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    Le Roi
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    266 critiques spectateurs

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    Nicothrash
    Nicothrash

    372 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    Et bien en voilà une belle production Netflix, c'est plutôt ambitieux et les moyens mis à disposition sont conséquents. Résultat : les attentes sont comblées. Oublions de suite l'aspect historique pur et dur puisque de nombreuses libertés ont été prises concernant les faits, en revanche la reconstitution de l'époque est saisissante et les comédiens concernés. Mise en scène et réalisation sont largement au niveau et malgré certaines longueurs, on ne s'ennuie pas. Le métrage étant britannique, il ne fallait pas s'attendre à ce que la France soit portée aux nues, pour autant, l'ensemble m'a plutôt amusé et le suspens évolue parfaitement en fonction des enjeux jusqu'à un final épique et prenant. Une réussite pour ma part même si tout n'est pas parfait, je le reverrai sans doute à l'occasion notamment pour l'interprétation de Chalamet.
    benitoberlon
    benitoberlon

    57 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Malgré les incohérences historiques apparemment nombreuses, "Le roi" est une belle claque, de part cette histoire entre anglais et français, à base de succession, de trahison, de politique, de siège et de guerre...la scène finale de bataille est totalement inédite, et reflète bien la barbarie et la froideur de la guerre. On ne s'ennuie pas une seule seconde, un casting, une reconstitution et une réalisation top qualité!
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 610 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    Je suis heureux de dire que Le Roi n'était pas une perte de temps. J'étais complètement absorbé par l'histoire et investi dans les personnages en particulier Hal et Falstaff. Je ne suis pas un expert médiéval et je ne suis pas familier aux œuvres de Shakespeare alors ne me demandez pas de séparer ce film en fonction de ces termes. Ce film était-il parfait ? Oui ! Chaque artiste de ce film lui a donné tout ce qu'il avait et tout est à l'écran. Le cinéaste et les acteurs ont mon respect et ma gratitude. Et bravo à David Michôd pour avoir invité Timothée Chalamet à jouer Hal. Cet enfant est autre chose et il est absolument fascinant à regarder. Au fait ne mets pas Hal en colère contre toi il est un peu méchant. Ce film est un très bon moment de cinéma. J'espère vraiment que ce film obtiendra la reconnaissance qu'il mérite car il a une performance fantastique de la part de tous les membres de sa distribution en particulier de Timothée Chalamet. Un scénario fantastique et magnifiquement tourné. Les scènes de bataille étaient lourdes et brutales et une visualisation incroyablement révélatrice du combat médiéval...
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    Attention, insistons sur le fait que jamais ce film n'a été déclaré comme étant un film purement historique, il est avant tout adapté de deux pièces de théâtres signées Shakespeare, auteur qui avait lui-même pris beaucoup de libertés avec les faits ! Mais à l'instar de Shakespeare, ce qui est intéressant ce n'est pas moins le contexte historique que le moyen de démontrer que le pouvoir corrompt les meilleures intentions. La force des convictions a ses limites. On sera plus circonspect sur le personnage de Falstaff, sorte de bonne conscience du roi Henri V, mais qui reste finalement plutôt sous-exploité et surtout un peu inutile. En conclusion, si c'est un film historique plus solide dans la forme que sur le fond il reste un drame intelligent et une adaptation assez foisonnante pour combler nos attentes.
    Site : Selenie
    Adrien J.
    Adrien J.

    100 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Percutante, puissante et souveraine, l'oeuvre de David Michôd marquera pour son indéniable efficacité. La peinture cinématographique du long-métrage résulte d'une véritable maîtrise technique et artistique de la part du cinéaste qui démontre une fois encore un talent et un style propre.
    Entre scènes de guerre furieuses et philosophie sur l'ambition du pouvoir, le film livre aux spectateurs un spectacle filmique honnête, imparfait peut-être, mais de qualité !
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 013 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Si vous souhaitez vous divertir devant un film à la tonalité épique qui rassemble un casting fort solide dans de majestueux décors pour mettre en scène l'initiation au pouvoir suprême à travers des intrigues de cour qui peuvent rappeler les Tudors ou autres Borgias, vous ne serez pas déçus. Si vous espérez une absolue cohérence et une base historique fiable, vous perdrez votre temps.
    Paul F
    Paul F

