Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Dois-Je Le voir ?
350 abonnés
1 785 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 22 mars 2020
Ce drame, malgré quelques coups de moins bien, m’a plutôt plu. On ne va pas se mentir, le rythme est lent. Parfois beaucoup trop. A certains moments j’ai piqué un peu du nez. J’ai trouvé que ce film travaillait sur la longueur et prenait plus d’intérêt sur la fin. On va voir une très belle relation se nouer entre cet animal « sauvage » et ce prisonnier qui l’est à priori tout autant. Matthias Schoenaerts est vraiment un acteur extraordinaire. Il ne parle pas beaucoup dans le film mais a une aura énorme. Je suis toujours bluffé par cet acteur. Ce qui est intéressant, c’est que les autres prisonniers sont véritablement joués par des ex-détenus. En effet, ce programme d’insertion existe vraiment. Ça rend ce film d’autant plus prenant. A travers ces « ateliers », on va découvrir une vraie culture autour du cheval. C’est une ambiance particulière. Cela va entrainer des scènes assez magnifiques. Que ce soit par l’émotion bien sûr, mais aussi par les plans en eux-mêmes. L’homme et l’animal qui sont comme en osmose avec en paysage le Nevada. C’est superbe. Il y a quelque chose qui est transmis avec des moments poignants.
Un seul mot, waw ! Quel film ! Une réalisation somptueuse et une histoire prenante. La musique est sublime et la fin incroyable. J'ai passé un super moment ! À voir absolument !
Tres bon film qui nous fait voir un prisonnier (personnage principal) qui doit apprivoiser un cheval qui est sauvage et la relation entre les 2 mais aussi de l'histoire en général de ce film car il est bien fait..Oui j'ai très aimer !
Voici un film admirable, servi par des acteurs remarquables. Une pépite réalisée par une Française qui démontre ainsi l'étendue de son talent. Qu'on se le dise : les réalisateurs masculins hexagonaux ne lui arrivent pas à la cheville. C'est beau, âpre, viscéralement américain. Une ode à la liberté, à la nature sauvage, aux animaux et aux derniers grands espaces états-uniens.
Pour son premier long-métrage, Laure de Clermont-Tonnerre nous livre un film d'une consensualité dégoulinante, terne, sans saveur, où chaque scène est plus convenue que la précédente. Le scénario roule sur l'autoroute de la prévisibilité sans que le moindre petit obstacle ne vienne le contrarier, et la mise en scène est à l'image de tout le reste, attendue et sans inspiration.
La mise en scène d'une intrigue de détenu qui entraîne des chevaux pour calmer leurs nerfs explosifs en prison territoire américain, l'état du Nevada où elle se situe son tournage, tout doux le caïd de l'histoire..., des signes qui calment le jeu du film. Il manque quelque chose, un oubli quelque part dans cette réalisation française fascinée par l'Amérique moyenne, pays des rodéos boys, c'est bof.
Univers carcéral , chevaux sauvages ..... La mayonnaise prend à merveille. On découvre petit à petit l'histoire de Roman : un destin bouleversé en un quart de seconde. Une histoire qui bouleverse, et pourtant quasiment pas de violence "visible" dans ce film.
Ce n'est pas qu'un film de prison. Ce n'est pas qu'un western. Il y a un homme, détenu, et puis il y a un cheval, capturé. Un programme méconnu de la réinsertion par l'animal et le dressage, avec effet canalisateur. Ensemble, ils doivent mutuellement chercher l'empathie nécessaire pour se contrôler, retrouver un sens à une vie qui est partie en vrille à un moment donné. La force du film réside dans l'intériorité du jeu entre les deux protagoniste, avec un besoin irrémédiable de se rédempter. Cela passe par une mise en scène intelligente, qui se concentre uniquement sur cette étouffement que peuvent ressentir les deux personnages, avec une communication non-verbale, formalisée par la mise à l'écran de froncement de sourcil, de regard, d'ébrouement, d'envie de cogner dans les murs. On voit une colère, un sentiment d'incompréhension habité, une frustration d'avoir manqué quelque chose, un isolement qui ronge les âmes. Deux êtres qui se rejoignent pour une quête non-certaine, celle de la rémission. Film éblouissant. *TOP 4 FILM 2019*
Très beau et très bon film superbement interprété par Mathias Schöenerts, tout en nuance et qui sait, comme son cheval Marquis, alterné violence et douceur. Une réalisation parfaite de Laure de Clermont-Tonnerre
Je n'ai pas été touché par cette démonstration de tentative d'humanisation par trop mise en scène, (bien) trop scénarisée (plans larges pour signifier la "liberté", la vie au dehors, venant juste après des scènes à l'ambiance lourde et tendue sur fond d'univers carcéral bien glauque, gros plans sur le visage de Roman .. et ses larmes ... pour bien appuyer la démonstration de la réalisatrice - du genre "la bête s'humanise" enfin). Je ne nie pas que l'évolution de la relation entre Marquis et Roman est bien filmée .. et après ? .. Je conteste l'astuce malhonnête du scénario consistant à retarder au maximum le moment où seront dévoilées les raisons de l'incarcération et de la détention du "héros". On les connaîtrait au tout début du film, je parie que l'empathie pour le "héros" en prendrait un bon gros coup. Non, malgré tout le talent que je reconnais à Mattias (acteur que j'apprécie vraiment), je n'ai pas été "envoûté" par la relation salvatrice entre l'homme et le cheval car je suis resté longtemps bloqué sur la part d'ombre du "héros" (une brute).
Un très bon film sur un fait d'actualité aux États-Unis, dont j'ignorais l'existence. La thématique est donc très intéressante et prenante. Les acteurs sont top ! Il y a de l'émotion à de nombreuses reprises, c'est même parfois bouleversant. Le parallèle entre les hommes et les chevaux, tous deux prisonniers du système, est tout en finesse et en beauté. J'ai passé un très bon moment !
Très très belle histoire ! Émotion tendre face à la brutalité intérieur difficilement canalisée. Le prisonnier qui murmurait à l'oreille du mustang ! A voir au calme pour bien s'imprégner de l'univers
Eh bien voilà le chef d'oeuvre est là ! Un vrai bijou d'orfevre, fabriqué avec amour et patience. Bien sûr le comédien principal y est pour beaucoup, tout en pudeur et en silences qui en disent long sur la rédemption, et ces chevaux salvateurs dont l'instinct les rapproche irrémédiablement de l'homme et surtout des plus faibles physiquement et psychologiquement. Il y a beaucoup de moment de grâce dans ce film qui ne peuvent pas laisser indifférent: