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Alexandra Simon
9 critiques
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3,5
Publiée le 11 novembre 2024
Bon film policier sur la corruption des forces de l’ordre et de l’envie d’un homme intègre de plus de justice dans sa ville. Gros casting et un Sylvester Stallone très touchant dans son rôle pourtant loin de ce qu’on lui connaît.
Sylvester Stallone en gars mou, fatigué, timide, sous le joug de flics mafieux, gras du bide, voilà un rôle totalement inattendu pour celui qui a incarné l'essence même de l'homme viril. Ici il n'est rien de tout ça. Son jeu est plus intérieur, dans ses regards, ses épaules tombantes, son pantalon trop court, sa démarche pataude. Le duo qu'il forme avec Robert De Niro fonctionne bien, même si j'aurais aimé les voir ensemble plus longtemps à l'écran. Quant au scénario, sur fond de police pourrie, il laisse à voir une dérive dangereuse des forces de l'ordre. Il ne manquait pas grand-chose pour faire de Copland un très bon film. En l'état il peut plaire surtout aux fans de Sly et aux amateurs de films de policiers corrompus.
« Cop Land » est un film prenant, bien que parfois lent, qui met en lumière une performance surprenante de Sylvester Stallone dans un rôle dramatique intense. Le film explore la corruption policière à travers l'histoire de Freddy Heflin, le shérif d'une petite ville qui commence à réaliser les compromis moraux de ses héros, des policiers de New York, qui dominent sa communauté. Le casting, incluant des acteurs comme Robert De Niro et Harvey Keitel, renforce la puissance dramatique du film. Malgré quelques longueurs et une histoire qui aurait pu être développée davantage, les performances exceptionnelles et le scénario intrigant rendent ce film méritoire. Personnellement, j'ai été particulièrement impressionné par Stallone, qui démontre une profondeur inattendue en se détachant de ses rôles habituels d'action pour incarner un personnage plus vulnérable et complexe. (TOME 2) (Amazon Kindle).
Héros des années 1980 plus communément appelées les années Reagan, Sylvester Stallone voit sa carrière marquer sérieusement le pas au début de la décennie suivante. La saga « Rocky » qui en est à son cinquième opus commence à s’essouffler tout comme la saga « Rambo ». Si ses films demeurent rentables, Stallone voit ses concurrents comme Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis et autres Dolph Lundgren ou Steven Seagal rogner ses parts de marché. Il tente de se diversifier sans grand succès dans la comédie, genre dans lequel il ne montre pas les mêmes dispositions que son rival de toujours Arnold Schwarzenegger. En 1996 avec « Copland », se voyant proposer le rôle d’un policier municipal gravement diminué par un handicap (perte totale d’audition sur une oreille) lui interdisant de réaliser son rêve de gosse d’intégrer le NYPD (New York Police Department) après que Tom Hanks, John Travolta, Cary Sinise et Tom Cruise aient décliné l’offre, Stallone tente encore une fois de prouver qu’il n’est pas seulement bon à jouer les héros bodybuildés. Pour l’occasion il va prendre 18 kilos, mettant ses pas dans ceux de Robert de Niro qui en avait pris 27 pour interpréter Jack LaMotta dans « Raging Bull » (Martin Scorsese en 1980) et qui lui aussi figure au générique de « Copland » dans un rôle secondaire. Un pari risqué qui s’il sera plutôt salué par la critique ne lui fera pas retrouver les sommets du box-office dans les années qui suivront. James Mangold qui réalise le film vient tout juste de se faire remarquer avec « Heavy » son premier long métrage. Miramax, la société de production des frères Weinstein décide de s’impliquer dans son projet de bâtir un film policier prenant pour cadre sa ville natale dans la banlieue New-York connue pour être le lieu de résidence d’anciens et actuels policiers du NYPD. Le scénario écrit par James Mangold met l’accent sur spoiler: la corruption liée à la consanguinité inhérente à la situation mais aussi et surtout sur les conditions