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    Saint Omer
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    aetius romanus
    aetius romanus

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Prodigieusement ennuyeux. En outre , un politiquement correct consternant qui excuse l'infanticide parce que cette africaine idiote croit à la sorcellerie !
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    283 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2022
    Le huitième film et premier long métrage de fiction d’Alice Diop est à la fois magnifique et complexe. (...) L’extrême tension et l’émotion ressenties ne proviennent ni d’une performance ni d’un suspense. (...) Comment cette femme a-t-elle été amenée à tuer son enfant ? Le film met toute sa puissance de dramaturgie, de mise en scène et de direction d’actrices, en somme toute sa puissance de cinéma, pour suggérer que la réponse n’est pas une vérité à dévoiler. (...) Alice Diop, qui y va à l’intuition pour l’écriture et se laisse volontiers déterminer par ce qui arrive au tournage, ouvre la forme épurée du film, la froide beauté de ses plans fixes durant le procès, pour prendre par moment des risques, des chemins de traverse, jusqu’à rendre inaudibles certaines minutes du procès. En adoptant le regard de Rama et s’attachant à ce personnage, elle cultive le hors-champ et sublime la violence à l’œuvre. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    Manon
    Manon

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2022
    Le film d'Alice Diop est inspiré d'un fait réel : une histoire d'infanticide avec pour accusée Fabienne Kabou.

    Premièrement, sur la forme : le film est horriblement lent et long. Surtout lorsqu'on sait le contenu qu'il y a dedans...

    En effet, le film veut tellement jouer sur la sobriété et l'effet film documentaire qu'on passe à côté de l'émotion que veut nous faire ressentir la réalisatrice du film. Par ailleurs, les personnages ne sont pas assez travaillés (un approfondissement au niveau de l'expertise psychologique et psychiatrique de l'accusée aurait été la bienvenue). De ce fait, le film manque de profondeur. Si la réalisatrice voulait nous faire ressentir de l'empathie pour cette mère infanticide, c'est raté.

    Heureusement, la plaidoirie de l'avocate de l'accusée sauve un peu la fin du film, que l'on connaît tous, sans avoir besoin d'aller au cinéma pour cela.

    En résumé, des recherches sur internet et un épisode de "Faites entrer l'accusé" suffisent à remplacer ce film judiciaire qui est pour moi très mauvais.
    Damien
    Damien

    156 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2023
    Alice Diop mêle un drame sordide avec une mère infanticide (Guslagie Malanda), une relation distante entre une romancière (Kayije Kamage) et sa mère (Adama Diallo Tamba) et la grossesse angoissante de la romancière dans un style austère, sur un rythme lent et avec un regard froid. Un film extrêmement aride et difficile.
    Cool_92
    Cool_92

    266 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    Une vraie déception. Il y a d'indéniables qualités pour un premier film. Alice Diop sait poser sa caméra, sait magnifier un visage et instiller une atmosphère lourde. Mais c'est justement trop lourd, les silences sont nombreux et extrêmement long.

    On comprend que l'héroïne ne va pas bien, mais il n'y a jamais d'explications concrètes. On voit juste quelques scènes de son enfance pour expliquer son mal-être. Que de non-dits. Oui on comprend très vite qu'elle s'identifie à la mère jugée mais tenir 2h dessus c'est beaucoup.

    Les scènes au tribunal sont parfois surjouées, on n'y croit pas une seconde. Rien ne semble naturel. Ni dans l'interaction des personnages, ni dans leur réaction.

    Le film dégage un certain brio c'est vrai mais que j'ai trouvé le temps loooooooooong.

    Je ne pense pas avoir envie de revoir ce film.
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    150 abonnés 1 477 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Le film français qui va représenter notre pays au Oscar. Wouah, ça ne peut être que très bon, et finalement, j'ai trouvé le film pas terrible et vide d'émotions (excepté dans la séquence finale). En fait, je trouve que la réalisation et le scénario sont cruellement chiants et monochromes.

    La réalisation n'a aucune ambition ; ce qu'on ne peut pas reprocher au film, c'est le fait qu'il n'y ait aucune fioriture. Sauf que ce manque d'extravagance rend l'intégralité du film long et chiant. Il y a deux petits détails de mise en scène qui rattrapent le film : dans un premier temps, les quelques flashbacks qui donnent de la consistance au personnage sont bien disposés. Ensuite, la musique, malgré le fait qu'elle ne soit presque pas présente, lorsqu'elle apparaît est très belle et plutôt impactante. Malheureusement, le film a un énorme problème de réalisation, c'est l'utilisation de la lumière qui est tout simplement chaotique ; elle ne cesse de changer d'intensité.

