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    Saint Omer
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    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 novembre 2022
    Lion d’argent à la dernière Mostra de Venise (!), auréolé d’une excellente réputation dans le circuit spécialisé (!) et surtout choisi pour représenter la France aux prochains Oscars face à des films comme « A plein temps » ou « Revoir Paris » (!), on attendait donc beaucoup d’une œuvre comme celle-ci. Et on est d’autant plus circonspect et dubitatif face à l’emballement général qu’elle provoque. En effet, que ce soit sur les thématiques, la cinématographie ou même sur le jeu d’acteur, rien ne nous a touché dans ce film qui ressemble plus à un faux documentaire, un docu-fiction donc, qu’autre chose. On y voit donc une romancière qui va assister au procès d’une jeune femme pour infanticide aux assises de Saint-Omer dans le Nord de la France alors qu’elle-même est enceinte... On voit grossièrement venir la symbolique ainsi que l’effet de miroir inversé à des kilomètres et c’est plutôt lourd. Alors quand on sait que « Saint-Omer » développe ses fondements et sa raison d’être là-dessus... Quant à cette petite ville du Pas-de-Calais, elle n’est qu’un décor interchangeable tant sa localisation n’apporte rien au film et aurait pu être n’impote où ailleurs.

    Partant de ce postulat qui en vaut un autre, on se dit que cela va quand même nous mener quelque part. Mais non, à part ces interrogations sur la maternité, le film essaiera de comprendre la psychologie d’une meurtrière imaginaire sans donner de réponses. Et conséquemment de confronter les émotions d’une jeune femme enceinte qui se pose des questions suite aux témoignages de l’accusée. Hormis cela, on a envie de dire c’est le désert absolu. Car s’il y a quelques scènes avec la romancière dans son petit hôtel, quasiment les deux heures que durent cet interminable et ennuyant long-métrage se déroulent dans ce tribunal à écouter des plaidoiries d’avocats et des témoignages de civils sur cette affaire inventée qui n’a que très peu d’intérêt. D’autant plus qu’on ne saura jamais la fin de mot de l’histoire. C’est donc ce qui s’appelle passer à côté d’un film dans toute sa splendeur. Si splendeur il y a vraiment...

    On a donc parfois vraiment du mal à comprendre les goûts et motivations des sélectionneurs et des jurys de festivals. Le public décidera du sort de cette étrange (dans le mauvais sens du terme) œuvre de cinéma qui aurait plus sa place dans la catégorie essai. A noter qu’en plus les acteurs ne jouent pas toujours très justes, notamment l’accusée dont le ton monocorde, solennel et soutenu sonne faux. Les incessantes logorrhées verbales dans ce tribunal austère concernant cette affaire inventée ont raison de notre patience et on s’ennuie copieusement. On a hâte que le générique de fin arrive et rien ne viendra contrebalancer ce constat d’incompréhension de toute la projection. Pire, cette sorte de huis-clos judiciaire et féministe, s’enfoncera encore plus dans les limbes de l’oubli.

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    Max O.
    Max O.

    21 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2023
    Rarement un film aussi pauvre cinématographiquement parlant n’a été aussi encensé par la presse.
    C’est sidérant.

    Il n’y a pas un seul personnage qui ne récite pas son texte comme un robot à la virgule près. « C’est normal, c’est très écrit, c’est un style assumé » nous dit-on.
    J’y vois surtout un scénario qui n’arrive pas à dépasser le stade de l’écriture et qui n’est absolument pas incarné ! Pas une seconde les comediens et comédiennes ne pensent à ce qu’ils disent ou ne ressentent leur texte.
    Quel intérêt y a-t-il à réciter à ce point ? Si le texte est l’unique intérêt, pourquoi le lire sans le jouer ? Autant en faire un livre !

    Malheureusement, la mise en scène ne relève pas le niveau. Loin de là. Elle est inexistante. Mais là encore, on se justifie en nous assurant qu’Alice Diop « assume le minimalisme, les cadres fixes et la lumière naturelle ».
    Il s’agit surtout d’un manque de parti pris visuel ! Aucune force esthétique. On pose la caméra là où il y a de place, à l’endroit le plus évident et le plus denué de sens. Aucune intention graphique ne vient illustrer la force des idées développées. C’est le néant. On a l’impression de voir défiler des images de repérage.
    Nous somme pourtant au cinéma ! Si on nous projette un film sur un écran de 20 metres de large, c’est pour avoir quelque chose à regarder ! Pourquoi nous offrir quelque chose d’aussi pauvre ? S’il y n’y rien à voir, autant en faire un podcast !

