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Joël DI DOMIZIO
13 abonnés
120 critiques
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3,0
Publiée le 6 décembre 2022
Film pas facile de par son sujet inspiré d'une histoire réelle : un infanticide causé par une mère sur sa petite fille de 15 mois. On aimerait connaitre les vraies raisons qui ont poussé cette personne éduquée et instruite à agir de la sorte. Mais on en ressort quelque peu dérouté. Le jeu des deux actrices principales m'a semblé quelque peu statique et ampoulé. Ce film représentera la France à la prochaine cérémonie des Oscars Américains...
Question subsidiaire : Qu’on-t-ils mangez ou bu à Venise pour encenser ce film d’Alice Diop d’un ennuie mortel ? Elle est documentaliste et devrait à priori le rester. Sa fiction est lente, mais d’une lenteur qui n’apporte rien du tout au film. Ces acteurs très mal dirigés (ou mauvais d’emblée je ne sais pas), ils semblent réciter un texte. Quelle dommage alors que le sujet aurait pu en valoir la peine ! Encore eu-t-il fallu s’y atteler avec talent. Très très déçu !
Histoire d'infanticide et de maternité, cette première fiction de la réalisatrice Alice Diop se situe entre le huis clos judiciaire et le drame intime.
Film à la forme très classique (proche du théâtre filmé, avec ses plans fixes), celui-ci interroge le rapport mère-fille et illustre cela à travers la trajectoire de deux femmes (une auteure et une accusée) qui se ressemblent plus qu'on pourrait le croire au départ.
S'inspirant d'un véritable fait divers, une œuvre posant des questions intéressantes, mais qui n'a pas réussie à m'atteindre autant que je l'aurai voulu, notamment à cause de certains parti-pris, narratifs comme formels. Et peut-être aussi parce que ses différentes thématiques sont trop éloignées de moi.
Très grande déception ! Je me suis franchement ennuyée. Le jeu des actrices, la manière de filmer...rien ne m'a plu. Le paralèlle entre les 2 vies est beaucoup trop "encombrant" et particulièrement celle de la narratrice !
Dès le début l'histoire est compliquée , il y a des longueurs , et finalement je n'ai pas regardé la fin du fait que je n'y ai rien compris , je me suis ennuyée . Je ne comprends pas pourquoi il va être présenté aux oscars , on a beaucoup mieux comme film en France
Sujet intéressant mais horriblement mal traité ici. Les histoires des deux femmes se superposent sans aucun intérêt ni logique, on ressent peu d'émotion, on s'ennuie et attend la fin avec impatience.
Bon, il faut être honnête. Pour les fans de Faites Entrer l'Accusé et les adorateurs de true crime, passez votre tour. Saint Omer est un film de tribunal, un film féministe, un film de mise en abyme. A partir de cette histoire vraie, Alice Diop questionne cette imagerie de la femme monstre du mythe de la sorcière à celle de Médée. Une femme enceinte savante regarde une autre femme savante se faire jeter en pâturage pour ses mensonges, ses angoisses, son infanticide. L'idée est géniale mais le film se perd dans une volonté de sur-élégance, de maniérisme. Ici, tout est fabriqué alors que visuellement on assite à un vrai dépouillement. Certaines séquences au tribunal se résument en un plan fixe de plusieurs longues minutes de monologue monotone, ce choix stylistique permet au moins de fermer les yeux, de roupiller et d'écouter la voix de cette jeune femme car il ne se passe rien de rien ! Il y a de gros problèmes de rythme et l'enchaînement de séquences entre le tribunal et celle de la jeune femme maître de conférence manque d'intérêt. On comprend la mise en abyme mais bon, le film ne devrait pas se limiter à cette construction duelle si évidente et 1000 fois vue !! Bien sur, l'une des dernières séquences, dans les rues de Saint Omer, est magnifique mais c'est surtout grâce à Nina Simone qui réchauffera mon coeur à tout jamais. D'ailleurs cette scène ne sert à rien sauf faire joli - c'est déjà ça peut-être... Sinon, pour les fans de Nina Simone et son pouvoir magnétique au cinéma, je conseille le programme Blow-Up de Arte !