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    Belle prestation de Timothée Chalamet. Mais film carrément francophobe et l'assumant à grands cris...
    des français ridicules, arrogants, cruels, meurtriers d'enfants, stupides et j'en passe..
    c'est d'autant plus dommage que les personnes n'aimant pas lire des livres sur l'histoire vont considérer ce film comme la vérité
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2019
    Conformément à la marche de l’Histoire telle que Shakespeare l’envisage dans ses pièces politiques, The King pense le pouvoir comme une torche ardente détruisant les hommes et sa passation comme la douloureuse entrée dans l’ère du mensonge : d’abord jeune ingénu qui a choisi de vivre en retrait du monde, dans l’ombre de son père et de la fonction royale qui l’attend, Henry délaisse rapidement le libertinage pour rentrer dans le rang, abandonne les grasses matinées pour, en lieu et place, se soumettre à une succession de poses lourdes en tradition, lourdes en responsabilité, lourdes tout court. La paranoïa qui s’installe peu à peu retranscrit à la fois la vie de cour dans ce qu’elle a de plus hypocrite, où les alliés d’un soir deviennent les ennemis de demain, et l’incapacité d’un roi à régner sur ses sujets sans, en contrepartie, leur imposer l’effort de guerre, seule activité susceptible de rassembler le peuple, le clergé et les grands du royaume autour d’une cause commune. L’obsession qui étouffe le long-métrage de David Michôd est celle d’un charisme à construire puis à affirmer, et sa contrepartie réside justement dans l’aveuglement progressif du souverain face à des enjeux qui le dépassent, déformés par les intérêts individuels de ses conseillers. La clausule, véritable morceau de bravoure, confond le menteur tout en entretenant ce cycle de violence – le sang appelle le sang – qui marquait l’ouverture du règne : faire exécuter les possibles traîtres en place publique, les fixer du regard jusqu’au coup de hache fatal. Au cœur de sa tente, le roi a peur de s’interroger : pourquoi avoir réuni autant de troupes en France ? Il préfère le corps-à-corps, le duel qu’il essaie d’imposer au roi de France, fou rieur interprété par un Robert Pattinson à contre-emploi, plutôt intéressant. Car il serait erroné de considérer The King à la lumière de sa véracité historique : il s’agit plutôt d’une relecture artistique et idéologique, de la même manière que Shakespeare se servait des faits pour penser l’Histoire. Dès lors, l’entièreté du propos de Michôd semble se résumer dans la balle, objet de la discorde qui conduit à l’affrontement militaire et à la boucherie d’Azincourt. Cette balle dit tout, elle incarne la profonde vacuité de ce qu’elle occasionne, des milliers de vie qu’elle ravit. Elle trahit aussi l’animalité d’un souverain qui mord son ennemi comme un chien mordille son jouet : voir à ce titre la fameuse bataille, mélasse d’hommes et de cuirasses qui ressemble à une mêlée de Baseball. En dépit de quelques longueurs, The King frappe fort et a l’audace ô combien rafraîchissante de penser la guerre qu’il met en scène : ses plans tantôt glacés tantôt embarqués dans le chaos donnent à voir un monde pétrifié dans ses angoisses et ses cérémonials, en cela peut-être reflet d’une Angleterre contemporaine en proie aux divisions.
    laura c
    laura c

    7 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Un bon film autour de la royauté, de la prise de pouvoir et des enjeux d'un jeune roi si on met de côté toutes les incohérences historiques.
    RedArrow
    RedArrow

    1 674 abonnés 1 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    L'annihilation de l'individu et de ses idéaux dans l'engrenage du pouvoir, Hal l'a vu chez son père, roi d'Angleterre perdant son humanité dans les conflits sans fins de son royaume, et il a décidé de partir mener une vie insouciante dans les quartiers populaires. Par un concours de circonstances, Hal va pourtant être obligé de lui succéder et devenir le roi Henri V. Une fois sur le trône, le jeune homme tente d'insuffler une nouvelle ère à l'opposé du règne de son père en pacifiant les querelles intestines et en unifiant le pays mais un conflit encore plus important avec la France grandit et menace de l'emporter à son tour dans les abysses belliqueuses induites par sa position...