    Le problème de mise en scène se répercute sur l'histoire ; elle aurait pu être très intéressante mais avec la fadeur des plans, le temps passe extrêmement lentement, c'est pratiquement une torture. Heureusement, l'actrice principale joue vraiment bien et les autres acteurs en font de même. En occultant le jeu d'acteur, le récit reste globalement mal expliqué et mal rythmé, à tel point qu'on ne connaît rien de la finalité des différents personnages. Bien évidemment, le final du film est vraiment bien exécuté et on ressent l'émotion de tout le monde.

    C'est dommage mais je ne recommande pas ce film car je n'ai pas été réceptif à la mise en scène que j'ai trouvé trop fade et au scénario que j'ai trouvé trop peu lucide.
    Djifunk
    Djifunk

    30 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2022
    Film assez froid qui évoque un fait divers macabre, on peine à adhérer au propos. Ajoutons à cela un rôle dont on ne comprend pas l' utilité( Rama) et le jeu trop scolaire de Gulasgie maslanda et on reste perplexe.
    Jylg
    Jylg

    40 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2022
    C'est un sujet très délicat, l'infanticide, et très difficile à traiter. Cependant, ce film aurait dû être un documentaire simplement. Il traine en longueur et les plans fixes sont légion. Difficile de tenir sur la durée .
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    46 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2022
    J’avoue ma grande perplexité à la vision de ce film, et mon incompréhension face à cette unanimité critique. Certes il y a dans ce premier film une patte très personnelle, sans doute due au passé de documentariste de sa réalisatrice, on y remarque une volonté un peu trop appuyée de distanciation, un regard « Durassien » ( sublime, forcément sublime ???) mais on se perd dans ce parallèle un peu lourdingue entre l’accusée et l’autrice qui l’observe durant ce très (trop) film de procès qui nous prive de la moindre émotion.
    On sort de la sans trop savoir à quel spectacle on a assisté, en se sentant vaguement coupable de passer à côté d’un film intelligent ou l’on s’est ennuyé malgré ( ou à cause de?) sa radicalité.
    Jipéhel
    Jipéhel

    51 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2022
    Deux films parallèles

    Encore une fois, c’est le 1er film de la franc-sénégalaise Alice Diop que je vois. Et piur cause, car après une belle carrière de documentariste, elle réalise ici son 1er film de fiction. Quoique… Rama, jeune romancière, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France. Mais au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages font vaciller les certitudes de Rama et interrogent notre jugement. Primé à la Mostra de Venise, ce drame est appelé à représenter la France aux Oscar… et là je m’interroge. Pour échapper au simple (?) film de procès, Alice Diop a développé parallèlement les évolutions d’un personnage de fiction, dont l’intérêt m’a totalement échappé. « Parallèlement », tout est là, car les parallèles, comme chacun sait, ne se rejoignent jamais. Et c’est bien là que le bât blesse.
    Après son Prix Jean Vigo et son Lion du meilleur premier film à Venise, on était d’endroit d’attendre beaucoup plus que ces 122 minutes longues, longues, longues… Derrière ce film se cache l'histoire vraie de Fabienne Kabou, une mère condamnée en 2017 pour infanticide. Le 20 novembre 2013, le corps de sa fille Adélaïde, 15 mois, est retrouvé par un pêcheur sur la plage de Berck-sur-Mer. Sa mère, qui ne l’avait jamais déclarée à l’état civil, l'avait abandonnée la veille sur cette plage à marée montante. Mobile du crime selon l’accusée : c'était plus simple comme ça ! Notre réalisatrice avoue une véritable obsession pour ce fait divers et pour la personnalité de la mère, sénégalaise comme elle. Aussi a-t-elle voulu montrer la complexité d’une femme noire intelligente et cultivée à travers les textes exacts notés durant les différentes sessions des Assises. Un pari difficile à réussir au cinéma. Il aurait sans doute pu être gagné si le scénario n’avait voulu ajouter, hélas de manière très artificielle, le personnage de la journaliste qui assiste au procès et, pour des raisons assez obscures, s’identifie peu à peu à l’infanticide. Pour moi, ça plombe totalement l’intérêt que j’aurais pu accorder à ce film.
    Kayije Kagame et Guslagie Malanda ne s’en tirent pas trop mal tout comme Valérie Dréville et Aurélia Petit. Les autres Xavier Lamy, Thomas de Pourquery, Robert Cantarella, jouent les utilités. L’ennui plane sur ce film – et très vite sur la salle -, la sublime photo de Claire Mathon déjà remarquée pour ses contribution à Polisse, Comme un avion, Portrait d’une jeune fille en feu, - couronné d’un césar pour sa photographie - ou Enquête sur un scandale d’état. De l’ambition non aboutie. Qui trop embrasse
    Matxa
    Matxa

