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    Saint Omer
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    PLR
    PLR

    443 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 novembre 2022
    Après un infanticide, nous voilà tout de go dans une salle d’audience aux assises, non sans avoir eu auparavant une petite diversion littéraire très intellectualisée. Dans la salle d’audience, ce sera dans la plus grande tradition du film judiciaire : des monologues de l’accusée surtout, de la Présidente de la cour un peu, du Procureur et bien sûr de l’avocate appelée comme il se doit à conclure les débats : sa cliente est folle, elle a besoin d’être soignée (comprendre se reconstruire). En fait, elle est perturbée. Résultat d’une errance, d’un choc culturel, d’une recherche d’avenir qu’elle n’a pas trouvé et qui l’a amenée à s’inventer une vie. Dans la salle d’audience, une romancière en herbe venue là pour s’inspirer mais elle-même, on le devine, est en proie à quelques démons, disons angoisses existentielles. On ne cernera pas trop lesquelles mais il y a de ça. Au-delà de la vulgarisation du rituel et de l’ambiance d’un procès d’assises, l’ensemble sera relativement abscons, peu démonstratif. Le genre film d’auteur qui a une idée derrière la tête à mettre en scène mais sans trop se préoccuper de savoir si le spectateur va réussir à suivre et comprendre les intentions premières.
    dan47
    dan47

    48 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    mais où est passé le vrai bon cinéma ??? comment peut-on primer ce film ? des plans interminables sans consistance. on se pose la question : que font ces acteurs qui n'ont rien à voir avec ce film ? un scénario vide et c'est dommage avec un sujet pareil ? une réalisation d'une simplicité à couper le souffle. et une fin... en queue de poisson terrible. j'étais dans un grand cinéma et tous les spectateurs attendant un vrai dénouement ont réagi (comme moi) en disant "oui et alors !!!!!"
    lili
    lili

    5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 février 2023
    Que dire !
    Un fait d’histoire glaçant qui aurait pu être captivant !
    Le visionnage de ce film a été pénible. Tout sonnait faux! Je ne serais dire pourquoi: les actrices sont mauvaises? mal dirigées? ou les dialogues absolument pas crédibles? Aucune idée

    Ça a été une torture
    Boris&Flo
    Boris&Flo

    15 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 février 2023
    Mon épouse et moi attendions ce film avec impatience, le sujet nous intéressait beaucoup.Nous avions lu quelques articles,
    Nous avons acheté nos place pour une avant-première. Quel choc.
    Après avoir lu des critiques excellentes et après avoir compté les prix internationaux que ce film a obtenu, nous sommes plus que déçus.
    La forme est très dérangeante, ennuyeuse. est-ce un documentaire ou une fiction, une pièce de théâtre?
    Même si nous comprenons le fond social sous le fait divers mais il y a trop de prétention, trop d'ambition.
    Le personnage de la romancière Rama est bien joué, bien qu’il soit ne soit pas nécessaire et qu'il serve de miroir à la réalisatrice.
    Le personnage de l’accusée en revanche essentiel est très étrangement interprété, voix monocorde, regard vide. L'actrice a expliqué dans une interview quelle s'était inspirée de Ingrid Bergman dans le merveilleux film du procès de Jeanne d'Arc. Quelle prétention, encore une fois!
    Nous avons été surpris par les hommes dans ce film : Le mari de la romancière fou amoureux de sa femme caractérielle, froide, distante ! Le procureur général est trop peu entendu d’ailleurs ! Le compagnon de l’accusée est un méchant, lâche profitant de cette intellectuelle de la bourgeoisie sénégalaise.
    Comme si ces personnages ne comptaient pas pour la réalisatrice.
    Les scènes familiales de la romancière n’amènent rien sauf le fait que la fille, la romancière est très froide avec sa mère, égoïste et peu affectueuse.
    La scène de fin ? Un monologue gênant presque risible avec ce regard caméra pour nous arracher des larmes et notre indulgence envers la criminelle.
    La sensation que cette plaidoirie est destinée à faire pleurer le spectateur. Ce n’est pas agréable du tout avec cette impression que l'on se moque de nous. Cette histoire de cellules spoiler:
    chimériques est un mensonge et ça, ce n'est pas très beau de la part des scénaristes;