    Pendant les trois-quarts de sa durée, le nouveau film de David Michôd (les excellents "Animal Kingdom" et "The Rover") va suivre les déchirements quasiment schizophréniques entre Hal, le jeune homme défini par ses convictions naïves mais justes, et Henri V, le roi dont le pouvoir est en train de l'engloutir dans les ténèbres. Parfaitement véhiculée par les traits juvéniles d'un Timothée Chalamet semblant littéralement porté le poids des responsabilités de son personnage sur ses frêles épaules, la lutte interne qui le gouverne va aussi s'incarner dans la multiplicité des points de vue de ses conseillers et, plus particulièrement, entre deux d'entre eux aux origines différentes. D'un côté, Falstaff (Joel Edgerton, également coscénariste), le héros de guerre du peuple et compagnon lumineux de Hal durant ses années loin de son père, et, de l'autre, William Gascoigne (Sean Harris qui ressemble physiquement parfois un peu trop à une certaine version de Perceval), un homme bien intégré dans les arcanes du pouvoir et dont les connaissances de leur fonctionnement vont guider le jeune roi dans ses décisions. Au-delà même des personnages, tout ce qui entoure Hal le renvoie constamment à cette idée que le pouvoir corrompt intrinsèquement tout ce qu'il touche, l'objectif de la caméra de David Michôd s'attarde en effet souvent sur une jeunesse usée et sacrifiée par les conflits des hautes sphères ou encore sur d'autres castes se complaisant dans une opulence absurde (coucou le clergé !). Toutefois, c'est bien sûr le conflit avec ces satanées Français menés par l'odieux Dauphin de leur roi (Robert Pattison pas vraiment servi par l'approche de son personnage) qui va accélérer la croissance de la noirceur se répandant en Hal. Tout le discours du film en ce sens atteindra son paroxysme lors d'une séquence absolument magnifique sur le champ de bataille où le personnage de Joel Edgerton (et donc symbole de la part d'humanité de Hal) se verra emporté dans une marée humaine de soldats en train de combattre avant que Hal décide à son tour d'y plonger sans savoir s'il parviendra à le (la) récupérer. Devant l'issue de ce combat, le film aurait dû s'arrêter là, sur les mots prononcées par Henri V quant au sort des survivants du camp adverse, "Le Roi" aurait pu ainsi s'achever sur une note aussi pessimiste que fataliste vis-à-vis de la condition humaine qui aurait répondu avec force à la qualité des développements nous ayant conduit jusqu'à ce sombre aboutissement.

    Hélas, à ce stade, il reste encore une petite demi-heure au film qui va s'avérer parfaitement inutile et, pire, venir amoindrir la bonne impression générale que l'on en avait. Effectivement, en n'ayant plus grand chose à raconter de nouveau (sinon l'arrivée du personnage de Lily-Rose Depp), ce dernier acte ne va faire qu'expliciter ou ressasser ce qui avait été suggéré jusqu'alors et va même réduire l'intelligence qui émanait du film en un vulgaire prétexte à une révélation finale qui n'avait absolument pas lieu d'être tant on l'avait déjà comprise en amont. Notre séparation avec "Le Roi" méritait tellement mieux que cette conclusion scénaristique juste bonne à offrir une porte de sortie facile à son personnage principal...

    Bon, cela dit, ne faisons pas l'erreur de réduire "Le Roi" à ce dernier virage loupé car, pendant la majorité de sa durée, le film de David Michôd a démontré bon nombre de qualités à tous les niveaux pour être un représentant du genre historique solide (adapté des "Henri" de Shakespeare, rappelons-le) et pertinent pour exposer les tenants et aboutissants de son discours sur bien des formes. Il est juste dommage qu'il nous laisse sur une note décevante et si peu représentante de tout ce qui a précédé.
    Hugo Fedeli
    Hugo Fedeli

