Mon compte
    Saint Omer
    Note moyenne
    2,8
    1442 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Saint Omer ?

    173 critiques spectateurs

    5
    14 critiques
    4
    35 critiques
    3
    35 critiques
    2
    33 critiques
    1
    34 critiques
    0
    22 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Tiré d’un fait divers sinistre ayant défrayé la chronique, le récit d'une sobriété froide mais saisissante d’un procès d’une mère infanticide. 2,75
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    131 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2023
    C'EST QUOI UNE MERE? Des monstres terriblement humain. A coeur ouvert, la bête est dans la jungle. Quel sens donner à cet acte quand l'amour est emporté par les flots. Fabienne Kabou a aimé?
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2023
    Je suis passé complètement à côté. J ai trouvé le film trop froid, trop statique. Cela aurait pu passer si son sujet avait été réellement traité mais le film donne l impression de ne rester qu en surface. Non pas qu on veuille comprendre la mere infanticide, un des sujet du film étant que cela est quasiment impossible même pour une femme avec une sensibilité ou un vécu proche; mais tout du moins s interroger sur la procédure du jugement d un acte insensé, d informer sur une trajectoire, un environnement qui pourraient conduire à cet acte. J ai trouvé que ça manquait de tripes, de convictions et un des seuls souvenirs que j en garderai c est l ennui qu il m a provoqué.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2023
    Alice Diop m’a invité à assister à un procès : celui de Laurence Coly (Guslagie Malanda), jugée pour avoir tué sa petite fille de 15 mois. Elle l’a abandonnée sur une plage du Nord de la France pensant naïvement que la mer emporterait son bébé au large. Un bébé qu’elle a eu seule, accouchée seule, qu’elle n’a pas déclaré. Comme c’est pratique de la noyer. Ainsi, son bébé n’aura jamais existé.
    Cette étudiante sénégalaise éduquée se déclare non coupable et compte sur le procès pour comprendre son geste ; elle est persuadée d’être la victime d’un marabout ou autre sorcier.
    A côté de moi est assise Rama (Kayije Kagame), d’origine sénégalaise. Cette femme de lettres semble sensible à cette Laurence Coly. Sensibilité à fleur de ventre puisqu’elle est enceinte. Rama donne l’impression que cette grossesse n’est pas désirée. Elle n’en parle pas lors du repas familial avant son départ pour le procès. Son compagnon s’est amusé à lancer une allusion laissant à Rama le plaisir d’annoncer elle-même l’heureux évènement. Si Rama s’est abstenue de poursuivre, sa famille n’a pas eu la curiosité de relever l'allusion.
    Apparemment, il y a malaise entre Rama et sa mère.
    Triste repas familial.
    Bref, n’ayant pas beaucoup d’affinité avec le genre film de procès, je ne vous cache pas que je me suis profondément ennuyé. Aucune colère envers Laurence Coly et malheureusement aucune empathie pour Rama qui jongle entre tourments et transfère.
    Sa mère hante son esprit et elle craint de ressembler à Laurence Coly.
    La plaidoirie de la défense était le seul moment intéressant bien qu’elle manquait d’éloquence. Quant à la partie adverse, Alice Diop en dispense le spectateur comme l’issue du procès.
    Comme la réalisatrice s’est inspirée d’un fait réel, elle laisse le soin au spectateur d’en tirer ses conclusions.
    On sent qu’Alice Diop veut valoriser ses personnages sénégalais, elle souligne à gros traits le côté « éduquées ». Ça part d’un bon principe.
    Comme à l’image de la société, les femmes, de surcroît noires, doivent faire doublement plus d’effort pour être considérées dans notre société. D’où ce trait très marqué pour nous dire que même une femme sénégalaise peut être très éduquée. En ce qui me concerne, je n'en ai jamais douté. Mais Alice Diop a sans doute raison d'appuyer une évidence qui ne l'est pas pour tout le monde.
    Seulement les dialogues un peu trop littéraires me paraissent les desservir. Quand la juge invite Laurence Coly à se présenter, à présenter la situation, à narrer les faits, elle a la posture d’une personne qui raconte une histoire. Elle semble réciter un texte.
    Maintenant bien s’exprimer ne devrait pas être un défaut, mais cela me donne une impression d’artificialité.

    La démarche artistique d’Alice Diop est certainement sincère mais son dispositif austère m’est hermétique.
    Je n’avais qu’une hâte : sortir de ce tribunal où même ma voisine Rama m’ennuyait…
    Mais avant de prendre la fuite, le titre m’a intrigué : « Saint Omer » sans trait d’union. Alice Diop m’a mis le doute au point que j’ai consulté livres et Internet ! Rassuré, je me suis aperçu que la ville de Saint-Omer est bien pourvue d’un trait d’union. Je suppose que c’est volontaire de la part d’Alice Diop.
    Mais que signifie l’ablation de ce trait d’union ?
    Me voilà à délirer : sans trait d’union, « Saint Omer » est une oeuvre de fiction, ce qui le démarque du vrai Saint-Omer.
    M’ouais…
    Ce trait d’union pourrait-il être la traduction du crime de Laurence Coly ? Ce trait d’union disparu ne permet plus de relier la mère à l’enfant.
    Voilà ce qui arrive quand on s’ennuie dans un film, on a tendance à délirer…
    Antoine L.
    Antoine L.

