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    Autant en emporte le vent
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    4,1
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    354 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Ça y est ! Enfin oui, enfin, j'ai vu Autant en emporte le vent ! Ce grand classique que tout le monde érige au rang de chef-d'œuvre indispensable du cinéma... Et qui est d'ailleurs de plus en plus remis en question (enfin, il faut bien que ça arrive pour n'importe quel film)... Ce qui m'effrayait avant de voir le film, c'était sa durée : presque quatre heures pour une histoire d'amour - et bon sang je ne suis pas fan d'histoires d'amour - c'est quand-même vachement long. Mais bon, on dit que tout cinéphile doit voir ce film. C'est parti donc pour mon avis sur Gone with the wind !

    Le point qui est le plus mis en question quand on veut attaquer ce film, c'est bien sûr le fait qu'il adopté clairement un point de vue sudiste, et pas seulement les personnages, mais tout le film... Pour ma part j'ai essayé de recontextualiser le film en pensant qu'il avait été adapté d'un livre venant d'une pro-sudiste, et fait à une époque où tout le monde au Sud des États-Unis était un peu, voire carrément raciste. Comme en plus je déteste les films qui ne prennent jamais aucun recul sur rien et font passer une morale douteuse (les films d'Eisenstein me l'ont prouvé, bien que je me doute que le pauvre n'ait pas eu une grande liberté là-dessus), j'avais de quoi avoir peur. Alors forcément il y a des trucs qui m'ont fait tiquer : les esclaves contents d'être esclaves, bien sûr bêtes comme leurs pieds et fainéants, les "Yankees" présentés comme des monstres profiteurs et cruels, et derrière ces pauvres sudistes qui avaient bien le droit de garder leurs gentils esclaves ! C'est très basique, c'est sûr, mais bon, le bouquin l'est sûrement. Ça n'excuse pas totalement le film, ça l'explique. Et puis bien sûr il y a l'insupportable Prissy ! Avec ce personnage on a touché le comble du personnage idiot et agaçant juste pour l'être. Donc oui je comprends ceux qui reprochent à ce film sa vision historique biaisée et nauséabonde, mais je dois dire que je n'ai pas vu non plus un message de haine dans ce film. Passons donc à ce qui fait que ce film est encore acclamé malgré son côté moralement peu objectif. Ce film est esthétiquement sublime : c'est vraiment magnifique, dans plusieurs scènes on se croirait dans une peinture. Et je ne parle même pas de tous les jeux sur les couleurs et des plans iconiques, accompagnées par la musique qui est elle aussi magnifique. Il y a quelque chose dans Autant en emporte le vent de grandiose, de très beau, qui a réussi à m'emporter par moments, et ce malgré les points évoqués précédemment. Au final on a une histoire vraiment intéressante, une grande fresque tragique, en 4 heures qui passent plutôt bien (bon, forcément il y a des moments où on se dit que c'est un peu long, mais sur 4 heures c'est normal), avec une romance ambiguë, tantôt malsaine, tantôt belle, tantôt triste qui s'avère vraiment bien écrite. Puis bien sûr l'un des points essentiels du film : les personnages. Commençons par le commencement : cette peste qu'est Scarlett O'Hara... Un personnage difficilement attachant il est vrai, car c'est au final une gamine pourrie gâtée, manipulatrice et sans empathie... Toutefois je ne haïssais pas Scarlett, car après tout c'est un personnage qui dégage quelque chose d'atypique, c'est un personnage qu'on a peu l'habitude de prendre en héroïne (dans n'importe quel autre film, l'héroïne aurait été Mélanie, qui elle est bien moins intéressante), un personnage dont l'évolution est incertaine et qui fascine malgré son caractère de prime abord insupportable. Ensuite vient Rhett Butler. Celui-là est bien plus sympathique, surtout parce qu'il est vraiment cynique et a toujours la réplique qui fait mouche, malgré le fait que ce soit un personnage ambiguë. Les autres personnages secondaires... Ils sont inégaux : on a Mammy qui est un personnage intéressant car elle voit Scarlett telle qu'elle est vraiment, mais derrière Ashley est peu intéressant, et Mélanie fait souvent figure de personnage tellement gentille qu'elle en frôle la stupidité. Les interprètes sont inégaux : Clark Gable est vraiment excellent, Hattie MacDaniel s'en sort très bien, Olivia De Havilland joue son rôle comme il faut le jouer (le problème de son jeu vient plus de son personnage qui exige un jeu un peu niais), par contre Leslie Howards devient très terne au fur et à mesure de l'intrigue (c'est sans doute voulu, toutefois ça rend le personnage inutile, transparent et inintéressant)... et Vivian Leigh est très inégale... Par moments elle surjoue et à d'autres elle passe, car on est un peu plus habitués à son surjeu.

