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RedArrow
Un très bon cru Pixar sorti aujourd'hui sur Disney + et qui aurait grandement mérité une sortie cinéma !
Premier long-métrage de la firme à être réalisé par une femme (ça semble fou depuis le temps), "Alerte Rouge" est bien sûr techniquement époustouflant, bon nombre de séquences regorgent d'idées de mise en scène géniales et mettent en valeur l'identité visuelle une fois de plus unique de ce film : un croisement entre l'ambiance des années collège du début des années 2000 (entre Tamagotchi et overdose de boys bands), la culture asiatique et le cadre de la ville de Toronto !
En ce qui concerne le sujet, on peut évidemment rapprocher l'histoire de cette adolescente énergique, qui tente de s'émanciper de la surprotection parentale et des traditions, à celle de "Encanto" mais il faut bien avouer que "Alerte Rouge" se montre plus malin en faisant de sa soudaine métamorphose en un énorme panda roux (au gré de ses émotions exacerbées par cet âge) une métaphore de l'arrivée abrupte de sa puberté (le titre n'est pas anodin) et son besoin d'une plus grande liberté avec le risque de la transformer en frustration pour le reste de son existence si elle choisit de l'étouffer.
Le film s'empare très adroitement de ce discours pour le conjuguer à toutes les finalités de son récit avec des personnages bien dessinés pour l'occasion et réussit même à le traduire à travers de très bonnes références asiatiques qui atteignent des proportions absolument inattendues dans son dernier acte, le tout accompagné d'une B.O. signée Ludwig Goränsson et des chansons de Billie Eilish qui collent parfaitement à l'ambiance de cette époque.
Certes, ça ne détrône pas mes favoris de chez Pixar mais "Alerte Rouge" se place dans le haut du panier de leurs derniers films.
Premier long-métrage de la firme à être réalisé par une femme (ça semble fou depuis le temps), "Alerte Rouge" est bien sûr techniquement époustouflant, bon nombre de séquences regorgent d'idées de mise en scène géniales et mettent en valeur l'identité visuelle une fois de plus unique de ce film : un croisement entre l'ambiance des années collège du début des années 2000 (entre Tamagotchi et overdose de boys bands), la culture asiatique et le cadre de la ville de Toronto !
En ce qui concerne le sujet, on peut évidemment rapprocher l'histoire de cette adolescente énergique, qui tente de s'émanciper de la surprotection parentale et des traditions, à celle de "Encanto" mais il faut bien avouer que "Alerte Rouge" se montre plus malin en faisant de sa soudaine métamorphose en un énorme panda roux (au gré de ses émotions exacerbées par cet âge) une métaphore de l'arrivée abrupte de sa puberté (le titre n'est pas anodin) et son besoin d'une plus grande liberté avec le risque de la transformer en frustration pour le reste de son existence si elle choisit de l'étouffer.
Le film s'empare très adroitement de ce discours pour le conjuguer à toutes les finalités de son récit avec des personnages bien dessinés pour l'occasion et réussit même à le traduire à travers de très bonnes références asiatiques qui atteignent des proportions absolument inattendues dans son dernier acte, le tout accompagné d'une B.O. signée Ludwig Goränsson et des chansons de Billie Eilish qui collent parfaitement à l'ambiance de cette époque.
Certes, ça ne détrône pas mes favoris de chez Pixar mais "Alerte Rouge" se place dans le haut du panier de leurs derniers films.
Cela faisait longtemps que je n'avais autant apprécié un Disney-Pixar depuis "Vice-Versa". Autant dire "Soul" m'avait touché, mais "Turning Red / Alerte Rouge" m'a ensorcelé, c'est une pépite d'animation.
Techniquement, c'est impeccable avec un mélange des styles entre Pop culture et animation 3D comme nous avons l'habitude de voir de la part du studio Pixar. Concernant le rythme, c'est maîtrisé également à tel point que les 90 minutes d'animations passent à une vitesse fulgurante. A noter également qu'il n'y a pas de "méchant" tel qu'on l'entend dans un Disney, le seul ennemi c'est soi-même et je trouve ça d'une force incroyable.
Mais ce qui fait la force de "Turning Red", c'est l'idée de base : le passage de l'enfance à l'age adulte et la crise émotionnelle qui s'en suit, la remise en cause de ses choix, de ses envies et le corps qui change. Tout ça réprésenté par un magnifique...Panda Roux.
