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Ricco92
225 abonnés
2 150 critiques
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5,0
Publiée le 12 avril 2014
Plus gros succès de liste l'histoire du cinéma pendant 26 ans (il le reste aujourd'hui si on prend en compte l'inflation), Autant en emporte le vent est l'accomplissement du rêve de David O. Selznick. Le véritable auteur du film ici est, en effet, ici le producteur plus que les multiples réalisateurs (George Cukor qui s'occupa de toute la préparation qui assura le début du tournage avant de tout abandonner, Sam Wood, William Cameron Menzies et enfin Victor Fleming qui signa le film et en tourna la grande majorité). Selznick voulait en faire le plus grand film de l'histoire du cinéma et s'en donna les moyens : une durée de presque 4 heures, des décors impressionnants, une musique grandiose (signée par le grand Max Steiner), une distribution prestigieuse (Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard, Olivia De Havilland) et exigeante (il auditionna plus d'une centaine d'actrices pour le rôle de Scarlett O'Hara et débuta le film sans avoir trouvé son interprète), un travail sur la photographie en Technicolor prodigieux (les travellings arrières avec un contraste entre les personnages non éclairés et l'arrière-plan aux couleurs chaudes et flamboyantes clôturant certains séquences), des mouvements de caméra soulignant un nombre de figurants gigantesque (le célèbre travelling arrière partant de Scarlett O'Hara et dévoilant petit à petit un champ de bataille jonché de cadavres)... Dès le générique, on se trouve dans la démesure avec de multiples décors, de très nombreux cartons annonçant un nombre d'acteurs impressionnant et surtout un titre se déroulant en lettres gigantesques (un style d'affichage très peu réutilisé depuis à l'exception de la saga des Rocky). Mais le film arrive brillamment, comme Titanic 58 ans plus tard, à mélanger la Grande Histoire (la guerre de Sécession) à la petite (l'histoire de Scarlett O'Hara). Selznick réussit donc l'exploit de rendre passionnant l'histoire d'un personnage antipathique (Scarlett est une femme très égoïste même si elle peut faire preuve d'un grand courage) dans un milieu très critiquable (le milieu sudiste). Le seul reproche que l'on pourrait faire au film se situe au niveau de son traitement des esclaves noirs, en particulier celui de Prissy qui est représentée comme une esclave assez simplette. La version française du film renforce d'ailleurs cette impression en accentuant les accents des personnages noirs (même si la voix un peu enfantine de Prissy se rapproche de celle de la véritable actrice). Toutefois, il faut resituer le film dans son contexte en le comparant au traitement des noirs dans le cinéma hollywoodien de cette époque (Tarzan, l'homme singe, tourné 7 ans, auparavant était beaucoup plus caricatural et utilisait même des acteurs blancs peints en noirs). Il faut d'ailleurs noter que le roman serait apparemment beaucoup plus raciste et irait même jusqu'à vanter le Ku klux klan. David O. Selznick (appartenant à la communauté juive qui connaissait à cette époque les horreurs du racisme et voulant éviter d'éventuelles émeutes) préféra supprimer au maximum cet aspect, ce qui est une décision plus que louable. Ainsi, on peut plus reprocher au film une vision un peu stéréotypée et enjolivée qu'une vision réellement raciste. D'ailleurs, le personnage de Mamma est représentée comme une femme plutôt sage et perspicace. Ce rôle vaudra d'ailleurs à son actrice, Hattie McDaniel, l'Oscar de la meilleur actrice dans un second rôle. Cette récompense (la plus connue pour le film car c'était une première pour un acteur ou une actrice noire) fut accompagnée de 7 autres Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté, meilleure actrice, meilleure photographie pour un film en couleur, meilleur montage et meilleure direction artistique), de 5 autres nominations (meilleur acteur, meilleure musique, meilleur son et meilleurs effets spéciaux) qui sont tout à fait justifiés, ainsi que de deux autres récompenses spéciales lors de la même cérémonie (récompense technique spéciale pour le décorateur William Cameron Menzies et récompense scientifique ou technique collective pour d'importantes contributions en faveur du développement de nouveaux matériels et procédés d'éclairage). Produit par David O. Selznick et réalisé par Victor Fleming (qui réalisa la même année rien de moins que Le Magicien d'Oz), Autant en emporte le vent reste donc aujourd'hui un film éblouissant qui est un pur exemple de la splendeur que pouvait offrir le cinéma hollywoodien des années 30 dans ses plus grandes réussites.