    Que dire ? Je comprends ceux qui n'aiment pas le film, et je comprends ceux qui l'adorent. De mon côté j'ai globalement aimé, même si je le trouve loin d'être parfait.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    275 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Le style de jeu des acteurs a quelque peu vieilli, mais au-delà de cette considération, Autant en emporte le vent est un époustouflant spectacle, de la grande à la petite histoire et inversement. Les drames humains sont reproduits ici avec une intensité folle, portée par une dynamique de mise en scène impeccable, ce qui surprend un peu quand on songe aux changements de réalisateur. Indémodable et d'une modernité folle pour l'époque, sans doute le premier film à mériter le label de "Grand Classique" au sens où nous l'entendons aujourd'hui.
    Eselce
    Eselce

    1 395 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2015
    Plus de 3 heures de film sur la fin d'une époque et la jeune, belle et impitoyable Scarlett. Aujourd'hui, il est difficile de regarder "Autant en emporte le vent" d'une seule traite. Le personnage de "Scarlett" est sans doute le mieux interprété. L'histoire n'est pas mauvaise et les décors superbes. Mais les histoires d'amour à l'eau de rose et les nombreuses niaiseries du film forment une boule d'ennui. Il a mal vieilli sur le début et est à réserver à la gente féminine à mon goût. Bien que la dernière demie-heure est assez grandiose.
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2015
    Figure emblématique et chef-d'œuvre incontesté de l'âge d'or du cinéma, "Autant en emporte le vent" n'a pas perdu de sa fougue passionnel. L'histoire d'une rencontre entre deux personnalités anti-conformistes, dans un fastueux décors de guerre de sécession. La magnifique Scarlett O'Hara, si facilement détestable par sa vanité, son orgueil et son désir de richesse, est en réalité une femme forte qui, ayant connu la désolation d'un état en guerre, décide d'en tiré les leçons pour ne jamais baisser les bras devant l'adversité, et qu'importe du "quand dira-t-on". Elle est égoïste certes mais ne s'en cache pas. C'est sans équivoque que son insolence attira l'indomptable et cynique Rhett Butler qui tomba immédiatement sous son charme. Sans suivra un amour impossible des plus subtils, et bien loin des idylles que l'on nous sert de nos jours sur grand écran, trop souvent pré-fabriqués, mièvres et soporifiques. Le "je t'aime, moi non plus" de Gone with the wind est toujours aussi passionant. Un jalon mythique dans l'histoire du 7ème art, 4 heures à ne pas louper pour toutes les âmes romantiques (attention à bien connaître le sens du mot romantisme).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2015
    Comme à l'accoutumée, l'instant Cannes au mois de mai me permet de regarder des métrages oscarisés, césarisés et/ou palmés. Cette année, j'ai décidé de me regarder des films oscarisés qui ont obtenu plus de sept récompenses durant les cérémonies. « Autant en emporte le vent » marque l'ouverture de mon cycle. Suivent l'aventure redfordienne « Out of Africa » (critique déjà publiée), le western « Danse avec les loups », le film de guerre « La liste de Schindler » (critique également publiée) et le naufrage « Titanic » (la critique est en ligne elle aussi). Ma sélection cannoise se clôt par « Slumdog millionaire » (auquel ma critique figure elle aussi) réalisé par l'anglais Danny Boyle.