    17 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2023
    bof. le parallèle entre l'histoire de l'accusé et celle de l'héroïne n'est pas archi évident. on ne connaît pas son histoire, sa relation avec sa mère.
    autrement, c'est parfois un peu long
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2023
    Insupportable de prétention.
    On essaie de retenir la plaidoirie de l'avocate, quelques plans comme l'entrée dans le champ par le bas de la mère infanticide.
    Voilà, pour le reste, gravité factice, plans étirés jusqu'à l'exaspération du spectateur, propos sibyllins, une honte pour la communion d'éloges de la critique cinématographique, son naufrage
    Isabelle R
    Isabelle R

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mai 2024
    Que ce film est long, lent et ennuyeux. Les dialogues semblent récités, les actrices transparentes et dénuées d'émotion. Désolée mais ce film est loupé autant sur la direction d'acteurs, que sur le scénario, l'ambiance, ça a été très dur de regarder jusqu'à la fin en attendant peut être un sursaut. Mais non. C'était plat, sans humanité, avec un sujet pareil c'est dommage.
    Patrick Belamich
    Patrick Belamich

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Super film qui dit le fond de notre humanité. Très bien filmé belle interprétation À ne pas rater c'est du vrai cinéma loin de soupe habituelle
    Pierre P.
    Pierre P.

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    Un film d'une grande puissance narrative et visuelle et d'une complexité magnifique. Il me faudra le revoir pour en parler.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2023
    poir son premier film, Alice Diop s impose comme une cinéaste hors pair. la grande partie de son film l se passe dans uns salle d audience et la réalisatrice optant poir de longs plans fixes sur un personnage fait le bon choix, faisant passer une option émotionnelle que le film de procès classique n à généralement pas. sur le fond, la réalisatrice montre ,essaie de comprendre et ne juge pas. enfin, signalons l aspect féministe du film fort intéressant qui parle du poids de la maternité à travers l accusée mais aussi à travers le personnage de la jeune romancière.
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2023
    Pour son premier long-métrage, Alice Diop s'est inspirée de l'histoire de Fabienne Kabou, une femme qui a été condamnée après avoir assassiné sa fille. Dans le film, Laurence Coly reconnaît les faits, mais elle plaide non coupable avant d'ajouter qu'elle espère découvrir ce qui l'a poussée à passer à l'acte. Cette femme, qui a reçu une bonne éducation, est une bonne oratrice. Elle s'exprime bien et clairement et n'a aucun mal à répondre aux questions à part quand ça concerne les raisons de son geste. Les quelques zones d'ombre concernent sa défense puisqu'elle se cache derrière des raisons obscures avec une défense irrecevable chez nous. En partant du pire crime possible, Alice Diop arrive à faire un film puissant sur la maternité. Un drame juridique glaçant aux scènes de procès aussi fascinantes que réalistes avec notamment une dernière plaidoirie bouleversante. En somme, un bon film à la fois bien réalisé et bien incarné.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2022
    "Saint Omer" de Alice Diop est un film qui s'écoute, sur un procès (celui d'une femme accusée d'homicide sur son nouveau né) captivant de bout en bout...
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2022
    Après avoir teinté ses documentaires de la spontanéité (Vers la tendresse, La Permanence, Nous), Alice Diop fait un pas vers sa première fiction, récompensé du lion d’argent à Venise. Tandis que le premier prix est attribué à un documentaire américain, cette dernière n’a pas à rougir de son enquête, éminemment politique, qui mène la cinéaste à redessiner l’enveloppe littéraire autour d’un fait divers. L'affaire Fabienne Kabou a secoué tout un monde, jusque dans le squelette de l’institution judiciaire, impuissante dans son jugement et dans sa rationalité. Il s’agit également d’une occasion d’établir le portrait de la ville côtière de Saint-Omer, ainsi qu’une cour d’assises, où les regards se croisent et se décroisent, comme pour sonder la psyché des personnages, qu’ils aient activement la parole ou qu’il écoute en silence. Le film de procès n'est donc pas loin et le choix du décor n'est pas si anodin.