    Pour finir, c’est le montage qui nous achève par son absence totale de rythme et par ses enchaînements dignes d’un film de fin d’étude. Une fois de plus, la vision de l’artiste a bon dos : « les plans séquences et les dialogues hors-champs sont assumés, là encore, c’est un style…».
    Le hors-champs est une technique puissante certes, mais uniquement lorsqu’elle est utilisée à bon escient ! C’est à dire, lorsqu’elle est chargée de sens. Elle perd toute sa force lorsqu’elle est utilisée à tout va sans autre intérêt que le hors-champs lui-même !

    C’est hallucinant d’imaginer que c’est ce film qui représente la France aux Oscars. Comme si Saint Omer représentait ce que le pays est capable de produire de mieux.
    Quelle honte !

    Lors de la sortie d’un mauvais film, il arrive parfois d’avoir l’impression d’en avoir vu la totalité en visionnant uniquement la bande-annonce.
    Avec Saint Omer, cette idée atteint son paroxysme : si vous avez vu l’affiche… alors vous avez déjà tout vu. Et si vous avez lu le pitch… alors vous en savez plus qu’en allant voir le film !
    Claude WOLFS
    Claude WOLFS

    48 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    Vous avez une aiguille et du fil ??? Il va vous en falloir tellement le film est décousu de bout en bout . Sur un pitch qui aurait pu être hyper intéressant (Une femme comment un infanticide sur sa fille de 15 mois en l'abandonnant sur une plage du nord (Fait divers réel (Fabienne Kabou en 2013)) un film complètement raté et pompeux et un réalisateur...qui doit bien être le seul a comprendre tous ces "flash-back" inutile, cette fin bâclée, le travelling final sur Saint Omer ne servant a rien... un film étant censé expliquer pourquoi le manque d'amour reçu se répercute et se transmet sur sa propre progéniture....mais là rien de tout cela ....Dommage car les scènes du procès était prometteuse, pas très finement jouées (Sauf Xavier Maly impeccable dans le rôle de Luc Dumontet (Le père du bébé) et Valerie Dreville dans celui de la juge a l'écoute et tentant de comprendre l'incompréhensible) ....même la musique est ténébreuse et sans intérêt. Laissez tomber le fil et l'aiguille....et allez voir autre choses....même lire les petites annonces du chasseur Français....se sera toujours plus intéressant .
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    101 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 novembre 2022
    Apparemment, le fond de sauce, c'est Médée.
    May Day!
    Alors que le sujet de la mère infanticide pouvait être passionnant, on a affaire à un scénario incohérent -- en tout cas, incompréhensible-- et on est confronté à d'interminables plans, qui ne présentent absolument aucun intérêt dans le contexte.
    On ne comprend pas davantage la superbe complainte de jazz apposée à une rue déserte de Saint-Omer.
    Ne parlons même pas du dernier plan…
    Ça aux Oscars ? Hahaha!
    mem94mem
    mem94mem

    119 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Aîe, quel film, qu'est ce que c'est mauvais. Guslagie Malanda est monstrueusement mal dirigée, pas crédible du tout, idem pour Kayije Kagame, pas crédible non plus. Les textes sont beaucoup trop écrits, manquent de naturels. Mais surtout le film est monstrueusement (oui je me répète) ennuyeux, aucune émotion, aucune identification à un personnage possible. La mise en scène est ratée, trop de plans avec un seul personnage, on oublierait presque c'est une salle du tribunal. Le personnage de la romancière n'apporte rien d'intéressant au film, ah elle est enceinte, donc elle va se sentir concernée, mais là encore c'est raté. La fin qui propose au spectateur de faire partie des jurés ma laisse pantois, il y a belle lurette que je suis sorti de la salle et du procès, tellement le film sonne faux. Ce film est une catastrophe, pour le prochain, changez-tout Mme Diop.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 novembre 2022
    En juin 2016, la cour d’assises de Saint-Omer condamne à vingt ans de réclusion Fabienne Kabou pour la mort de sa petite fille, Adélaïde, âgée d’un an à peine, qu’elle avait déposée sur la grève, à Breck-plage avant que la marée montante ne l’emporte. La documentariste Alice Diop, impressionnée par le fait divers, avait assisté au procès. Elle a décidé de le reconstituer, en changeant le nom des protagonistes, mais en reconstituant à Saint-Omer la salle d’audience et en reprenant le verbatim du procès.

