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    Saint Omer
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    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    99 abonnés 312 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Ai vu "Saint-Omer" d'Alice Diop. Alice Diop est une documentariste qui signe ici son premier long métrage de fiction. Elle s'est inspirée de l'infanticide qui a défrayé la presse il y a quelques années. Il ne m'était jamais arrivé de pleurer devant une bande annonce, et celle-ci que j'ai bien vu une dizaine de fois au cinéma m'a systématiquement bouleversée à chaque fois. C'est dire à quel point j'attendais ce film avec impatience d'autant plus qu'il a gagné plusieurs prix au dernier Festival de Venise. Alice Diop et sa scénariste l'écrivaine Marie Ndiaye ont imbriqué deux histoires, celle de Fabienne Kabou qui a tué sa petite fille et celle de Marie Ndiaye qui a suivi le procès. Alice Diop utilise deux modes pour distinguer ces deux niveaux : le procès est filmé en caméra fixe "à la Bresson", face aux comédiennes, en plans séquences, c'est déchirant, c'est sublime de retenue, on est en plein chef d'oeuvre, le deuxième niveau est filmé un peu comme un documentaire caméra à l'épaule sous forme de flash-back et il explique pourquoi Rama, prof de Fac et écrivaine, reçoit de plein fouet l'histoire de cette Médée contemporaine africaine. Pour le coup c'est un peu trop explicite, attendu, beaucoup moins intéressant mais probablement nécessaire pour donner aussi du relief à ces journées de procès d'une intensité saisissante. En voyant le long métrage paradoxalement je n'ai pas versé une seule larme car elles coulaient à l'intérieur. Il a fallu une chanson de Nina Simone (Little Girl Blue) alors que le film est pratiquement sans musique pour la digue cède et que les flots ne soient plus contenus. Ce film n'est pas un mélo et la réalisatrice trouve immédiatement la bonne distance avec son sujet principal. Alice Diop a choisi des actrices époustouflantes. Tout d'abord Guslagie Malanda, dans le rôle de la mère accusée d'infanticide au charisme incroyable, déchirante de retenue. Tout le film repose sur ses épaules, sur ses regards et dès qu'elle n'est plus à l'écran, il se crée un manque immédiat. Une immense actrice est née. Valérie Dréville dans le rôle de la Présidente, qui essaye de comprendre l'inexplicable est d'une grande sobriété et ses silences, ses regards perdus pour chercher les bonnes questions, les bons mots sont magnifiques d'humanité. Et Aurélia Petit dans le rôle de l'avocate est saisissante lors de sa plaidoirie face caméra, ses immenses yeux bleus ouverts sur le monde et l'espoir d'une explication universelle, d'un éventuel pardon. Alice Diop n'a pas tout à fait fait confiance en son talent, à son histoire principale et c'est dommage que les flashbacks ne soient pas à la hauteur du chef d'oeuvre cinématographique qu'elle frôle en permanence. Un film magnifique sur l'indicible, le manque de communication, le choc des cultures, la misère humaine. Un film qui pose avec autorité un miroir aux spectateurs qui n'ont pas le choix que de se regarder en face dans le blanc des yeux. A voir absolument
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    326 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Je suis allé voir "Saint-Omer" avec une certaine appréhension.
    Je me rappelle parfaitement ce fait divers feuilletonné dans le Monde et qui m'avait sidéré à l'époque.
    L'affiche du film me magnétisait déjà avant d'entrer dans la salle.
    Et effectivement ce film se plante directement dans vos yeux dès la première image qui illustre un rêve que fait Rama, une jeune romancière qui est un peu le double de la réalisatrice qui assistat au procès de cette mère infanticide et sénégalaise comme elle ( c'est important de le préciser).
    De plus le film a été écrit avec Marie Ndaye.
    Une grande partie du film est consacré au projet qui a été reconstitué avec une très grande précision.
    Tout au long de celui-ci Rama va essayer de comprendre pourquoi elle se sent si proche de l'accusée. Enceinte de son premier enfant, dans une relation compliquée avec une mère qui lui a demandé de nier sa culture Wolof pour s'intégrer à une société française dans laquelle elle semble se demander quelle est son identité.
    Laurence Coly est une femme "fantôme" qui après avoir démarré des études de Philosophie perdra l'aide financière de ses parents et se retrouvera hébergée dans l'atelier d'un ami, sans ressources, ni sécu, obligée d'élever un bébé en s'aidant de You Tube.
    On touche ici à la violence que représente pour ces femmes déracinées et seules en France d'exister et de s'intégrer...
    Le film nous donne d'ailleurs des preuves par petites touches que Laurence ne sera finalement jamais intégré à cette société quand sa professeur de philosophie se moque à la barre de son choix de raconter qu'elle fait une thèse sur Wittengstein alors " qu'une femme d'origine africaine n'a rien à voir avec un philosophe austro-hongrois".
    J'ai vraiment apprécié qu'au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages fasse vaciller les certitudes de Rama et interrogent notre jugement.
    L'image est superbe et l'interprétation propre à un uppercut en plein visage.
    Le visage de l'actrice qui interpréte Laurence va me hanter pour longtemps.
    Je ne regrette pas d'être allé voir ce film qui a déjà gagné plusieurs prix et mériterait de remporter l'Oscar du meilleur film étranger.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    74 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022