Au départ, le choix du panda ne m'a pas convaincu (un aspect trendy du même style que la licorne avec les jeunes filles)...mais après visionnage je trouve la métaphore audacieuse et elle colle tout à fait à l'univers du film. Je ne sais pas si le panda roux a une spiritualité liée à la culture orientale, mais le concept et l’énergie qu'il dégage me parle, comme une force qui fait partie de nous-même mais que nous ne parvenons pas à maîtriser. Les enfants y verront une grosse peluche, mais ça va bien plus loin que ça. La réflexion sur la vie de jeune adulte et son émancipation est un thème souvent abordé au cinéma et par l'univers de Disney-Pixar, mais cette fois c'est présenté ici avec beaucoup d'élégance, de sensibilité et de beauté.
Note : Parmi les avis, beaucoup s’indignent de l’effacement du genre masculin, réduit à un rôle d’observateur, de dominé et en infériorité numérique. En effet, le père de l’héroïne parait absent la plupart du temps, derrière le caractère fort et prenant de sa femme, mais malgré son absence sur les deux tiers, c’est lui qui a une discussion clé avec sa fille, qui la pousse à être elle-même, a se poser des questions sur ses vrais désirs. Le père, très discret, a pourtant un rôle essentiel : il est le protecteur au sens émotionnel plus que physique (c'est plutôt l'inverse dans la réalité), et c’est ça aussi qu’on attend d’un père en 2020, quelqu’un à l’écoute. Ce film renverse les codes de société et c’est très audacieux, j’apprécie.
Techniquement, c'est impeccable avec un mélange des styles entre Pop culture et animation 3D comme nous avons l'habitude de voir de la part du studio Pixar. Concernant le rythme, c'est maîtrisé également à tel point que les 90 minutes d'animations passent à une vitesse fulgurante. A noter également qu'il n'y a pas de "méchant" tel qu'on l'entend dans un Disney, le seul ennemi c'est soi-même et je trouve ça d'une force incroyable.
Mais ce qui fait la force de "Turning Red", c'est l'idée de base : le passage de l'enfance à l'age adulte et la crise émotionnelle qui s'en suit, la remise en cause de ses choix, de ses envies et le corps qui change. Tout ça réprésenté par un magnifique...Panda Roux.
Au départ, le choix du panda ne m'a pas convaincu (un aspect trendy du même style que la licorne avec les jeunes filles)...mais après visionnage je trouve la métaphore audacieuse et elle colle tout à fait à l'univers du film. Je ne sais pas si le panda roux a une spiritualité liée à la culture orientale, mais le concept et l’énergie qu'il dégage me parle, comme une force qui fait partie de nous-même mais que nous ne parvenons pas à maîtriser. Les enfants y verront une grosse peluche, mais ça va bien plus loin que ça. La réflexion sur la vie de jeune adulte et son émancipation est un thème souvent abordé au cinéma et par l'univers de Disney-Pixar, mais cette fois c'est présenté ici avec beaucoup d'élégance, de sensibilité et de beauté.
Note : Parmi les avis, beaucoup s’indignent de l’effacement du genre masculin, réduit à un rôle d’observateur, de dominé et en infériorité numérique. En effet, le père de l’héroïne parait absent la plupart du temps, derrière le caractère fort et prenant de sa femme, mais malgré son absence sur les deux tiers, c’est lui qui a une discussion clé avec sa fille, qui la pousse à être elle-même, a se poser des questions sur ses vrais désirs. Le père, très discret, a pourtant un rôle essentiel : il est le protecteur au sens émotionnel plus que physique (c'est plutôt l'inverse dans la réalité), et c’est ça aussi qu’on attend d’un père en 2020, quelqu’un à l’écoute. Ce film renverse les codes de société et c’est très audacieux, j’apprécie.
Après Vice-versa et Lucas Pixar continue de s'intéresser et d'explorer l'adolescence et comme toujours avec le studio c'est une réussite. La maîtrise de ses émotions et la découvertes de ses sentiments seront le coeur de ce nouveau long-metrage remplie de magie et d'humour. Couvert par une mère trop protectrice, reproduisant les mêmes erreurs de sa propre mère, Meilin Lee se rebellera et s'émancipera à travers ses amis et les classiques sujets de l'adolescence, premier amours, boys bands... et aura fort à faire avec la boule de poils qui l'habite. Visuellement impeccable, le savoir-faire et la qualité de l'animation étant le fer de lance du studio depuis sa création, Pixar continue son parcours sans faute en nous offrant une de fois de plus un film qui ravira petits et grands.
quel dommage que le plus grand nombre ne pourra découvrir Turning Red/Alerte Rouge sur grand écran, car on tient là un très bon Disney/Pixar (le meilleur depuis Soul) !