    On ouvre sur des images de « Hiroshima, mon amour » d'Alain Resnais, et surtout l'adaptation de Marguerite Duras, qui viendra habilement exposer la mise à nu d'une souffrance collective féminine. Il ne manquera que leur voix pour compléter le portrait de leur désolation, à l'aube du deuil, qui jamais ne semble vouloir s'achever. Il ne tient qu'au spectateur de participer au procès, comme son dixième juré, sous l'impulsion de Rama (Kayije Kagame), le miroir de Diop à bien des égards dramaturgiques et authentiques. Le travail de reconstitution est alors amené avec une grande précision, qu'il ne faut pas confondre avec la justesse de la réécriture de certaines interventions des entités de la cour, pas toujours restituées au mot près. L'expérience documentaire de la cinéaste lui permet donc de se placer à bonne distance de son sujet.

    La dramatisation n’est pas à l’ordre du jour et il faut reconnaître que le procédé vaut le détour, ne serait-ce que par sa force de réflexion, qu’il distille aux quatre coins de la salle. L'infanticide de Laurence Coly (Guslagie Malanda) ne laisse personne indifférent dans cette affaire qui réclame quelques éclaircissements. La vérité nous parvient au compte-gouttes, notamment avec la présence de Rama, qui sonde son passé pour communier avec sa maternité, de même que dans cette audience, qui viennent parfois appuyer la confusion chez l’accusée. Laurence n’est plus elle-même sans doute, mais existe-t-elle encore en ce monde ? Les faits ne mentent pas, mais que reste-t-il de son passage et de son témoignage. Tous, s’accordent à comprendre la nature du crime, tandis que l’on découvre les limites du procédé, qui sont loin d’assimiler le maraboutage ou autre fantaisie dans le code pénal.

    Le récit prend toutefois une autre forme, lorsque la caméra détourne son regard, cherchant une issue spirituelle, plus enthousiaste que ce qui succédera au plaidoyer, qui veillera à bouillir quelque temps après la séance. « Saint Omer » ne peut que se finir sur le silence glaçant d'une cour, vidée de sa substance et de sa justice, qui peut tout condamner, mais qui ne peut pas tout expliquer. En parallèle, Diop évoque une charge mentale que toutes les femmes couvent, dans le secret et dans le sacrifice de leur descendance. En invoquant sa caractéristique chimérique, tout en entrecoupant l’observation d’images d'archives, le film rend la parole, l’écoute et la justice à ces mères, qui portent l'enfant à naître, tandis que d’autres portent le deuil des leurs. Une démonstration éprouvante, d’une justesse remarquable, qui conjugue subtilement la voix des uns, le silence des autres et le regard des défunts.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Une chose frappe à la fin de la projection de Saint Omer : la confrontation entre la sécheresse rigoureuse et froide de la mise en scène et la passion chaude des faits et de l'explosion émotionnelle qui jaillit au final. Difficile de pénétrer le film qui commence avec de longs plans fixes et des dialogues longs et très distanciés. Nous pouvons aussi reprocher la volonté obsessionnelle d'Alice Diop de faire contaminer le fait meurtrier de la femme avec l'écrivaine enceinte, pris d'une profonde angoisse. Peut-être est-ce trop appuyé mais l'idée confine au fantastique. Saint Omer a pour force la qualité sans faille d'une écriture précise, au cordeau comme en témoigne l'éblouissante plaidoirie de l'avocate. Tous les acteurs sont très bons et la mise en scène bénéficie d'une belle photographie. Le film, très pudique, est difficile mais il évite aussi le piège d'excuser la criminelle et permet d'élever le débat et de faire de cet infanticide un questionnement ontologique.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Laurence Coly est jugée au tribunal de Saint-Omer. Un matin de novembre, elle a abandonné sur la plage sa petite fille de 15 mois en sachant qu'elle serait emportée par la marée.

    Alice Diop s'inspire de l'affaire Fabienne Kabou, qui a effectué cet acte en 2013, et qui fut condamnée en 2017 à 15 ans de réclusion. 

    La réalisatrice reproduit les moments forts du procès et dessine en parallèle l'impact de cette affaire sur Rama, jeune romancière enceinte de 4 mois, qui assiste au procès. Les deux femmes, l'accusée et l'auditrice, ont en commun des origines sénégalaises, une relation complexe à leur mère, un caractère taiseux et une intelligence supérieure à la moyenne.

    On regrette que la réalisatrice n'est pas dédié son film au personnage de la mère infanticide, de cette femme sénégalaise, immigrée, intellectuellement ambitieuse, financièrement dépendante, niée par tous jusqu'à disparaître, mère par accident, psychologiquement complexe... La romancière fait pâle figure et suscite peu d'intérêt face aux questions que soulèvent l'accusée et son acte. Le scénario semble aborder des pistes qu'il abandonne aussitôt, les problèmes existentiels de Rama ne touchent pas, les séquences du procès en plans  fixes ne créent pas d'émotions. Tout est froid et  manque terriblement de chair.

    Guslagie Malanda est remarquable dans le rôle de Laurence Coly. 
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top