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    Autant en emporte le vent
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    Ric Mansion
    Ric Mansion

    18 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2020
    Monument du cinéma mondialqui a obtenu 10 Oscars qui a travers la guerre de Sécession nous retrace le parcours des protagonistes , notamment une famille sudiste qui voit son quotidien bouleversé et l'irruption d'un nouveau Monde . Egalement le portrait d'une femme intrépide qui se construit a travers les epreuves surmontées . Bien sûr , le film a vieilli et si certains personnages sont un epu excessivement stéréotypés, n'oublions pas qu'il date de 1939
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 613 abonnés 12 377 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    Un monument hollywoodien à lui tout seul pour l'un des plus gros succès de l'histoire du cinèma! Parlant de la guerre de Sècession, il est difficile de faire mieux que "Gone with the Wind", produit par David O. Selznick et mis successivement en scène par George Cukor, Sam Wood et enfin Victor Fleming qui se taille la part du lion en inscrivant son nom en lettres d'or! A partir du cèlèbre roman romanesque de Margaret Mitchell, le film fut rèalisè avec d'ènormes moyens, comme on n'en avait encore jamais utilisès jusqu'à alors! Des acteurs inoubliables (Vivien Leigh, Clark Gable, Olivia de Havilland, Trevor Howard...), des amours contrarièes et exaltèes par le guerre de Sècession, une musique lègendaire et 10 Oscars à l'arrivèe! Cette vaste fresque colorèe de 3h30 a fait date! C'est en quelque sorte le triomphe du technicolor où l'on n'oubliera pas de sitôt les dures èpreuves de la vie de Scarlett O'Hara qui mettent son orgueil à rude èpreuve! Immense chef d'oeuvre...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Ce chef d'œuvre est un classique du cinéma, un immanquable. Pourquoi ? Bah, ces 4 heures de grand spectacle (qui passent très vite, d'ailleurs) montrant l'histoire d'amour entre Scarlett O'hara et Rhett Butler sur fond de guerre de Sécession (ils sont eux dans le camp des sudistes) sont juste magnifiques : la photographie (d'ailleurs récompensée par un Oscar) est belle, sublimant de nombreux plans -la mise en scène étant elle aussi très bonne. Les acteurs sont tous très bons (Viven Leigh et Clark Gable sont excellents), les personnages intéressants, et l'histoire excellente. Alors oui, il y a un caractère raciste dans certaines scènes, mais le livre dont est adapté le film, écrit par Margaret Mitchell (ancienne sudiste), qui elle, est une vraie raciste, l'est bien plus (il vante le Ku Klux Klan). Les producteurs et réalisateurs ayant largement atténué ce ton là, personne ne remarque ou presque le ton raciste du film (moi, on me l'a dit avant visionnage). Bref, un chef d'œuvre très bien interprété, aux couleurs éblouissantes, aux scènes mémorables et aux personnages travaillés. Un chef d'œuvre.
    Nathalie N
    Nathalie N

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2019
    Un des meilleurs films de tous les temps. Je ne m'en lasserai jamais. C'est d'autant plus mérité car c'est un film très très vieux.L'histoire, les personnages, les décors ; tout est réussi. De plus, il faut se mettre dans le contexte de l'époque.
    Audrey L
    Audrey L

    627 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Clark Gable est somptueux et la conclusion de ce drame est inattendue (surprenante dans le bon sens), mais hélas s'en sera tout pour mon propre plaisir d'avoir vu Autant en emporte le vent. Je m'y suis passablement ennuyée et n'ai pensé qu'à baffer les personnages tant ils sont tous antipathiques à l'extrême. Une insupportable pimbêche hésite entre tous ses prétendants, sauf que le voyou macho lui plaît bien (un coup oui, un coup non), sur fond d'une musique sympathique les dix premières minutes, si on ne devait pas se la taper pendant 3h30... Car, le principal défaut de ce film, c'est qu'il est infernalement long (je ne compte pas les ouvertures et fermetures ni les entractes musicaux), vous n'aurez que des longs textes à lire pour expliquer l'intrigue (on s'en lasse vite, car on se demande bien à quoi sert le film en lui-même si on doit lire l'intégralité du roman sur ces intertitres), et un jeu d'acteurs digne d'une pièce de théâtre. Toute expression faciale est exagérée au centuple, les dialogues à la limite du caricatural, et la fameuse Scarlett O'Hara est un personnage droit sorti des Feux de l'Amour... L'intrigue gnangnan avait déjà de quoi me rebuter, sans que la forme ne s'y mette. Et, bien que cela soit partie intégrale de l'époque de l'histoire, le traitement presque bestial des personnes de couleur dans ce film n'est pas pour me plaire... Pour conclure, objectivement Autant en emporte le vent est une histoire d'amour complexe et dont la fin reste soignée, mais subjectivement un ennui infernal de 3h30...
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    23 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 décembre 2018
    Le vent du racisme !