très favorables offertes par la mafia pour l’installation de la petite communauté qu’elle entend ainsi avoir à sa botte. Freddy Heflin (Sylvester Stallone), enfant du pays un peu dépressif évolue donc parmi tous ces agents qu’il admire avec l’espoir secret d’un jour pouvoir rejoindre leur confrérie même si souvent raillé, il n’ignore pas le mépris qu’il leur inspire. L’intrigue qui commence un peu confusément s’enroule autour d’une bavure que la même confrérie va s’évertuer à masquer par l’intermédiaire du lieutenant Ray Donan (Harvey Keitel) celui qui traite directement avec les pontes de la mafia new yorkaise. Un inspecteur du bureau des affaires internes (Robert de Niro) va mettre son nez dans cette affaire. James Mangold qui sans doute grâce à l’entregent d’Harvey Weinstein dispose d’un casting de premier choix avec des acteurs tels Robert de Niro, Harvey Keitel, Ray Liotta et bien sûr Sylvester Stallone ayant tous accepté de baisser leur cachet au minimum requis, dirige subtilement cette distribution prestigieuse avec notamment un Harvey Keitel qui fait froid dans le dos. La corruption jamais franchement exposée dans toute sa dimension exsude pourtant tout au long du film, faisant ainsi de « Copland » un film très intrigant car particulièrement immersif. Les mœurs corrompues de cette communauté repliée sur elle-même s’immiscent de manière toxique jusque dans vie intime des couples devenus très instables. Mais celui que l’on n’attendait pas va venir remettre un peu d’ordre dans ce fricot peu ragoûtant. James Mangold montre une fois de plus que son talent peut le mener loin. Malheureusement comme beaucoup, il se laissera entraîner dans l’aventure de l’adaptation de comics ce qui ne l’empêchera toutefois pas de réaliser quelques films intéressants comme « Walk the Line » (2005) biopic très méritoire sur Johnny Cash, le remake de « 3h10 pour Yuma » (2007) ou encore « Le Mans 66 » (2019). Depuis une grosse quinzaine d’années de nombreux talents se sont un peu affadis à se perdre dans ces grosses productions un peu désincarnées qui n’ont d’autre but que divertir un jeune (pas toujours) public dont la capacité de réflexion n’est pratiquement pas sollicitée. À dessein ?
J'ai pris plaisir à regarder ce casting dans un tel synopsis ! j'ai trouvé l'histoire de base vraiment intéressante, malheureusement, derrière, le rythme est mou. Ce réalisateur était, à l'époque, trop jeune pour ce type de film. Je suis persuadé qu'un réal avec plus de bouteille en aurait fait un très bon film ! De Niro est mal exploité, Stallone trop mou tout le film, à la moitié il aurait fallu qu'il sorte de sa léthargie pour dynamiser le final... énorme potentiel mal exploité ce film...dommage !
Dans ce genre là il existe de bien meilleurs films, "les infiltrés" par exemple. Il y' a un essoufflement sur la seconde moitié, la réalisation manque d'installer assez de force, de tension, d’enchevêtrements, et utilise mal ses personnages (de bons acteurs pourtant!). Mais il reste le plaisir de les voir, ça rappelle d'autres films...
Un bon vieux film policier comme je les aime. Un Sylvester moyen, mais bon quand-même. Le reste du casting étant très intéressant aussi. L'intrigue n'a rien d'originale, mais le film se laisse regarder quand-même. Puis, j'aime bien la nostalgie que procure ces vieux films.
Le meilleur rôle de Stallone depuis Rocky et rambo premiers opus ! Une interprétation gigantesque avec une distribution globale de très faut niveau et un scénario très bien ficelé !
Copland est un thriller policier fascinant, qui parvient à aborder un grand nombre de problématiques autour de l'institution qu'est la Police. L'écriture et la mise en scène parviennent à installer une ambiguïté permanente dans le récit et pour l'ensemble des personnages. Silverster Stalone y signe une prestation impériale, loin des rôles bourrins dans lesquels il a souvent été cantonné. Toute la réflexion sur le maintien de l'ordre et sur la Police en tant qu'institution est fine et pertinente, et reste tout à fait d'actualité.