          Un film qui aurait gagné, sans doute, a être nettoyé d'un certain nombre d'affèteries, parce que la réalisatrice s'attache un peu trop à ses propres états d'âme et que nous, ce qui nous intéresse, c'est de comprendre comment une mère (une bonne mère?) a pu commettre ce geste monstrueux: abandonner son bébé de 15 mois sur une plage, à la marée montante.
           Lorsque ce fait divers qui nous a tous bouleversés s'est produit, en 2013, la documentariste Alice Diop s'est rendue au procès, s'est sentie s'identifier à la mère, sénégalaise comme elle -et puis, a fui, ne pouvant le supporter. Presque dix ans plus tard, elle s'est lancée dans sa première fiction, où son double est  la romancière Rama (Kayije Kagame), enceinte, et qui s'interroge sur ses relations compliquées avec sa propre mère. Justement, elle  travaille à ce moment sur Médée, l'infanticide....
          Comme Alice  dans la vie, elle assiste au procès et, comme elle, n'en sort pas indemne. 
      Celle qui pour le film a été rebaptisée Laurence Coly est (et restera sans doute) complètement opaque. Guslagie Malanda qui l'interprète est formidable car cette opacité, elle la rend palpable, prégnante. Fille de bourgeois, Laurence vient en France préparer une thèse.... sur Wittgenstein, excusez du peu. Elle veut devenir, à son tour, une grande philosophe. Et puis.... elle ne valide même pas sa licence, perd ses inscriptions en fac, devient une quasi clocharde quand elle est recueillie par un sculpteur, Luc Dumontet (Xavier Maly excellent aussi dans son assez brève prestation), beaucoup plus âgé qu'elle. 
        Quand il est interrogé, il n'est pas très convainquant, lui aussi demeure indéchiffrable au cours d'un interrogatoire où il semble très mal à l'aise, affirmant avoir adoré sa fille Lilly, affirmant se sentir coupable. Laurence au contraire l'accuse d'indifférence, d'égoïsme. Pourtant l'un et l'autre ont revendiqué, entre eux, une histoire d'amour...  
        Ce qui est également troublant c'est que Laurence  s'exprime remarquablement bien, dans un français élaboré, recherché, elle parle d'elle de façon intellectuelle, détachée, comme s'il s'agissait d'analyser le comportement de quelqu'un d'autre.
          Pourquoi a t-elle caché sa grossesse? Accouchant seule en l'absence de Luc, pourquoi n'a t-elle pas déclaré l'enfant, qui n'est ni vacciné, ni suivi médicalement? (Et pourquoi Luc de son côté, à son retour, n'a t-il pas bougé?) Enfin, pourquoi un jour a t-elle pris le train pour Berck, pris une chambre d'hôtel et abandonné Lilly sur la plage?
        Ce qui est formidable, et là on voit bien la documentariste, c'est le soin avec lequel le procès d'assise est restitué, son cérémonial, mais aussi l'humanité du personnel judiciaire. La Présidente est remarquablement interprétée par Valérie Dréville. Elle réfléchit, elle essaye de comprendre, elle pose des questions simples, précises. Mais en fait d'explications n'a doit qu'à des rêves prophétiques, une malédiction qui aurait été lancée sur la jeune femme... Alors l'avocat général (Robert Cantarella) peut tonner en traitant Laurence de menteuse (ce qu'elle est, assurèment), l'avocate de celle ci (Aurélia Petit) tracer au contraire le portrait d'une fille qui s'est perdue, dans une terrible solitude -la vérité est ailleurs... Laurence pense avoir été envoutée, elle est donc folle. Point final.
         Incontestablement un film passionnant, même si les états d'âme de Rama nous semble parfois un peu longuets. A voir absolument