    Un film décrit comme politique et féministe, parlant de la maternité et d’une meurtrière, nous n'avons rien vu de tout cela.
    Nous avons vu un film dissertation tres clivant, qui crée des antagonismes entre personnes de couleur er personnes blanches.
    C’est un film documentaire sur la propre vie de la réalisatrice selon son prisme social, sa famille qu’elle décrit merveilleusement dans son documentaire Nous qui appelait à former une vraie France .pour toutes et tous.
    Ce film est tout l’inverse. Désolant.
    mariealbertfr
    mariealbertfr

    7 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2022
    Je n'ai pas aimé ce film. Les thèmes abordés m'intéressent pourtant : infanticide, procès aux Assises, parentalité, relation mère-fille. Mais les longs silences et les nombreuses questions auxquelles ne répond pas Saint-Omer m'ont laissée sur ma faim. Je me suis ennuyée. Je n'ai pas compris l'attitude ni les émotions de l'héroïne, une écrivaine enceinte qui assiste au procès. Quant à la femme accusée d'infanticide, elle ne m'a pas touchée non plus. Je vais maintenant regarder les autres films d'Alice Diop pour voir s'ils me parlent plus.
    Claudine G
    Claudine G

    196 abonnés 489 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 novembre 2022
    Je sais que je vais me répéter (pourtant je ne suis pas débile et pas encore sénile) mais que de longueurs...La caméra qui s'attarde lourdement aussi bien sur Rama que sur Laurence Coly, j'ai failli quitter la salle. En plus, est-ce une mode qui fait que l'on sort de la salle où chaque spectateur doit voir la fin du film à sa façon ? Concernant l'accusée est-elle déclarée folle ou enfermée à perpétuité pour l'horreur de ce dont elle est accusée. Chacun ressort avec sa propre conclusion. Ce n'est pas la première fois que cela se produit et ce n'est guère incitatif pour se rendre au cinéma. Entre les flash-backs et les regards qui n'en finissent pas, un bon gros navet !!!
    paganini
    paganini

    8 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    on comprend au bout de 5 minutes que l'accusée à des troubles psy. des lors ça ne prends plus, c'est mal joué (le père est ridicule), les longs cadrages plombent, c'est juste long et ennuyeux. reste alors l'étude sur la maternité en découlant, mais la encore ça ne touche pas. 2h bien pénibles.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 869 abonnés 7 411 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    Rama, une jeune romancière, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de 15 mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France. Lors du procès, les certitudes de Rama vont vaciller et interroger notre jugement.

    Précédé d’une sacrée réputation (le film a été récompensé à la Mostra de Venise et va représenter la France aux Oscars), on avait hâte de découvrir son premier long-métrage (de fiction). Alice Diop (Nous - 2020) adapte un fait divers réel qui avait fait grand bruit il y a quelques années, celui de Fabienne Kabou, condamnée en 2017 pour infanticide.

    Passé les présentations, Saint Omer (2022) montre rapidement ses signes de faiblesse, à commencer par l’écriture et le parallèle entre Rama et Laurence, le résultat s’avère brouillon et manque de cohérence. Ajouter à cela, le jeu très (trop ?) théâtrale de l’ensemble de la distribution, conférant à tout ce prétoire, une récitation de texte digne d’une représentation de théâtre (et ce, malgré d’excellents acteurs, tels que Kayije Kagame, Guslagie Malanda ou encore Xavier Maly).