    Le résultat est déconcertant. Il a été encensé par la critique. Il a obtenu le Grand Prix du jury à Venise. Il représentera la France aux Oscars l’an prochain. J’ai eu la chance de le voir en avant-première en présence de sa réalisatrice. Si souvent, ces échanges privilégiés devant un public conquis influencent positivement la réception du film, ce ne fut pas le cas cette fois-là.

    Pour la défense qui plaidait l’irresponsabilité pénale, Fabienne Kabou avait perdu son discernement au moment des faits. Pour le ministère public, Fabienne Kabou était une menteuse, une affabulatrice qui prétendait avoir été ensorcelée pour ne pas assumer sa responsabilité.

    La mise en scène d’Alice Diop adopte un autre parti. En laissant parler l’accusée, qui s’exprime dans un français très châtié, selon un raisonnement parfaitement articulé, elle ne creuse pas la question de la maladie psychiatrique et de l’irresponsabilité pénale. Elle passe beaucoup de temps sur l’enquête de personnalité et y cherche l’explication de cet infanticide inexplicable. Fabienne Kabou y devient malgré elle la figure d’une femme racisée, invisibilisée, qui n’a pas su trouver sa place dans la société parce que la société ne lui en pas laissé la liberté.

    "Saint Omer" (qui aurait aussi bien pu s’intituler Bar-le-Duc, Limoges ou Coutances si les faits s’étaient déroulés dans le ressort d’une de ces cours d’assises) est volontairement lent et long. Il dure plus de deux heures. Il alterne les longues audiences filmées en plans fixes américains et les interludes centrés sur Rama, une écrivaine venue assister au procès, dont la mère de l’accusée se rapproche.

    On peut y voir le procès d’une Médée des temps modernes, d’une mère perdue broyée par l’appareil judiciaire. Je n’y ai rien vu de tel.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 février 2023
    Attiré par un sujet ambitieux, ma déception ne fut que plus grande : et je ne comprends toujours pas le succès critique de ce film...
    Peut-on justifier le meurtre de son propre enfant ? Telle est la question que je me posais avant le visionnage de Saint Omer mais qui n'est en rien au centre des débats.
    A priori il n'est absolument pas évident d'être emporté par un film réalisé de manière aussi anonyme et indigne d'une œuvre de cinéma. Sur ce plan, c'est proprement irregardable car insensé, plat, extrêmement théâtralisé. Ca ressemble à une vulgaire pièce de théatre filmée par un technicien. C'est triste, froid et ça ne peut pas atteindre les spectateurs, jamais immergés au centre de l'oeuvre.
    Côté scénario... C'est un film de procès, sans cut, pas réellement documentaire puisque trop écrit (les déclarations des uns et des autres), un long, très long témoignage sans l'ombre d'une ellipse et, donc, sans le regard essentiel d'un auteur, d'un artiste. Une oeuvre vide.
    Quant au fond, la connaissance à la fois d'un dossier judiciaire et d'une meurtrière au profil psychiatrique, doublé de la connaissance / reconnaissance et compréhension d'une culture (africaine en l'occurrence) il restera sommaire et ne cherchera jamais à expliciter quoique ce soit ; comme une expérience hautement personnelle de l'auteur dont on restera le témoin muet, lointain et oublié.
    Saint Omer ne possède ni regard cinématographique, ni regard littéraire, ni regard critique, ni regard judiciaire et on se demande bien quelles pouvaient être les intentions de l'auteur.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    205 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2022
    Alice Diop veut faire une sainte de son personnage principal alors qu'elle est monstrueuse. La réalisatrice oublie un peu vite que, dans la réalité, une petite fille de quinze mois est morte noyée, toute seule, sur une plage glacée de Berck-sur-mer. C'est quand même fou de vouloir rendre cette femme sublime alors qu'elle a tué son enfant. Toutes les séquences avec la romancière pour intellectualiser ce fait divers, sont loupées, ridicules et inutiles. Ce film est trop écrit, trop pensé et surtout trop artificiel.
    Alu-Ciné
    Alu-Ciné

