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Christoblog
789 abonnés
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2,0
Publiée le 4 décembre 2022
Bardé de prix (Venise, Jean Vigo) et précédé d'une excellente réputation (il représentera la France aux Oscars), le premier film de fiction d'Alice Diop promettait beaucoup.
C'est peut-être pourquoi, à sa vision, la déception a pris pour moi le pas sur le plaisir.
Certes, Saint Omer présente de nombreux intérêts. Tout d'abord l'affaire Laurence Coly est intrigante et le film de prétoire possède une dynamique propre qui captive aisément. La distribution est aussi intéressante : Guslagie Malanda campe une accusée troublante alors que plusieurs seconds rôles font des prestations remarquables (l'incroyable témoignage de Luc Dumontet joué par Xavier Marly). Les problématiques que soulèvent le film sont aussi intéressantes : le statut d'invisibilité de la femme noire, le rapport aux parents, la maternité.
Pourtant tous ces bons éléments ne parviennent pas à mes yeux à former un tout cohérent. Le scénario (auquel a collaboré Marie NDiaye) est inutilement compliqué. Les problématiques du personnage de Rama semblent bien anecdotiques au regard de l'enjeu du procès, et sa mise en parallèle avec le destin de Laurence Coly m'a parue artificielle. J'ai trouvé la mise en scène parfois maladroite (de nombreux plans de remplissage, un manque de fluidité globale, des flash-backs pas très clairs, une certaine affectation).
Le film m'a semblé à plusieurs occasions froid et légèrement guindé, comme mû par une envie de développer son propos d'une façon plus intellectuelle que sensible.
Le métrage d'Alice Diop a incontestablement des qualités cinématographiques (cadrages, plans fixes) et d'écriture, au-delà de ses questionnement sociétaux. Reste que les intentions peuvent paraître discutables et confuses, et que le film se noie dans un néo-féminisme doloriste qui finit par lasser.
j'attendais avec impatience ce film primé à Venise, mais quelle déception énorme lors de son avant première. cette mise en scène est d'une froideur absolue, n'apporte aucune émotion et aucune empathie. on suit sur plusieurs jours le procès de cette jeune femme qui a noyée son enfant, mais cela n'apporte rien au spectateur, et on ne connait même pas au final le verdict de ce procès. les divers personnages sont inintéressants, et le film se clôt d'une manière étrange. Du film d'auteur français caricatural qui plaira sans doute à certains critiques élitistes, mais qui laissera au bord de la route la plupart de ses spectateurs, qui eux auront payés leur place.
C'est exceptionnel que je quitte une séance en cours. Je ne comprends pas ce film, je ne comprends pas la nécessité de ces longs plans fixes. Je ne comprends pas la nécessité de ces dialogues d'un niveau de langue tellement châtié qu'ils en semblent artificiels dans la bouche de l'accusée. Qu'a voulu prouver la réalisatrice ? Et puis, je doit l'avouer très trivialement, qu'est-ce que je me suis ennuyée ! Pas autant qu'avec "Le pas suspendu de la cigogne", mais presque... C'est dire !
Lent... Long... Ennuyeux Zéro mise en scène Film sur la "maternité" alors que la réalisatrice occulte honnêtement l'enfant. Si vous n'avez pas de carte illimité, passez votre chemin, vraiment. J'ai failli m'endormir 5 fois.
incroyable ces bonnes critiques officielles ! il y a vraiment du copinage ! Je ne me suis jamais autant ennuyé pendant un film ! Et pourtant, j'y allais dans de bonnes dispositions. Mais là... c'est looooong, ces plans fixes interminables, ça n'avance pas, et c'est filmé style documentaire, mais en première année de cinéma ! Bref, c'est "intello" dans le plus mauvais sens du terme ( et pourtant, j'en suis) et choisir ça pour les Oscars est une aberration totalement inexplicable !
Saint Omer est un film semi documentaire. Alice Diop nous montre le procès d’une femme, accusée d’avoir tué sa petite fille Élise âgée de 15 mois. Durant deux heures, les témoignages s’enchaînent à la barre pour comprendre le personnage de Laurence. En plan serrés, en hors champs, Alice Diop montre l’émotion palpable des personnages mais ne parvient pas à sortir cette émotion de l’écran. C’est là que le bât blesse. Malgré des comédiennes excellentes, on a l’impression de rester au niveau de la porte d’entrée du film sans jamais en franchir le pallier. Frustrant.
"Saint Omer" encensé par la critique, Grand prix du jury de la Mostra de Venise cette année est un drame judiciaire moyen dans l'ensemble. En effet cette histoire tirées de faits réels (l'affaire Fabienne Kabou) n'est pas aussi percutante que je l'attendais, il manque clairement quelque chose à ce film, j'ai trouvé la forme brouillonne et le jeux des acteurs parfois approximatifs c'est bien dommage car le film qui se passe quasiment en huis clos (dans un palais de justice) s'avère parfois passionnante et instructive pour comprendre comment une femme a pu commettre un infanticide.