Je ne m'attendais pas à un film mené tambour battant, mais là, c'est très lent, même pour moi qui ne crains pas ce genre de film habituellement. Je l’ai trouvé filmé sans fantaisie : des plans fixes sur des visages ou des corps, qui durent une éternité. Je suis étonnée que jamais il ne soit évoqué la dépression de l’accusée : elle ne pouvait plus se lever, elle se renfermait sur elle-même, elle faisait appel à la sorcellerie. Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce que la spectatrice soit écrivain : dans le film , elle n'en fait rien. Aucune explication n'est apportée sur l'attitude la mère de l'écrivain : alors à quoi bon un tel personnage ? Le sujet m'intéressait, la réalisatrice a réussi à m'endormir. Seule la dernière plaidoirie sauve ce film du naufrage.
Un peu déçu par ce film encensé par la presse et qui représentera la France aux prochains Oscar. Le film se présente comme un documentaire et relate le procès d'une mère infanticide (inspiré par l'affaire Kabou). Beaucoup de longueurs, des plan fixes très longs sur les personnages, des silences trop accentués. La mise en scène du personnage de la jeune journaliste n'est pas vraiment utile au scénario, ça rajoute une psychose à un sujet déjà bien dramatique. La référence à Médée est tirée par les cheveux. Les acteurs sont sans relief sauf l'avocate de la défense (Aurélia Petit) et la juge (Valérie Dréville). Le tout s'étale sur deux heures tout de même !
A côté de ce film sur notre rapport à la maternité et sur les rapports mère-fille, "Saint Omer" continue, dans l’esprit de la réalisatrice, de creuser la veine de ses films précédents, tous des documentaires : « Offrir au corps noir la possibilité de dire l’universel ». Cela n’est pas vraiment flagrant à l’image, mais le devient davantage lorsque Alice Diop raconte qu’à un certain moment du procès de Fabienne Kabou, elle s’est retrouvée en larmes à côté d’une journaliste blanche, elle aussi en larmes. "Saint Omer" est donc le premier film de fiction d’Alice Diop, réalisatrice de documentaires jusqu’à présent. Il reste toutefois de nombreux traces de ce passé de documentariste dans "Saint Omer", que ce soit dans la mise en scène ou dans la direction d’acteur, ce qui se conçoit d’autant plus facilement qu’on est ici dans un film de procès, un genre qui, presque toujours, puise aussi bien dans le théâtre que dans le documentaire. Et pourtant, paradoxalement, le film a comme défaut principal d’apparaitre comme étant trop « écrit » ! Voir critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-saint-omer/
Avec toute cette bonne presse, j'en attendais beaucoup. Résultat : un film qui manque cruellement de dynamisme, un semblant de documentaire qui tombe à côté, un ennui assez marqué. J'ai hésité plusieurs fois à sortir de la salle, et en sortant j'ai eu le sentiment que le film aurait pu être raccourci de 45mn. Les dernières scènes et le message final sont assez sympas, mais le problème réside vraiment dans le rythme du film : des plans fixes, inintéressants, qui durent 40mn...
J'avais aimé Vers la tendresse, encore plus La Permanence. Saint Omer est à des années lumières de ces deux films. C'est un naufrage, c'en est même très embarrassant. Rien ne va dans ce film qui se prend très au sérieux, qui est très mal écrit, qui croule sous les intentions, où rien n'est incarné, rien n'est juste, rien n'est subtil. La narration est d'une lourdeur sans nom, plutôt que de solliciter Marie Ndiaye, elle aurait mieux fait de s'entourer de scénaristes, et il y en a des très bons en France. Des scénaristes pour donner vie à ces personnages, qui ici ne sont que des faire valoir idéologiques et qui n'existent jamais. Au passage, même si pour moi ce n'est pas très important, qu'est-ce que les acteurs sont mauvais : surtout la Cour, les avocats, qui jouent comme des ados en stage théâtre. Enfin, le plus gros problème du film, c'est la réalisation. Le fondu sonore pendant le tirage au sort du jury... là c'est carrément honteux, digne de mon fils de huit ans qui découvre imovie. Je me suis demandé si Alice Diop n'avait pas pété un plomb, si le petit succès de ses films précédents ne lui était pas monté à la tête. Du coup ça donne : Duras, Pasolini, Nina Simone... Pourquoi pas. Mais où sont passées la grâce, la finesse, la mélancolie de ces grands artistes. Ici, tout avance avec des semelles de plombs.
sincèrement le film n'aucun intérêt, il est terriblement long, interminablement, fade, ça a été un supplice de le voir au cinéma, la moitié la salle dormais ou a quitté la salle. je ne comprend pas la nomination au César ???