    Un film absolument immonde qui suinte le racisme quasiment à chaque instant !
    1939, c'était l'époque vous allez me dire, et il est tiré d'un bouquin sorti 2 ans auparavant, écris par Margaret Mitchell, une femme dont les ancêtres sudistes ont tout perdu dans les conflits.
    Cela n'excuse pas tout ! Ni le fait de faire passer les sudistes pour des héros (au passage, précisons que les "Yankees" (Nord) ne l'étaient pas non plus, puisque la Guerre de Sécession était plus pour des questions économiques que humanitaires. Comme on dit, y'avait pas de gentils, juste un vainqueur !), ni de présenter l'esclavage comme un mode de vie normal et respectable.
    Et que livre et film aient été un triomphe me laisse pantois !
    Vous allez me dire "c'était la société d'alors, c'est normal que le film présente plein d'esclaves". Certes, sauf qu'il y a une grande différence entre présenter un fait, et porter un jugement évident.
    Ici tous les noirs sont présentés comme des gens, soit complètement stupides, limite demeurés, soit résolument vils... soit les 2. Ecoeurant ! Il y a même un personnage noir qui s'appelle 'Pork' (porc) ! Faut peut-être arrêter de délirer, non ??
    Il y a là un parti pris qui n'a plus rien à voir avec une position historique !
    Donc si celle qui a écrit ce roman, et ceux qui l'ont adapté sont d'évidents racistes, que dire de ceux qui ont porté tout ça aux nues ?
    Et non à "l'alibi" facile du "c'était l'époque", l'esclavage était aboli depuis longtemps non ? Alors pourquoi ne pas fustiger une oeuvre aussi résolument pro-esclavagisme ??
    Maintenant quand on sait que les lois raciales de l'époque en vigueur aux États-Unis empêchèrent l'actrice Hattie McDaniel, interprète du rôle de Mama, d'assister à la première à Atlanta (Géorgie), le 15 décembre 1939... Glorieuse société, en plus auto-satisfaite !
    (Cependant, l'esprit ségrégationniste de l'époque n'empêcha pas Hattie McDaniel de recevoir l'Oscar du Meilleur Second Rôle Féminin. Elle fut d'ailleurs la première artiste noire à recevoir cette récompense.

    De plus le personnage principal de cette histoire, Scarlett O'Hara, est certainement l'héroïne la plus antipathique qui ne m'ait jamais été donné de voir !
    Narcissique, égoïste, vaniteuse, capricieuse, envieuse, ingrate, bornée, pleurnicheuse, intolérante, colérique, possessive, calculatrice, manipulatrice, arriviste, vénale, raciste (je n'exagère pas, je constate)... et... aucune qualité... Aucune !
    (Je rajouterai même stupide et irresponsable, en pensant à la scène où elle promet sur le lit de mort de sa soeur de s'occuper de sa fille, qu'elle lui achètera un poney; alors que sa propre fille est morte quelques jours auparavant d'une chute de poney... ??)
    Tout tourne autour d'elle, elle ne pense qu'à elle, toutes ses inquiétudes et décisions sont en fonction d'elle uniquement.
    Mais comment est-ce possible que les femmes se soient identifiées (reconnues ?) à un personnage aussi odieux ? Comment ?!?
    Il y a de quoi sérieusement s'inquiéter sur les valeurs et mentalités des fans de Scarlett...

    Ce qui est finalement aussi ironique que paradoxal, c'est que la plus grande esclave dans tout cette boue sociétale, c'est bien Scarlett O'Harra !
    Totalement esclave du paraître et de tout ses propres défauts qui la conduisent irrémédiablement à des malheurs mérités, qui auraient pu être moins cinglants si elle avait été une meilleure personne, moins auto-centrée, plus à l'écoute des autres...
    Jouissif paradoxe inconscient dans un film présentant l'esclavage comme un mode de vie acceptable !

