Derniers Avis : En Attendant Bojangles - Page 10

J'ai trouvé ce film vraiment bien, j'ai mis 3,5/5 mais j'aurais pu mettre 4, Efira est extraordinaire dans ce film qui nous donne au final une belle claque dans la gueule. Ou est la normalité? Jusque quel point doit on etre normal ou est on normal? Romain Duris est tout aussi bon, le debut du film me paraissait spécial, cependant quel film!

Non, décidément plus les minutes passent, moins j'accroche à cette soit-disant romance pleine de bla-bla-bla mais finalement à la profondeur inexistante. Des dialogues mal copiés-collés de textes centenaires entrecoupés de cris, coups ou contrepieds censés apporter du rythme à l'entreprise. Mais non, je ne suis pas dupe. Quand aux gesticulations, rêves ou fantasmes des acteurs, là encore, tout sonne creux et faux. Allez, next!

Un homme et une femme mythomanes font couple. Le film est outrancièrement fantaisiste, la vie des gueux est affreusement terne. On joue ici la légèreté comme chez Lubitsch, mais rien ne marche c'est assommant. Les 2 personnages principaux sont dans leur délire dans lequel on n'entre pas. Dommage on aime bien ces acteurs.

Voici un film qui touche le coeur ou plutôt qui serre l'estomac et parfois étreint les poumons. Cette réalisation laisse en nous qq chose de beau et dramatique à la fois. Romain Duris reste un acteur d'exception, on ne peut que l'aimer toujours plus car, on a beau dire, il sublime généralement les personnages qu'il incarne. Virginie Efira se révèle être une actrtice hors du commun qui ne devra pas attendre la cinquantaine comme Deneuve pex pour être au sommet de son art. En seconds rôles, Grégory Gadebois s'impose comme un incontournable au cinéma qui nous l'espérons lui donnera encore récompenses et premiers rôles qu'il mérite. Le jeune Solan est promis à un bel avenir, il est crédible et sonne juste. Même si le film souffre de moments un peu longs et de qq situations redondantes, il n'en reste pas moins un beau film, avec des décors magnifiques et une musique que personnellement j'ai beaucoup appréciée car elle imprime au film le côté romantique qui permet de ne pas sombrer avec les personnages dans une demi-folie...je garde ce film pour le revoir.

Bien que le nom du film me dise vaguement quelques choses, je n’ai pas lu le roman dont il est adapter. C’est donc sans complexe que j’ai pu me lancer dans cette adaptation de «En attendant Bojangles», nouvelle réalisation de Régis Roinsart qui avait notamment signé les films «Populaire» et «Les Traducteurs» qui avaient était tout deux de francs succès, il faut l’avouer.

Tout commence par un coup de foudre celui de Camille (Virginie Efira) et George (Romain Duris) sur une plage de Côte d’Azur. Follement amoureux, ces deux grands adolescents mais adultes physiquement décident de se marier. Mais peu à peu, avec les années : Camille va basculer dans la folie...les débuts d’une bipolarité qui conduira le couple à sa perte.

Le cadre poser ont peut donc se plonger dans cette réalisation. En soit, la réalisation est assez académique. On ne sent pas de parti pris de mise en scène particulier dans ce long-métrage contrairement à ses précédents même si l’émotion est belle et bien là. La première partie du film est en soit assez bateau. Certes les décors sont magnifiques, et les personnages sont aussi attachants que surprenant dans leurs folies mais leurs rencontre amoureuses et leurs caractères assez stéréotypé. J’ai eu du mal à m’accrocher au début mais peu à peu que l’on avance : le film prends presque des aspects de thriller même si l’ambiance et loin, et c’est le passage vers cette folie dont est victime la mère qui est finalement le plus intéressant. Avec le portrait de cet enfant beaucoup plus mature que ses parents et qui tentent de ne pas sombrer dans la «folie des adultes» un peu comme l’avais était le personnage de Elli dans Gueule d’Ange (2018). D’ailleurs – bien que le roman qui a inspiré le film fus écrit bien avant – il y a pas mal de similitudes entre les deux œuvres, j’ai trouver.