    Mais revenons un peu à « Autant en emporte le vent », LE classique du septième art par excellence. Il s'agit pour moi d'un film à avoir vu au moins une fois dans sa vie tant il fait partie de la mémoire collective du cinéma.
    Il s'agit de l'unique œuvre écrite de Margaret Mitchell qui mit 10 ans à sortir dès l'entame de rédaction de 1926. Le livre sort donc en 1936 et David O. Selznick en acquiert les droits pour le cinéma à peine un mois plus tard. Selznick avait déjà une vue d'ensemble pour l'adaptation de ce roman puisque c'est lui qui supervisa le projet global. Il avait déjà de l'expérience en tant que producteur : « La chasse du comte Zaroff », le « King Kong » de 1933 et « David Copperfield » de Cukor figure déjà sur son CV. Il se fait ainsi référent de ce long-métrage dont le tournage ne commencera qu'en 1939 suite à des déboires de choix de scénarii (plusieurs auteurs se succédèrent... et se cassèrent les dents par la même occasion), de casting (toujours pas d'héroïne le premier jour des prises de vue !), et de réalisateurs pendant le tournage (Cukor, Fleming et Sam Wood font partie des principaux). Selznick supervisa ainsi l'adaptation d'un roman réputé inadaptable en raison des codes de racisme encore en vigueur malgré l’abolition de l'esclavage quelques décennies plus tôt.
    Pour parler du film en lui-même, autant retranscrire le scénario. En 1861, aux Etats-Unis, Scarlett, une jeune femme des plus en vue de la bourgeoisie sudiste, courtisée de tous les côtés, n'a d'yeux que pour Ashley. Ce dernier est promis à la cousine timide de Scarlett, Melanie. En revanche, c'est d'un certain Rhett Butler, un nordiste, que Scarlett retient l'attention. Ashley envoyé au combat lors de la déclaration de la guerre, Scarlett va rejoindre Melanie... et recroiser le route de Butler !
    Véritable saga familiale sur fond de Guerre de Sécession, ce métrage a de particulier qu'on peut le discerner en plusieurs parties distinctes : l'avant-guerre, Atlanta en guerre, terre de désolation, la revenue des cousines chez elles, l'ascension du couple Scarlett-Rhett, et la fragilisation/déchéance de leur amour. Sous certains angles (lorsqu'on entend parler crise), le propos sonne toujours d'actualité, 76 ans (sic !!) après le commencement de cette œuvre que je peux qualifier ainsi d'atypique.
    En parlant d'Atlanta en guerre, on peut remarquer une scène d'anthologie : celle où Scarlett se trouve en plein milieu d'un champ de morts. La caméra part du visage de Scarlett pour terminer sur une vision de ce chant de tués (mouvement de contre plongée arrière). Mémorable (!) pour ma part. Tout comme l'incendie d'Atlanta, filmé par sept caméras seulement !!
    La MGM a d'ailleurs détruit les décors de « King Kong », du « Jardin d'Allah » (avec Dietrich) et de « Little Lord Fauntleroy » (de John Cromwell) pour parvenir à de telles fins. Les couleurs rouges flamboyantes qui en ressortent sont dantesques (pour l’époque), car il s’agit de caméras Technicolor trichrome, procédé cinématographique révolutionnaire qui a été testé pour la première fois sur « Becky Sharp » (avec Nigel Bruce au casting). Les couleurs s’échelonnent ainsi dans le temps pour arriver à un niveau de démesure insoupçonnable dans la demeure du couple Rhett-Scarlett. Je reviendrai sur ce point plus tard. Les couleurs, tout au long du film, ont ainsi leur importance. Elles montrent le jusqu’au boutisme du sujet filmé pour renforcer cette sensation de mal-être : la force de conviction de Scarlett, l’effroi de Melanie, l’état narcissique de Rhett, le visage mortifère d’Ashley. Toutes ces teintes sont le vecteur d’une partie de nos émotions qu’on éprouve lorsque l’on regarde « Autant en emporte le vent ».