La première question que je me suis posé en regardant le film pour la première fois a été de savoir à quel moment ce dernier aller finir . Il faut dire que l'œuvre de Victor Fleming est interminable, niait et complétement surannée . Les personnages sont à se tapait la tête contre les murs, cucul et gnangnan à souhait, la seule envie étant de leur coller une bonne claque en pleine figure pour les faire taire à tel point ces derniers me semblent insupportables à voir et surtout à entendre . Mettre une très mauvaise note à ce film peut paraitre fou pour un passionné de cinéma certes, mais je ne peux mettre une note correcte à un film que je déteste plus que tout . Le film était un must à son époque, le nec plus ultra du cinéma hollywoodien, mais les temps change et les avis aussi, je ne supporte pas cette œuvre qui est bien sur une œuvre cultissime porté par des acteurs et une actrice brillante qui porte à merveille son rôle de peste et enfant gâté qui lui vaudra l'oscar de la meilleure actrice et Gary Grant dont la prestance n'est pas à contester . Cependant, l'image ou Scarlett tient la terre dans sa main en jurant que plus jamais elle ne mourra de fin dans une photographie splendide est une superbe image, tout comme l'est la musique qui l'accompagne .
Ce film demeure un chef d'oeuvre. Malgré son incroyable longueur, on se lasse pas, on ne s'ennuie pas. Ce film est l'une des premières grandes claques cinématographiques ! Je n'arrive toujours pas à lui trouver de défaut...
Bien sûr, les dialogues et le jeu des acteurs/actrices sont désuets. Cependant, ce film dégage tant d'émotions, la complexités des personnages est telle, le contexte historique également, qu'on ne peut qu'être séduit, même soixante quinze ans plus tard, par ce chef d'œuvre du cinéma. Absolument indispensable...
Que dire de ce monument du cinéma... ? Un chef d'œuvre ? On n’en est pas loin !
Autant en emporte le vent représente tout ce que le cinéma peut apporter. Oui il y a cette dramaturgie, cette amour, qui marchera, marchera pas et remarchera... ou non, cette histoire d'attente, de passion, d'honneur aussi, qui est fascinante et passionnante. Mais il n'y a pas que ça sur les 220 minutes de très grand cinéma que nous propose ce cinéma, il y a tout un fond autour la guerre de sécession avec notamment une image des nordistes assez inconnu et peu montrée au cinéma, sur les conditions humaines et des esclaves, les conventions et sur une époque emportée par le vent. "Autant en emporte le vent" bénéficie d'une très bonne qualités d'écrire, sur les thèmes abordés, le scénario réadapté mais surtout les personnages et notamment les deux protagonistes, l'une, Scarlett O'Hara, est complexe, boudeuse ou encore semblant insensible pendant que l'autre, Rhett Butler est à la fois et cynique et pragmatique. Les deux sont passionnant voir même fascinant et les émotions qu'ils vivent, on les vit avec eux. De plus il bénéficie de superbes interprétations, Clark Gable c'est LA classe incarnée et s'approprie de merveilleuses manière son personnage, pendant que Vivien Leigh, au sommet de sa beauté, en fait de même (notamment à la mort de ses maris où elle n'en a que faire !). L'alchimie entre les deux est excellente et fait partie des plus belle réussite du film et on n'oubliera pas les très bons seconds rôles à l'image de Leslie Howard et Olivia de Havilland. De plus, on ne ressens aucun ennuie tant on est captivé et les touches d'humours ne sont pas oubliées. La reconstitution est parfaite, cette grosse production a mis les moyens que ce soit dans les décors, les costumes ou les maquillages et ca se voit. L'utilisation du technicolor est impeccable.
