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Stéphane D
119 abonnés
2 116 critiques
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3,0
Publiée le 11 décembre 2023
Je n'ai malheureusement pas été si touché que ça par cette histoire qui me semble assez facile à inventer sur le parallèle entre le cheval indomptable et cet homme en marge de ses semblables. Pourtant il est évident que Matthias Schoenaerts tient parfaitement son rôle.
Un film sur la réhabilitation au scénario minimaliste qui vaut surtout pour la relation magnifique entre l'homme et l'animal (et la scène du museau sur l'épaule !). Dans son éternel emploi de taiseux romanesque et animal (comme dans Loin de la foule déchaînée ou De rouille et d'os, pour ne citer qu'eux), Matthias Schoenaerts est parfait, comme toujours. A se demander toutefois s'il peut jouer autre chose...
Nevada, un film de Laure de Clermont-Tonnerre qui choisit ici le décor d'une prison perdue au milieu des paysages immenses de ce grand état de l'Ouest Américain. Matthias Schoenaerts joue ici un détenu engagé dans un programme de réhabilitation sociale qui va le mettre face à une nature sauvage et indomptée. L'univers est brut et sans fioritures, le personnage de Roman Coleman est sobrement et très justement interprété laissant ainsi la part belle aux regards, aux attitudes et aux sentiments qui l'anime et le bouleverse. Au delà du lien entre les deux êtres, sur lesquels on peut faire un parallèle, se pose la question de l'acte de violence et de ses conséquences. L'histoire secondaire au sein de la prison n'a pas beaucoup d'intérêt mais l'essentiel réside dans la construction de cette relation entre cet homme et ce cheval sauvage. Une empreinte servie par de belles images et un rôle taillé sur-mesure. A tel point qu'on aurait pu en faire un documentaire.
Entre western et film carcéral, une histoire de rédemption au scénario cousu de fil blanc, mais tout de même assez touchante grâce à l’interprétation intense de Matthias Schoenaerts.
Évidemment le message est facile. Qui apprivoise l’autre? Ils sont tous les deux sauvages. L’un a certainement plus besoin que l’autre de se retrouver. Et en cela on ne peut que noter la transformation paisible qui s’opère en lui. Même s’il ne peut faire abstraction des violences intérieures qui détruisent le moral des hommes, cette liberté l’attire. La liberté d’être un autre homme. Je trouve que c’est davantage cette idée de rédemption qu’un film sur la prison. Et la fin qui vient un peu soudainement apporte cette paix intérieure transcendée en vérité par le cheval qui a appris à aimer les hommes.
un film puissant, intense sur la liberté des hommes, des animaux et surtout le don de soi. J'ai adoré ce film. Je le conseille vivement à tous ceux qui veulent passer un bon moment. Film court et intense.
Cinq ans après Rabbit (2014), court métrage qui posait les bases du présent long métrage, Laure de Clermont-Tonnerre prolonge sa réflexion sur la domestication réciproque d’un prisonnier et d’un mustang sauvage pour une œuvre magnifique et forte, gorgée d’images inoubliables qu’articule une mise en scène sobre à la virtuosité discrète, presque involontaire. Ce qu’il y a de formidable dans Nevada, c’est que le sous-texte psychanalytique échappe à la théorie pour s’incarner à l’écran dans des personnages et des chevaux en constants mouvements, aussi infimes soient-ils : Roman se heurte aux grilles de sécurité, frappe contre les murs de sa petite cellule de la même manière que Marquis s’agite entre des clôtures et des barbelés ou enfermé dans un box sombre. La réalisatrice aborde l’espace carcéral comme un espace de rédemption et de renaissance : la violence entre détenus, présente, reste sporadique et tenue à distance ; elle se convertit en une énergie et une vitalité folles qui finissent par avoir raison de la morosité et des grimaces du personnage principal. L’évolution intérieure de ce dernier s’extériorise par le débourrage et le dressage, pratiques réversibles puisque l’homme comme le cheval s’apprivoisent mutuellement sans néanmoins évacuer ce fond de violence présent en eux : la séquence de rodéo rappelle le caractère farouche du mustang qui, conscient du dernier tour de piste qu’il est en train d’effectuer avec son ami, démontre qu’il est et restera sauvage. La relation entre eux deux se passe de mots parce que les mots mentent : remplis de promesses, ils brossent le portrait d’un être qui aimerait renaître mais qui sait que cette renaissance est impossible. Aussi la relation articule-t-elle le charnel – les coups font couler le sang et plaquent les corps au sol – et le spirituel : le cheval tend à devenir l’incarnation d’une liberté vécue par procuration depuis la fenêtre exiguë, esprit libre que le corps accepte de laisser partir alors qu’il réintègre l’espace carcéral, les mains sur la tête. Une œuvre immense qui révèle un talent à suivre de près : Laure de Clermont-Tonnerre.
4 517 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 28 janvier 2021
Les gens ne changent pas aussi vite et les chevaux n'agissent pas de cette façon. Le jeu des acteurs était bon mais l'histoire n'est pas du tout réaliste. Une histoire intéressante avec un jeu d'acteur assez décent mais une direction et un montage faibles. Si vous connaissez les chevaux (ou les prisons d'ailleurs) certaines choses ne sont pas exactes ou crédibles mais c'est cool que certains états aient vraiment ce programme pour que les détenus puissent entraîner des mustangs sauvages. Le travail avec les animaux peut enseigner la responsabilité, la patience, la douceur et changer la vie, comme le montre ce film. Cela aurait pu être un grand film mais j'ai été déçu. Le meilleur acteur était Marcus et c'était le cheval...
Une belle histoire sur la rédemption, ce lien unique et parfois inexplicable entre l'homme et l'animal. La performance de l'acteur principal n'est pas à remettre en cause, néanmoins, la caractère linéaire du scénario ne m'ont pas suscité de sauvages et vibrantes émotions. Convenu, sans aspérités, moyen.
Nevada est un drame qui se déroule à l'intérieur d'une prison. Une univers de base assez sombre et dur. La souffrance du prisonnier est mise en parallèle avec celle du cheval (qui au final est lui aussi prisonnier). Les dialogues sont très peu présents et tout est mis dans l'émotion. Un bravo à Matthias Schoenaerts qui interprète son rôle à merveille. spoiler: A la fin, il choisit d'offrir au cheval sa liberté à défaut de pouvoir le sauver.
Un film âpre mais porteur d'espoir, une histoire de rédemption, un personnage renfrogné, tout en violence contenue, formidablement interprété par Matthias Schoenhaerts et de superbes paysages. L'histoire est simple et il y a quelques longueurs mais le film est percutant.
un très beau film qui raconte l'histoire de détenus dans une prison du NEVADA , qui grâce à une programme de réinsertion avec les chevaux (dressage de chevaux sauvages les mustangs) ont pu se réinsérer dans la société et éviter des récidives. Dans ce film l'acteur matthias schoenaerts confirme son immense talent. Grâce à ce cheval "marquis" roman collman va apprendre à canaliser sa rage, sa colère et connaître l'amour. Dans un rôle taillé pour lui De très belles images de chevaux