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Un visiteur
4,5
Publiée le 10 mai 2020
J'ai découvert pour la première fois le cinéma de James Mangold avec le film "Wolverine, le combat de l'immortel"; et même si le troisième acte était baclé, j'ai trouvé très bien la façon de mettre en place Wolverine et de faire un film de super-héros moins "classique" . Ensuite, vint la claque "Logan" qui est un film touchant, sanglant et beau et qui reste pour l'un des meilleurs films Marvel sortis au cinéma . J'ai voulu m'intéresser de plus en plus au cinéma de James Mangold avec "Copland". Intrigué par le nom de Sylvester Stallone dans un polar, je croyais que cela allait être un film policier avec de l'action (les noms de De Niro et Harvey Keitel m'ont pensé à croire comme ça). Verdict : je me suis pris une belle claque. Ce film a réussi à rendre Stallone touchant (après Rambo : First Blood et son monologue final déchirant) en étant aux antipodes des rôles dans les films qu'il tournait d'habitude (c'était la période "Demolition Man" ou "Judge Dredd"). Ici, on arrive à avoir de l'empathie pour le personnage et à travers son jeu d'acteur, on a envie de s'attacher au personnage. On reconnaît la patte de Mangold en tant qu'auteur (spoiler: tout comme Wolverine dans Logan, spoiler: c'est un anti-héros marginal qui possède un handicap qui l'affaiblit et possède très peu d'amis ou de soutiens). Le reste est servi par un casting très bien mené. La mise en scène "classique" de Mangold aide à aimer ce film. Je pense que Stallone aurait mérité haut la main son Oscar du meilleur acteur (spoiler: Le film n'a reçu aucune récompense dans n'importe quelles cérémoniesspoiler: ). C'est un énorme coup de coeur que j'ai pour ce film qui mérite sa note.
Mangold n'a jamais été un brillant réalisateur (voir son calamiteux remake de Yuma) et la réalisation est ici très moyenne avec une mise en place poussive et une l'écriture manquant singulièrement de clarté à ce point qu'il faut attendre la moitié du film pour regarder sans se poser trop de questions, même si certains points resteront longtemps opaques. En revanche le film est rythmé, un peu n'importe comment, mais il l'est. Côté interprétation on notera un Stallone qui ne nous avait habitué à du si bon, un De Niro qui cabotine, un Keitel qui n'a pas un rôle à sa mesure, mais surtout Ray Liotta, le seul personnage un peu "fouillée" de cette galerie. C'est donc bourré de défauts mais ça se regarde sans déplaisir malgré la fin WTF. Quant à la morale puisqu'il y en a une ce serait de dire "tout le monde peut se corrompre… sauf les neuneus".
"Copland" met en avant un Stallone en perdition dans les 90's. En dépit d'un casting de rêve et d'un scénario alléchant, ce film n'arrive jamais à réellement se subjuguer. La réalisation est mollassonne. Ce qui sauve le film : si le rôle à contre-emploi de Sly laisse dubitatif dans un 1er temps, il devient vite l'attraction principale du film. Mais il faut vraiment attendre le dernier 1/4 d'heure pour avoir une petite dose d'action. Le dénouement est trop vite expédié. Le potentiel de ce "Copland" a été, en partie, mal exploité.
James Mongold se faisait déjà un nom avec " Copland " , un remarquable polar noir qui revisite avec conviction le système de la justice américaine et ses défaillances profitables pour les ripoux, se croyant au-dessus des lois, en portant un regard sombre sur des hommes de lois qui se comportent comme des gangsters. Une excellente œuvre qui offre une magistrale transformation physique à Sylvester Stalone, en shériff sourd et naïf, qui fait de son personnage, un de ses meilleurs rôles. L'acteur est vraiment épatant dans son personnage. Le scenario est très bien fouillé, dénonçant malheureusement une vérité bien caché, et la mise en scène nous offre une plongée violente d'un univers en proie à la corruption rarement vu au cinéma.
J'abordais le film avec un certain intérêt du fait de son cast et du réal (qui s'est selon moi illustré avec identity) et puis la bonne surprise n'a pas été au rendez-vous. J'ai trouvé l'histoire un peu tirée par les cheveux, ou bien mal racontée, perdue dans bcp d'atermoiement et sans grands enjeux, la réalisation plutôt plate ne vient hélas pas relever ce plat assez fade, je n'ai pas été bluffé par le fameux "travail de composition" de stallone... reste la présence forte de ray liotta. Mais c'est bien tout.