    Et puis "La plus grande histoire d'amour du cinéma", paraît-il... ?!?
    PARDON ?!?!?? Mais on n'a pas vu le même film, c'est pas possible !!
    La relation entre Scarlett O'Hara et Rhett Butler n'a rien à voir avec de l'amour. RIEN ! Des gens amoureux se cherchent, font tout pour ne jamais être désunis contre vents et marées.
    Mais là, ça n'est que les événements et les intérêts personnels qui les réunissent. Et rien d'autre !!!
    Ils s'allient plus que ne s'aiment, pour mieux se séparer et se détester. Leur "relation" est profondément superficielle et puante.

    Sinon heureusement que le viol conjugual n'était pas un délit à l'époque, mais plutôt une "preuve" affligeante de pseudo-virilité, car notre valeureux Brett nous en donne un splendide exemple cautionné par la mise en scène, qui laisse songeur.
    Et cette gourde de Scarlett de se réveiller le lendemain matin toute guillerette se s'être faite besogner de force...
    Un montage aux petits oignons qui piquent les yeux, pesant sur l'image de la femme et ses droits vis-à-vis du "sexe fort", qui dégoûte plus qu'il ne fait fantasmer.
    Elle est belle l'histoire d'amour ! Encore plus touchante quand Rhett demande le divorce dès le lendemain et s'en va juste après à Londres en emmenant leur fille, sans avoir oublié de lui balancer avant de claquer la porte un "J'ai toujours pensé que quelques coups de fouets te feraient du bien !" bien senti...

    Quant au reste, certes des images sont très belles, et quelques scènes bien faites, mais le tout est cliché et d'un pompeux !
    Et les acteurs surjouent de façon très théâtrale parfois. Crispant ! Et risible...
    Il y a même une scène où un acteur (Leslie Howard) donnant la réplique à Vivien Leigh, surjoue exactement comme Didier Bourdon quand il parodiait la série ringarde Santa Barbara (dans un sketch des Inconnus, "Ça te Barbera"): il sort sa "réplique qui tue" avec la tronche du mec qui souffre "plein beaucoup", et tourne la tête vers la droite d'un coup sec "porté par la douleur". Hilarant !!!! Sauf que ce n'est pas censé être une parodie...

    Si le fait que cette chose cinématographique et le soit-disant chef-d'oeuvre littéraire dont il est issu, aient été des succès phénoménaux me rend perplexe et m'agace profondément; ce qui m'insupporte au plus haut point c'est que "Autant en Emporte le Vent" continue d'être présenté comme un chef-d'oeuvre essentiel, impérissable et intouchable du 7e Art, alors qu'il est aussi mauvais et contestable à de nombreux niveaux (racisme ambiant étouffant, personnage principal hautement méprisable, histoire d'amour bancale, culte du fric et du gâchis associé, clichés à gogo, acteurs parfois contestables) ! JE NE COMPRENDS PAS !!!

    Pour moi, il n'y a que la fabuleuse musique de Max Steiner à sauver. Le reste aurait dû brûler dans l'incendie d'Atlanta !

    0.5/5 pour la musique et parce que le site ne permet pas de mettre 0.

    PS. Si ça vous intéresse, y'a eu une suite à ce "chef-d'oeuvre" en 1994: "Scarlett".
    Est-ce que Scarlett va s'intéresser à quelqu'un d'autre qu'elle même ? Suspense, suspense...

