Avis : Le Roi - Page 7

Il y a longtemps, que je n'avais pas ressenti ca dans un film du genre.
Grandiose, prenant, émouvant et surtout crédible.

un très grand film et le meilleur que j'ai vue de Netflix !! habitué normalement a produire des téléfilm sans intérêt .
Le Roi est très viscérale et j'ai vraiment aimé l'acteur qui joue le roi Henri avec son gabarit grincheux mais très charismatique. on est bien loin de l'autre merde hollywoodien outlaw king .

je ne suis français mais la scène d'encouragement du roi Henri avant la bataille d'azincourt ( une bataille qui marque la fin de la chevalerie médiéval )m'a donné des frissons tellement il y a une puissances qui né dans le désespoir d'un jeune roi dépassé par les événements.

" il est facile d'être idéaliste quand on n'est pas au pouvoir"

un vrai film de cinéma.

Pendant une scène je me suis demandé à quel moment j'étais passé sur game of throne.
En fait non c'est juste un ctrl +C ; ctrl + V raté, comme dans les dossiers foireux au bureau. Super le film qui nous ramène a notre quotidien.

Henri V va revenir du royaume pour se venger de l'image rendu de lui dans ce film.
C'est donc ainsi que va commencer l'invasion de zombies. Pas de virus, pas de météorite... Juste un film tout pourris.

Les mecs font la réécriture de l'histoire (qui est assez folle et suffisante à elle même), pour en faire une histoire qui n'a aucun sens.
Bravo, respect, comme je n'ai aucun talent en rien, je vais écrire des scenarios.
Le monde n'est pas prêt. A bientôt sur les écrans.

Film épique, scène de combat splendide, acteur au top, costume et coiffure vraiment réussie mais quelques longueurs se qui fait que le spectateur se detache de l'ambiance du film.

L’australien David Michôd que l’on a découvert avec les excellents « Animal Kingdom » et « The Rover », injustement méconnu, revient en force avec un film où on ne l’attendait pas, en l’occurrence une fresque médiévale sur l’accession au pouvoir du roi Henri V. Et c’est clairement réussi si on passe outre les approximations et arrangements historiques visiblement conspués par les férus d’Histoire. Mais il faut rappeler que « Le Roi » est l’adaptation d’une partie des pièces de Shakespeare sur le sujet et qu’elles n’avaient à l’époque aucune vocation à être historiquement fiables en tous points. Passons donc cela pour s’attarder sur le film en lui-même en le prenant comme une fiction. En premier lieu, acclamons la composition magistrale du frêle Timothée Chalamet dans un rôle pas facile où il aurait pu être tout sauf crédible. Il confirme qu’il est l’un des acteurs les plus prometteurs de sa génération. Il en impose en jeune Henri V; aussi bien dans les scènes intimistes où son jeu nuancé fait mouche que - et plus étonnement - dans celles de bataille et de combat où son charisme se déploie avec force et fracas. On perçoit bien l’évolution psychologique de son personnage qui passe de jeune jouvenceau insouciant et hostile à la guerre à celui d’un meneur de troupe belliqueux et presque cruel. Quant à Robert Pattinson dans un second rôle encore moins facile et ingrat, il impressionne en jouant en anglais avec un accent français, chose on ne peut plus complexe. Décidément en cinq ans, l’acteur a vraiment fait montre d’un talent et de choix incroyables que son début de carrière dans la saga « Twilight » ne laissait présager.



Outre cette interprétation impeccable, « Le Roi » ne manque pas de qualités notamment dans le soin apporté à la mise en scène qui alterne plans sublimes sur les champs de batailles (de celui d’ouverture à celui où Joel Edgerton se retrouve noyé dans une marée humaine) ou dans l’intimité de la cour avec une photographie majestueuse. Le long-métrage a également l’intelligence de ne pas sombrer dans le trop verbeux (comme l’horrible et assommant « Macbeth » du compatriote australien de Michôd, Justin Kurtzel) ou, à l’inverse, la débauche de violence et d’action (comme la dernière version du « Roi Arthur » de Guy Ritchie). Il est dans un juste milieu parfait où l’on prend plaisir à suivre des dialogues très bien écrits et éloquents lors de scènes intimistes comme lors de discours enflammés mais où on est également conquis par la maîtrise technique dont font preuve les deux ou trois grosses scènes de batailles épiques que contiennent les deux heures de film. La musique est également très bonne, discrète mais efficace, et c’est le principal vecteur de l’émotion de cette œuvre appliquée. Encore une fois on regrette de ne pas l’avoir découverte sur grand écran pour apprécier ses qualités à leur juste valeur. Le script réserve également un rebondissement intéressant en fin de bobine et des effets spéciaux convaincants lors de scènes de foule, signe d’un budget confortable et bien utilisé. On pourra juste reprocher certains seconds rôles sous-employés (Ben Mendelsohn et Lily Rose-Depp) et parfois un manque d’ampleur et d’ambition qui auraient porté « Le Roi » encore plus loin. Sinon c’est du bon cinéma aussi divertissant qu’il est maîtrisé si l’on ne cherche pas la véracité historique.