Copland est un bon film policier avec un casting de luxe, Sylvester Stallone, Harvey Keitel, Ray Liota, Robert de Niro. Mention spéciale à Sly, qui montre son grand jeu d'acteur, de gentil shérif , dépressif, sourd d'une oreille et que personne ne respecte. Jusqu'à qu'il prenne conscience que la loi est la loi. Par ailleurs, la transformation physique de Stallone est incroyable. Pour le reste des têtes d'affiche, on est dans un film au registre qu'ils maîtrisent. Un bon polar.
Dans les années 1970, tous les flics de New-York voulaient vivre à l'extérieur de la ville. Ces flics, ont acheter des terrains à des prêts avantageux grâce à des relations douteuses. Ils se sont créé une sorte d'enclave, leur propre lieu de vie, ou ils mettent leur famille en sécurité. Dans cette petite bourgade, ces flics New Yorkais font entendre leur propre loi. Jusqu'au jour ou…. un jeune officier commet une bavure. Un très bon scénario servit par une belle brochette d'acteurs Un Stallone étonnant dans le rôle d'un chérif naïf, taciturne, fermant les yeux devant les exactions de ses amis flics qu'il admire Un Robert De Niro, en inspecteur du FBI, au charisme toujours présent, Ray Liotta, en flic ripoux paumé qui veut rentrer dans le droit chemin. Harvey keitel, officier haut gradé ayant des liens avec la mafia, se faisant respecter pour mieux asseoir son pouvoir. Une réalisation qui prend son temps, pour exposer chacune des situations louches existantes dans cette petite ville. Les personnages bien développés, rendent cette réalisation très intéressante. Monsieur Sylvester Stallone, ne joue pas ici un héro musclé, qui mène sa guerre, mais un homme ordinaire, pathos, un rôle qu'il s'approprie entièrement.. Un film à la saveur des réalisations de Scorsese, faisant penser aux AFFRANCHIS et à CASINO. A découvrir au plus vite par tous les fans de Stallone.
Le film qui a cassé l'image et la carrière de Sylvester Stallone (un peu comme son personnage). J'ai vu ce film il y a 20 ans et je viens de la revoir aujourd'hui, et mon opinion sur Copland a beaucoup changé. Je trouve le film toujours aussi bon, mais, l'ouverture des frontière del'Europe et une invasion plus loin, j'adhère totalement au discours de Ray, concernant la nécessaire protection des policiers, le fait que les coupables sont devenus les "victimes", et ceux qui risquent leur peau chaque jour pour faire respecter la loi sont montré du doigt. Il y a 20 ans, il n'y avait pas de blacks dans mon quartier, aucun problème, et pour moi les flics qu'on présentait dans ce film étaient des ripoux et des racistes. Aujourd'hui la moitié de mon quartier sont des noires africains, et trois agressions (et une épaule démise) par des migrants noirs africains plus loin, je ressens profondément le discours de ces policiers et j'adhère totalement à leur point de vue. Ces flics risquent leur peau et la vie de leur famille tous les jours (à cause des représailles), et l'idée d'avoir créé une ville où ils sont protégés et peuvent mener une existence normale, sans la trouille au ventre, est géniale. A partir des années 50, l'immigration massive des noirs américains du Sud vers les villes de la côte est des Etats-Unis a fait explosé la violence et le nombre de crimes commis par armes à feux. Dans les années 70, New York était devenu un enfer à cause des gangs de trafficants de drogue composés en majorité d'afro-américains qui faisaient régner la terreur et la loi du plus fort. Les flics étaient la cible permanente de ces voyous qui se moquaient des lois et criait au racisme chaque fois que l'un deux se faisait piqué. Il y a une scéne dans le film comme cela où l'on voit un couple de noirs pris en excès de vitesse et qui injurient les flics en les traitant de racistes (c'est comme ici le mot immunité qui permet de commettre toutes les incivilités: si tu les dénonces, tu es un raciste te tu ne mérites pas de vivre). La situation qu'à connu les états-unis, on la connait ici maintenant, et on est capable de comprendre ce que ressentent ces flics. Malgré tout, Stallone veut faire respecter la loi et il est dans son rôle. Le discours de Ray est lui pragmatique. Dur de les départager. D'ailleurs Stallone essaie de composer au mieux jusqu'au moment où il juge que Ray est allé trop loin (et il n'a pas tort). Mais il va en payer les conséquences, pour son personnage, et pour lui-même car il va un peu détruire sa carrière en prenant position contre ce qui constituait son principal public : les gars qui adorait voir Stallone dégommer du viet.