Les policiers de New York vivent dans une petite ville . Le shériff a toujours voulu être poliicier à New York mais n'a pas pu à cause d'un probléme de surdité. Suite à divers événements il va s'ériger contre l'ordre établi et lutter contre certains policiers véreux vivant dans la ville. Copland est un très bon polar avec un Sylvester Satlonne à contre emploi qui a pris 20 kg pour le role. Malgrés une pleiade de grands acteurs pour l'accompagner tel De niro il éclipse tous ses partenaires , et montre un véritable talent pour le dramatique.. Le tout sur un scénario malin et une bonne mise en scéne
J'aurais donc mis près de 25 ans pour découvrir Copland, une raison principale à cela, j'étais trop jeune et pas du tout prêt à voir Stallone autrement qu'en gros bras. Et finalement je ne le regrette pas car en tant que cinéphile j'ai pu aujourd'hui apprécier ce métrage à sa juste valeur.
James Mangold donc, au tout début de sa carrière, nous livre en 1997 cet incroyable polar mettant en tête d'affiche un Sly bedonnant et psychologiquement assez faible après nombre de rôles badass qui ont fait la renommée de son début de carrière. Il prouve par là même à tous les sceptiques que oui, il est un acteur et un très bon, capable de sortir de sa zone de confort. Car clairement ici il livre une prestation XXL en flic désabusé.
Évidemment on parle beaucoup de Sly à un tournant de sa carrière quelque part mais que dire du reste du casting ? Imaginez, fin des 90's réunir à l'écran en plus de Stallone Robert De Niro, Harvey Keitel, Robert Patrick, Ray Liotta et j'en passe, à peine croyable ! Le cast est fou et chacun tient parfaitement sa place.
Reste l'intrigue, un véritable polar avec sa dose de faux-semblants, de ripoux, de meurtres et de violence, un scénario passionnant et excellemment mis en scène. De A à Z c'est un régal et même si finalement dans le fond c'est assez classique comme histoire, tout est fait pour que Copland sorte du lot. Et c'est le cas, jusqu'à un final à la Scorsese du plus bel effet.
Je me suis clairement régalé et nul doute que je reverrai dorénavant ce Copland avec grand plaisir. Bien joué M. Mangold.
Copland est un film réalisé par James Mangold et sorti en 1997. Cet excellent film policier est l'occasion de rappeler à quel point Stallone n'est pas que Rocky ou Rambo. Dans un rôle de shérif taiseux, discret, peu respecté des autres, il impressionne par la justesse de son jeu et par l'émotion que dégage son personnage. Il est accompagné d'une brochette d'acteurs tous convaincants dans leurs rôles respectifs (Harvey Keitel, Ray Liotta, Robert de Niro, Michael Rapaport etc.). L'ambiance du film, assez proche du western, est en adéquation avec le propos du film spoiler: qui vise à dénoncer la corruption au sein de la police américaine, le tout avec un propos concernant notamment les bavures policières en début de film, terriblement d'actualité. La réalisation de Mangold, sobre, achève l'ambiance tout en nuance. Un long métrage qui est devenu culte à raison, un casting ahurissant, un sujet fort, une réalisation sobre et efficace, tout pour faire un grand film, et c'est très réussi.
Un trés bon film policier dramatique . Un bon casting : cinq grands acteurs , dans le même film : Sylvester Stallone - Robert de Niro - Harvey Keitel - Ray Liotta et Robert Patrick . Un bon scénario , une bonne histoire , avec beaucoup de suspens et d'émotions intenses . Mais le film manque d'action , il n ' y a qu'un tout petit peu d'action . Il y aurait plus d'action , ça aurait été un chef d'oeuvre du cinéma policier dramatique , et j'aurais mis 5 étoiles au lieu de 4 étoiles .
Un très bon film, au style plus western que policier, sur un sujet qui reste d’actualité – la corruption d’une bonne partie de la police américaine – avec plein d’atouts intéressants. D’abord l’interprétation dans son ensemble, mais surtout celle de Sylvester Stallone à contre-emploi et qui prouve qu’il n’est pas toujours un bourrin, par ex. la série des *Rocky*. Ensuite pour le scénario, intelligemment monté, courageux sur le sujet, et pour la mise en scène, nerveuse et bien tournée. Seuls les rôles féminins sont un peu ternes, mais que voulez-vous, c’est un film de mecs, et c’est dommage car il y avait matière. Un film de qualité et qui n’a pas vieilli 25 ans après.