Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Padami N.
61 abonnés
514 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 23 juin 2019
d'abord , Matthias Schoenaerts est excellent , il joue avec les silences , toujours un rôle d'enragé .ce personnage lui colle a la peau depuis "de rouille et d'os". et "bullet". c'est une belle histoire de rédemption . visuellement c'est sobre et efficace
Pour son premier long métrage, Laure de Clermont-Tonnerre établit plusieurs ponts intéressants. Entre la peine et la rédemption. Entre la prison et l'infini du Nevada. Entre l'homme et l'animal. Entre le cinéma français et le grand spectacle à l'américaine. Entre la violence contenue et l'amour indicible. Mathias Schoenaert sert tous ces desseins avec une force intérieure époustouflante. Il n'y a pas de happy end et pourtant c'est un film de foi, d'espérance et de charité. Un grand souffle d'air vrai dans ce monde si rance. Une réussite.
Un film à voir absolument! Le parallèle fait par la réalisatrice entre l'homme et l'animal est magnifiquement bien fait. La rehablitation par le travail aussi bien avec des cheveaux que des chiens pour aveugles et autres est très courant aux USA Ce n'est pas uniquement un film passe partout sur la réhabilitation...il montre aussi comme le travail avec des animaux aussi nobles que des chevaux arrive à perçer la carcasse d'un enragé incontrôlable. Excellente prestation de Matthias S...!
C'est un drame très poignant mais aussi très dur à visionner. En effet, tout le long, on ressent la souffrance de ce prisonnier mais aussi la souffrance de son cheval et ce n'est pas facile, pas de tout repos. Il s'agit d'une histoire vraie, je veux dire par là que des vrais détenus aux USA s'occupent de chevaux sauvages. C'est bénéfique à la fois pour les chevaux et les détenus. J'ai apprécié ce film mais j'insiste sur le fait que c'est très éprouvant à visionner.
« Nevada », un film magnifique d’une puissance rare, où l’humanité frémit et émerge de toutes parts, pour nous émouvoir secrètement mais totalement ! Matthias Schoenaerts dégage dans son rôle de prisonnier taiseux un magnétisme fou qui nous envoûte littéralement... Au contact de Marquis, ce superbe mustang sauvage et fougueux, cet être dur et froid, véritable bloc de chair et de muscle, qui cache une sensibilité à fleur de peau va découvrir ce que signifie communiquer et surtout aimer, en découvrant sa part d’humanité auprès d’un cheval qui a lui aussi tout à apprendre de l’homme ! Une communion intense de tous les instants et ainsi une possibilité de rédemption et de pardon inespéré pour ce dur à cuire muré dans son silence, dont des moments de grâce resteront à jamais gravés dans nos mémoires... On observe ainsi toute une reconstruction qui s’opère, à travers ces deux êtres qui apprennent à communiquer, à ressentir de l’affection et des sentiments, où Roman s’humanise complètement au contact de ce cheval à son image, tandis que Marquis apparaît tout à coup enfin tendre et en demande de caresses de ce maître qu’il découvre après sa vie de liberté ! C’est à ce niveau, quand l’affect se met en place, que le film tient toute ses promesses, et la réalisatrice, Laure de Clermont-Tonnerre, le fait de manière habile et admirable ! Malgré une dignité et une humilité évidente, ce témoignage est d’une intensité tellement incroyable, que le spectateur est saisi d’une grande émotion... Un film d’une grande beauté qui nous plonge dans un univers carcéral étouffant, tandis que tel un paradoxe, ces superbes grands espaces aux alentours sont évidemment synonymes de liberté et de respiration, ce que chacun de ces hommes au contact de ces chevaux, peut enfin espérer simplement enfin connaître... Bravo !
Excellente thématique, mais malheureusement, c’est le seul point positif de ma critique. Effectivement, le sujet de la réhabilitation sociale grâce au dressage de chevaux sauvages est intéressante. Mais le thème poignant n’est pas corrélé à la grandeur du film. Nevada de la Française Laure De Clermont-Tonnerre est uniquement prometteur dans sa bande-annonce qui n’a rien à voir avec la superficialité du film. Les scènes purement descriptives sont juxtaposées les unes après les autres provoquant un ennui et une insipidité (heureusement qu’il fait seulement 1h36). Les plans sont étudiés, mais on sent le "ah ce contre-jour est parfait". Il n’y a aucune motivation, aucune profondeur, par conséquent, aucune émotion réussit à transpercer l'écran, même quand les personnages fondent en larmes (avec sans surprise des gros plans). On est dans un film qui “s’auto-observe�, qui est descriptif, pire touristique. Pour accentuer l’insignifiance du film, il y a un grand problème dans la gestion de l’humour où toutes les blagues tombent toutes à l'eau.