    Tout comme la musique de Max Steiner, impétueuse et aux accents ondulatoires désuets qui marquent toujours autant ce charme vieil école qui fait toujours plaisir à entendre. Merci Max ! Compositeur d’époque, inclassable : « Les quatre filles du Dr March », « L’impossible Monsieur bébé », « Sergent York », « Casablanca », « La prisonnière du désert »… . Cette bande originale nous donnera quelques vertiges… d’amour !, bien sûr (ironie).
    Avant d’évoquer l’implacable mise en scène, comment passer à côté des acteurs ? « Gone with the wind », c’est le duo Vivien Leigh/Clark Gable. C’est aussi Olivia de Havilland, Leslie Howard. Et surtout Hattie McDaniel. Et la toute jeune Cammie King.
    Un point Vivien Leigh (elle accède à la gloire internationale pour le rôle de Scarlett) d’abord. Elle tient le film sur ses épaules d’une force inouïe. Elle a cette classe à l’anglaise qui donne au métrage cette sensation parfois de malaise, parfois de punch, et d’un self-control à toute épreuve. Un rôle de cœur, de composition et de puissance dramatique intense. Vivien Leigh est excellente et nous écrase sur son passage. Merci Madame Leigh ! Un rôle costaud, du sur-mesure, et ça c’est parfait : que du bonheur !!
    Elle forme avec Clark Gable (le Rhett rêveur, narcissique mais autoritaire) le couple glamour digne du vieil Hollywood. Notre bon vieux Clark (la star de « New York-Miami ») représente la douceur alors que Madame Leigh la candeur. A eux deux, ils forment un couple charismatique qui traverse les épreuves. Un Clark Gable sobre donc et dont l’aura repose encore sur ces épaules. Leigh/Gable : un couple de cinéma anthologique indissociable de cette œuvre.
    Madame Flynn (Olivia) assure le personnage de Melanie, timide maladive mais attentionnée et aimante. Un très bon rôle, riche et soignée, qui doit faire partie de ses meilleures interprétations. Bravo Madame de Havilland. J’en redemande ! Avec son visage de déterré, Leslie Howard (connu par ce film, il réalisa son « Pygmalion » l’année précédente) livre lui aussi une interprétation parfaite. Il incarne un Ashley plus vrai que nature, meurtri par la guerre. Une belle gueule cassée, une composition qui tient la hauteur face à l’antiduo Leigh/de Havilland. Il s’agit pour moi d’une interprétation au cordeau. L’une de ses meilleures sans aucun doute. Pour son rôle de comique de service aujourd’hui, Hattie McDaniel, la servante (revue chez Michael Curtiz deux ans plus tard), reçut l’Oscar du meilleur second rôle féminin en 1940 : elle fut la première comédienne noire nommée et récompensée par l’académie ( !). Cammie King, la fille du duo Gable/Leigh, seulement âgée de 4 ans, prouve déjà beaucoup et doublera le dessin animé « Bambi » trois ans plus tard : sa carrière s’arrêtera nette.
    Un casting solide ancré à jamais pour « Gone with the wind ».
    La durée du métrage ? Quasiment quatre heures. Manque de rythme de la part de la mise en scène ? Aucun. Ennui ? Très léger. Points négatifs ? Zéro.