Domee Li était déjà derrière le super court-métrage Bao (oscarisé) et avec ce 1er vrai film, elle s'identifie déjà comme un des noms de a firme à suivre !
On y suit Meilin Lee (dit "Mei Mei"), une ado de 13 ans tiraillée entre les exigences familiales (en enchainent les excellentes notes et en écoutant chaque conseille de sa mère Ming), et son envie émancipatoire (notamment auprès de ses copines).
Un canevas de base très girly comedy, mais qui va prendre une tournure plus fun alors que Mei va se découvrir détentrice d'un curieux pouvoir ancestral : celui de se changer malgré elle en panda roux géant (la couleur de la colère, de l'envie, des menstruations...t'as capté) selon ses émotions ! L'enjeu sera donc de dompter cette apparente malédiction, tout en essayant de trouver son identité.
Turning Red est un mélange improbable entre coming-of-age story (comme souvent chez Pixar)et aventure humoristique (le film est un des plus drôles de la firme) versant dans la mystique chinoise et la japanim (notamment le kaiju eiga).
Car oui d'entrée de jeu, le film ne ressemble pour ainsi dire à aucun autre film d'animation US, en mariant à la fois un style occidental mêlé à de vraies influences asiatiques (on pense beaucoup à Ranma 1/2 ou bien Sailor Moon que ce soit en terme de concept, de mise en scène ou de character design).
Techniquement encore une fois c'est de toute beauté (le travail sur les matières est encore une fois admirable chez Disney/Pixar), tout en jouissant d'une direction artistique qui sent bon la singularité : l'action se passe à Toronto en 2002 (la réalisatrice ancre cela à l'époque de sa propre jeunesse, et loin des réseaux sociaux), avec des teintes bleutées-rosées stylisées détonnantes.
Les personnages féminins sont à l'honneur (comme pour la production de ce film qui a duré 4 ans), pour au final être un vrai film sur la puberté, le désir, les conflits familiaux, la toxicité maternelle,la soif de liberté...des thématiques classiques (et où le film va évidemment vers des sentiers connus) mais abordées avec bcp d'authenticité et de surprises.
N"hésitant jamais à aller plus loin dans la subjectivité, on tient là un Pixar stylisé et excité du bulbe, très très bien écrit, somptueux visuellement, rythmé à la perfection, doté d'un super doublage et de persos funs.
Le clou du spectacle est la BO de Ludwig Goransson, conjuguant sonorités asiatiques et hip-hop avec une énergie absolument d'enfer (le climax est dingo niveau son, notamment grâce à Ren Klyce qui était aussi superviseur chez Fincher ou sur les Indestructibles 2), pour son meilleur taff depuis Black Panther.
Bref un des meilleurs Pixar récents en ce qui me concerne (pour lequel il faut accepter le postulat de base mine de rien, à savoir suivre une fille fan de simili One Direction hilarants, mais qui a bcp à offrir)
Domee Li était déjà derrière le super court-métrage Bao (oscarisé) et avec ce 1er vrai film, elle s'identifie déjà comme un des noms de a firme à suivre !
On y suit Meilin Lee (dit "Mei Mei"), une ado de 13 ans tiraillée entre les exigences familiales (en enchainent les excellentes notes et en écoutant chaque conseille de sa mère Ming), et son envie émancipatoire (notamment auprès de ses copines).
Un canevas de base très girly comedy, mais qui va prendre une tournure plus fun alors que Mei va se découvrir détentrice d'un curieux pouvoir ancestral : celui de se changer malgré elle en panda roux géant (la couleur de la colère, de l'envie, des menstruations...t'as capté) selon ses émotions ! L'enjeu sera donc de dompter cette apparente malédiction, tout en essayant de trouver son identité.
Turning Red est un mélange improbable entre coming-of-age story (comme souvent chez Pixar)et aventure humoristique (le film est un des plus drôles de la firme) versant dans la mystique chinoise et la japanim (notamment le kaiju eiga).
Car oui d'entrée de jeu, le film ne ressemble pour ainsi dire à aucun autre film d'animation US, en mariant à la fois un style occidental mêlé à de vraies influences asiatiques (on pense beaucoup à Ranma 1/2 ou bien Sailor Moon que ce soit en terme de concept, de mise en scène ou de character design).