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 février 2023
    Après une interview navrante d'Alice Diop dans Première, je visionne le film...
    Une catastrophe, comment peut on attribuer des prix à un film comme ça . On se croirait dans un mauvais numéro de l'ancienne série Tribunal sur TF1. Des longueurs qui n'apportent rien au film et que dire de la plaidoirie finale qui essaye de nous tirer une larme afin d'apercevoir une dimension "poétique" dans ce crime. Regardez plutôt le numéro de Faites entrer l'accusé sur cette affaire si elle vous intéresse
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    13 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2022
    Une impression de raté...

    S'interroger sur un fait divers et ce qui a pu conduire au passage a l'acte. Confronter les faits au regard d'une journaliste a sa propre recherche ce pouvait être très intéressant. C'est hélas mal fait, cela ne fonctionne pas. Il manque un je ne sais quoi, un liant.
    FLIM
    FLIM

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Lion d’Argent à Venise et représentant de la France aux Oscars 2023.

    Une expérience cinématographique à mi-chemin entre fiction et documentaire qui questionne la maternité et les facteurs qui peuvent pousser une maman à tuer son bébé ainsi que sur le monstre qui sommeille en chacun de nous.

    Un fait divers revisité par la brillante documentariste Alice Diop (qui s’est réellement rendu au procès dont est tirée l’histoire) et ça se ressent ici. La quasi intégralité du film se déroule au cœur du procès. La position du spectateur est elle-même mise en question à travers le personnage de Rama.

    Une œuvre sèche et opaque qui ne répond explicitement pas aux (nombreuses) questions qu’elle pose. On est davantage face à un discours que face à une fiction.

    Un film qui sort des sentiers battus, c’est un évènement cinéphilique à voir mais qui est probablement trop cérébral pour vraiment toucher le spectateur lambda.

    Une toute nouvelle chaîne YouTube dédiée au cinéma est disponible ici : www.youtube.com/@flim.
    Venez écouter les plus belles histoires et anecdotes du 7e art !
    traversay1
    traversay1

    3 418 abonnés 4 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Lion d'argent à Venise, en lice pour l'Oscar du meilleur film international, représentant de la France, en attendant peut-être un César du meilleur film, Saint Omer, le premier long-métrage de Alice Diop, impressionne par sa densité, son intensité et sa puissance. Inspiré par le procès d'une infanticide en 2013, le film impose son point de vue, sur la monstruosité qui est tapie en chacun de nous, et sur la maternité qui n'est pas nécessairement une période d'épanouissement et de plénitude pour les femmes. Saint Omer est un choc, un film de prétoire d'emblée resserré sur les débats mais qui acquiert une autre dimension avec le personnage de l'écrivaine, bouleversée par ce quelle entend. Expliquer l'inconcevable et l'horreur, comme l'assassinat d'un enfant par sa propre mère, ressemble à une mission impossible mais Alice Diop filme avec dignité sensibilité et humanité avec des choix forts de narration, surfant sur la crête entre raison et folie. La cinéaste maîtrise totalement son récit, nous forçant sans doute à adopter sa vision des choses, ce qui pourra offusquer certains, mais se révèle en définitive une qualité d'un film qui exècre la neutralité. Avec le plaidoyer final de l'avocate de l'accusée, le film libère un fleuve d'émotion, avec un force dévastatrice. Dans une telle démonstration, il fallait des interprètes d'exception : Guslagie Malanda, Kayije Kagame, Valérie Dréville et Aurélia Petit laissent sans voix, dans des performances hors normes.
    Victoire M
    Victoire M

    8 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    J'avais très envie de voir ce film d'Alice Diop (fan de Marguerite Duras et ça se voit!). Un film un peu ovni, on assiste à un procès d'une femme qui a commis un crime horrible. On suit en parallèle une autres ferme journaliste/écrivaine qui assiste au procès.
    J'ai bien aimé la façon dont le spectateur ne s'attache a aucun des personnes de ce film. Cela mets mal à l'aise et c'est une façon original de raconter une histoire. Je regrette néanmoins que le film n'aborde pas certaines thématiques qui avait leur place (de mon point de vu) dans le film. Comme par exemple la dépression post partum. J'ai l'impression d'être passé à côté du film (c'est peu être le cas?) car je le trouve sans intérêt finalement.
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