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    Saint Omer
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    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2022
    Film plébiscité comme état LE film français pour être aux Oscars 2023, "Saint-Omer" adapte un fait divers glaçant. Une partie du film est un peu trop en dehors du propos et on ne comprend pas très bien le lien avec le procès. Mais toute la partie du procès est très intéressante, bien mise en images et l'actrice est incroyable. Un film intéressant à voir malgré quelques faiblesses.
    Nicolas N.
    Nicolas N.

    30 abonnés 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Alors que dire de ce film d'Alice Diop, je connaissais cette histoire via l'émission Faite entrer l'accusé... J'ai trouvé l'histoire dans cette émission plus touchante que le film ici. J'ai voulu regardé pour le Cesar meilleur espoir féminin reçu ici, mais j'ai été un peu déçu, j'ai mis la note de 3/5
    Christiane Delanoue
    Christiane Delanoue

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2023
    Quel gâchis ! Film ennuyeux à mourrir
    J’aurais dû lire les critiques avant de le voir
    Un fait réel qui aurait mérité un film digne de ce nom
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2022
    Alice Diop s'inspire ici de "l'affaire Fabienne Kabou" pour retranscrire librement le procès aux Assises de Saint-Omer de celle qui est accusée d'avoir déposée sa fille un soir sur une plage de Berk. Traiter cet infanticide n'est pas chose facile, le film est assez âpre, retranscrivant parfaitement le parcours de cette femme en écoutant sa parole, elle qui s'exprime dans un langage châtié. La cinéaste essaie de comprendre ce geste fou et, à travers une jeune écrivaine spoiler: enceinte
    , questionne sur le poids de la maternité. On peut reprocher une certaine austérité à cette œuvre tant elle traite les faits de manière académique, spoiler: mais quand les regards des deux jeunes femmes se croisent, un moment de magie s'opère
    . Ce n'est pas le chef-d'œuvre attendu mais un bon film porté par deux actrices remarquables.
    CinemaxGhinozzi
    CinemaxGhinozzi