Techniquement encore une fois c'est de toute beauté (le travail sur les matières est encore une fois admirable chez Disney/Pixar), tout en jouissant d'une direction artistique qui sent bon la singularité : l'action se passe à Toronto en 2002 (la réalisatrice ancre cela à l'époque de sa propre jeunesse, et loin des réseaux sociaux), avec des teintes bleutées-rosées stylisées détonnantes.
Les personnages féminins sont à l'honneur (comme pour la production de ce film qui a duré 4 ans), pour au final être un vrai film sur la puberté, le désir, les conflits familiaux, la toxicité maternelle,la soif de liberté...des thématiques classiques (et où le film va évidemment vers des sentiers connus) mais abordées avec bcp d'authenticité et de surprises.
N"hésitant jamais à aller plus loin dans la subjectivité, on tient là un Pixar stylisé et excité du bulbe, très très bien écrit, somptueux visuellement, rythmé à la perfection, doté d'un super doublage et de persos funs.
Le clou du spectacle est la BO de Ludwig Goransson, conjuguant sonorités asiatiques et hip-hop avec une énergie absolument d'enfer (le climax est dingo niveau son, notamment grâce à Ren Klyce qui était aussi superviseur chez Fincher ou sur les Indestructibles 2), pour son meilleur taff depuis Black Panther.
Bref un des meilleurs Pixar récents en ce qui me concerne (pour lequel il faut accepter le postulat de base mine de rien, à savoir suivre une fille fan de simili One Direction hilarants, mais qui a bcp à offrir)
Quelle deception... Je m'inquiète beaucoup pour Pixar dont j'étais une véritable fan mais depuis "En avant" on assiste à une véritable déchéance tant niveau visuel que scénaristique... où est passé le temps des scenari intelligents, percutants, drôle et émouvants ? Je n'ai pas souris une seule fois, j'ai vraiment trouvé ce film pathétique. sans intérêt et ennuyeux. Triste.
AlexLaloix
Le tout dernier Disney Pixar "Alerte Rouge" disponible en streaming sur Disney+ se révèle comme un excellent film d’animation. Avec un visuel véritablement plaisant, des personnages touchants, une histoire à la fois sensible et hilarante et un univers vibrant rempli de références amusantes, le film qui réunit les meilleurs ingrédients à succès du studio s’impose comme le meilleur de la franchise depuis 2017. Plongé dans la drôle ambiance ado des années 2000 et au cœur d’une étrange mythologie chinoise de pandas roux, "Alerte Rouge" inspiré de l’adolescence de la réalisatrice Domee Shi se montre comme une œuvre authentique et pleine d’émotion à ne pas manquer.
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16/20
Critique sur Alerte Rouge (film)
Vu le 13.03.2022 sur Disney+
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16/20
Critique sur Alerte Rouge (film)
Vu le 13.03.2022 sur Disney+
Vous vous creusez la tête pour vous décider de quel est le pire film Pixar sans jamais vous en sortir ? Ne vous inquiétez pas, je vais vous aider à y voir plus clair ! En effet, je peux affirmer qu'Alerte Rouge est sans conteste le pire de tous ! Je sais que je m'étais plaint de Soul, mais lui avait un tant soi peu des qualités comme son animation, ses musiques et son côté onirique bien géré. Et vous pouvez dire tout ce que pouvez sur Cars 2, lui au moins avait un montage et une écriture un tant soi peu professionnels ! Là, on sent que le film est réalisé par une gamine de 13 ans, comme ceux de ce film. Le film est cliché est sexiste à un point, le conflit et les enjeux sont pourris, les blagues sont horriblement irritantes, le film a une animation très moche et pour couronner le tout, il repompe Ralph 2.0, l'un des pires Disney Animation Studios de ces dernières années. La morale est hyper insultante envers la vieille génération et hyper forcée envers la nouvelle tellement c'est du rentre-dedans hyper gras. Même la famille de l'héroïne est montrée comme antipathique et insupportable. Le mec qui harcèle l'héroïne fait complètement regretter le méchant de Luca, qui avait au moins la décence de contribuer à la résolution niaise du film, là, il ne sert à rien à part décorer ! Bref, ne perdez pas votre temps à regarder ce truc et retournez aux anciens film Pixar vraiment bons comme Vice-Versa qui, lui gère infiniment mieux une histoire sur une enfant devenant adolescente.
« Alerte Rouge » portait en lui la promesse d’un autre beau récit sur l’adolescence comme on en a déjà vu tant, mais au fond pourquoi pas ? Finalement, ce long métrage d’animation est certainement le plus mauvais Disney-Pixar que j’ai vu jusqu’ici. Pourtant dans le genre je trouvais que «Nemo», «Là-Haut» et «Volt» étaient pas mal. Dans ce film, on suit une fillette en pleine crise d’ado mais qui va connaître quelques changements corporelles pour le moins surprenant et innatendu.