    L’ensemble devenant rapidement rébarbatif au point de tout simplement devenir apathique et léthargique. C’est regrettable car en dehors d’une mise en scène à côté de la plaque, on appréciera le côté docu-fiction qui colle au film (filmé de façon quasi documentaire), mais pour le reste, c’est vraiment raté, la réalisatrice ne parvenant jamais à nous captiver à travers la représentation de cette femme d’origine africaine devenue invisible aux yeux des autres (ou devrais-je dire, aux yeux des bancs). Un encensement incompréhensible…

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Audrey L
    Audrey L

    607 abonnés 2 517 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    On n'a visiblement pas vu le même film que ceux qui ont décidé de faire de Saint Omer notre représentant pour la compétition des Oscars (spoiler alert : on est fichus), tant la séance a été difficile à tenir jusqu'au bout. Concrètement, Saint Omer est un plan fixe, frontal, sans musique, en lumière pâlotte naturelle, sur fond uni marron, de l'actrice principale qui se tient debout, statique, les mains posées sur la balustrade devant elle, qui regarde à votre droite, et répète inlassablement "je ne sais pas". Ce plan d'une pauvreté inédite, qui peut durer jusqu'à dix minutes sans être interrompu (une éternité, on vous promet), vous allez le déguster sur deux heures, par à-coups totalement inutiles (des micro-interventions visuelles d'un gros plan du visage de la juge, puis celui de l'avocat, puis d'une personne dans l'assistance, en revenant à chaque fois entretemps manger dix minutes de "je ne sais pas" statique interminable...). Dans notre salle au début de la séance, six personnes (la promotion du film a été très discrète), au bout d'une heure : nous-même, qui nous tenons les paupières avec les doigts. On se doute bien de la justification "le procès réel s'est déroulé comme ceci" pour soutenir le propos du film, mais on se pose alors la question de l'intérêt de le montrer tel quel, sans mise en scène ni coupure de non-arguments (à part dire qu'elle ne sait rien, et répéter les mêmes arguments légers en boucle). L'enquête aurait été peut-être plus intéressante à voir, car en son absence, le procès seul est inconsistant, et étire sa longue logorrhée sans faits : on comprend de suite qu'elle spoiler: a des troubles psychiatriques
    , comme elle invente avoir fait des choses et ne se rappelle plus, à l'inverse, d'autres essentielles... Le suspens était absent, et la plaidoirie de l'avocate à la fin nous a désagréablement surprise : elle n'avance qu'un discours purement émotionnel et poétique, parmi lequel on cherche les faits et arguments (encore une fois), mais qui réussit l'exploit spoiler: de faire pleurer l'assistance, les jurés et même le juge
    (oh pitié... A ce stade, on se moque carrément de nous). Enfin, on n'a pas saisi l'obsession de la jeune maman d'assister et retranscrire ce procès, tentant un lien maladroit avec sa propre grossesse (elle a des doutes ? Qu'elle arrête de boire de l'alcool, déjà !). Vraiment, Saint Omer nous a donné l'impression de se payer notre tête, et notre patience.
    Omg151
    Omg151

    59 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Très beau sujet, hélas mal traité. La réalisatrice venant du documentaire est très mal à l'aise dans la fiction
    et la mise en scène. Cadrages fixes et montage sans rythme, qui finissent par lasser.
    Actrices très mal dirigées et scénario didactique qui ressemble à une dissertation.
    Le personnage de la mère reste opaque du début jusqu'à la fin, sans créer la moindre empathie ou horreur.
    L'ennui et l'indifférence nous envahissent, alors qu'il y a avait de quoi faire un film bouleversant.
    C'est dommage.
    Bernard M
    Bernard M

    22 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Ce film frôle la catastrophe: il suit la mode actuelle ( absence de banc-titre au début, fin coupée court) mais il y a plus grave: la mise en scène est statique et le peu d'images extérieures ne donne pas envie d'aller dans la belle ville de saint Omer .On reste souvent sur notre faim faute de nous dévoiler suffisamment de choses sur les personnages et finalement on s'ennuie car on ne parvient pas à s'accrocher sur le sujet. Certes, les acteurs jouent très bien mais ne peuvent pas sauver cette histoire scabreuse et branlante
    Alberti21
    Alberti21

