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    Autant en emporte le vent
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    352 critiques spectateurs

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    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    Mis à part les œillades ridicules et la pauvreté du jeu du beau Clark Gable ce film antédiluvien se laisse regarder encore aujourd'hui avec plaisir. "Je t'aime moi non plus" n'a jamais été aussi bien réalisé jusqu'à ce jour....
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    191 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2016
    Très beau film de Victor Fleming, qui mérite vraiment son statut de chef-d’œuvre.
    Les acteurs sont impeccables. Clark Gable est génial, et fait preuve d'un charisme sans avoir à forcer. Vivien Leigh est absolument excellente, difficile de ne pas succomber à son charme. Son personnage, très complexe est très attachant et son évolution est très intéressante (passante de la jeune séductrice capricieuse à la femme battante). Leslie Howard et Olivia de Havilland sont très bien également.
    Le seul défaut du film est son incroyable longueur (presque quatre heures). Bref, il faut avoir du temps devant soi pour se lancer dans ce film.
    L'histoire est sublime, une grande partie du mérite revient à Margarett Mitchell (l'auteure du livre). Les décors sont sublimes.
    À voir.
    Marie-Saphire Von HANOVER
    Marie-Saphire Von HANOVER

    17 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2016
    Inégalable ...merveilleux chef d œuvre de Victor Fleming et Georges Cukor. Les couples sont vrais et parfaits. Vivien Leigh est divine dans son rôle, elle en inspire la vocation tant elle est grandiose. Tout m'anime dans cette épopée familiale qui se métamorphose au fil du temps et de la guerre, c est poignant ! Ce qui est intéressant ici c est que le couple est traité sur une longue période , on voit différentes facettes de leur relation et en même temps des personnages. On pleure , on rit , on chante, on aime , c'est fou !
    La mise en couleur est sublime...les costumes sont de véritables pièces de musée et nous transportent dans une époque aux manières qui ne sont plus.Les costumes, la musique, les dialogues , tout s'accorde dans ce qui restera mon film préféré ....Du grand cinéma .
    Pierre C.
    Pierre C.

    10 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2020
    Avant de parler du film en lui-même, mettons les choses au clair :
    • Il ne fait aucun doute que ce film est très long ; mais, dans un registre différent, "Cléopâtre" (1963) n'a rien à lui envier en termes de durée (4 h 3).
    • En tant qu'adaptation, il y a évidemment des points de divergence avec le livre ; mais la confrontation de ces deux supports ne change rien au fait qu'un film est un produit artistique devant se suffire à lui-même.

    Cette introduction terminée, passons au film :
    • Les acteurs : Que cela soit du côté des femmes ou de celui des hommes, tous donnent le meilleur d'eux-mêmes. Et chaque personnage apparait comme ce qu'il doit être selon le contexte historique.
    • L'histoire : Nous ne sommes ni en présence d'une belle histoire d'amour ni d'un brûlot raciste, nous nous trouvons uniquement face à une romance étouffée par une menace qui, à l'époque, se profilait sans que certaines personnes ne s'en inquiètent.
    • La mentalité des personnages : On ne peut pas être choqué par un film qui reflète la mentalité d'une époque. Car oui, à l'époque, l'esclavage était « normal » dans les familles et l'auteur et le réalisateur ont dû grandir avec cette mentalité et ces clichés/préjugés. Je suis bien d'accord que d'autres œuvres de l'époque peuvent condamner l'esclavage (Mais à mon avis elles devaient être peu nombreuses.) mais là nous explorons la vision de l'écrivain (Le film n'est qu'une adaptation.) et elle ne peut être changée.

    Il a retranscrit des clichés, des stéréotypes racistes etc. mais c'est comme ça ! Le film se devait d'être fidèle à cette mentalité de l'époque et surtout au livre dont il est tiré. (Donc, pourquoi critiquer le film et pas le livre ‽) Il faut donc bien remettre le livre dans son contexte qui n'est pas celui du XXIᵉ siècle apr. J.-C. mais celui d'une époque raciste, tout simplement. En effet, un film raciste maintenant choque, car l'humanité a acquit la notion que tous les hommes sont égaux ; alors qu'avant, leur « normalité » c'était les esclaves et les femmes à la maison.

    Je trouve donc bien plus choquant un film raciste de notre époque qu'un film raciste d'avant où c'était justement la mentalité de l'époque.

    Il est évident que personne ne peut approuver aujourd'hui les comportements et les mentalités de ces Sudistes. Toutefois le contexte du sujet imposait forcément à l'auteur du livre, et en conséquence au réalisateur du film, de montrer l'attitude des Sudistes telle qu'elle était à l'époque ; c'est le respect de la vérité historique. Ce qui n'implique pas l'approbation de l'auteur, ni celle des lecteurs, ni celle des spectateurs sur cette idéologie.