    13 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2022
    Doublement récompensé à la Mostra de Venise cette année, Saint-Omer arrive enfin en salles françaises. Même si je n'attendais pas spécialement ce film, les récompenses reçues m'ont fait dire en m'asseyant sur mon siège que j'allais passer un grand moment de cinéma, mais mon espoir fut, à ma grande déception, trop grand.
    Faire un film qui tient sur une histoire judiciaire, c'est bien ; là dérouler pendant les deux tiers du métrage (1h20 environ) dans un tribunal, c'est plus compliqué à tenir. Même si on se plaît à découvrir l'histoire du meurtre de cet enfant de 15 mois par sa mère à travers ce long récit intimement lié au mythe de Médée, au bout d'un moment, le propos traité peut-être intéressant mais on sent le temps passé. Dans le même style, Les Choses humaines d'Yvan Attal sorti l'année dernière s'en sortait mieux car les personnages introduits avant le procès étaient plus ambigus. J'ai été très déçu qu'on ne donne pas plus de place à Rama, campé par Kayije Kagame qui est une actrice somptueuse : ce personnage nous est d'abord présenté par une voix à la fois suave et autoritaire, puis on découvre petit à petit une femme qui doute, sensible, craintive. A l'inverse, j'ai trouvé le personnage de Laurence trop plat, sans nuance dans son comportement : faute peut-être à un jeu trop théâtralisé. D'un point de vue plus personnel, je ne suis pas adepte des voix a cappella qui inonde le champ sonore à certains moments. En revanche, j'ai bien mieux apprécié spoiler: le monologue de l'avocate de Laurence Coly face caméra :
    il témoigne d'une vision très personnelle de la réalisatrice sur le rapport entre une mère et son enfant.
    J'ai du mal à comprendre comment ce film a-t-il été primé : il est bon, certes, mais ne possède rien d'exceptionnel selon moi. Néanmoins, je ne nie pas le talent évident de la réalisatrice Alice Diop notamment dans les termes abordés à l'écran, elle réussira à s'imposer sur le devant de la scène dans les années à venir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    Je suis un peu surpris par l’envolée lyrique autour de ce film et de son auréole transalpine quand il nous resitue assez classiquement les débats d’un prétoire judiciaire. Au niveau supérieur, une affaire d’assises, à travers un dossier dont la seule prononciation interdit tout qualificatif horrifié. Infanticide, le mot suffit à le rendre abjecte. Ce dont la réalisatrice se préserve en retenant du fait-divers la personnalité de l’accusée, à travers son histoire que remonte le tribunal en quête de compréhension. Et là Alice Diop révise un peu les fondements scénaristique de ce type de cinéma en invitant dans la salle d’audience , une romancière intriguée par l’affaire . Si elle n’est pas la seule, elle demeure particulièrement attentive aux débats qui s’engagent et Diop la filme si près que la jeune femme parait se livrer à une introspection, sinon vivre une psychanalyse. On aborde là enfin l’intérêt du processus judiciaire , pour quelques séquences furtives aux silences éloquents, aux regards puissants. Ce sont de véritables propositions de cinéma au cœur d’un dispositif narratif et scénique sans engager un moment la fonction même de la mise en scène. Que penseront les Oscars 2023 de notre ambassadrice. ? Personnellement j’irais « Revoir Paris » .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Ne nous trompons pas, le personnage central est bien  Rama, l'écrivaine en recherche  de l'histoire, l'histoire de l'autre où peut-être aussi la sienne,  et non Laurence dans le box des accusés, immobile, impassible . C'est l'effet miroir qui est ici  important.
    Deux existences se côtoient dans un même film.
    Dans la forme, beaucoup de  lenteur , de tensions, des plans longs et silencieux, parfois  rythmés par une respiration saccadée. Les choses s'égrènent doucement, des sous entendus, des gestes qui suggèrent. Un suspense pour  une histoire dont on connait déjà la fin... enfin surtout pour Laurence Coly car que se passera t-il pour Rama ?
    Puis il y a le fond,  le plus évident, le déroulement du procès. Derrière un dispositif fictionnel le film est pourtant  quasi tourné comme un documentaire. Le lieu de tournage dans le  tribunal de Saint Omer, tourné dans l'ordre chronologique.  Les figurants ont suivi comme un procès en direct, avec de longs plans séquences. Ce qui n'appartient pas directement au procès se sont  les indécisions angoissées de cette jeune femme professeur écrivain seule  dans une chambre d'hôtel ... pourquoi  cet intérêt comme une obsession ? Cette fascination ?
    Remarquable plaidoierie de l'avocate qui reprend le véritable discours. Le choix de la réalisatrice a juste été de le compléter avec une métaphore fort intelligente et fort sensible sur les chimères. Et là se rejoignent les deux  expériences de ses 2 femmes, une forme de similitude. Les chimères une idée du lien, de la trace de la mère à l'enfant  mais aussi  de l' enfant à  la mère... éternelle. Importance de la culture africaine  entre ses deux femmes. Il est évoqué la sorcellerie, le maraboutage mais aussi la réelle fragilité psychologique...  les deux interprétations ne se ressemblent-elles pas ?  Personnellement ma lecture restera plus universelle. Je ne  nie pas  l'importance des origines mais c'est l'idée de la filiation, de la  transmission mère - fille qui m' a interpellée. La nécessaire  réconciliation  avec sa propre histoire pour que de  fille elle  puisse  se projeter vers le rôle de mère,  dépasser ses craintes, ses trauma , se sentir prête, se  débarrasser de ses peurs, de ses rancunes... regarder  la fillette qu'elle a été, revoir et comprendre sa mère. Réinventer le lien perdu. J'ai alors pensé à ce livre "Les divins secrets des petites Ya Ya" de Rebeccas Wells
    Remarquable à la fin la chanson "little girl blue " Nina Simone
    Catherine L
    Catherine L

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Ennuyeux. Trop long. On ne comprend pas, on s'interroge sans avoir de réponse. On a envie de sortir ou de s'endormir.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2023
    « Saint Omer » (2022) est le premier long-métrage de Alice Diop, franco-sénégalaise. Il se base sur un fait divers (curieux terme) : l'histoire d’une mère sénégalaise qui a laissé sa fille de 15 mois sur la plage de Berck-sur-Mer la nuit à la marée montante pour que la mer l’emporte. Laurence Coly (Guslagie Malanda dont c’est le premier rôle) est donc jugée devant la cour d’assises de St Omer. Dans la salle Rama (Kayije Kagame dont c’est également le premier rôle) est une jeune femme sénégalaise poursuivant des études de lettres. L’accusée reconnaît les faits, plaide non coupable et espère que son procès lui permettra de comprendre le pourquoi de son acte. Depuis son arrivée en France, elle se juge dans une spirale négative : bien qu’inscrite en Fac de Droit, elle n’a pas passé sa licence avant de se passionner pour la Philosophie, et elle est en ménage avec un sculpteur beaucoup plus âgé qu’elle qui n’est pas divorcé, a une fille de son âge et revoit son épouse toutes les semaines… Rama ne cherchant pas à comprendre le pourquoi de cette situation de mise à l’écart. Elle cachera sa grossesse, accouchera seule alors que le père voulait être présent, et ne promènera jamais sa fille dehors. Son propre père n’est pas à l’audience, retenu par des affaires au Cameroun. Sa mère est présente mais Laurence dira qu’elle a été toujours très distante d’elle, n’ayant rien en commun avec elle … et sa mère ne prendra pas la parole. Curieusement il n’y a aucune déposition d’un psychiatre et Rama parlera de sorcellerie par défaut, de maraboutage à distance sans jamais montrer de signes d’émotion.
    Rama regarde sans cesse Laurence et enregistre même son procès pour écrire un livre. Elle est elle-même enceinte de 4 mois et dans un court instant le regard de Laurence rencontrera celui de Rama avec – peut-être - une sorte de « Shining » ?
    Le film se termine avec la plaidoirie de son avocate qui est brillante et évoquera les cellules chimériques, ces cellules du fœtus qui traversent le placenta et s’implantent chez la mère avec peut-être une espèce d’hérédité transmise de fille en fille, de chimères présentes chez chaque mère. Le jugement n’est pas rendu, on voit la salle d’audience vide… puis 3 petites scènes dont je n’ai pas du tout compris l’intérêt.
    Un film féministe sur la maternité et sur le versant monstrueux de chacun de nous, mais dont j’avoue ne pas avoir saisi toute la finesse… Un film de plus de 2 h sans fioriture filmique ni jeu d’acteur exceptionnel mais récompensé par un Lion d’Argent, le prix Jean Vigo et qui représentera la France aux prochains Oscars.
    Fabien Cluzel
    Fabien Cluzel