    Je reviens sur un dernier point. Les couleurs englobant le couple Gable/Leigh durant la scène avant le viol, le jeu du couple, les décors ainsi que la mise en scène m’a fait penser à cet instant précis à du Visconti en raison de l’importance de l’ambiance glauque, misérable et orgueilleuse à souhait, et le tout dans une décadence (déjà dans les propos de Gable) mirobolante au possible. Ces jeux de lumière, d’interprétation et de déchéance humaine ont tout d’un Visconti mineur en devenir (je pense bien sûr au « Guépard », « Mort à Venise », « Les damnés », tous ces chefs d’œuvres baroques). Et pourtant nous ne sommes qu’en 1939 ! Le point mise en scène se résume à cela. Tout s’enchaîne et se déchaîne pour la vie des protagonistes diaboliquement bien filmée par Wood, Cukor ou Victor Fleming. Et une mise en scène sur 4 heures, c’est ce que j’appelle un exercice de style. Une leçon de cinéma à part entière !! Surtout quand je parle de Visconti avant l’heure.
    Pour terminer, « Gone with the wind », le plus grand succès de tous les temps, n’a pas à démériter de la pluie de récompenses (10 oscars !) qui s’est abattu sur lui un soir de 1940.
    « Autant en emporte le vent » : film culte, mythique, anthologique, classique américain. LE Classique par excellence.
    Spectateurs, un spectacle unique à qui veut. Pour une culture cinématographique complète. Attention, chef d’œuvre assuré !!!
    3 étoiles sur 4.
    bruno E.
    bruno E.

    17 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2015
    .... oui bien sur il a vieilli, beaucoup même, le genre est dépassé, mais 1939 ! des décors somptueux, l'époque de la guerre de sécession est remarquablement mis en scène. cette histoire d'amour reste très belle, quoiqu'un peu longue. une pensée pour Hattie McDaniel première femme noire à être oscarisée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 février 2015
    Un film d’une longueur remarquable, autant dans la durée (près de 4 heures) que dans la portée, qui s’étend sur une période importante et met en scène énormément de détails et d’événements. Par conséquent,de nombreux épisodes demeurent éclipsés. Ce rythme rapide est parfois regrettable, car en tant que spectateur on aimerait connaître davantage certains événements, ainsi que sentiments, afin de s’imprégner de l’histoire dans son intégralité.Voilà, à quel point ce film m’a emportée.Au point de toujours chercher à connaître des détails, même inutiles. Il est possible que ce ne soit pas un choix anodin, justement pour inviter le spectateur à s’interroger.Ou bien serait-ce simplement une question de durée? Quoi qu’il en soit, hormis quelques épisodes qui me semblèrent invraisemblables, en grande partie et de façon répétitive chez Scarlett et le peu d’importance qu’elle semble accorder à la mort - qui est d’ailleurs présente tout au long du film mis à part le début et la fin-, j’ai été « habitée » par les personnages et leurs sentiments. J’y ai retrouvé l’effet de la catharsis, cette « purification » dont parlait Aristote, qui pensait qu’en s’appropriant les passions d’un personnage on arrive à se défaire des nôtres. La fin m’emmène à me souvenir une citation de Louis Nucéra, qui dit si bien: « La vie est comme un miroir. Si tu lui souris, elle te renvoie ton image. » .
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2015
    Du grand cinéma. Dur de faire une critique si courte soit-elle d'un sommet du 7eme art. C'est une fresque magnifique, non dénuée d'humour et de grandeur d'âme. Une énorme réussite
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    J'ai vu comme beaucoup d'autres personnes, les deux vidéos de Durendal sur ce film. Et je suis tombé d'accord avec lui. A la base, j'avais mis 3/5 à ce film. Je trouvais que visuellement c'était beau, mais sur le fond ça ne valait rien.