    16 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    Les anglo-saxons qui réécrivent l'histoire ! Les Anglais sont les gentils et les Français les méchants. Attention SPOILER : Le film est ennuyant, il commence a partir d'une heure, surtout que pendant cette heure il y a des scènes qui ne servent strictement a rien. L'héritier du Roi qui fait des combat a mort et vie comme un clochard dans un bourg ! ça nous prend pour des cons ! L'acteur Timothée Chalamet est littéralement inexpressif. Il est soporifique, il a les yeux demi-ouvert, un charisme d'huitre, parle a deux a l'heure, et il est pas crédible en roi du moyen-age avec sa coupe undercut 2019. Le personnage du Roi Henry V est dans la série l'exact inverse du vrai Henry V. Dans la série il est pacifiste, anti-militariste, gentil, loyal, courageux et sincère. Dans la vrai il était belliqueux, tyran, cruel, fonceur et sans pitié. Par exemple il massacrait ses prisonniers, faisait des famines et ne respectait pas les règles de guerre de l'époque, voilà... Donc le mec décide d'aller en guerre contre la France car on a voulu l'assassiner ; parce que les français sont provoquant ! c'est a cause de nous tu sais ! il y avait pas de guerre avant ! c'est pas du tout la continuité de la guerre de cent-ans qui provoque leur attaque... Les Français sont présenté comme les méchants provocateurs, lâches et idiots. Et les Anglais comme les gentils. C'est eux qui attaquent mais c'est nous les méchants tu sais ! Le dauphin de France (Robert Pattinson) qui assassine des enfants ! ça va un peu loin là quand même. Qui parle de sexe et qui convoque le Roi juste pour le narguer. Il est présenté comme un gosse, débile, cruel, lâche et sociopathe. Le Roi qui ordonne a son maréchal de tuer les prisonniers a cause de ses impulsions de vengeance, mais c'est un gentil hein je le rappelle. Et qui demande une dernière fois la paix car c'est un pacifiste ! en proposant un duel au dauphin "si je gagne j'ai le royaume de France, par contre si tu gagne, mes hommes repartent", une proposition pas du tout équilibré : un royaume entier contre une retraite, il le prend pour un con !
    Bon évidement le dauphin en bon Français lâche il refuse la proposition. La deuxième moitié du film se passe en France et il n'y a aucun Français !! Il n'y a pas de villageois, de ferme, de prisonniers. Les seuls Français qu'on voit c'est le dauphin, et on voit a peine ses troupes. La bataille est zapé ! Dès que la bataille commence, il y a une musique et des plans incompréhensible sur le Roi. Le Roi qui tue au moins 25 chevaliers pendant la bataille. Il sait mieux se battre que ses soldats le gars ! Ensuite on lui dit que ce serait pas pratique de garder les prisonnier si il y a une autre attaque française, alors il répond "mettez-les a mort", en fait c'est parce qu'il a pas le choix. C'est un gentil, il a le droit, c'est légitime. Il reçoit la main de la fille du Roi de France, et elle lui dit par la suite "je ne me soumettrai pas a vous", bah oui, 2019 oblige. Donc a la fin on apprend qu'en fait il est tombé dans un piège et c'était un complot planifié par son pote le riche seigneur pour avoir plus de terres. Donc non seulement les Français sont les victimes minables, mais en plus les Anglais ne sont même pas les méchants !! je parle même pas du problème de la réalité historique là, c'est une fiction, c'est un film qui montre un jeune faire des batailles, des sièges, des duels a mort et des massacre prisonnier quand il est impulsif mais présenté comme un homme bon.
    FaRem
    FaRem