Tout cela partez d’une bonne intention sur le papier d’autant plus que les studios Disney n’avaient jamais vraiment aborder le sujet frontalement. Malheureusement, le résultat est décevant au possible. On a l’impression que le réalisateur et son équipe sont plus occuper à remplir un cahier de charges sur la thématique qu’autre choses. Puis, le film reprends à son compte des éléments «transformation» (La Belle et la Bête), la culture chinoise (Mulan, Raya et le dernier dragon), la crise d’adolescent (Vice-Versa) d’autres films sans jamais les développés réellement. On reste tout du long sur quelques choses de beaucoup trop simpliste et clichés. Tout les stéréotypes concernant la génération Y (2000-2009) sont présent : malfringués, mecs débiles, pop musique...et ce n’est certainement pas cette histoire débile qui devrez rehausser le niveau. Les personnages n’ont aucune finesse et surtout ch**nt à mort, et agaçant au possible. L’animation est vraiment immonde.
En conclusion «Alerte Rouge» prouve que Disney-Pixar sont des studios qui ont renoncés à l’essence même de la création, et cette volonté de raconter de belles histoires. Tout est prévisible, pateau, bref une très grande déception. L’époque des bons «Pixar» est décidément résolu, et je ne pense pas aller voir le prochain. Pour moi, Pixar viens de se tiré une balle dans le pied tant ce film est abrutissant de bêtises, il mériterait de remporter plusieurs Razzies prochainement.
Tout cela partez d’une bonne intention sur le papier d’autant plus que les studios Disney n’avaient jamais vraiment aborder le sujet frontalement. Malheureusement, le résultat est décevant au possible. On a l’impression que le réalisateur et son équipe sont plus occuper à remplir un cahier de charges sur la thématique qu’autre choses. Puis, le film reprends à son compte des éléments «transformation» (La Belle et la Bête), la culture chinoise (Mulan, Raya et le dernier dragon), la crise d’adolescent (Vice-Versa) d’autres films sans jamais les développés réellement. On reste tout du long sur quelques choses de beaucoup trop simpliste et clichés. Tout les stéréotypes concernant la génération Y (2000-2009) sont présent : malfringués, mecs débiles, pop musique...et ce n’est certainement pas cette histoire débile qui devrez rehausser le niveau. Les personnages n’ont aucune finesse et surtout ch**nt à mort, et agaçant au possible. L’animation est vraiment immonde.
En conclusion «Alerte Rouge» prouve que Disney-Pixar sont des studios qui ont renoncés à l’essence même de la création, et cette volonté de raconter de belles histoires. Tout est prévisible, pateau, bref une très grande déception. L’époque des bons «Pixar» est décidément résolu, et je ne pense pas aller voir le prochain. Pour moi, Pixar viens de se tiré une balle dans le pied tant ce film est abrutissant de bêtises, il mériterait de remporter plusieurs Razzies prochainement.
Disney et Pixar nous livrent un film d'animation totalement réussi. C'est drôle, bien rythmé, le scénario est super (sur le thème de l'adolescence), et les images sont belles. Bref, un super divertissement !
La jeune cinéaste Domee Shi se sert d'une culture encore inexploitée chez Pixar, à savoir les asiatiques en Amérique du nord, et d'un folklore autour d'une malédiction qui transforme les filles d'une famille en panda roux, pour faire une grosse métaphore sur la puberté et tout les changements qui s'en decoulent.
C'est ça que j'adore toujours chez Pixar, cette faculté à créer des films à double niveaux de lecture. Les plus jeunes pourront se satisfaire de l'histoire sympa d'un panda roux au design super mignon lâché dans une ville, ainsi que de très bon moments d'aventure, à l'image de cette espèce de climax final, et un côté humour qui fonctionne parfaitement.
Pour les plus âgées par contre c'est une véritable pépite très riche de fond. On suit clairement le passage de la jeune Meilin dans le monde des femmes. Les changements physiques et mentaux, la découverte de nouvelles émotions, devoir les contrôler,
l'éveil sexuel, les premiers sentiments, l'acceptation ou non de soi, les conflits avec des parents parfois trop exigeants ou envahissants, et bien plus. Tant de choses qui moi, en tant qu'homme, m'ont permit de découvrir que la puberté c'est sûrement plus compliquée chez les filles. Et ça ne fait pas de mal.