    En effet, les personnages principaux sont insupportables. Scarlett n'a aucune morale et se comporte comme une fille superficielle, Ashley est une personne sans envergure et indécise, Rhett ne sait jamais ce qu'il veut et Melanie, bien qu'elle soit très gentille et aimante, est niaise et ne se rend jamais compte de la méchanceté de Scarlett. Avant, je n'avais pas prêté attention au racisme, mais il l'a bien montré dans sa vidéo, ce film est raciste. Il se met certes du point de vue des sudistes mais n'est pas du tout objectif vu qu'il justifie l'esclavage et le racisme. Ce film se fait passer pour ce qu'il n'est pas. L'histoire d'amour est au final incohérente et mal écrite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 avril 2017
    Tout d'abord, avant de rentrer dans les détails, il est important de remettre Gone With The Wind dans le contexte où il a été réalisé. Son écrivain(e), Margaret Mitchell, est une dame qui a été élevé dans une famille sudiste ( faisant partie des états confédérés et donc pro-esclavagiste), forcément elle expose sa vision de la guerre de sécession mais aussi ses idées sur les noires qui étaient à la merci des blancs. Aujourd'hui, on peut effectivement dire que c'est raciste, mais ce ne serait pas totalement vrai dans le contexte de l'état de Georgie de 1861 où cela était normal et légal. Sachant tout cela, on peut commencer à débattre. On est loin du chef d'oeuvre romantique que l'on me vendait quand j'étais enfant, ce n'est pas la plus belle histoire d'amour que l'on a pu voir au cinéma, je ne vois même pas ce qui transcende les gens... Ensuite, on peut parler du personnage de Scarlett O'Hara, qui joue bien, car il faut l'avouer on adore la détester, peut-être pas autant que l'on aime détester Nellie Oleson, mais pas loin. Et pour finir, y'a trop de longueur, les 4h n'était pas utile, on aurait facilement pu rendre le film beaucoup plus efficace et percutant... Surtout, que je trouve le tout inégal, la première partie est parfaite, la seconde beaucoup moins. A voir pour votre culture cinématographique.
    Tedy
    Tedy

    250 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 septembre 2014
    Hormis pour sa culture de cinéphile, il n’y a pas vraiment d’intérêt à visionner cette interminable histoire d’une grande naïveté. D’autant plus que la plupart des personnages sont détestables.
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    Adapté de l’unique roman de Margaret Mitchell, «Autant en Emporte le Vent» doit sa renommée et tous ses superlatifs à la ténacité de son producteur David O’ Selznick. Drame romanesque sur fond de Guerre de Sécession, ce monument incontournable du cinéma a usé pas moins de 3 réalisateurs - Victor Fleming, George Cukor, Sam Wood - et remporta 10 Oscar. Je ne suis pas forcément friand de ce genre de longue histoire romantique, mais il faut bien se rendre à l’évidence qu’il s’agit-là de l’une des plus grandes oeuvres hollywoodiennes jamais réalisées et qu’il est difficile de ne pas être charmé par l’envergure des moyens déployés pour sublimer une telle fresque. Avec des décors grandioses, des costumes somptueux, une photographie en Technicolor magnifique, de splendides paysages, cette histoire d’amour entre Scarlett O’Hara et Rhett Butler, incarné par Vivien Leigh et Clark Gable, demeure un film mythique du 7ème art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Après m'être renseigné sur le film le plus rentable de tout les temps, à ma grande surprise, en première place je suis tombé sur Autant en emporte le vent (un titre qui m’a tout de suite décontenancé) adapté du roman de Margaret Mitchell et qui avait obtenu le prix prestigieux ''Pulitzer du roman'' en 1937 et avec en plus de cela 10 oscars au totale, il était donc obligatoire pour moi de le voir.
    Ce film met en avant le temps qui passe lors de cette guerre de sécession, avec un regard particulier sur un état confédéré au temps de l'esclavage.
    Ce film dure en effet 4 heures mais cela est dû au nombre d'époques différentes, ça aurait pu durer beaucoup plus longtemps.