    8 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 février 2023
    Écrit par 3 femmes, j’en attendais beaucoup, dont l’écrivain Marie N’Diaye, sœur du ministre de l’éducation actuel et par Alice Diop, Amrita David. Un sujet intéressant. Ce film ne tient pas ses promesses. C’est un documentaire scénarisé de la part de cette documentariste très bankable. Nullement politique car les raisons de l’acte ne sont pas recherchées. Les actrices ont un côté inquiétant flippant. Très sociologique qui revient à l’éternelle division personnes noires et blanches dans un film aux antagonismes forts. Mise en scène froide et qui en met plein la vue. Une prétentieuse dissertation scolaire très inspirée par Depardon et Bresson et qui a bénéficié du grand travail de Marie N’Diaye. Mme Diop a un discours contradictoire et cela se ressent mais c’est seulement elle qui est l’objet de ses films. Le fait divers émouvant est presque oublié. Il s’agit tout de même d’une petite fille qui est morte. Mme Diop malgré la starification devrait revenir à plus d’humilité pour traiter des sujets importants. Deux films sortis en moins de 6 mois, c’est bien trop. Ce film est si décevant.
    Nico C
    Nico C

    6 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    D'un ennui sidérant, absolu.
    Seule la plaidoirie finale est à retenir si ce qu'elle dit est vrai.
    2 heures de perdues, je regardais ma montre bien avant la fin.
    Il aurait fallu plus que cette unité de lieu (ou presque) et ce parallèle artificiel entre les deux principales protagonistes.
    On n'est touchés ni par l'une ni par l'autre.
    De courts flashbacks d'un côté, juste une scène au départ de l'autre...
    A l'arrivée, ça ne fait pas un film et je suis sidéré qu'il ait été choisi pour représenter la France aux Oscars.
    Nul doute que les Américains vont adorer!
    Bloomybloomy
    Bloomybloomy

    6 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 février 2024
    Vu en avant-première. Après avoir entendu beaucoup d’interviews, de la réalisatrice, j’ai été intriguée par les deux réalisations (Nous et Saint Omer). sortis à 6 mois d’intervalles..
    Nous qui part de son constat qu’elle ne se reconnaissait pas dans le Nous collectif suite aux attentats de Charlie Hebdo, était très intéressant.
    Un peu long ,ce documentaire m’a paru très clivant.
    Ensuite Saint Omer, faits divers.
    Assassinat de cette petite fille par une femme déséquilibrée.
    La réalisatrice nous explique que cette meurtrière qu’elle a eu un choc lui rappelant sa propre vie.

    Pour le film en lui-même, les deux actrices n’ont pas un jeu formidable. Froid, distant, à et une articulation impeccable mais dénué de coeur.
    Pour ce qui concerne l’histoire , Alice Diop utilise des images de femmes françaises tondues à la guerre, un peu de Marguerite Duras et beaucoup de Pasolini.
    Quelles références ! qui plairont aux critiques professionnels mais pas au grand public.
    Dans ce film, le meurtre prémédité de cette petite fille est occulté. Dommage.
    La lumière de ce film est blafarde.
    Le mélange de fausses images documentaires sur la vie intime de la réalisatrice est intéressant. Mais cette lourdeur, cette exercice de style est trop long, ennuyeux presque.
    La ville de Saint-Omer n’est pas représenté. Ce film aurait pu s’appeler Perpignan ou Villetsneuse puisque la ville n’est pas filmée.
    En sous texte, la réalisatrice nous fait comprendre que dans un pays comme la France, il est difficile d’être femme, noire et vulnérable.
    J’espérais beaucoup de cette première fiction d’une bonne documentariste malgré toute la campagne publicitaire..
    Ce film m’a beaucoup déçu.
    miouze
    miouze

    51 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2022
    Moyen. Moyen pourquoi ?
    Parce que d'un côté toute la partie concernant Laurence Coly et son procès était captivante. Les longs plans décriés par beaucoup ne m'ont pas gênée, l'oeil de la caméra remplace nos yeux comme si on était au procès : on fixerait longuement l'accusée lorsqu'elle parle, on fixerait longuement la président lorsqu'elle questionne etc... De plus l'actrice est hypnotique, difficile de détourner le regard pendant ses réponses ses aveux ses mensonges dénués d'émotions.
    Et d'un autre côté toute la partie concernant Rama, la prof écrivaine, était relou au possible, ses états d'âme insupportables (si si, j'ai compris le parallèle) et le charismomètre à zéro.
    Parfois les bons côtés l'emportent, là non, à cause de l'agacement généré.
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