    Pour finir, je dirai que je ne comprends pas non plus (et m'inquiète) qu'autant de personnes ici mettent autant de bonnes notes sur ce film, pour toutes les raisons décrites plus haut, tant tout cela est pourtant d'une criante évidence...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 octobre 2018
    J’ai pu visionné enfin le populaire film des oscars, c’est bien réalisé pour une production lucrative, il faut noter les prestations des acteurs, une liste de noms anthologies, dont Clark Gable, Vivien Leigh, Olivia de Havilland, la dernière des monuments vivants du classique Hollywood. Un film connu pour sa longue épopée de 3h50, qui avait formidablement remplis les salles du vieux cinéma, un lieu de divertissement avant la télévision et internet, il y en a des choses à discuter dans cette intrigue du 19eme, pendant la guerre de sécession comme effet dramatique, je n’ai pas trop ressentie d’émotion, une mise en scène plus tôt doux dans le contexte, avec ces histoires de cœur feuilletonnante. Une telle est amoureuse d’un tel au caractère indécis, préférant une vie rangée, choisi d’épouser une autre au sein de sa propre famille, une affaire de consanguinité, le partage de richesse entre génération chez ces familles aisées issues des traditions du vieux continent, voit l’arrivée d’un nouveau, un séduisant personnage de prestance qui finit séduit par la première mais ne l’aime pas, le comble pour la personne la plus détestée du film, ce n’est qu’au final que la sincérité se dévoile pour la joueuse des sentiments, le cadet de ses soucis pour le romantique très déçu, qui s’en moquait éperdument après moult péripétie. Une réplique culte et soit disant en passant controversée, la morale de la censure ne voulant pas d’une telle séparation, des scènes en avance sur son temps pour oser en parler, la fausse couche par exemple et des morts tragiques, de la vie du quotidien qui marque et attriste même pour une époque désuète venu du fond en noir et blanc, alors que cela a toujours existé en dehors de cette fiction, la version anglophone diffère du francophone. Dans le milieu de riches bourgeois, des propriétaires terriens, possédant des droits sur les esclaves noirs, du temps des deux nations séparées des États-Désunis, le sud confédéré et le nord de l’union s’entredéchira, avantage à ce dernier par la nature géographique et du climat, le racisme correspond à son époque et à son auteur littéraire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2018
    J ai lu, relu, vu, revu Autant en emporte le vent avec toujours autant de plaisir.
    Tout a été dit sur les qualités du film., je ne ferai donc pas de redites.
    En lisant les commentaires, je suis étonnée de constater que beaucoup se plaignent de la fin.
    Mais cette fin, est géniale.
    Si cela avait été un happy end on aurait qualifié le film de bluette à l'eau de rose.
    Le happy end n'est que reporté. A chacun d'imaginer comment Scarlett récupèrera Rhett
    Mais connaissant Scarlett, elle apportera toute son énergie; sa détermination et son charme et elle réussira.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Un chef d'œuvre culte, magnifique et fabuleux du septième art avec des acteurs excellents, une BO marquante et un scénario bien écrit.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    101 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2018
    Chef-d'œuvre absolu du cinéma mondial, ce mélodrame flamboyant raconte sur près de 3h30 le destin tragique de Scarlett O'Hara (Vivien Leigh) et de ses amours perdues pendant la guerre de Sécession américaine. Adoptant sans recul le point de vue sudiste, pro-esclavagiste, le film bénéficie d'une image en Technicolor sublime, qui distille différentes ambiances en fonction du moment de l'action, plus sombre ou plus joyeux. La musique symphonique, qui accompagne le long-métrage tout au long de l'intrigue, est superbe. Autant en emporte le vent remporta 10 Oscars lors de la cérémonie de 1940, et pour la première fois une statuette fut attribuée à une actrice noire, en l'occurrence Hattie McDaniel pour son interprétation croustillante d'une servante particulièrement percutante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2018
    Très grand film de 1939 et en couleur en plus . 2 grands protagonistes inoubliables dans l'histoire du cinéma!
    Simplicissimus
    Simplicissimus