     
    Céline D
    Céline D

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2023
    Incroyablement long, terriblement mal joué, pas la moindre émotion. 2h de calvaire.... aucun attachement aux 2 personnages. Parfois je ne comprends vraiment pas sur quoi se base la presse pour noter un film. Passez votre chemin sauf si vous avez une insomnie et cherchez quelque chose de soporifique pour vous endormir
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    253 abonnés 1 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2022
    Intensité dramatique, dialogues de grande qualité, thématiques riches et profondes pour ce film qui va bien au-delà du simple récit d’un fait divers et de son procès. Alice Diop, qui vient du documentaire, pose un cadre formel fondé sur l’épure et la distance. Pour évoquer l’histoire de l’accusée, elle refuse de s’aventurer sur le terrain de la reconstitution ou de l’immersion émotionnelle, même si l’émotion finit par jaillir vers la fin, frontalement, puissamment, lors de la plaidoirie de l’avocate. Dans le petit théâtre minimaliste d’une salle d’audience, la réalisatrice expose, laisse voir, laisse entendre, sans juger, mais en offrant son regard, son oreille. Éloquence passionnante. Il y a beaucoup d’intelligence dans la mise en scène, la mise en mots, la mise en silences, pour sonder de multiples mystères autour d’un parcours de vie, autour de la question de la maternité et de l’infanticide, du troublant pouvoir de donner à la fois la vie et la mort. Le portrait tragique de cette Médée moderne, noire, est abordé dans toute sa complexité, sans prétendre saisir l’insaisissable. Il est question d’éducation et de pression, d’ambition et d’humiliation sociales – sur fond de racisme ordinaire ou de relents post-coloniaux –, d’orgueil et de colère, de vérités et de mensonges, de solitude et d’isolement, d’intelligence et de délire. Le portrait donne aussi à ressentir une humanité et une monstruosité des abysses, quand une mère laisse son enfant à la mer… Ce pan de l’histoire, sourdement déchirant, est la grande réussite du film. L’autre pan, c’est le contrepoint avec le personnage de l’écrivaine. Autre point de vue. Jeu de miroir, de résonances entre les deux femmes, habilement déployé pour élargir le champ de réflexion sur les liens filiaux et plus précisément les relations mères-filles. Sur ce pan, la fibre est plus émotionnelle, viscérale, et le dispositif s'avère intéressant, même s’il y a quelques répétitions et même si, en voulant boucler la boucle, la réalisatrice tarde à conclure. Pourquoi ne pas avoir terminé le film sur les vues de Saint-Omer et la chanson de Nina Simone ? C’eût été parfait. Petit regret qui n’enlève rien à la conviction d’avoir affaire à du très bon cinéma.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    158 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Saint-Omer est un film âpre, rugueux, austère, qui ne se conquiert pas facilement. La séquence d'ouverture fait peur tant elle s'avère grandiloquente et donneuse de leçons (Duras et les femmes tondues...). Cette expérience pénible se poursuit ponctuellement avec quelques scènes assez lourdes, focalisées sur l'écrivain-témoin et son questionnement personnel. Plus convaincantes sont les premières séances de procès où l'on découvre pas à pas le parcours de cette mère infanticide. Pour cela, faut-il encore être prêt à endurer de longues séquences où quasiment tout passe par la parole (plan fixe, aucun flash-back, aucun plan de coupe). La série En thérapie a servi d'entraînement intensif dans ce registre ; on y pense souvent. Mais le malaise perdure encore. D'abord car la confrontation entre le destin individuel de l'écrivain-témoin et l'acte criminel commis par l'accusée paraît trop artificielle ; ici on se souvient du film Truman Capote où l'écrivain joué par Philip Seymour Hoffman (oscarisé pour cela) suivait le destin judiciaire de deux meurtriers avec une implication bien plus convaincante. Ensuite, car longtemps la question raciste reste caricaturale ou très ambiguë. Hormis les attaques de l'avocat général et d'une universitaire à l'esprit étroit, on ne saisit pas l'intérêt que les personnages principaux appartiennent aux minorités visibles. Cependant, de fil en aiguille, le discours de la cinéaste et de ses scénaristes se clarifie, se densifie. La stratification des destins de toutes ces femmes noires finit par vraiment fonctionner, et l'on comprend qu'on est face à l'un des films les plus sophistiqués qui soit sur la question du racisme en France. Le volet féministe se sur-ajoute lors de la brillante plaidoirie d'une avocate merveilleusement interprétée, voire même habitée par Aurélia Petit. L'omniprésence des femmes se cristallise alors, puisqu'à part l'avocat général, tout ce procès est mené par des femmes. Le regain d'intérêt qu'on ressent est renforcé par certains plans très réussis plastiquement, spoiler: et par l'introduction de l'argument de la folie que, franchement, je n'avais pas du tout vu venir
    . Bref, un tel film ne peut pas plaire à tous, mais dans le registre d'un cinéma d'art et d'essai assez exigeant, tout comme dans le champ du film féministe et anti-raciste, c'est une œuvre marquante.
    Pascal
    Pascal