Mais si cette histoire vaut le coup d’être vue ce n’est pas pour son aspect technique. Mais véritablement pour ce que le film a à nous raconter. Il évoque pas mal de thèmes sombres comme l’amour, la maladie, la société...mais avec une certaine folie. Comme si, on pouvait se souvenir de rires dans les situations les plus tristes un peu comme dans La Vie est Belle (1993) de Begnigni. Et c’est pour cela que ce film m’a bouleverser et même donner envie de découvrir le roman. Puis, enfin, il faut bien parler des acteurs. Mes compliments vont d’abord à Virginie Efira tout à fait époustouflante dans ce rôle de mère. Du début à la fin, elle m’a littéralement scotcher. La présentatrice, l’actrice de comédienne...vient pour moi de littéralement opérer sa mue. On décèle dans son jeu beaucoup de justesse, et une certaine fragilité à la Romy Schneider dans Les Choses de la Vie (1970). Je ne sais pas si c’est encore une grande actrice, seule le temps pourra nous le confirmer, mais en tout cas c’est définitivement une de nos meilleures. En attendant, cela reste pour moi l’un de ses meilleurs rôles. Grégory Gradebois est surprenant de retenue et de douceur. Romain Duris pas trop mal même si j’ai beaucoup moins aimé sa façon de jouer ici. Mais surtout la révélation c’est Solan Machado-Garner. A seulement huit ans, le garçon démontre un talent fou. Une maturité dans ses expressions, une belle palettes d’émotions...c’est lui la révélation du film.

«En attendant Bojangles» est enfin de compte – malgré un manque d’entrain évident au point de vue de sa mise en scène – un véritable tourbillon d’émotions qui je pense pourra séduire les lecteurs de la première comme les spectateurs qui ne connaissent pas le roman. Une belle petite production française qui apporte une certaine fraîcheur, sans être le grand film de l’année.

Je suis allé voir ce film en avant-première sans savoir du tout à quoi m'attendre (je n'avais jamais entendu parler du livre ni lu le synopsis). Je n'avais vu que l'affiche, m'attendant à un film de danse gnangnan. Evidemment, rien à voir ! Et tant mieux, la surprise a été complète de bout en bout, le film passant d'une folie joyeuse (limite agaçante dans ce style proche de l'absurde avec un Duris imitant beaucoup trop Belmondo) à cette lente et triste agonie du personnage de Virginie Efira (par ailleurs épatante). Quand on ne s'y attend pas, je dois confesser que c'est assez bouleversant. Ce n'est pas mon style de film préféré, mais je saluerais la beauté esthétique ainsi que l'excellent casting.

Très déçue par ce film qui avait une très bonne note sur AlloCiné. Je me suis un peu ennuyée .
Heureusement les acteurs sont excellents : c'est vraiment très bien joué .

Un film sublime.
Tout est beau.
La qualité d’image est incroyable, les plans sont magnifiques. Les acteurs aussi. Tous beaux. Gracieux. Attachants. Tendres. Fous. Drôles. Émouvants. Extravagants.
L’histoire, elle, arrache les tripes.
J’ai un peu regardé les critiques sur le net et il y en a beaucoup qui sont négatives. Je ne comprends pourtant pas comment on peut ne pas aimer ce film. Il est grandiose.
Je crois que c’est jusqu’à présent le film à propos duquel j’ai versé le plus de larmes.
Il parle de danse. De danse folle jusqu’au petit matin. Il parle de musique. De folie. De vraie folie. De fêtes à n’en plus finir. D’amour filial. De l’amour des parents.
Il vous apprend des choses banales mais néanmoins fondamentales. Des leçons de vie.
Les scènes de danse sont magnifiques, tout spécialement la dernière.
Il montre qu’il y a mille et une façons d’éduquer son enfant. De l’intéresser à toutes les curiosités qu’on rencontre. Qu’il faut être curieux mais en même temps joueur. Et avoir un brin de folie.
L’histoire est aussi, puisqu’elle parle de folie, inévitablement et profondément triste.
Ce film il m’a beaucoup fait penser à ma maman. Les mains de Camille sont pareilles, ses gestes aussi : plein d’amour. Voulant insuffler le meilleur par sa présence. Rendant tout merveilleux et magique.
Ce film fait vibrer. Il fait passer par toutes les émotions possibles.
Je sais pas vraiment quoi dire de plus. Il est tout simplement magique. Et il vous frappe juste là où il faut. Il est parfait.
Allez le voir.