    8 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2018
    Le film des superlatifs: 10 Oscars, oeuvre peut-être la plus célèbre de toute l'histoire du cinéma,la plus emblématique,en tout cas,de l'âge d'or des grands studios hollywoodiens,de ses stars et de ses "tycoons".
    Drame plutôt que mélodrame,"Autant en emporte le vent" se subdivise en deux parties: une peinture à fresque de la société du sud avant et pendant la guerre de Sécession,avec les grands mouvements de foule(le grand bal,le siège d'Atlanta) de la première partie;la focalisation sur les rapports tumultueux et passionnels du couple Rhett Butler/Scarlett O Hara dans la seconde partie.
    Qui d'autre que Clark Gable aurait pu jouer Rhett Butler?
    On se le demande encore à voir l'acteur apporter son naturel,sa raillerie et son charme viril à cette canaille sympathique de Rhett Butler...
    Pour incarner Scarlett O Hara, la production n'avait pas intérêt à se tromper dans le choix de l'actrice: le personnage est présent de la première à la dernière scène du film,quand Gable ne fait des apparitions que de loin en loin, dans la première partie.
    L'anglaise Vivien Leigh crève l'écran: tour à tour mutine,spontanée,amoureuse,dure,calculatrice,elle compose un personnage de femme ambitieuse très moderne.
    Elle restera Scarlett O Hara devant l'éternité pour les cinéphiles et...pour les lecteurs de Margaret Mitchell.
    Il est intéressant de noter que par contraste avec le couple moderne aux relations âpres qu'elle forme avec Gable,le couple Ashley Wilkes/Mélanie Hamilton joués par Leslie Howard et Olivia de Havilland apparaît plus classique, comme représentatif des valeurs du vieux Sud, qui appartiennent au passé.
    Olivia de Havilland est lumineuse pour jouer la douce Mélanie; Leslie Howard n'a pas une tâche facile pour défendre le falot et mélancolique Asley Wilkes...
    Laurent T.
    Laurent T.

    15 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2017
    J'avoue qu'il y a 30 ans je pouvais lui mettre un 5 étoiles, mais depuis j'en ai beaucoup vu et les temps ont changé. Au-delà d'une forme d'apologie de la vie dans le sud esclavagiste, il reste une histoire bâclée avec des personnages détestables. Ce film aurait gagné à ajouter des rôles plus conflictuels et pas en accord avec le style de vie des principaux protagonistes. Reste l'image, la mise en scène, les costumes, et...l'irrésistible envie de détester Scarlett et Rhett grace au jeu des 2 acteurs, amis impossible de ressentir la moindre empathie.
    ned123
    ned123

    154 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2017
    J'ai vu un film... Le chef-d'oeuvre ultime du cinéma hollywoodien, avec une magnifique Scarlett O'hara qui va passer de la petite "peste" modèle à la femme qui devra se construire contre la guerre, la peur, la maladie, la jalousie... La mise en scène est exceptionnelle, l'histoire est prenante... Juste une certaine naïveté dans la représentation de l'esclavage, mais l'Histoire retiendra ce film comme un chef-d'oeuvre. Et moi aussi, sans discussion...
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2017
    "Autan en emporte le vent" est considéré comme un monument du cinéma, en témoigne la dizaine d'oscars qu'il a raflé, mais ce film ne m'a personnellement vraiment pas convaincu et m'a même profondément dérangé. Alors oui, visuellement le film est grandiose c'est indéniable. La mise en scène est superbe, la photographie est magnifique et les décors sont extraordinaires. Mais au delà de ça, comment regarder ce film en 2017 sans s'offusquer du traitement réservé aux personnages de couleur noir? N'en déplaise à certain, ce film est profondément raciste et il n'y a qu'à constater la différence de traitement entre les personnages blancs et les personnages noirs pour s'en assurer. Certes, le film épouse le point de vue des sudistes mais ça n'excuse pas le fait que le film ne prenne jamais de distance avec ce qu'il montre à l'écran. En ne s’embarrassant d'aucune nuances comme il le fait, le film se révèle au mieux discutable et maladroit ou au pire volontairement dégoûtant et inhumain. En plus de cela, le film est difficile à suivre tant l'ensemble des personnages qu'il met en scène sont antipathiques et insupportables à commencer par l'héroïne principale. Sur près de 3h30 de film, c'est tout simplement indigeste de n'avoir aucun personnage auquel se rattacher. Si on ajoute à cela les dialogues qui sont trop explicatifs, la musique qui appuie lourdement ce qui se passe à l'écran et les ficelles dramatiques qui se révèlent trop lourdes et prévisibles, on se rend compte qu'on est tout de même loin du chef d'oeuvre annoncé. Reste que même si ce côté drame shakespearien parait très pompeux, il n'en demeure pas moins souvent très efficace dans le style. Je suis donc embêté au moment de noter ce film, charmé par son visuel mais rebuté par l'idéologie repoussante qu'il véhicule. Je coupe la poire en deux car même si on ne peut pas nier certaines qualités à ce long-métrage, il n'en demeure pas moins une oeuvre abjecte.
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