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Sobrement intitulé "The King", ce film retrace le début du règne d'Henri V d'Angleterre. Etant très opposé à son père, le jeune souverain va monter sur le trône, et demander l'aide d'un mentor alcoolique pour se lancer dans une campagne contre la France. Le film est bavard, et dispose de dialogues travaillés, et pour cause : il se base sur les pièces de Shakespeare (Henri IV et V) ! Ces dialogues aident à la construction du protagoniste, jeune homme cherchant à casser l'héritage de son père tout en unifiant son pays. Cependant, l'ensemble manque quelque peu d'enjeu, avec une campagne française qui semble être là pour constituer une menace de service, il est ainsi parfois un peu longuet. C'est dommage car "The King" est bien filmé, bien joué globalement (Timothée Chalamet, Sean Harris, Joel Edgerton, il y a du beau monde !), à l'exception peut-être de Robert Pattinson qui cabotine en Dauphin de France. On est en revanche à moitié convaincu par les scènes de bataille, qui comportent des éléments intéressants (figurants, armures, un plan séquence mouvementé, un combat acharné) mais dont le montage manque de sauvagerie et d'efficacité vu l'époque... et ce que le concurrence propose (on pense souvent à "Outlaw King"). "The King" est donc globalement un film historique plaisant, avec des moyens et de belles images, mais peut-être pas assez poignant.

Je suis assez surpris que des notes et critiques disparaissent sur mon compte donc je vais en refaire une pour ce film. Timothée Chalamet est incroyable comme d'habitude, rien à redire sur lui. Casting intéressant d'ailleurs dans l'ensemble. D'habitude je ne suis pas très films Netflix mais cette fois ci, ça a plutôt marché. Malgré quelques longueurs et un sujet vu et revu, c'est plutôt réussi. 12/20.

J'ai vu un film... d'une immense intensité émotionnelle, une expérience physique, une réalisation exigeante... Ce film a une telle dimension Shakespearienne que l'on est pris par les dialogues, l'intrigue, la tension du pouvoir... Timothée Chalamet est littéralement habité par son personnage qui va découvrir les coulisses du pouvoir, pour imposer son autorité dans une univers corrompu...
Les séquences de combat sont incroyables, on reste le souffle coupé, et vraiment essoufflé du corps-à-corps de haute lutte entre les troupes françaises et anglaises... On comprend mieux comment s'est déroulée la bataille d'Azincourt. Ce film est une critique du pouvoir qui dévore les Hommes. Tous y accèdent avec force d'idéal, et à la fin, le feu de l'orgueil, de l'amour-propre, de la passion le dévore... Le casting est également de très haut niveau, avec des comédiens absolument impressionnant. Après, le conseiller du Roi ressemblait un peu trop à Perceval dans Kaamelott... Cela m'a souvent perturbé... mais bon, c'est un détail ;)

"Le roi" est présenté comme un film historique... à condition de ne pas être trop à cheval sur le respect de la véracité historique justement. Et manifestement ce n'était pas une préoccupation des scénaristes qui ont même écrit des dialogues entre le roi anglais et le dauphin français embarrassants de ridicule. Et si on regardait ce film juste comme un divertissement, serait-il plaisant à voir ? Et bien non, les moments où on s'ennuie ferme sont nombreux et l'intrigue en elle même est très mollassonne en raison d'une durée bien trop longue.

Je ne sais comment prendre le film.

Choix 1 - Le film serait une référence aux chroniques de Shakespeare : « The Chronicle History of Henry the Fifth. » ; je préfère employer le conditionnel, il semblerait que ce ne soit pas convaincant pour tout le monde.
Si tel est le cas, je ne les ai pas lues et veux croire que c’est une adaptation quasi fidèle de l’oeuvre.

Choix 2 - Prendre le film sans aucune référence historique ou Shakespearienne bien que le personnage de John Falstaff appartient à l’univers de Shakespeare !
Film très présentable en matière d’interprétation, de photos, de costumes, de décors, de mise en scène et de récit.
Timothy Chalamet, roi malgré lui, prend peu à peu goût au pouvoir. Il se montre autoritaire, soucieux de justice, proche des préoccupations du peuple et attentif aux paroles de sa future épouse.
Bref, un récit qui permet aux spectateurs d’éprouver respect et admiration pour ce roi… fantasmé !
Un bon divertissement.

Choix 3 - Si le film s’appuie sur des références purement historiques, alors là, rien ne va plus !
Malgré ses qualités cinématographiques citées rapidement ci-dessus, c’est un film invraisemblable, un beau foutage de
gu**** !
« Le Roi » serait donc un film terriblement malhonnête.
C’est tellement gros, j’ose espérer que le réalisateur n’a jamais voulu faire un film historique, mot repris ici et là dans la Presse.

En conclusion, je préfère m’appuyer sur le choix deux, ainsi, j’évite d’être désagréable… car la vision historique de Shakespeare est tout aussi malhonnête !