    Il est indispensable de rappeler que l'histoire se situe juste avant la guerre de Sécession.
    De plus il faut replacer la sortie du film à l'époque de sa réalisation, époque à laquelle la guerre de Sécession avait mis fin à l'esclavage mais où la ségrégation était encore de règle aux États-Unis. De ce fait, les passages racistes ne produisaient pas le même choc qu'aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 janvier 2017
    "Autant en emporte le vent", qu'il faut avoir vu (plusieurs fois), est l'adaptation d'une oeuvre romanesque qu'il faut avoir lu.
    Réalisée avec égard, finalement par Fleming (voir histoire du film), qui s'avère être un parfait metteur en scène ayant le sens du spectacle, "Autant en emporte le vent" doit être regardée par pur plaisir et non pour sa simple culture cinématographique.
    Cette oeuvre, qui est bien plus qu'un film de part son envergure, est un véritable repère dans l'histoire du cinéma, laissé par l'esprit, l'adresse et la lucidité de V. Fleming.
    Cette oeuvre n'est pas un film, c'est un authentique vestige d'une époque révolu, une époque où le coup de foudre était impérissable.
    Cette oeuvre, c'est la totalité du cinéma.
    Napoléon
    Napoléon

    140 abonnés 1 561 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Malgré une histoire bien écrite et une belle reconstitution en terme de costumes et de décors, le film ne capte jamais réellement en raison d'un manque cruel d'intensité ou encore de rythme, et bien sur c'est long. Après le film est très âgé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 juin 2016
    Je dois avouer que malgré le fait que ce soit un film assez ancien, il est bien tourné et on ne voit pas les 3h40 de film passer. L'histoire est un peu brouillon quelques fois et honnêtement, Scarlett est absolument insupportable. Pendant tout le film, elle fait n'importe quoi pour au final, spoiler: se retrouver seule comme au début
    ...
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2017
    GWTW, pour les intimes. Un film qui n'a pas de scénaristes, ou de réalisateur, tant de noms différents s'étant succédés... On en finit par attribuer le film à son producteur, et le générique qui laisse appararaitre le nom du réalisateur au milieu de nulle part, ni au début, ni à la fin nous y incite.Ce film c'est le grand spectacle à la sauce du Hollywood de l'âge d'or. Selznick a dépensé sans compter et a réuni tous les moyens pour faire un film qui soit considéré comme le plus grand spectacle de l'histoire du cinéma. C'est la plus grande qualité du film: son ambition. Avec son ouverture, son "intermission", son "exit music", ses décors, sa lumière, le film n'hésite pas à affirmer son ambition. Au risque de paraitre prétentieux? Non, car le film est à la hauteur de son ambition, et scène après scène le miracle se produit...
    De toutes ces mains différentes qui se sont relayées pour écrire et réécrire le scénario reste une histoire cohérente dons les seules longueurs sont au début de la deuxième partie, où le rythme se ralentit un peu. Il faut dire que la première partie filait à toute allure enchaînant les scènes marquantes, et que les 45 dernières minutes de la deuxième partie filent à tout allure vers le final. Et s'il y a des dialogues qui pouvaient sonner mal, il n'en est plus rien dès qu'ils sont dit par V.Leigh.
    A la réalisation, le miracle se produit aussi. Même complètement impersonnel, la réalisation multiplie les travellings impressionnants (l'apparition du drapeau du Sud à la gare, le travelling arrière face au coucher de soleil, Scarlett qui traverse Atlanta, Scarlett qui sort de l'hôpital et qui est ébloui par la lumière, Scarlett qui découvre qu'elle aime Rhett et qui ne sait plus où elle est, et la caméra qui va à droite, à gauche pour mimer son égarement...) les cadrages magnifiques (le bal, l'arrivée des listes de victimes, Atlanta en feu, le gros plan sur la haie que sautent les chevaux, l'apparition de Tara à la fin de la première partie...) avec une lumière magnifique (coucher de soleil, ville en feu, escalier rouge, sol rouge de Tara, robes...).
    On suit l'histoire de Scarlett O'Hara, jeune fille de la noblesse sudiste et un des pus beaux personnages de l'histoire du cinéma. C'est une femme qui va affronter la guerre, et survivre grâce à sa détermination. La moitié du film se déroule après la fin de la guerre, tandis que les vingt premières minutes se déroulent avant le début de la guerre. Ainsi, la guerre n'est qu'un passage du film. Le cœur du film, c'est les conséquences de la guerre sur les familles riches du Sud. On montre les propriétaires sudistes avant la guerre, on voit comment la guerre les affecte puis on voit ce qu'ils sont devenus. Scarlett est une femme forte, qui met tout le monde à ses pieds, à commencer par les hommes qu'elle domine en amour et en affaire. Les féministes hollywoodiennes pourraient peut-être remarquer que le film dont les recettes sont les plus importantes dans l'histoire du cinéma, si on tient compte de l'inflation raconte l'histoire d'une femme qui prend son destin en main. C'est aussi peut-être le plus beau rôle de l'histoire du cinéma. La force et la présence que dégagent le personnage sont impressionnants. Leigh occupe l'espace, et impose son rythme au film. Elle donne le ton de chacune de ses scènes, joue des différentes facettes de son personnages. Et construit lentement son personnage pour lui donner la cohérence et le réalisme que les diverses réécritures risquaient de lui enlever.