Rire, larmes, joie... J'ai pleuré du début à la fin. Virginie Efira est encore une fois incroyable. L'adaptation du roman est faite à merveille. On ne peut pas être insensible à la sensibilité et la folie de ce film !

J'ai beaucoup pleuré et beaucoup ri !
Un de mes films favoris désormais
Gros coup de coeur pour Romain Duris

Saupoudrée d'une fantastique BO, l'histoire se révèle être d'une délicatesse et d'une poésie digne des plus grands romans littéraires.
La justesse des trois acteurs principaux est preuve d'un casting réussi. La réalisation, la qualité des plans, les décors et costumes Gatbyens offre une réelle invitation au voyage dans le temps.
Ce film est une ode à la douceur, l'optimisme et la simplicité, plus que nécessaire en ces temps si troubles.

Camille (Virginie Efira) et Georges (Romain Duris) forment un couplé atypique, qui veut faire fi des réalités pour ne vivre que leur passion. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantai(sie et les amis. Jusqu'au jour où la mère va trop loin, contraignant Georges et leur fils Gary (Solan Machado-Graner) à tout faire pour éviter l'inéluctable coûte que coûte.

Voici pour le synopsis - très sommaire - de ce film inclassable. Tour à tour amoureux, enfiévrés, puis redescendus sur terre, les deux acteurs principaux nous emmènent dans cette folie destructrice, celle de l'héroïne, qui perd pied petit à petit et sent qu'elle entraîne sa famille avec elle. Les acteurs sont formidables de réalisme, avec une mention particulière pour le jeune Solan Machado-Graner qui campe un Gary époustouflant de vérité et de justesse.
La première scène du film est à l'image de ce qui suit, avec un couple échevelé et déjanté et un Romain Duris très "belmondesque" (normal, puisque cela fait des années que je dis qu'il est l'un des fils spirituels de la légende). D'ailleurs, au début du film, par son attitude décalée, le couple fait penser à celui formé par Belmondo et Bisset dans "Le Magnifique".
L'histoire n'est pas toujours facile d'accès, et il y a quelques longueurs, mais le film constitue une réflexion intéressante sur la folie qui s'installe peu à peu dans la tête d'une femme et qui va jusqu'à la détruire et détruire ses proches.
Une mention toute particulière pour la musique, très présente, et qui accompagne parfaitement les héros tout au long de l'histoire, depuis la Côte d'Azur jusqu'aux musiques espagnoles.
Et, si vous allez voir ce film, vous saurez enfin à quoi ressemble un château en Espagne !

Bien que la dualité de l’âme de Camille ne soit pas (à regret) transcender par l’image, En attendant Bojangles est un film qui emporte dans un univers rocambolesque où la poésie quotidienne est sans cesse rattrapée par la dure réalité du monde.

Film poignant, vraiment. Virginie Efira et Romain Duris dans toute leur splendeur. Jeu d'acteur incroyable.
Un fin bouleversante.

Film porté par un magnifique duo d'acteur mais où la beauté de l'amour , de la folie, et de l'amour fou ne parvient hélas pas à nous transporter de plein fouet.