    8 704 abonnés 9 561 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    "The King" ou la naissance d'un roi. Si Hal prend les rênes du pays très tôt dans le film à la suite de la mort de son père, il devient réellement roi au gré d'expériences. Une évolution fascinante qui est l'un des grands enjeux de ce film. L'histoire de David Michôd, coécrite avec Joel Edgerton, est inspirée de la pièce de théâtre de William Shakespeare et évidemment de faits réels puisque l'on retrouve certains événements marquants de la vie de cet homme, dont certaines batailles épiques. Si le fond de l'histoire est très prévisible à savoir que spoiler: Henry a été trompé depuis le début
    , l'histoire reste intéressante, car elle est bien écrite notamment les dialogues. C'est parfois long, mais ce n'est jamais ennuyeux et surtout l'attente vaut le coup avec une dernière partie très réussie. Le réalisateur, qui a alterné le bon et le moins bon ces dernières années, propose un film solide qui monte tout doucement en puissance et qui s'appuie sur un solide casting. Timothée Chalamet, en tête, est très bon et comme je l'ai dit au début son évolution est intéressante et donne plus d'ampleur à ce personnage pas aussi lisse qu'on pourrait le croire au début. Si "War Machine", la première collaboration entre David Michôd et Netflix n'était pas une grande réussite, on ne peut pas en dire autant de ce "The King" qui est un vrai bon film parfaitement incarné.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un navet de A à Z c’est long , pénible, sans action jusqu’a la fin . D’un ennui mortel, fuyez !
    Notons aussi l’incroyable performance de robert pattinson qui se force à prendre un accent français, bref une nullité en tout point .
    Dommage, les decors et costumes étaient pas mal.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    95 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2019
    Netflix confirme au fil des films qu'il distribue ou produit qu'il a le nez pour repérer les productions abandonnées, à l'arrêt ou refusées par les studios traditionnels et qui ont un très gros potentiel. Après le très bon "Outlaw King" en fin d'année dernière, la plateforme nous propose en cette fin d'année une relecture des histoires d'Henri IV et Henri V d'Angleterre, librement adaptée des pièces éponymes de Shakespeare.

    Ne vous attendez pas à un film fidèle à la réalité historique. D'abord parce que les pièces de Shakespeare étaient déjà partisanes. Ensuite, parce que le scénario est l'inverse total de ce qu'il s'est passé en réalité : Henri V n'a jamais été écarté du pouvoir, il n'était pas humaniste, le Dauphin n'était, selon les historiens, pas ce personnage cruel dépeint par l'oeuvre et il n'était même pas à la bataille d'Azincourt ! Et ce ne sont que des exemples parmi d'autres.

    Niveau réalité historique, on est proche d'un zéro. Le mot "frenchbashing" a d'ailleurs été lancé plusieurs fois, notamment par des historiens ou des YouTubers spécialisés en histoire (je vous conseille d'ailleurs la vidéo de Nota Bene qui est un bon complément au film).

    Pourtant, je lui attribue tout de même une très bonne note, parce que malgré son manque de véracité, ce film a d'indéniables qualités artistiques.

    A commencer par les dialogues. Ils sont ciselés, profonds et percutants. Ils révèlent une véritable réflexion sur l'exercice du pouvoir ou sur la nécessité de la guerre à l'époque médiévale.
    On les trouve plutôt dans la 1ère partie du film qui correspond à des jeux de pouvoirs et à la retranscription des dilemmes du jeune Hal. Rien que pour ces dialogues, le film vaut le coup d'oeil.

    La deuxième partie du film correspond à la bataille d'Azincourt. Elle réserve une action brute. Les combats ne sont pas stylisés et la caméra nous emporte au sein de la mêlée, nous obligeant à retenir notre souffle, et à observer ces chevaliers qui s'affrontent avec tout ce qui leur passe par la main.

    Ce qui relie ces deux parties fort différentes, ce sont deux choses :
    1) La vision de David Michôd qui propose des plans d'une grande beauté et un rythme lent pour que l'on ait le temps de réfléchir
    2) Les interprétations impressionnantes de Timothée Chalamet, Joel Edgerton et Robert Pattinson (en VO, l'accent français que prend l'acteur est bluffant).

    Et ce sont ces deux choses qui définissent le mieux "Le Roi". Si vous avez Netflix, tentez l'expérience.
    Caroline G.
    Caroline G.

    22 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Une étoile seulement car si ce film se veut historique, il n'en a même un détail. Les costumes sont zéro, les armures bien légères. Savez-vous qu'à l'époque, un cavalier ne pouvait monter seul à cheval vu le poids de son armure et que certains ne pouvaient même pas se redresser après être tombé ? etc etc
    Ceux qui s'extasient devant ce film et sur la belle reconstitution devraient légèrement réviser leur histoire ;-)
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