Le film réinterpréte l'histoire de Henry V, mais c'est bien filmé, les dialogues, le jeu tout y est. On accroche.

Beaucoup d'attente pour beaucoup de longueurs.
"Le roi" n'est pas un mauvais film, loin de là. Porté par un Timothée Chalamet aux prestations de plus en plus intéressantes, le biopic du roi Henri V d'Angleterre montre certains aspects souvent oubliés ou méconnus de l'héritage dynastique au Moyen-Âge. Sur le plan historique, certains passages laissent à désirer bien que, globalement, il faut reconnaître que c'est au dessus de la moyenne.
Le film reste malheureusement ponctué de longueurs et de dialogues interminables, mais aussi d'un vrai manque de rigueur dans l'enchaînement du scénario qui laisse un arrière goût de "décousu".

Helas, ce film traite d'une de nos grandes défaites face à notre meilleur ennemi britannique...lui-même d'origine française car les noms des familles régnantes de l'époque n'étaient autres que Plantagenêt puis Lancastre (devenue Lancaster). Un bon film avec une belle photographie, une reconstitution soignée et de bons acteurs. Quelques longueurs qui ne nuisent pas vraiment. Un bon moment de cinéma.

Le roi d'Angleterre Henry IV (Ben Mendelsohn) est mourant. Son fils aîné (Timothée Chalamet) n'a aucune aspiration à régner car il sait que le trône l'obligera à mener des guerres auxquelles il répugne et à être entouré de conseillers dont il ne peut se fier. Pourtant, quand la mort emporte enfin le vieux roi, Henry V assume bravement sa succession. Les humiliations répétées que le roi de France lui envoie le décident à lui déclarer la guerre et à franchir la Manche. Après le siège d'Harfleur, les deux armées se font face à Azincourt. Pour vaincre, Henry V peut compter sur son vieil ami, Sir John Falstaff (Joel Edgerton)

Fallait-il oser aller se frotter aux pièces les plus intimidantes du répertoire shakespearien ? Les épaules du jeune Timothée Chalamet, la coqueluche des jeunes filles en fleurs, n'étaient-elles pas trop frêles pour endosser l'armure jadis revêtue par Laurence Olivier (en 1944) et par Kenneth Branagh (en 1989) ? Jon Edgerton serait-il aussi truculent - et aussi obèse - qu'Orson Welles dans le rôle de Falstaff ?

Si l'on mesure la réussite du Roi à ces aunes-là, la comparaison, jouée d'avance, ne pourra que tourner à son désavantage. Mais si on ignore ces précédents écrasants, le réalisateur David Michôd, dont les précédents films ne laissaient pas augurer qu'il s'aventure dans ces eaux-là, s'en sort avec les honneurs.

Sans doute, "Le Roi", qui s'étire pendant cent-quarante minutes, dure-t-il une demie heure de trop et comporte-t-il un ventre mou. Sans doute sa fin à rebondissement manque-t-elle de rythme - même si le rebondissement final est inattendu et donne tout son sens au film. Sans doute enfin peut-on critiquer la prestation de ces deux principaux acteurs - ce que les réseaux sociaux se sont empressés de faire avec une joie méchante : Timothée Chalamet qui ne quitte pas de tout le film le même rictus concentré et Robert Pattinson qui pousse la caricature trop loin, avec un accent outré, dans le rôle du Dauphin de France.

Mais "Le Roi" réussit superbement à faire ce que ses illustres prédécesseurs focalisés sur le texte de Shakespeare et le jeu des acteurs, négligeaient : restituer les sensations d'une époque. Quand on regarde "Le Roi", on entend les bruits de ripaille et de bataille du XVème siècle, on respire ses odeurs de sueur et de merde, on sent presque la boue d'Azincourt nous coller sous les pieds et le poids de ses armures monstrueuses, censées transformer les cavaliers qui les portaient en tanks invincibles au risque de les réduire à des scarabées impotents, peser sur nos épaules. 

“The King” est l’histoire du jeune prince Henri V, devenu roi d'Angleterre après la mort de son père Henri IV. Alors qu’il n’était pas destiné à diriger le royaume, le jeune homme deviendra un héros moderne et rationnel. Ce long-métrage de David Michôd n’est un film historique mais une adaptation des œuvres de William Shakespeare, dont deux pièces historiques “Henri IV” et “Henri V”. Il n’est donc pas question de comprendre ce qui est vrai ou pas. Le cinéaste détruit un Moyen- ge épique grâce à des décors, des costumes et une lumière qui sidère. Le jeu de l’ensemble des comédiens est également une claque. Timothée Chalamet, tout juste sorti de “Call Me By Your Name” deux ans plus tôt, casse son image de minet séducteur pour un rôle tempéré et sombre. Car notre héros se lancera dans une guerre qu’il croira juste et méritée alors qu’elle n'était que le fruit de manipulations. Enfin, le cinéaste alterne finement ses récits dialogués avec les scènes brutales pour leur donner encore plus de valeurs. Un film à voir sur grand écran, malgré sa sortie sur Netflix.
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