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OMTR
19 abonnés
195 critiques
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5,0
Publiée le 7 décembre 2024
Patrimoine cinématographique mondial
L'un des plus grands films de l'histoire du cinéma, magistralement réalisé par Victor Fleming, avec les performances légendaires de Vivien Leigh dans le rôle de Scarlett O'Hara, Clark Gable dans celui de Rhett Butler et Hattie McDaniel dans celui de Mammy.
L'adaptation du roman de 1936 de Margaret Mitchell a remporté dix Oscars sur treize nominations, dont ceux du Meilleur Film, du Meilleur Réalisateur pour Victor Fleming, du Meilleur Scénario Adapté pour Sidney Howard, de la Meilleure Actrice pour Vivien Leigh et de la Meilleure Actrice dans un Second Rôle pour Hattie McDaniel, qui est devenue la première actrice noire à remporter un Oscar en 1940.
Une épopée historique d'envergure, qui est une spoiler: leçon de vie apolitique malgré les périodes de guerre civile et de reconstruction en arrière-plan. Un conte philosophique, qui rend hommage aux femmes et aux hommes de cœur et d'esprit qui réalisent que la richesse matérielle et le statut n'apportent pas le bonheur même s'ils y contribuent. Car, en fin de compte, seul le véritable amour peut apporter l'équilibre auquel nous aspirons tous au fond .
C'est juste l'histoire d'une jeune femme qui tente de passer outre les codes de cette société réductrice. Elle peut paraître au premier abord insupportable mais l'on comprend rapidement que c'est la société qui l'a fait devenir insupportable.
Un long film qui transpire le kitch et l’âge d’or d’Hollywood
C’est + une grande fresque sur le temps qui passe plutôt qu’une romance ou un film de guerre
La deuxième partie est un peu moins passionnante à suivre mais qu’importe : c’est un monument du cinéma à voir une fois dans sa vie et j’ai adoré le découvrir
Film aux qualités indéniables et maintes fois récompensées, capturant l’essence d’une époque révolue et sublimée, où chaque coup de cœur semblait éternel. Il dépeint un passé idéalisé, presque mythique, où l’amour s’inscrivait dans l'inéluctabilité du destin. Un rêve de cinéma ancré dans la poésie du souvenir.
Ce film est beaucoup trop long ! Je suggérerais qu'il soit recoupé et ramené à une durée plus raisonnable de 2h45 .... Vivien Leigh joue un personnage extraordinaire aux multiples facettes, très fort et très émouvant à la fois.... En revanche le personnage incarné par Clark Gable est trop monolithique, cynique, violent, 2nd degré pour que l'on s'y interesse vraiment...
Le doublage en français donne au personnage de Scarlette qqch d’enfantin et insupportable. Les jeunes hommes sont heureux de partir à la guerre (ah bon ?) et les femmes douces et naïves. On est bien dans un autre temps ! Pour un film de 1936, la réalisation est magnifique et le jeu "moderne" Par moment, ça m’a fait penser aux "oiseaux se cachent pour mourir" dans l’amour définitif et faisant souffrir. Les personnages vieillissent mais pas physiquement ! À voir pour le côté classique ! 3,6/5
Voir pour la première fois en 2024 un film sorti en 1939 et ne pas s'ennuyer une seconde pendant quatre heures. Ce film avait quatre-vingt-cinq ans lorsque je l'ai vu, dans une version précédée d'un cartouche prévenant le spectateur des propos racistes tenus dans le film. Remise en contexte historique oblige... Scarlett O'Hara (Vivien Leigh), la chaudasse du comté, aguiche tous les hommes qui passent à sa portée pour qu'ils se détournent de leurs conquêtes, tandis qu'elle ne pense en réalité qu'à Ashley Wilkes (Leslie Howard). Manipulatrice des hommes, elle n'hésite pas à se marier par intérêt avec ce brave Kennedy au détriment de sa propre sœur. De son côté Rhett Butler (Clark Gable) commence dès le départ par dire la vérité sur l'issue prévisible de la Guerre de Sécession, ce que les Sudistes ne supportent pas (de tout temps les gens n'aiment pas qu'on leur dise la vérité...). Les deux héros s'attirent sans s'aimer, Butler allant jusqu'à dire à Scarlett : "Vous ne valez pas trois cents dollars, vous ne pouvez apporter que de la souffrance à un homme." Ce qui ne l'empêchera pas de la demander en mariage, allez comprendre ! Ou encore, exaspéré par Scarlett, Buttler s'exclame : "Je me suis toujours dit qu'une raclée avec un bon fouet vous ferait un bien immense !" Les deux sont des personnages étonnamment modernes bien que le début de l'action se déroule en 1861. Elle faisant tout pour son indépendance financière. Lui s'occupait de sa fille comme un papa aimant, en se résignant à la ramener à Scarlett : "Rien ne remplace une mère, même quand elle n'est pas à la hauteur de sa tâche." Les décors sont grandioses, les images sont belles et n'ont pas à rougir des hautes définitions actuelles. Seule la musique m'a parue excessive, comme souvent dans les films des années 1930-1950. Un film à voir absolument.
