec un interprete principal charismatique, le tout sublimé par la beauté et la classe de Zhang Ziyi.
Mulder13
Mulder13

27 abonnés 866 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 novembre 2009
Ce film de Wong Kar-Wai est une grande réussite. On voit que chaque plan est réfléchi, magnifié pour rendre un visuel fantastique. Le film est captivant, bien qu'il frôle de temps en temps l'ennuie sans y sombrer. Un film plaisant à suivre, emprunt d'une belle mélancolie.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 20 juillet 2010
On pouvait craindre le pire après "In the mood for love", force est de constater que si cette suite reprend des recettes similaires, les défauts du premier sont corrigés avec maestria. La réalisation est sublime, Tony Leung dans la continuité d' "ITMFL" tandis que chaque actrice est magnifiée et que les différentes histoires sont cette fois intenses, complexes et prenantes. Chacune est différente, renouvelle l'histoire et complète la précédente, tout en nous dévoilant progressivement la personnalité de M.Chow. Pas de doutes, "2046" va beaucoup plus loin que son prédécesseur.
manoj94
manoj94

50 abonnés 642 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 avril 2010
Wong Kar-Wai nous propose un très beau film. Avec une réalisation quasi-parfaite et esthétiquement irréprochable, "2046" se base également sur une histoire passionnante, bien qu'elle soit ambigüe. En effet, on peut se sentir un peu déconcerté par moments, mais il faut tout de même avouer que l'intrigue est bien menée. Malgré des lenteurs facilement perceptibles, les scènes se succèdent à un rythme régulier et nous envoutent avec une bande-son magnifique en la circonstance. Les personnages sont attachants et très humains. De plus, on a la chance de voir des énormes stars du cinéma asiatique se côtoyer ici : Tony Leung, Gong Li, Zhang Ziyi et Maggie Cheung nous livrent des prestations de haut niveau. Bref, si vous désirez un peu de dépaysement, je vous conseille de regarder ce somptueux film.
il_Ricordo
il_Ricordo

109 abonnés 407 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 août 2013
Comment trouver une interprétation cohérente à ce délire, sinon chargée de mysticisme, de confusion, voire d'angoissants contresens ?
2046, c'est comme le bruit d'une vague qui recule pour revenir encore et encore, inlassablement.
C'est le rêve de son héros, ce sont ses fantasmes érotiques, ses regrets, ses peines et ses désirs.
C'est une lagune perdue au fond des souvenirs.
C'est un opéra sensuel qui côtoie la folie. La folie des sens, et la folie des mots.
Wong Kar-Wai, toujours cette incompréhensible fascination pour des images aux couleurs ensorcelantes et aux musiques lancinantes. "Enivrez-vous de Cinéma", aurait pu dire Baudelaire. Wong Kar-Wai a répondu à cette délicieuse et terrible injonction.
Que ce soit dans la Hong-Kong des années 60 ou dans un monde futuriste aux accents fiévreux d'un mouvement incessant, où se profile le relent étouffant de souvenirs par des regards silencieux, des sentiments confus, des visages que l'on retrouve.
Dans le récit stable de cet hôtel miteux où l'on ne fait que croiser une dizaine de personnages fidèles, on fait la connaissance des femmes du héros, non par des visages, mais par leurs pieds : qu'ils dansent ou qu'ils s'affolent de colère, s'agit-il d'un fétichisme de la part du cinéaste ? Le héros lui-même n'a d'abord que les accents d'une voix qui récite du japonais ou bien s'énerve contre des voisins trop bruyants.
D'où vient donc le talent de Wong Kar-Wai, lui qui n'utilise que la moitié du champ de sa caméra, voire le tiers seulement ? C'est qu'il parvient à capter l'infime détail dans le regard, dans le geste ou sur la bouche, qui requiert notre intérêt, comme si, par un rêve entrebâillé, il nous invitait à rejoindre le film. Sa narration est faite de leitmotivs, de personnages s'attardant sur la bouffée d'une cigarette, de discussions avec le vent sur le balcon de l'hôtel.
C'est aussi, et peut-être surtout, sa capacité à tirer un émerveillement coloré d'une idée toute simple et si banale, que ce soit une femme marchant dans la rue, souriant à sa porte, giflant un homme, et permet à la plume de l'écrivain de donner naissance à des souvenirs voluptueux.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 octobre 2009
Magique , magnifique , autant ésthétiquement que scénaristiquement , une oeuvre cinématographique d'une beauté rare ... Des adjectifs il en éxiste mais il faut certainement seulement le voir pour le croire.
Dodeo
Dodeo

