2046, peut en effet, s'annoncer comme une suite d'In the mood for love, seulement, 2046 n'est pas de même facture...Wong kar wai perd le spectateur avec un scénario trop complexe et une réalisation énigmatique. Le jeu d'acteur reste cependant satisfaisant.
Avec 2046, Wong Kar-Waï fait bien mieux que pour IN THE MOOD FOR LOVE, d'abord grâce à une mise en scène plus variée où les défauts du film précédent sont amoindris et un scénario plus riche. Mais le plus intéressant du film est 2046 où s'échappe Mr Chow (toujours le parfait Tony Leung) car on ne sait jamais si c'est une date ou un lieu. Cet élément ambigü est une des grandes qualités de ce 2046, film bien meilleur que son prédécésseur !
Quel est le rapport avec "In the mood for love" ?! Pseudo-suite prétentieuse qui ne reflète en rien le talent de Wong Kar-Wai... L a splendeur des images ne fait pas tout pour un film.
Durant la séance, j'eût envie de sortir. Non pas parcequ'il est ennuyeux mais parcequ'il est plus qu'oppressant. Je ne suis pas déçu, comme dans du Lynch, on se laisse emporter par l'atmosphère, l'histoire et la magnifique musique. Les couleurs sont plus que préstigieuses, on se croirait dans du technicolore. Une élite du cinéma chinois.
Dans ce film tout n'est qu'esthétisme : acteurs, images, musique mais que c'est long... on se perd dans l'imaginaire du personnage principal. C'est vide ! On est loin de la magie émotionelle et sensuelle de "In the mood for love" abordé simplement mais de façon bien plus envoutante. Pour amateur de Wong Kar-Wai seulement.
Un film aux images d'une beauté exceptionnelle . Un film onirique,... l'essentiel n'est pas le scénario .. mais c'est une traversée sensorielle qui ne nous laisse pas indifférent .. sans doute un peu magique .. La bande son est par ailleurs l'une des plus belles jamais réalisée.
Mélancolie quand tu nous tiens… Certes les images sont belles mais qu’est-ce que c’est blasant. Et quand je dis ça, je ne parle pas forcément du sujet mais de la forme. C’est statique, il n’y a pas de dynamique ni de véritable exploration. J’ai eu l’impression d’avoir fait le tour du concept en seulement 20 minutes. Après, je ne l’ai donc vécu que comme de la redite. Quel dommage venant d’un gars comme ça…
Une oeuvre d'art, tout simplement, l'apogée du travail de Wong Kar Wai, un film bilan de tous ses films, un poème de toutes ses poésies, de tous ses lieux, de tous ses personnages, de tout ce qu'il rencontre, de tout ce qui manque... Derrière ses lunettes noires, la création de Wong Kar Wai nous éclabousse de poésie, d'élégance, d'amour. Ici, le film atteint le sommet d'une recherche ménée depuis quelques années maintenant. On a l'impression qu'avec ce film, il termine un cycle, il finit enfin son tableau. J'espère que le prochain dans lequel il se lancera sera aussi magnifique. Un très grand cinéaste d'aujourd'hui.
Un très très très beau film.Emouvant, sensible, réalisé d'une manière spéciale avec des acteurs humains et attachants, ce film nous démontre le génie du réalisteur Wong Kar Wai.Une image sublimée de la vie, du tourbillon éternel de la passion, des regrets et de la nostalgie. "On ne rencontre l'amour de sa vie deux fois seulement:une fois trop tôt, et l'autre fois trop tard."
Après avoir nous avoir mis "In The Mood For Love", Wong Kar-Wai nous emporte en / dans / à 2046... Une oeuvre merveilleuse aussi redoutablement complexe que fascinante de par ses multiples interprétations. 2046 est le complément essentiel de son précédent opus déjà culte, duquel on retrouve le personnage de Tony Leung, une nouvelle fois sublimé par la réalisation du réalisateur toujours aussi sensuelle et d'une sensibilité rare, contemplative d'une atmosphère toujours autant romantique et un brin onirique, qui cette fois-ci s'invente plus futuriste, mais aussi plus désillusionnée. Somptueux.
La suite de « In the mood for love » du génial Wong Kar-Wai. Un film plus onirique que son prédécesseur et dans lequel on redécouvre avec délice une caméra toujours aussi magique de fluidité, qui nous entraîne cette fois dans un incessant ballet entre rêve et réalité, passé et présent, fiction et narration. On retrouve avec ravissement Tony Leung et son odyssée amoureuse, on y découvre également une bouleversante Gong Li. Il y avait déjà tout pour faire un film parfait, mais on reçoit en plus le cadeau dune sublime Zhang Ziyi dont le jeu et la beauté renversante lélèvent assurément au niveau dune star mondiale. Je ne dirai rien de plus de ce film, le but de ces quelques lignes nétant qu de donner à ceux qui ne lauraient pas encore fait lenvie irrépressible de le voir. Monsieur Wong Kar-Wai est incontestablement LE metteur en scène de ce début de siècle.
En découvrant Wong Kar Wai, j'ai découvert un génie du Septième art, dont je n'avais jusqu'à présent qu'entendus le nom. Je n'ai vu que ce film : 2046, programmé au Bac option cinéma audio visuel cette année. C'est au Festival de Sarlat que j'ai admiré dans une salle obscure, le travail minutieux de ce metteur en scène de talent. Je n'ai certes, pas tout compris des différentes intrigues de ce film, mais j'ai apprécié la qualité de l'image, l'effet de cache que j'apprécie et que vais lui voler dans mes réalisations. Un chef d'oeuvre, à ne placer dans aucun genre particulier, car c'est unique.
Ce film est absolument magnifique, autant au niveau de lesthétisme que de la profondeur du jeu des acteurs et du ressort dramatique. On plonge totalement dans le parcours amoureux et tumultueux de cet écrivain passant de bras en bras afin doublier cet amour quon lui a refusé, le commencement de lhistoire. On retrouvera dailleurs toute cette désillusion amoureuse hanter le train qui fonce vers 2046 et dont personne ne veut sortir, au coeur du sujet du roman de science fiction quil écrit, comme autant de métaphores sur lamour et ses travers, sur le poids des souvenirs et de ce passé dont on aimerait tous parfois se délester pour continuer mais dans lequel, hélas le plus souvent, on senferme. A travers le héro, on retrouve toutes les femmes qui traversèrent sa vie, la marquèrent plus que les autres, passagères familières de ce train, celle quil a aimé et qui en aimait un autre, celle qui laime mais quil se refuse daimer tout comme celle quil pensait aimer alors quelle nétait que le souvenir dun amour déchu, comme autant de situations que chacun peut connaître, comme autant déchecs amoureux qui font quon finit seul. Et puis toute la richesse de ce film, ce sont ces petites phrases assassines jetées au gré de lhistoire, comme celle que susurre Chow Mo Wan, une cigarette à la bouche, accoudé à la rembarde du toit de lhôtel en amour on peut passer à côté de lâme soeur si on la rencontre trop tôt ou trop tard. Elle pourrait résumer à elle seule ce film magnifique, à mi-chemin entre fiction et réalité, servi par des acteurs merveilleux comme Gong Li (Mémoires dune Geisha) et le magistral Tony Leung Chiu Wai (In the Mood of love), très émouvant dans ce rôle du passager du train filant vers 2046, passager du train filant vers 2046, spectateur impuissant de ses propres échecs, râtant un à un les arrêts qui auraient pu le mener à lamour.