    146 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Pialat cherchait à figurer la réalité et la vérité dans son cinéma. On peut dire à ce compte là que A.Diop, qui vient du documentaire, a sans doute eu ici le même horizon et on ne peut que saluer une telle réussite formelle. Soulignons la qualité d'écriture exceptionnelle des dialogues dans le cinéma français d'aujourd'hui.

    Il ne faut pas se tromper, le procès de la jeune mère d'origine sénégalaise n'est probablement pas, strictement, le sujet principal de " Saint Omer".

    Tiré d'un fait réel, le découplage ( notamment d'ordre psychologique) entre ce qui est donné à l'écran, en regard de l'affaire s'étant vraiment déroulée est trop important pour penser que l'exposé de ce cas précis en est strictement le sujet principal. ( les spectateurs intéressés se renseigneront aisément )

    Le thème principal me semble être celui de la maternité, de l'enfantement que la chargée de cours en littérature dans l'enseignement supérieur questionnent, pour elle-même à travers la nature des relations qu'elle a eues avec sa propre mère.

    Enceinte cette jeune intellectuelle d'origine africaine montre la prégnance de ses interrogations par le sujet même du travail qu'elle s'apprête à publier.

    Il faut toutefois reconnaître que le ton choisi par la réalisatrice pour aborder son sujet semblera sans doute un peu trop sec pour le grand public.

    C'est en tout cas à mes yeux, une grande réussite qui pproduit un grand moment d'émotion lorsque les images finales seront entourées par l'interprétation de " little girl blue" de la formidable pianiste et chanteuse afro américaine feu Nina Simone (elle même à la vie personnelle compliquée)

    Et comme le suggère Nina Simone dans sa chanson déchirante : on ne guérit pas facilement de son enfance ( et les traumatismes parfois transmis, devront être idéalement abandonnés afin de permettre à la future mère de ne pas les transmettre à son tour ).