Compliqué de bien noter un long métrage qui m'a ennuyé du début à la fin. Il faut dire que ce film n'avait pas grand chose pour me plaire. Je ne suis habituellement pas fan, à quelques exceptions près, des films judiciaires mais j'ai peiné à trouver des qualités à ce "Saint Omer". Plus de deux heures de procès pour un fait divers peu intéressant. Peu d'intérêt cinématographique ici que cela soit dans la réalisation ou dans l'écriture du scénario. Ce n'est qu'une suite de longueurs. Pour le coup, son succès critique m'est incompréhensible.
Le sujet est intéressant, le traitement beaucoup moins. L’effet miroir entre l’accusée et la jeune femme, enceinte, assise dans le public n’amène aucun plus. Cette sorte de théâtralité dans l’écriture des dialogues freine tout naturel et les plages de silence renforcent la sensation d’un docu-fiction qui se traîne deux heures durant. Alice Diop a beau inciter le spectateur à venir se placer dans le box des jurys, je m’y suis jamais senti concerné.
Les films judiciaires emportent rarement l'adhésion. La qualité du produit fini est en grande partie tributaire de l'affaire sur laquelle il s'appuit, et les contraintes inhérentes au genre ne laissent que peu de marge de manœuvre artistique. Ici, si l'histoire vraie méritait sans doute qu'on se penche dessus, c'est la forme qui laisse de marbre : les séquences d'interrogatoires à base de longs plans fixes et de textes récités induisent un détachement et une froideur extrêmes vis-à-vis de cette tragédie qui nécessitait plus d'empathie.
Un film auquel on aimerait arriver en retard pour éviter une ouverture qui pèse des tonnes, avec évocation de l'infanticide (mais c'est un rêve ?), images d'archives de femmes tondues (pour nous dire que toute justice est relative ?), extrait lu d'Hiroshima mon amour (et l'effet d'illustration est ici tout aussi maladroit que le poids de la référence). Mais dès qu'on bascule dans le procès et sa représentation (dans tous les sens du terme), il se passe quelque chose de beaucoup plus passionnant sur la violence des injonctions contradictoires néo-coloniales : sois comme nous pour que nous t'aimions (et la jeune mère infanticide fait ses liaisons comme dans un film d'Eugene Green), mais tu ne seras, quoi que tu fasses, jamais comme nous. Les places historiques et sociales sont assignées et immuables. C'est à pleurer (et d'ailleurs les personnages eux-mêmes en pleurent). Le film aurait peut-être gagné en radicalité à ne pas quitter le prétoire, où se passent ses plus belles scènes, ni à s'encombrer de la fiction parallèle de la jeune chercheuse et écrivaine - comme un échafaudage narcissique et intime du film qu'on aurait oublié d'enlever (de la même façon que les citations - Duras, Pasolini... - sonnent trop comme des notes de bas de page).
Mais sérieusement ???? Qu’est ce que c’est que cette elucubrations ? Ce film aurait potentiellement représenté la France au Oscars ?
On l’a échappé belle !
L’histoire est insipide au possible, le jeu d’acteur (si on peut appeler ça comme ça) est risible. La trame est cousue de fil blanc.
Oui au cinéma qui défend la politique, les personnes invisibilités etc …. Mais si c’est pour nous pondre des m****** pareil on peut encore s’abstenir un peu avant que de vrais auteurs et de vrais cinéastes le fassent !
Saint Omer est ennuyeux, sans intérêt, et je dirais même honteux pour notre cinéma d’auteur en recevant le prix du meilleur premier film. On sent bien qu’Alice Diop c’est qu’un phénomène de foire - et je l’en plains - a qui l’on fait croire qu’elle a du talent. Je n’irais pas jusqu’à parler de politiquement correct mais il n’y a malheureusement qu’un pas ……
Quelle déception ! J'espérais comme la mère infanticide comprendre un peu mieux l'origine de cet acte terrible. Et j'ai assisté à un déroulé très ennuyeux du procès mêlé au mal être de la narratrice qui y assiste sans que l'on sache clairement l'origine de ce malaise. Le seul moment intéressant est la plaidoirie de l'avocate de l'accusée...2 minutes sur plus de 2 h Et pas une ligne à la fin pour informer sur la suite donnée à ce procès.Bref , à éviter
J'avais très envie de voir ce film en raison du thème et des excellentes critiques. Je ne m'attendais pas à être déçue. C'est long, long long et terriblement ennuyeux. Le fait divers ne sert que de prétexte aux états d'âme de la romancière, prise entre sa grossesse et ses relations avec sa mère. Ses origines sénégalaises la rapproche de l'accusée mais en fait le film tourne plutôt autour du personnage de Rama, peut intéressante et le procès ne sert que de faire valoir, d'ailleurs on ne nous donne même pas le verdict. Il n'est fait aucun cas de l'assassinat du bébé. Si vous voulez en savoir d'avantage sur cette affaire, il y a une très bonne émission de "faites entrer l'accusé". Une étoile pour les actrices jouant les rôles de l'avocate et de la magistrate qui sont très bien, par contre les autres manquent vraiment de naturel.