    5 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 septembre 2023
    J'ai tenu précisément 34minutes, et fort heureusement je n'avais pas d'objet coupant à portée de main...d'un ennui mortel...c'est lent, inintéressant, ton monocorde, plans ennuyeux et répétitifs..........un supplice
    Inès Derbak
    Inès Derbak

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 avril 2023
    Beaucoup trop long, des plans fixes sans vie, des monologues interminables récités sans naturel comme s'ils étaient lus. Dommage, parce que l'histoire dont le film est tiré avait un bon potentiel pour être adaptée de manière bien différente.
    Cinephille
    Cinephille

    156 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    J’avais suivi de près le proces de Fabienne Kabou et ai retrouvé là l’essentiel des éléments, la lâcheté du compagnon étant mieux mise là en exergue. En revanche dans mes souvenirs Fabienne Kabou comprenait à la fin du procès qu’elle était folle et que voix, sorcellerie et autres voyantes n’étaient que des semblants d’explications auxquels elle se raccrochait. Je trouve un peu dommage que ça ait été transformé en effondrement en larmes dans le giron de son avocate.
    En revanche ce qui est intéressant c’est d’avoir inscrit cette histoire particulière dans celle de l’humiliation et la violence faites aux femmes de tous temps et toutes cultures.
    La dignité des différents protagonistes et la sobriété de la réalisation sont un des gros plus du film.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2023
    Le premier long-métrage réalisé par Alice Diop en 2022 a bénéficié d’une large reconnaissance du milieu professionnel. Pourtant, malgré son indéniable caractère dramatique, on frôle l’escroquerie intellectuelle. Inspiré d’un fait divers, le scénario propose le portrait de deux femmes dont le point de rencontre est celui d’une cour d’assises. On peut comprendre le choix d’une mise en scène composée essentiellement de plans fixes très distants pour renforcer le caractère de documentaire d’un procès. En revanche, le jugement de cette mère infanticide permettant d’aborder une multitude de sujets complexes (la maternité, la négritude, le statut de la femme, etc.) reste complètement plombé par l’histoire parallèle de la jeune romancière. De fait, on ne ressent aucune émotion avec de surcroit le sentiment d’être bernée par la réalisatrice. Bref, du cinéma d’auteur sans relief.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    141 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2022
    Saint-Omer n'est pas un mauvais film. Juste un film qui ne m'a pas touché par son sujet, la maternité, malgré une mise en scène lente mais belle. Tout est fait pour faire fluctuer l'attachement au personnage, comme si nous étions nous-mêmes jurés du procès. Quelques moments sont saisissants et les actrices convaincantes.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2022
    Ce drame, tout à fait inhumain, nous bouleverse…..La réalisatrice, à la sensibilité féminine exacerbée nous conduit vers son « parti-pris » .

    Comment expliquer que cette Maman qui « tue » son enfant puisse pourtant attirer et mériter notre indulgence,
    notre pardon ?

    Je suis resté sans voix devant l’incompréhension de ce « vieil amant » et cette jeune femme étudiante sénégalaise qui se trouve tellement dépendante et désemparée.
    Que de questions ? Entre mensonges, non dit, déni, le mystère de l’être humain est insondable…

    Dans le cadre d’une cour d’assise, la réalisatrice traite ce sujet avec une délicatesse infinie
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