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Je suis peut-être "passé à côté" de ce film : l'horizon d'attente joue dans la réception d'un livre, d'un film, d'une oeuvre artistique en général. Saint Omer a obtenu le Lion d'Argent à Venise : belle récompense et tant mieux pour toute l'équipe. L'objet du film, une interrogation multidirectionnelle essentiellement m'a-t-il semblé sur ce que signifie être mère, porter un enfant ou (pour le personnage d'écrivaine assistant au procès aussi) en attendre un, le racisme ordinaire, la responsabilité d'un Blanc âgé qui cache sa relation avec cette femme noire (irresponsabilité sidérante, coupable, poisseuse) est très "utile", aucun doute là-dessus.
    C'est sur le plan de la facture cinématographique que je m'étonne : rien ne me paraît singulier, intéressant, fort. Attention ce n'est pas mal fait, à loin près, mais d'originalité, de créativité, non, il faut aller voir ailleurs ! le dispositif de l'écrivaine qui vient regarder et entendre, bouleversée, ce procès qui rencontre de profonds échos dans sa propre histoire personnelle (grossesse et relation à sa propre mère) me paraît cousu de fil blanc et très souvent ennuyeux. La façon de tourner le procès combine certes une belle sobriété dans ces longs plans fixes filmant différents protagonistes tour à tour, un certain rapprochement avec des tableaux de peintres comme je l'ai lu justement indiqué mais ne me paraît dire l'étrangeté de ce meurtre sur enfant qu'à la toute fin avec ce très fort moment de la plaidoirie de l'avocate de l'accusée.
    En conclusion et pour le dire autrement : si le propos est assurément utile (aussi bien parce que le racisme ordinaire fait hélas partie du paysage de nos pays) la complexité psychologique du sujet aurait été portée de manière beaucoup plus forte par "un vrai film de fiction", du côté de la profondeur imaginative d'un Bellocchio ou d'un Cronenberg ... ou bien du côté de ce cinéaste totalement bluffant en matière de films de fiction proches du documentaire tout en restant de la fiction, Philippe Faucon.
    Je n'en souhaite pas moins à Alice Diop une belle carrière : son film est très honorable sans être à mon sens un grand film pour qui attend du cinéma une invention entée sur le langage cinématographique même.
    ffred
    ffred

    1 730 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    J’attendais beaucoup de ce film. De par le sujet d’abord, déjà quelques prix ramassé (prix Jean Vigo, meilleur premier film à Venise, ce n’est pas une référence on le sait) et il représentera la France aux prochains Oscars. Très vite, j’ai vu que ça ne collerait pas. Je n’ai adhéré à rien. À la mise en scène sèche, vide, aride. Au scénario qui m’a laissé de glace, sans émotion, au jeu des acteurs très théâtrale, avec une diction qui m’a tout de suite agacé, avec l’impression qu’ils récitent leurs textes. Du coup je les ai tous trouvés peu convaincants, pas du tout crédibles, sauf la jeune actrice qui jour l’accusée. Guslagie Malanda a un certain charisme mais ça s’arrête là. Je ne me suis pas attaché aux personnages, je n’ai ressenti aucune sympathie ni empathie envers eux. Les deux histoires parallèles, celle de la journaliste (et tous ces flashbacks inutiles), qui n’amène rien à celle de l’accusée, ne m’ont, par conséquent, pas du tout intéressé. Au final, un film trop sec, désincarné, qui ne m’a procuré aucune émotion si ce n’est l’effroi devant le geste de la jeune mère (tirée d’une histoire vraie). Je n’ai été ni bousculé ni dérangé. J’en attendais beaucoup, je me suis ennuyé tout le long.Cela aurait ou être passionnant, dommage. Pas du tout aimé donc…
    Mericstef
    Mericstef

    16 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    Ce film aux multiples prix professionnels et aux critiques dithyrambiques m’a laissé perplexe.
    La réalisatrice documentariste nous offre un film moitié documentaire et moitié fiction basé sur un faits divers. Peut-on le considérer comme un film de fiction ?

    Le film commence par des images chocs de femmes tondues sous la seconde guerre mondiale, avec une voix off monocorde et didactique.
    On commence par se demander pourquoi.
    Très facilement, on comprend que la romancière est la réalisatrice. J’ai été gêné par cette identification et par le peu de traitement de cette meurtrière mythomane manipulatrice qui tue sa petite fille de 15 mois en la laissant se noyer dans la mer, car elle n’était pas aimée;
    J’avais suivi les articles quotidiens dans la presse à l’époque de ce faits divers.
    Film très dur par les images et par le jeu très sec des deux actrices principales.

    Les actrices sont mal dirigées, froides, monocordes, trop théâtre. Les yeux exorbités, les rictus sont insupportables.

    La narration ne mène nulle part.
    Incompréhensible car 3 personnes dont Marie N’Diaye, écrivaine fantastique se sont penchées sur le scénario.
    Comment ont-elles pu passer ça?
    Le parallèle avec Médée est exagérée,
    L’extrait du film Médée de Pasolini en rajoute à la manipulation du spectateur.
    Non, cette meurtrière condamnée n’est pas Médée.
    Beaucoup trop de « psychanalyse », de mauvaise psychanalyse, dans ce film. La réalisatrice en parle très souvent dans ces interviews.