    Le personnage est parfois perçu par certains spectateurs de façon exagérément négative. Certes le personnage a ses côtés sombres mais c'est avant tout une femme forte qui doit lutter dans un monde masculin. Un monde où l'histoire est écrite par les hommes, et malgré elle. Elle va à l'envers de l'histoire, peu intéressée ou inquiète par la guerre qui arrive, puis qui essaye de prospérer grâce aux conséquences de la guerre, pactisant avec les Yankees, peu intéressée par le destin du Sud... C'est un personnage égoïste, d'abord parce que c'est une enfant gâtée, puis parce que c'est le seul moyen pour elle de résister. C'est une femme qui fait ce qu'elle doit faire pour rester maître de son destin, un destin dont elle ne cesse pourtant de perdre le contrôle. Au fur et à mesure, elle enchaine les décisions égoïstes, et se sépare des autres s'enfermant dans l'image d sa réussite. Ainsi, quand elle prend l'amant de sa sœur, elle s’intéresse peu à la fraternité et lui préfère Tara, des décisions qui ne peuvent que la mener à la solitude. Elle est méprisée de tous sauf trois. Ashley, qui l'admire d'être capable de tout ce dont il est incapable, qui pacifiste rêveur voit en elle tout ce qu'il n'est pas, avec envie. Mélanie, qui se refuse à juger les autres, qui admire Scarlett, et refuse de voir ce qu'elle est devenue préférant toujours voir le meilleur chez les autres. Et Rhett, qui voit en elle son double. Une femme qui méprise les conventions de la sociétés, qui ne veut pas correspondre à ce que la société attend d'elle mais préfère la liberté.
    Le personnage de Rhett est également assez sombre, il ne faut pas se laisser tromper par la classe de Gable, le personnage méprise la plupart de ses concitoyens, et méprise d'abord leur préjugé. Il admire ceux qui voit comme derrière les apparences. Mélanie qui n'a pas de préjugé, connait la vanité du jeu social, et sait voir le bon chez ses interlocuteurs presque malgré eux. Scarlett qui ne s'intéresse pas à ce que les gens pensent d'elle, ou du moins dont ce n'est pas la première inquiétude.
    Des héros sudistes et sombres, mais auquel on s'attache en raison du jeu d'acteur et par pitié tant ils font face à des malheurs difficiles à affronter.
    Il est étonnant de voir des gens dire que le film fait l'apologie du racisme alors que le film jette un regard sans concession sur ses héros sudistes. Le film montre le vieux sud mais aussi sa déchéance, et le film a permis à McDaniel d'être la première actrice noire à remporter un oscar. Il a donc aidé les acteurs noirs à Hollywood. Certes il y a deux scènes gênantes, Prissy à la fin de la première partie et la scène où un sudiste demande à un nordiste d'accepter son ami blessé sur sa charette. Mais rien qui puisse réellement être subversif ou dangereux pour le spectateur, qui rappelons le a le droit d'être intelligent. Et si le film a quelques scènes gênantes, il ne porte en aucun cas un message raciste, pour cela, il faudrait encore qu'il porte un message, qu'il juge ses personnages, ce qu'il ne fait pas. Il raconte une histoire avec des personnages qui ont des qualités et des défauts.
    Le film est avant tout une histoire d'amour bouleversante. spoiler: Le film propose une des dernières demi-heure les plus bouleversantes, à mesure qu'on voit les hasards, les quiproquos et les apparences séparer Scarlett et Rhett. Et puis il y a la scène de la mort de Mélanie. Il faut voir Mélanie et Mammy grimper lentement le long escalier en un travelling latéral, il faut voir les eux actrices et la douleur des personnages. Les mots de Rhett et Scarlett sont encore plus violents quand ils sont récités par d'autre. La scène finale est une apothéose, le sommet de la catharsis, le moment où la chute devient irréversible, c'en est fini, les personnages sont condamnés à des existences solitaires, incomprises et douloureuses. Tout leurs efforts auront été vains. A la fin ne reste que Tara. Le Sud est détruit, la guerre est passée et comme l'avait annoncé Ashley, à la fin on ne sait même plus comment cela avait commencé. La catharsis est achevée avec une dernière demi-heure sans lumière, où tout va de pire en pire, où la beauté ne ressurgit qu'un instant quand Scarlett et Ashley se rappellent leur jeunesse avant la guerre. Le film est d'abord pacifiste, il montre les conséquences terribles de la guerre, c'est pour cela qu'il est obligé de prendre le point de vue du Sud, mais à l'exception d'une phrase dans le texte déroulant au début du film, il se contente de prendre le point de vue du Sud sans le légitimer. Le but est juste de permettre à la catharsis de fonctionner. Le film fonctionne (et qu'est ce qu'il fonctionne bien) à un niveau émotionnel. Pas un niveau cérébral.