106 abonnés 237 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 2 septembre 2010
Film intemporel et hypnotiseur, 2046 signé Wong Kar-Wai est une œuvre d'une valeur inestimable. Il serait impossible de résumer en quelques lignes la richesse d'un scénario aux multiples facettes et à la poésie inégalée, je me contenterais donc de livrer mon ressenti sur ce film des plus déconcertants.

Véritable monument visuel, le film bénéficie d'une photographie et de décors sublimes. L'imagination débridée du réalisateur nous porte dans un autre univers aux temporalités confuses et enivrantes. Un univers à le fois emprunt de positivisme et de nostalgie, là ou règne l'amour intemporel et les instants volés au temps.

Cette expérience sensorielle est portée par un casting sans faute avec Tony Leung (Juste impérial) et Zhang Ziyi (Qui donne toute sa texture au personnage de Bai Ling ) en tête d'affiche. Le duo brille d'une alchimie pétillante et sensuelle et porte littéralement le film. Bien sur on n'oubliera pas de citer Gong Li, Carina Lau, Chang Chen, Faye Wong et Maggie Cheung qui malgré des rôles plus en retraits donnent de la puissance et du charisme à leurs personnages.

Comme dans son précèdent film l'éclairage est très réussi contribuant parfaitement à l'aspect contemplatif du film.

L'histoire de cet écrivain désabusé qui explore son passé, ses amours perdus, présents et futurs prends petit à petit toute son ampleur et finit par nous submerger dans un état assez inexplicable.

Wong Kar-Wai signe là un chef-d'œuvre, une bijou d'intimité et poésie loin de tout ce qui se fait. Il transcende le coté romanesque de son oeuvre par une véritable âme teintée d'onirisme. La magnificence de l'amour n'a jamais été aussi forte. 2046, un lieu pour oublier, un lieu d'où on ne revient jamais.
Abarai
Abarai

145 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 25 juillet 2010
Souvenirs amoureux.
Suite de In the mood for love, 2046 est pourtant bien différent. Reprenant quelques éléments scénaristiques du premier (le numéro de chambre, le secret que l'on chuchotte à un arbre...) et son personnage principal, Tony Leung, ce film tourne lui aussi autour de l'amour. Trop sans doute, car les successions de baisers et d'ébats amoureux sont vite lassants. Ici, Wong Kar-Wai se lâche -à l'inverse de In the mood for love où la retenue était de mise- tous comme ses acteurs (enfin surtout actrices; de Zhang Ziyi à Gong Li en passant par Faye Wong). Ce surplus d'amour entraîne la mélancolie et l'eau de rose, mais certaines répliques sont percutantes et le scénario en lui-même est bon. Visuellement, c'est toujours intéressant, parfois superbe. Mais on s'ennuie un peu, c'est dommage.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 28 juin 2009
Je n'ai rien compris a ce film j'ai juste aimer l'histoire d'amour qui s'est créer et cet atmosphère étrange.
Claude DL
Claude DL

93 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 avril 2009
J'avais adoré "In the mood for love", envoutant, poétique. D'où ma déception ici. Nettement plus grivois, conventionnel, avec une bande sonore classique, ce film sera oublié et non revu, contrairement au précédent. Bien sûr, la prise de vue reste haut de gamme, les acteurs super, mais je n'ai pas accroché.
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