J'ai aussi adoré tout l'aspect autour des boys band, les tamagochis, enfin tout ce qui rappelle l'époque fin 90 - début 2000 que je n'ai pas vécu. J'ai envie de dire heureusement au vue des musiques absolument dégueulasses.
On sent vraiment que la réalisatrice s'est inspiré de sa jeunesse, tant dans le cadre spatio temporel, elle, sino-américaine ayant grandit dans les années 2000, et tant dans les sentiments qu'elle à choisit de transmettre, des sentiments qui ont l'air tellement personnelles et sincères
Les personnages sont aussi une réussite. Meilin est introduit brillamment tout comme son groupe de copines, dans un premier quart d'heure extrêmement plaisant. Tous ont une importance à un moment du récit. Les 3 copines de Mei-Mei bien sûr, sa mère évidemment, mais même sa grand mère, son père ou les 4 towns jouent un rôle prépondérant.
Côté esthétique, c'est excellent, c'est du Pixar quoi. C'est clair qu'il n'y a pas la claque visuelle qu'on peut ressentir dans les 2 derniers films du studio, Soul et Luca. Mais par contre il y a beaucoup d'idées de mise en scène et d'expérimentations notamment sur des gros plans ou des couleurs.
Enfin bref Alerte Rouge c'est très riche, et c'est dommage que Disney nous est encore chié à la gueule en le mettant sur sa plateforme. Il ne méritait pas cela.
C'est ça que j'adore toujours chez Pixar, cette faculté à créer des films à double niveaux de lecture. Les plus jeunes pourront se satisfaire de l'histoire sympa d'un panda roux au design super mignon lâché dans une ville, ainsi que de très bon moments d'aventure, à l'image de cette espèce de climax final, et un côté humour qui fonctionne parfaitement.
Pour les plus âgées par contre c'est une véritable pépite très riche de fond. On suit clairement le passage de la jeune Meilin dans le monde des femmes. Les changements physiques et mentaux, la découverte de nouvelles émotions, devoir les contrôler,
l'éveil sexuel, les premiers sentiments, l'acceptation ou non de soi, les conflits avec des parents parfois trop exigeants ou envahissants, et bien plus. Tant de choses qui moi, en tant qu'homme, m'ont permit de découvrir que la puberté c'est sûrement plus compliquée chez les filles. Et ça ne fait pas de mal.
J'ai aussi adoré tout l'aspect autour des boys band, les tamagochis, enfin tout ce qui rappelle l'époque fin 90 - début 2000 que je n'ai pas vécu. J'ai envie de dire heureusement au vue des musiques absolument dégueulasses.
On sent vraiment que la réalisatrice s'est inspiré de sa jeunesse, tant dans le cadre spatio temporel, elle, sino-américaine ayant grandit dans les années 2000, et tant dans les sentiments qu'elle à choisit de transmettre, des sentiments qui ont l'air tellement personnelles et sincères
Les personnages sont aussi une réussite. Meilin est introduit brillamment tout comme son groupe de copines, dans un premier quart d'heure extrêmement plaisant. Tous ont une importance à un moment du récit. Les 3 copines de Mei-Mei bien sûr, sa mère évidemment, mais même sa grand mère, son père ou les 4 towns jouent un rôle prépondérant.
Côté esthétique, c'est excellent, c'est du Pixar quoi. C'est clair qu'il n'y a pas la claque visuelle qu'on peut ressentir dans les 2 derniers films du studio, Soul et Luca. Mais par contre il y a beaucoup d'idées de mise en scène et d'expérimentations notamment sur des gros plans ou des couleurs.
Enfin bref Alerte Rouge c'est très riche, et c'est dommage que Disney nous est encore chié à la gueule en le mettant sur sa plateforme. Il ne méritait pas cela.
Le message de ce film est dégueu.
Ne montrez surtout pas ce film à vos enfants, à part si vous voulez les lobotomiser avec les nouvelles perversions à la mode.
Lisez les autres messages qui expliquent bien tout ça.
En gros, on est une femme à 13 ans, on fait ce qu'on veut, c'est bien de twerker, de vendre son corps, de s'habiller de façon indécente ("mon corps, mon choix" dixit l'héroïne du film), c'est normal de désobéir à ses parents, de frapper sa mère, c'est cool de gaspiller 200 euros pour fuguer et aller à un concert de boys bands entre copines à 13 ans, et bien sûr les amies c'est plus important que les parents, et les gamines de 13 ans sont des perverses, et c'est ça la normalité.