    L'émotion, les couleurs, le cinéma spectacle... Hollywood!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 mai 2016
    J'ai beaucoup aimé ce film , malgré les 4 heures de films , ce film mérite son titre de film culte. Clark Gable est excellent , Vivien Leigh et Olivia De Havilland aussi mais je n'ai pas trop aimé la performance de Leslie Howard que j'ai trouvé très éffacé dans ce film. La musique est magnifique , les décors sont assez réussis pour l'époque. Je le conseille , a ceux qui aime les vieux films.
    christophe117
    christophe117

    8 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2016
    L’œuvre en impose. Je retiens surtout le plan sur les morts près de la gare d'Atlanta et l'histoire de la bonne à Mélanie tandis qu'elles montent ensemble les escaliers. Beaucoup de bonnes choses sans aucun doute, mais le tout reste assez massif et Scarlett demeure insupportable, malgré les espoirs qu'on a le malheur de placer en elle. La fin du film est à mon sens ratée, en tout cas trop abrupte. Émouvant par moments, pas de quoi devenir nostalgique du Sud...
    Laëtitia V.
    Laëtitia V.

    79 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2016
    A quoi reconnaît on un chef d'oeuvre? Il passe les époques et reste indémodable.

    Autant en emporte le vent est tout autant passionnant que magnifique visuellement. Les costumes, les décors... tout est superbe.

    Je ne me lasse pas de regarder ce film que je ne saurai classer dans une catégorie. .. romantique? Action? Historique? Suspens? Tout à la fois selon moi.

    Et le couple mythique leigh / gable qui nous fait encore rêver et on ne peut s'empêcher de se demander "vont ils se retrouver un jour?"
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    288 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2016
    Une grande fresque mythique du cinéma américain. "Autant en emporte le vent" bénéficie de moyens sensationnels, et une reconstitution impressionnante du XIXème siècle, du temps de la guerre de Sécession. Cette guerre qui constitue la trame de fond du film, autant que les histoires d'amour entre personnages. Alors certes il y a la durée, d'une longueur quasi punitive, mais l'histoire est suffisamment interessante, et les personnages suffisamment attachants, pour que l'on passe un bon moment sans s'ennuyer.
    Mr. Renton
    Mr. Renton

    138 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Bien dommage qu'un film aussi beau et bien réalisé soit aussi raciste... Gone With the Wind est un chef d'œuvre, je le pense mais la portée raciste me repousse. Donc seulement 3,5/5 malheureusement, j'aimerais mettre bien plus mais le film est ce qu'il est.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Ça y est ! Enfin oui, enfin, j'ai vu Autant en emporte le vent ! Ce grand classique que tout le monde érige au rang de chef-d'œuvre indispensable du cinéma... Et qui est d'ailleurs de plus en plus remis en question (enfin, il faut bien que ça arrive pour n'importe quel film)... Ce qui m'effrayait avant de voir le film, c'était sa durée : presque quatre heures pour une histoire d'amour - et bon sang je ne suis pas fan d'histoires d'amour - c'est quand-même vachement long. Mais bon, on dit que tout cinéphile doit voir ce film. C'est parti donc pour mon avis sur Gone with the wind !