Un joli western carcéral pour évoquer la rédemption par le dressage d'un condamné plein de colère, incarné par le formidable Matthias Schoenaerts. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Voilà un film qui pourrait marquer une carrière….Cette réalisatrice ( Clermont Tonnerre) à trente six ans, nous offre un film fort et original….Contrairement à " L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" De Redford, la relation entre le héros et les chevaux, n'est ni pacifique, ni poétique...On peut être surpris par une certaine âpreté du film, mais elle colle bien à l'univers carcéral;. Le film se passe dans l'Ouest américain, et nous offre de magnifiques plans séquences, à commencer par l'introduction, la capture des mustangs...ou la chevauchée de la fin du film, quand tous les prisonniers partenaires chevauchent leurs montures apprivoisées...Ce sont de vrais moments de cinéma, avec une photographie parfaite, et une musique émouvante… C'est vrai que c'est un film de prison, et que certaine scènes dans les cellules sont difficiles ( de même les relations entre codétenus) , voire violentes, mais cela sonne juste, (voire très informé) et la vie qu'on nous montre nous fait comprendre pourquoi, les prisonniers et les chevaux peuvent s'entendre (ils ont un même désir de liberté, Le cheval comme le prisonnier est sauvage, et je me suis demandé en voyant le film, si ce n'était pas au fond le mustang qui apprivoisait le criminel (et non l'inverse)...Le film est sans temps mort, et brillamment mis en scène…. et même si la relation entre Matthias Schoenarts et le cheval (deux durs à cuire) ne m'a pas toujours convaincue, elle marque quelque chose de très cinématographique...Ne pas hésiter
Un premier film très maîtrisé. Les acteurs sont bons, l’atmosphère et la photographie très réussies. On suit ce film avec plaisir mais il manque de l’originalité et de la singularité. Un très bel exercice de style prometteur. On sent que la réalisatrice sait ce qu’elle veut , a du talent et sans doute un grand sens de la persuasion pour avoir réussi à tourner aux États-Unis dans une prison qui existe vraiment, avec de nombreux anciens taulards. Elle ne verse jamais dans le mièvre , filme les chevaux et les hommes avec beaucoup d’âpreté, et de poésie brute. Elle a un vrai point de vue mais manque quand même un peu d’originalité. A voir et à suivre.
Un film magnifique, un sujet fort que l'on ne connaissait pas. Nous avons vu le film en avant-première en présence de la réalisatrice adorable et passionnée, qui a répondu à nos nombreuses questions. Quelle belle relation que celle de cet homme avec ce cheval au sein de cette prison, au milieu de la nature désertique. Un très bon film !
Un très bon film, âpre, sombre et dur dans un pénitencier au Nevada. Matthias Schoenaerts le taciturne interprète à la perfection un rôle difficile qu’à une certaine époque on n’aurait pu confier qu’à Lino Ventura. Les dialogues sont rares mais les visages en disent long. L’émotion est si intense dans les moments forts, qu’elle vous arrachera quelques larmes même si vous êtes en bêton. L’osmose entre le cheval et l’homme est exceptionnelle
Dans ce milieu carcéral où les prisonniers ont un passé chargé et où la violence, voire la haine se côtoient chaque jour, une once de bonheur surgit grâce à des mustangs sauvages qu'il faut dresser pour envisager de voir l'avenir sous un autre angle. Une sorte de thérapie où Roman (Matthias Schoenaerts) va retrouver un peu de sensibilité, voire de l'émotion, en charge de Marquis, cheval sauvage au caractère bien "trempé". Excellente réalisation. Il y des moments un peu longs qui reflètent la solitude dans laquelle sont les prisonniers, mais par contre de beaux paysages au début du film et surtout une fin incroyable...A voir