Donc oui, ses dix oscars sont amplement mérité, tout comme le fait qu'il est à ce jour, le film ayant le plus vendu de tickets à travers le monde. Du vrai, du beau et du grand cinéma.
Autant en emporte le vent est un film mythique, et on comprend pourquoi. Cependant, on ne comprend pas vraiment la deuxième partie du film, après la guerre. Tout le monde meurt, ok, et ensuite ? Il ne reste que Tara. Bref, me voilà quelque peu déçu par un des plus grands chef d’œuvre du cinéma américain, qui, certes, en met plein la vue, mais qui est l’archétype d’un succès : des bons acteurs (Gable est excellent), une histoire tragique mais pas trop pour qu’on pleure mais pas trop, aucune audace dans la réalisation (chapeautée par Selznick), un savoir faire évident dans la mise en scène et un budget qui plafonne un compte de millionnaire. Alors, certains vont me dire « oui, nan mais ya des super acteurs, des costumes incroyable, pis bon, il a quand même fait cramer un décor pour la scène mythique du chariot ». Oui, c’est sûr, Autant en emporte le vent ne manque pas de qualités, mais je m’y suis ennuyé, j’ai trouvé cela long et –je vous le disais- presque inutile. C’est plein de grands sentiments, et ce n’est donc pas ma tasse de thé.
Autant en emporte le vent, c'est bien plus qu'un simple film : c'est une légende du cinéma. Le film met en scène le couple le plus mythique du cinéma, Vivien Leigh et Clark Gable. Tous les décors sont magnifiques, les couleurs des paysages splendides et les costumes éblouissants. Le scénario est digne d'être un des meilleurs scénarios au monde, traitant tous les sentiments qu'une femme puisse avoir : la haine, la joie, la colère et bien sûre l'amour. A travers une romance magnifique, cet oeuvre titanesque montre que l'amour est un sentiment incompréhensible et impossible à analyser. Le film développe également un fragment de l'histoire américaine ainsi que des thèmes de réflexion qui sont la guerre de Sécession et l'esclavagisme (vision idéaliste) ainsi que la place de la femme. un film magnifique avec une technique ravissante, on n'a jamais l'impression que le film date de 1939, je lui donne 10 ans de moins, même 15. Ne craignez pas les 4 heures de film, elles en valent largement la peine même si la dernière heure se fait ressentir...Un des plus grands succès de tous les temps, les 10 oscars sont mérités.
Autant en emporte le vent : Un grand drame ce film sous fond d’histoire d’amour et de guerre. Vraiment, pour commencer, on ne verra plus d’histoire d’amour comme ça de nos jours. C’est que les personnages ont un si fors caractères. Déjà, l’héroïne principale : Scarlett O'Hara a un tempérament bien trempée. Elle est caractérielle, ne ce laisse pas faire, déterminée sur ce qu’elle veut : peu être égoïste par fois. Car des fois, elle fait des sacrées scènes et nous fait tout un cinéma. Car, elle aimée une personne qui se mari avec une autre. Et pendant ce temps la, il y a la guerre. Et elle va trouver un homme qui l’aimera de ton son âme mais elle préfère l’autre : sacré histoire d’amour impossible. Donc voila, un scénario bien remplit : un peu moins de quatre heurs ce film. Mais c’est 4 heurs sans ennuie car les personnages sont attachants et leurs périple (avec la guerre, faim…) est franchement prenant (et même à la fin, on aurait aimée en voir plus, c’est pour dire). De plus, la réalisation est juste magnifique. Les plans sur subliment choisit car ils fonts très tableau (avec les personnages vus de dos, ils sont dans l’ombre, le soleil couchant, ou même le géant escalier… : non vraiment très beau). Ajouter a une image, un thème musical principale des plus culte. Et pour finir, le casting est excellent (Clark Gable, Vivien Leigh…) : et les acteurs remarquable et jouent à fonds leurs personnages. Ils leur leurs donnent une vraie âme : c’est pour cella que les personnages sont si travaillées et riches en émotion fortes. Donc voila, un classique aux 10 oscars bien mérité car c’est une œuvre intemporelle comme en on ferra plus de nos jours.