    Le point qui est le plus mis en question quand on veut attaquer ce film, c'est bien sûr le fait qu'il adopté clairement un point de vue sudiste, et pas seulement les personnages, mais tout le film... Pour ma part j'ai essayé de recontextualiser le film en pensant qu'il avait été adapté d'un livre venant d'une pro-sudiste, et fait à une époque où tout le monde au Sud des États-Unis était un peu, voire carrément raciste. Comme en plus je déteste les films qui ne prennent jamais aucun recul sur rien et font passer une morale douteuse (les films d'Eisenstein me l'ont prouvé, bien que je me doute que le pauvre n'ait pas eu une grande liberté là-dessus), j'avais de quoi avoir peur. Alors forcément il y a des trucs qui m'ont fait tiquer : les esclaves contents d'être esclaves, bien sûr bêtes comme leurs pieds et fainéants, les "Yankees" présentés comme des monstres profiteurs et cruels, et derrière ces pauvres sudistes qui avaient bien le droit de garder leurs gentils esclaves ! C'est très basique, c'est sûr, mais bon, le bouquin l'est sûrement. Ça n'excuse pas totalement le film, ça l'explique. Et puis bien sûr il y a l'insupportable Prissy ! Avec ce personnage on a touché le comble du personnage idiot et agaçant juste pour l'être. Donc oui je comprends ceux qui reprochent à ce film sa vision historique biaisée et nauséabonde, mais je dois dire que je n'ai pas vu non plus un message de haine dans ce film. Passons donc à ce qui fait que ce film est encore acclamé malgré son côté moralement peu objectif. Ce film est esthétiquement sublime : c'est vraiment magnifique, dans plusieurs scènes on se croirait dans une peinture. Et je ne parle même pas de tous les jeux sur les couleurs et des plans iconiques, accompagnées par la musique qui est elle aussi magnifique. Il y a quelque chose dans Autant en emporte le vent de grandiose, de très beau, qui a réussi à m'emporter par moments, et ce malgré les points évoqués précédemment. Au final on a une histoire vraiment intéressante, une grande fresque tragique, en 4 heures qui passent plutôt bien (bon, forcément il y a des moments où on se dit que c'est un peu long, mais sur 4 heures c'est normal), avec une romance ambiguë, tantôt malsaine, tantôt belle, tantôt triste qui s'avère vraiment bien écrite. Puis bien sûr l'un des points essentiels du film : les personnages. Commençons par le commencement : cette peste qu'est Scarlett O'Hara... Un personnage difficilement attachant il est vrai, car c'est au final une gamine pourrie gâtée, manipulatrice et sans empathie... Toutefois je ne haïssais pas Scarlett, car après tout c'est un personnage qui dégage quelque chose d'atypique, c'est un personnage qu'on a peu l'habitude de prendre en héroïne (dans n'importe quel autre film, l'héroïne aurait été Mélanie, qui elle est bien moins intéressante), un personnage dont l'évolution est incertaine et qui fascine malgré son caractère de prime abord insupportable. Ensuite vient Rhett Butler. Celui-là est bien plus sympathique, surtout parce qu'il est vraiment cynique et a toujours la réplique qui fait mouche, malgré le fait que ce soit un personnage ambiguë. Les autres personnages secondaires... Ils sont inégaux : on a Mammy qui est un personnage intéressant car elle voit Scarlett telle qu'elle est vraiment, mais derrière Ashley est peu intéressant, et Mélanie fait souvent figure de personnage tellement gentille qu'elle en frôle la stupidité. Les interprètes sont inégaux : Clark Gable est vraiment excellent, Hattie MacDaniel s'en sort très bien, Olivia De Havilland joue son rôle comme il faut le jouer (le problème de son jeu vient plus de son personnage qui exige un jeu un peu niais), par contre Leslie Howards devient très terne au fur et à mesure de l'intrigue (c'est sans doute voulu, toutefois ça rend le personnage inutile, transparent et inintéressant)... et Vivian Leigh est très inégale... Par moments elle surjoue et à d'autres elle passe, car on est un peu plus habitués à son surjeu.

    Que dire ? Je comprends ceux qui n'aiment pas le film, et je comprends ceux qui l'adorent. De mon côté j'ai globalement aimé, même si je le trouve loin d'être parfait.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 875 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Le style de jeu des acteurs a quelque peu vieilli, mais au-delà de cette considération, Autant en emporte le vent est un époustouflant spectacle, de la grande à la petite histoire et inversement. Les drames humains sont reproduits ici avec une intensité folle, portée par une dynamique de mise en scène impeccable, ce qui surprend un peu quand on songe aux changements de réalisateur. Indémodable et d'une modernité folle pour l'époque, sans doute le premier film à mériter le label de "Grand Classique" au sens où nous l'entendons aujourd'hui.
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