Bon lavage de cerveau pour dépraver encore plus les jeunes. Super l'éducation "moderne".
Ne montrez surtout pas ce film à vos enfants, à part si vous voulez les lobotomiser avec les nouvelles perversions à la mode.
Lisez les autres messages qui expliquent bien tout ça.
En gros, on est une femme à 13 ans, on fait ce qu'on veut, c'est bien de twerker, de vendre son corps, de s'habiller de façon indécente ("mon corps, mon choix" dixit l'héroïne du film), c'est normal de désobéir à ses parents, de frapper sa mère, c'est cool de gaspiller 200 euros pour fuguer et aller à un concert de boys bands entre copines à 13 ans, et bien sûr les amies c'est plus important que les parents, et les gamines de 13 ans sont des perverses, et c'est ça la normalité.
Bon lavage de cerveau pour dépraver encore plus les jeunes. Super l'éducation "moderne".
Jorik V
C’en est presque difficile à écrire, mais « Alerte rouge » se positionne clairement comme l’une des moins bonnes productions du studio Pixar. Si ce n’est peut-être même la pire. On n’aurait jamais cru pouvoir dire cela mais c’est un film d’animation raté. On ne dira pas non plus qu’il est vraiment nul mais c’est tout de même mauvais dans les grandes largeurs. Avec cette nouvelle production, le studio à la lampe entend nous plonger dans la communauté chinoise de Toronto après s’être penché, entre autres, sur la communauté hispanique dans « Coco ». Et ici, plus particulièrement sur le cas d’une petite fille qui entre dans la puberté et qui doit apprendre à contrôler ses émotions sous peine de se transformer en immense panda rouge. Pixar qui tente de faire son « Kung-fu Panda » ? Non hormis les inspirations culturelles, les deux films n’ont rien à voir.
Si « Alerte rouge » tente des choses jamais vues chez Pixar sur le fond comme sur la forme, la mayonnaise ne prend pas et on se retrouve devant une production hybride très spéciale qui n’enchantera pas vraiment la plupart des spectateurs comme ont pu le faire la quasi-totalité des films du studio. C’est fastidieux au démarrage et on trouve souvent le temps long. De plus, les thématiques abordées le sont maladroitement et jetées en pâture un peu n’importe comment. On parle d’émancipation, de l’importance de rester soi-même, de la difficile période de l’arrivée des menstruations et de l’entrée dans la puberté mais de manière un peu fourre-tout. Et « Alerte rouge » d’être beaucoup plus une œuvre à destination du public féminin et adolescent, donc beaucoup moins fédératrice qu’un « Ratatouille » ou un « Vice-versa » et aussi beaucoup moins fun qu’un « Les Indestructibles » ou « Le monde de Némo ».
Les occasions de rire ou d’être ému (marque de fabrique Pixar tout de même) sont quasi inexistantes. Tout est excessif et poussif. On sent clairement qu’on a voulu intégrer un visuel qui emprunte aux animés asiatiques (des mangas en passant par les films de Miyazaki). Mais ce rendu hybride rend le résultat peu esthétique. Les séquences ressemblant à ces sources d’inspiration s’intègrent mal au reste, qui fait pâle figure d’ailleurs. En effet, hormis le rendu très réussi du panda, l’animation est étrangement banale pour une production Pixar. Quant au scénario, il part dans un grand n’importe quoi général plus le film avance. Entre platitude et hystérie, on a presque hâte que cela se termine, d’autant plus que la petite héroïne est tout sauf attachante. Et quand l’intrigue ajoute une sous-intrigue avec un groupe de pop ridicule et chansons en sus on en vient à se demander si « Alerte rouge » n’est pas le premier accident industriel de Pixar ?
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Si « Alerte rouge » tente des choses jamais vues chez Pixar sur le fond comme sur la forme, la mayonnaise ne prend pas et on se retrouve devant une production hybride très spéciale qui n’enchantera pas vraiment la plupart des spectateurs comme ont pu le faire la quasi-totalité des films du studio. C’est fastidieux au démarrage et on trouve souvent le temps long. De plus, les thématiques abordées le sont maladroitement et jetées en pâture un peu n’importe comment. On parle d’émancipation, de l’importance de rester soi-même, de la difficile période de l’arrivée des menstruations et de l’entrée dans la puberté mais de manière un peu fourre-tout. Et « Alerte rouge » d’être beaucoup plus une œuvre à destination du public féminin et adolescent, donc beaucoup moins fédératrice qu’un « Ratatouille » ou un « Vice-versa » et aussi beaucoup moins fun qu’un « Les Indestructibles » ou « Le monde de Némo ».