Stallone mythique dans son rôle de shérif mollasson, tout le monde ce fout de sa gueule pendant le film car il est trop gentil, trop naïf.. C est grâce à sa et au fait que les flics corrompus le sous estime qu il va pouvoir retourner la situation.. Un film de légende !
Vu le 22/07/2019. En général, les films avec Stallone sont assez bons, même ceux qui ne font pas partie de la série des "Rocky" ou des "Rambo". Mais sur celui-là, j'avoue avoir un peu déchanté. Stallone campe un shériff déprime (Freddy Hefflin) dont on a l'impression que chaque mouvement est un supplice et où finalement, il est mieux dans son canapé qu'à courir après les policiers corrompus... il est mou, il est lâche, il est lent, chaque réplique semble une torture... Non franchement, voir Stallone employé comme ça, c’est juste indécent, qui a pu l'endormir de cette façon là? Même la fusillade finale semble hors sujet tellement c’est médiocre. A coté de Stallone, nous avons un De Niro assez bon (Moe Tilden) même si on ne le voit pas pendant tout le film. Nous avons un Ray Liotta qui joue aussi bien son role (Gary Figgis) mais pourquoi l'avoir autant maquillé? On dirait une gonzesse avec du mascara, hallucinant... Robert Patrick est assez présent aussi de même que Harvey Keitel dans le rôle des méchants flics corrompus de service. La scène finale est assez étonnante d'ailleurs mais assez peu réussie. Au final, je garderai pas un souvenir impérissable de ce Copland très moyen
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3,5
Publiée le 24 juillet 2019
C'est en 1997 que Sylvester Stallone sort pour la première fois de son rôle « baraque » au premier degrè! Dans ce polar rèputè de James Mangold, Stallone, c'est un peu « l'homme qui en savait trop (pour reprendre un classique d'Hitchcock) et qui en avait marre du système dans lequel il èvoluait! Vèritable icône des 80, l'acteur mythique de "Rocky" et "Rambo" a pris vingt kilos pour prèparer son rôle de shèrif local sourd d'une oreille! Ce dernier va tenter d'imposer sa loi dans sa ville pour faire tomber plusieurs policiers corrompus! Le tour de force de "Cop Land" est de rèussir à brosser le portrait à la fois juste, crèdible et touchant d'un hèros dèchu! Un casting prestigieux (Robert De Niro, Harvey Keitel, Ray Liotta...), trop peut-être (leur importance pour l’histoire est moindre par rapport au personnage attachant de Freddy), où Sly arrive à lui tout seul à èclipser ses partenaires! Au final, un bon polar urbain qui prend rang parmi les rèussites du genre! On aimerait voir la director's cut et ses douze minutes supplèmentaires...
Tout Copland se traîne, accumule les tangentes – pour ne pas dire sorties de route – afin de repousser le sursaut final dans ses retranchements ultimes : digressions qui, de prime abord, alourdissent la dramaturgie et semblent dénuées de motivation, puis s’assemblent peu à peu pour ne former qu’un même tissu vicié que le sang vient enfin maculer. Le film est surtout l’occasion de retrouver Sylvester Stallone dans un rôle à contre-emploi : étranger à l’existence, bedonnant et benêt, il fascine et confère au rythme du long-métrage sa nonchalance répétitive. Pourtant, derrière les ambitions chères à James Mangold de revisiter le western pour en revisiter ses aspects les plus crépusculaires (pensons ici à High Noon), Copland souffre d’un éclatement de son intrigue en de multiples pôles qui non seulement manquent d’incarnation – la faute, peut-être, à la durée des scènes, étonnamment courte – mais surtout ébranlent la focalisation qui nous intéressait en tout premier lieu, à savoir le regard du shérif Freddy. Car nous aurions aimé suivre la progression du protagoniste principal à partir de son simple point de vue. C’est dire que ce qui fait la grande qualité du film en constitue également la principale faille : les pertes d’énergie du héros ne se convertissent que trop rarement en vitalité cinématographique. Et la partition que propose Howard Shore insuffle un suspense que Mangold maintient avec peine et qu’il n’aura de cesse, par la suite, de perfectionner (Logan en est la preuve). Reste une œuvre détonante dans le genre et qui réserve un segment final remarquable.
Quel plaisir de voir Sylvester Stallone à contre emploi. Il est juste excellent et nous prouve que c'est un excellent acteur. Le casting est magnifique
Un très grand film policier beaucoup trop sous estimé. Sly y interprète un de ses meilleurs rôle. C'est bien scénarisé, bien mis en scène et surtout bien interprété.