    La scène de fin, la plaidoirie, face camera destinée à nous faire pleurer est presque risible. Après vérification, les cellules chimériques transmises de la mère au foetus à la mère n’;existent pas.

    Je comprends bien pourquoi la réalisatrice dont les parents sont des immigrés sénégalais et cette difficulté de vivre ailleurs,. Je comprends aussi la Justice punissant une femme infanticide.
    Le propos de la réalisatrice est confus.
    Ce film est un bel exercice intellectuel mais pas honnête. Noyée sous son personnage, sa propre histoire, Alice Diop devrait revenir au documentaire.
    Audrey L
    Audrey L

    649 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    On n'a visiblement pas vu le même film que ceux qui ont décidé de faire de Saint Omer notre représentant pour la compétition des Oscars (spoiler alert : on est fichus), tant la séance a été difficile à tenir jusqu'au bout. Concrètement, Saint Omer est un plan fixe, frontal, sans musique, en lumière pâlotte naturelle, sur fond uni marron, de l'actrice principale qui se tient debout, statique, les mains posées sur la balustrade devant elle, qui regarde à votre droite, et répète inlassablement "je ne sais pas". Ce plan d'une pauvreté inédite, qui peut durer jusqu'à dix minutes sans être interrompu (une éternité, on vous promet), vous allez le déguster sur deux heures, par à-coups totalement inutiles (des micro-interventions visuelles d'un gros plan du visage de la juge, puis celui de l'avocat, puis d'une personne dans l'assistance, en revenant à chaque fois entretemps manger dix minutes de "je ne sais pas" statique interminable...). Dans notre salle au début de la séance, six personnes (la promotion du film a été très discrète), au bout d'une heure : nous-même, qui nous tenons les paupières avec les doigts. On se doute bien de la justification "le procès réel s'est déroulé comme ceci" pour soutenir le propos du film, mais on se pose alors la question de l'intérêt de le montrer tel quel, sans mise en scène ni coupure de non-arguments (à part dire qu'elle ne sait rien, et répéter les mêmes arguments légers en boucle). L'enquête aurait été peut-être plus intéressante à voir, car en son absence, le procès seul est inconsistant, et étire sa longue logorrhée sans faits : on comprend de suite qu'elle spoiler: a des troubles psychiatriques
    , comme elle invente avoir fait des choses et ne se rappelle plus, à l'inverse, d'autres essentielles... Le suspens était absent, et la plaidoirie de l'avocate à la fin nous a désagréablement surprise : elle n'avance qu'un discours purement émotionnel et poétique, parmi lequel on cherche les faits et arguments (encore une fois), mais qui réussit l'exploit spoiler: de faire pleurer l'assistance, les jurés et même le juge
    (oh pitié... A ce stade, on se moque carrément de nous). Enfin, on n'a pas saisi l'obsession de la jeune maman d'assister et retranscrire ce procès, tentant un lien maladroit avec sa propre grossesse (elle a des doutes ? Qu'elle arrête de boire de l'alcool, déjà !). Vraiment, Saint Omer nous a donné l'impression de se payer notre tête, et notre patience.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 782 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    film vu en avant première par surprise et sans connaitre du tout le thème.
    pas du tout accroché aux cadrages fixes, à l'absence d'explications et d'actions. Je me suis très vite ennuyé puisque je ne savais pas de quoi on voulait me parler et que le metteur en scène ne daignait pas nous le dire.
    le parcours autobiographique et intérieur de Diop ne m'a pas tout atteint, à un tel point que le revirement final de la romancière m'a échappé.
    Seul le personnage du père m'a ému. Un peu.
    Les femmes et mères seront certainement plus réceptives, je le souhaite!
    Cinéma novembre 22
    Joce2012
    Joce2012

    210 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2022
    Film avec de nombreuses longueurs, scénario mal fait, c'est très ennuyeux et complexe, n'est pas le reflet de procès d'assises mais plutôt des commentaires personnels qui ne laissent pas au spectateur le choix de se faire son propre avis
    Tintin Emilou
    Tintin Emilou

    4 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Trés grosse déception !!! Terriblement ennuyeux et beaucoup trop long. Mauvais et on a qu'une envie c'est que le film se termine.
    Qui a pu choisir un film aussi mauvais pour représenter la France aux Oscars ? Un choix vraiment impensable. Si cest le mieux que la France peut faire il y a de quoi s'inquiéter. A éviter ...
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