    Comme le dit un des personnages :" cette histoire est celle de ta mère et pas la tienne ".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 février 2023
    «St Omer» est typiquement le genre de projet qui peut faire flop tant le sujet à était bâché et rebaché. Toutefois, la réalisatrice Alice Diop, à l’idée de transformer sa thématique sur la maternité non voulue et l’infanticide en un véritable film de procès. Genre très préciser aux Etats-Unis mais minoritaire en France. Cela est une idée totalement géniale qui apporte beaucoup de caché au film tout en permettant de confronter les différents points de vue. Un peu comme le «Mascarade» de Nicolas Bedos. En cela, j’ai trouver le film super novateur. La tension du film est vraiment palpable au fur et à mesure que le récit se déroule. On est pris de temps. Souvent interrogateur, mal à l’aise, parfois mais réellement captivant. Le film mérite clairement ses 4 nominations aux Césars et aurait mérité une nomination aux Oscars. On espère que le prochain d’Alice Diop sera différent et tout aussi bon.
    Korbô D.
    Korbô D.

    9 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2022
    Alice Diop emporte tout avec sa premiere fiction. Un film audacieux, une mise en scène implacable tout en maitrise et en sobriété.
    Ce qui frappe le plus c'est l'excellence de tout le casting, Malanda en tête.
    Au delà se ses qualités formelles, une oeuvre d'une grande puissance thématique.
    Un grand film, qui restera.
    Cours Tage mage
    Cours Tage mage

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 septembre 2023
    Un film d'un ennui épouvantable. 2 heures de plans fixes sur un personnage vide et pas crédible pour un sou qui s'exprime de manière ridiculement ampoulée. Le personnage de la romancière est incompréhensible et inutile. Le succès en festivals est plus qu'énigmatique...
    Fabien S.
    Fabien S.

    520 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2022
    Un très bon drame sous la forme d'un huis clos centré sur un procès bouleversant et une histoire vachement triste.
    amafu
    amafu

    6 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    J'avais un souvenir assez précis de ce terrible fait divers, donc histoire connue... Mais il n'empêche que ce film prend au tripes, que ce soit par le sort de cette petite fille qui n'existait pas (non déclarée à l'état-civil, dont même les familles respectives ne connaissent pas l'existence, ce qui en soi est déjà assez terrible, jusqu'à sa noyade par sa mère), et par la personnalité de l'accusée, qui semble acculée, qui ne semble pas comprendre elle-même et réaliser l'horreur de ce qu'elle a fait. Je mettrais un (petit) bémol sur le personnage de Rama qui à mon sens est un peu trop mis en avant. Manquent aussi les expertises psychiatriques. On ne peut tout de même pas s'empêcher de se demander quel rôle joue la culture d'origine de cette mère dans ce drame (sorcellerie, marabouts, etc) Faut-il la balayer d'un geste, comme on est tenté de le faire ? Je me pose la question sans avoir la réponse.
    leoufdefilm1
    leoufdefilm1

    11 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2022
    Un film qui nous rappelle ce qu'est une salle de cinéma, une salle dans laquelle on partage une expérience commune et qui au contraire du monde dans lequel on vit on doit prendre le temps d'écouter.
    Hotinhere
    Hotinhere

    511 abonnés 4 891 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Tiré d’un fait divers sinistre ayant défrayé la chronique, le récit d'une sobriété froide mais saisissante d’un procès d’une mère infanticide. 2,75
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    122 abonnés 2 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2023
    C'EST QUOI UNE MERE? Des monstres terriblement humain. A coeur ouvert, la bête est dans la jungle. Quel sens donner à cet acte quand l'amour est emporté par les flots. Fabienne Kabou a aimé?
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