Les occasions de rire ou d’être ému (marque de fabrique Pixar tout de même) sont quasi inexistantes. Tout est excessif et poussif. On sent clairement qu’on a voulu intégrer un visuel qui emprunte aux animés asiatiques (des mangas en passant par les films de Miyazaki). Mais ce rendu hybride rend le résultat peu esthétique. Les séquences ressemblant à ces sources d’inspiration s’intègrent mal au reste, qui fait pâle figure d’ailleurs. En effet, hormis le rendu très réussi du panda, l’animation est étrangement banale pour une production Pixar. Quant au scénario, il part dans un grand n’importe quoi général plus le film avance. Entre platitude et hystérie, on a presque hâte que cela se termine, d’autant plus que la petite héroïne est tout sauf attachante. Et quand l’intrigue ajoute une sous-intrigue avec un groupe de pop ridicule et chansons en sus on en vient à se demander si « Alerte rouge » n’est pas le premier accident industriel de Pixar ?
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Vinz1
Il faut bien un jour s’affranchir des codes et conventions et c’est ce que semble faire ce dernier Disney/Pixar hyper novateur dans ce qu’il transmet à l’écran car il parle ni plus ni moins du passage à l’âge adulte d’une jeune fille de 13 ans et pas forcément de façon métaphorique si l’on en juge le titre et le panda…rouge ! On parle effectivement des règles dans ce dessin animé mais c’est pour mieux aborder le sujet des adolescents qui changent et dont certains sont encore brimés par leurs parents. Drôle, surprenant et singulier, « Alerte rouge » est vraiment différent de ce que l’on peut voir d’habitude et ce n’est pas plus mal pour qu’on s’en rappelle et que l’on ait envie de le voir sur grand écran car ce long-métrage réalisé par une femme (et ça se ressent !) mériterait d’être vu par le plus grand nombre !
Propagande mondialiste qui prône une jeunesse dépravée. Sous ses airs bon enfant les messages véhiculés par ce film sont à vomir. Le pire de tous étant qu'à 13 ans on est une femme capable de monnayer nos nouvelles formes.
Fêtons le cinéma
Turning Red est certainement la production la plus vulgaire et dégradante du répertoire Pixar tant le regard qu’il porte sur l’adolescence contemporaine manque de distance critique et de pudeur – non par pruderie mais par respect pour celles et ceux qui la vivent. Voilà un objet épileptique qui atteste la dégénérescence d’une génération gavée de sucre et de programmes idiots, ici incarnés par ce groupe de jeunes chanteurs minets qui viennent se produire à Toronto. La rivalité entre une fille et sa mère vire sans tarder à l’outrance, faisant de l’une une pile électrique qu’il ferait bon d’éteindre et de l’autre un tyran paranoïaque. L’anecdote voudrait que la réalisatrice s’inspirât de son histoire personnelle pour la composer, ce qui ne saurait constituer un quelconque gage de qualité.
Le choix d’un panda géant comme métaphore du corps de la fille sujette à l’adolescente est traité avec la légèreté d’un pachyderme : impression d’un corps monstrueux, rouge sang des règles, poils, humeurs variables… La lisibilité est totale, évidente, grossière. Aussi la métaphore perd-elle de son intérêt pour devenir massive, irritante, prétexte à la mise en place d’un récit balisé qui ne traite jamais de l’opposition entre traditions et modernité, culture d’origine et culture d’adoption. Trop occupé à conforter la bêtise de ses héroïnes insupportables, le film pourrait se résumer à une gesticulation permanente gonflée aux chats mignons et à leurs yeux qui implorent la pitié de spectateur. Nulle pitié pour cette production abjecte.
Le choix d’un panda géant comme métaphore du corps de la fille sujette à l’adolescente est traité avec la légèreté d’un pachyderme : impression d’un corps monstrueux, rouge sang des règles, poils, humeurs variables… La lisibilité est totale, évidente, grossière. Aussi la métaphore perd-elle de son intérêt pour devenir massive, irritante, prétexte à la mise en place d’un récit balisé qui ne traite jamais de l’opposition entre traditions et modernité, culture d’origine et culture d’adoption. Trop occupé à conforter la bêtise de ses héroïnes insupportables, le film pourrait se résumer à une gesticulation permanente gonflée aux chats mignons et à leurs yeux qui implorent la pitié de spectateur. Nulle pitié pour cette production abjecte.
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