Euuuuuh j'ai pas pigé, une des meilleures romances de l'histoire du cinéma, un chef d'œuvre? Mais c'est quoi ça ? J'ai rarement vu un perso aussi insupportable que Scarlet et même envers celui qui est son "INTRIGUE ROMANTIQUE", elle n'est jamais attiré par lui c'est une manipulatrice tout le long du film et avec tout le monde... Non mais je comprends pas comment on peut dire que c'est un chef-d'œuvre, c'est brûlot sudiste à c**. Vous voulez un vrai chef-d'œuvre avec une vrai histoire d'amour? Casablanca... voilà je pose ça là.
Un film vu et revu au cinéma et à la télévision quand nous étions très jeunes. C’est un film que l’on classe aujourd’hui comme un film sudiste à l’idéologie raciste et c’est un fait absolu. Trump s’en sert souvent dans ses discours, il aimerait que ce temps revienne. Quand on pense que l’actrice qui joue l’une des esclaves qui sert de nounou à la famille de l héroïne n’a même pas eu le droit de participer à la cérémonie des Oscars. Elle a été reléguée dans une petite salle adjacente et pourtant, elle a eu l’Oscar du meilleur second rôle. Au moins, une consolation. . Film à voir pour comprendre comment la société américaine était raciste, esclavagiste, ségrégationniste. L’histoire d’amour de Scarlett avec Rhett Butler tout en étant amoureuse de Ashley, le mari de sa meilleure amie est moins intéressante que ce panorama des Etats-Unis à l’aube de la Guerre de sécession.
Autant en emporte le vent est un monument du film classique et encore et toujours le film ayant eu le plus de succès (si l'on prend en compte l'inflation). Cette ambiance nostalgique d'un monde perdu pour toujours (le titre anglais est très parlant pour ça) après une guerre qui touche même la haute société, explique en grande partie l'important succès du film à son arrivée dans l'Europe d'après-guerre. Le film n'évite pas certaines visions très conservatrices de la société (pour ne pas dire raciste aussi) mais en dehors de ça les 4h passent plutôt vite. Au delà de la romance réussie, Gone with the Wind est une grande épopée américaine marquée par une BO et une photographie somptueuses qui émeuent toujours.
Un film qui se voit surtout pour son côté classique. De belles mises en scènes et une explication profonde de l'époque nous permettent d'oublier (mais pas trop non plus) la longueur du film qui se ressent par moment.
J'ai vu "Autant en emporte le vent" au cinéma dans les années 80 et, à l'époque, un entracte était proposé à la moitié du film. Je l'ai revu d'une seule traite sur ARTE pendant les fêtes et j'avoue que les émotions d'il y a quarante ans restent les mêmes. "Autant en emporte le vent" est le « plus grand film de tous les temps ». Je ne vais pas répéter les éloges de mes collègues sur le site, mais aborder l'angle de la personnalité de la sulfureuse Vivien Leigh. Dès les premières minutes, nous sommes confrontés à une personnalité narcissique, manipulatrice et menteuse. Rhett Butler dit à un moment que Scarlett et lui sont (profondément) égoïstes ; narcissique serait plus juste et Scarlett est beaucoup plus perverse que lui, ses agissements provoquant jusqu'à la destruction physique de l'autre. Les personnalités narcissiques sont des destructeurs, imbus de leur personne et pratiquant le « Moi je » à outrance. Seule l'empathie et la bienveillance de la merveilleuse Olivia de Havilland, la seule capable d'influencer en bien, permettent de canaliser par à-coups les pulsions destructrices de Scarlett. Chasser le naturel, il revient au galop ; Scarlett n'est pas dans le déni amoureux, elle n'a pas d'émotions positives et ne peut aimer (ses maris, sa fille, ses sœurs…). Alors, elle se raccroche à la terre, objet physique et symbolique dénué d'émotions pour justifier qui elle est. Sa blessure narcissique est bien trop grande. Un film unique et intemporel porté par des acteurs exceptionnel. « The » chef-d'œuvre, par excellence. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
J'avais beaucoup d’appréhensions avant de me jeter dans le bain pour regarder ce film. Vu la date de réalisation, je me suis dit que je risquais d'être déçu, j'aime les vieux films mais là, on est vraiment loin, plus loin que la chevauchée fantastique...
Et bien non ! J'ai été conquis ! Les décors, les jeux de lumières, les costumes, on a vraiment l'impression que le film a dix ans de moins. Certes, il est long, peut être qu'il y a des moments plus intéressants que d'autre, mais il n'en reste pas moins que c'est un chef d’œuvre...
Quand je lis des commentaires qui résument "4h à regarder deux humains qui se friendzone...", on voit les passionnés de Cinéma... Il faut rester sur les nanars ou les films du wokisme d'aujourd'hui