Œuvre hollywoodienne mythique à grand spectacle et aux dix oscars, au lyrisme irrésistible, à la magnifique Technicolor, incarnée parfaitement par Vivien Leigh (inoubliable Scarlett) et Clark Gable.
Je viens de redécouvrir ce grand classique qu'est « Autant en emporte le vent » et j'y ai pris beaucoup de plaisir ! Cette saga de plus de 4 heures est à la hauteur de sa réputation et les superlatifs manquent devant tant de talent et de virtuosité. Tout est hors norme dans ce film : La réalisation, tellement rude que plusieurs équipes ont dû se succéder pour mener le projet à son terme. Les décors aussi, parmi les plus grandioses de toute l'histoire du cinéma, notamment avec l'incendie de Philadelphie, surveillé par 5 casernes de pompiers. L'incroyable galerie de stars bien sur, emmenée par le légendaire couple Clark Gable, Vivien Leigh toujours aussi glamour. Sans parler du scénario, profondément touchant et qui donne une dimension inédite à la guerre de sécession. Le racisme enfin, dernière pierre angulaire du film, traitée avec une classe et une dignité exceptionnelle pour l'époque. A tel point que l'actrice noire Hattie Mc Daniel remporte le premier oscar attribué à un acteur de couleur (même si elle n'aura pas l'autorisation d'assister à la première). Au final le film sera nominé 13 fois et remportera 8 oscars en 1940, ce qui fait de lui un irremplaçable monument du cinéma. A voir tout simplement !
"Autant en emporte le vent", "Gone With the Wind" date de 1938. Ce n'est pas seulement une histoire sentimentale, c'est la guerre de sécession vue depuis les états du sud, c'est l'aventure d'une civilisation emportée par la guerre et son incapacité à adapter son schéma social après l'abolition de l'esclavage, c'est les prémices du Klu Klux Klan ... 4 heures sans ennui car, c'est 4 h passées au milieu des plus beaux décors réalisés pour un film jusqu'au tournage des "Dix Commandements". Tout y est naturel, même l'incendie d'Atlanta nécessita 4 casernes de pompiers pour le provoquer et le surveiller afin qu'il éclate à l'écran. "Autant en emporte le vent" est aussi le premier film en technicolor, ce procédé magique qui garde fraîches et pétantes de rouge, de vert et de bleu, des images vieilles de 74 ans. C'est aussi les interprétations fabuleuses de Clark Gable, de Vivien Leigh, ainsi que l'inoubliable sœur de Joan Fontaine, Olivia de Haviland. Clark Gable renouvellera cet exploit dans un autre film du même genre en 1952 : "Je suis une esclave libre" cette fois avec Sydney Poitier et Yvonne de Carlo. "Autant en emporte le vent" est une superbe adaptation du roman de Margaret Mitchell qui reste pour moi, un des plus grands films du cinéma avec "Ben Hur" de 1959 et "Les Dix Commandements" de 1956.
Un monument du cinéma... ils ont eu la folie de s'attaquer au magnifique roman de Margaret Mitchell, et en ont fait l'un des plus grands films de l'histoire du septième art. Tous les acteurs sont excellents, Vivien Leight est PARFAITE... elle est Scarlett O'Hara. Juste un chef d'oeuvre...
Pour ma part, "Gone with the Wind" est un film surcôté et je dois exprimer mon incompréhension face à ce succés et à toutes ces critiques dithyrambiques. Je n'ai vu dans ce long métrage américain qu'une suite énervante de clichés propres au cinéma Holywoodien à commencer par l'histoire romantique qui rappelle une sorte de "Feux de l'amour" version guerre civile américaine. Beaucoup de niaiseries donc mais je reconnait à Victor Fleming quelques éclats de génie durant certaines scènes (avec de nombreux jeux de couleurs de toute beauté) mais sur une aussi longue durée ( 3h30 quand même !!!), celles-ci ne représentent qu'une pépite d'or perdu dans un tas de purin. Rien d'innovant à l'horizon et, pire, rien de passionnant, le succés de "Gone with the Wind" est, selon moi, immérité.