    Les jeux des personnages sont très justes, avec une musique en harmonie et un décor très prenant notamment grâce à la mise en place du technicolor.
    Le personnage de Scarlett est très atypique, à la fois attachante et énervante avec un fort caractère.

    On apprécie beaucoup suivre les évolutions des protagonistes au cours de l'histoire, car oui beaucoup de changements vont s'opérer. De nombreux sujets sont en parallèles abordés dans le film.
    Ce film est à voir au moins une fois dans sa vie.
    Chris46
    Chris46

    513 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2017
    " autant en emporte le vent " très grand classique du 7e art . L'histoire se déroule en Géorgie en 1861 . Scarlett o'hara ( vivien leigh ) est une jeune femme de la haute société sudiste qui est courtiser par tout les bons partis du pays dont le cynique rhett butler ( Clark gable ) qui aimerais conquérir son cœur . Mais elle n'a de yeux que pour Ashley wilkes ( Leslie Howard ) dont elle est éperdument amoureuse . Mais Ashley va épouser Mélanie sa cousine. Scarlett est bien décider a le faire changer d'avis. Au même moment la guerre de sécession éclate . Scarlett va alors être emporter dans une véritable tragédie entre son amour impossible avec Ashley et la guerre qui ravage le pays ... On ne présente plus " autant en emporte le vent " ce monument du 7e art qui a été pendant 26 ans le plus grand succès de l'histoire du cinema . Il est également l'un des films les plus oscariser avec pas moins de 10 oscars remporter a Hollywood . Ce film est une fresque grandiose . L'histoire est tout simplement prenante et captivante . On se laisse emporter pendant plus de 4 heures dans cette superbe histoire mêlant drame , tragédie , romance , guerre . 4 heures passionnante sans aucun ennuie . Le film est porter par le couple mythique vivien leigh / Clark gable . Vivien leigh est tout simplement exceptionnelle dans le rôle de Scarlett o' hara cette enfant gâter égoïste , prétentieuse et fier qui veut a tout prix conquérir le cœur de Ashley ( très bien interpréter par Leslie Howard ) alors que ce dernier va épouser une autre jeune femme . Elle fera tout pour essayer de le conquérir quitte a souffrir et passer a coter du véritable bonheur . Elle va également subir les dommage de la guerre de sécession qui fait rage . Toutes ses souffrances et Ses épreuves tragiques vont l'endurcir . Elle remportera l'oscar de la meilleur actrice pour son incroyable prestation . Clark gable est excellent également dans le rôle du cynique rhett butler qui fera tout pour conquérir le cœur de Scarlett alors que cette dernière n'a de yeux que pour Ashley . Ces histoires d'amour impossible sur fond de guerre de sécession avec leur lot de souffrance et de tragédie sont vraiment passionnante a suivre pendant près de 4 heures. La reconstitution de l'époque et du contexte historique ( la guerre de sécession ) est magistral grâce une mise en scène grandiose , des costumes superbes et des décors tout simplement grandiose . Les paysages sont également de toute beauté . Evasion garantit . Le spectacle est totale et grandiose grâce notament l'utilisation pour la première fois au cinema du Technicolor qui donne lieu a des plans de toute beauté . On s'évade pendant 4 heures dans une autre époque. La musique est également grandiose et accompagne chaque scènes magistralement . Le film malgré ses 75 ans au compteur n'a pas énormément vieillit. Franchement on dirait pas que le film a été tourner en 1939 . Un film prenant , captivant et émouvant . La fin du film est très émouvante avec spoiler: rhett butler qui brise le cœur de Scarlett en sortant l'une des répliques les plus célèbres du cinema " ma chère c'est le cadet de mes soucis "
    . L'un des plus grand classique de l'histoire du 7e art .
    mohican70
    mohican70

    1 abonné 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Du très grand art , le cinéma comme nous les aimons , le film de référence , Il n'a pas vieillis depuis . Le film de mon cœur .
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