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fral25
9 abonnés
222 critiques
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3,5
Publiée le 5 novembre 2019
Alors moi, c'est simple : je ne connaissais aucun des acteurs !!! Je n'avais donc aucun avis, et je les ai trouvés tous très bons, solides.
Pour moi ça valait presque 4 étoiles, mais pas tout à fait... Et cela est certainement du à une certaine lenteur, j'ai trouvé que le film manquait un tout petit peu de rythme...
Mais ne chipotons pas, c'est vraiment pas mal du tout !!!
un film français(/américain) qui fait pour une fois vraiment plaisir à voir. la réalisation, le cadrage, l'actoring tout est parfait pour nous mettre dans la peau du personnage jouer à merveille par matthias schoenaerts. un seul mot est bon à utiliser ici: félicitation!
Situé dans les plaines du Nevada le récit est un mélange réussi de néowestern ( dressage de mustangs ) et de film de prison ou l'homme et la bête vont finir par s'adoucir mutuellement .
Superbe film que ce "Nevada" avec dans le rôle principal l'époustouflant Matthias Schoenarts. Réalisé par une française avec un acteur belge et se déroulant aux Etats-Unis, cette œuvre alterne entre le milieu carcéral et l'équithérapie. Matthias Schoenarts dégage une rage immense, parfois contenue, mais toujours prête à exploser. Les scènes avec les chevaux sont formidablement filmées et sans vouloir me répéter, cet acteur a vraiment une présence que l'on ne retrouve que très rarement chez les autres. A mi-chemin entre drame carcéral et western, "Nevada" est un petit bijou parrainé par Robert Redford.
Un premier film prometteur. Assez singulier dans sa création puisqu’il se déroule aux Etats-Unis dans un cadre cinématographique très américain (prison et grands espaces) et qu’on le doit à une jeune comédienne française habituée aux seconds rôles et désormais installée à Los Angeles, Laure Clermont-Tonnerre. Elle croise deux sous-genres mythiques du septième art américain en mélangeant le film carcéral avec un simili western dans un drame sur la rédemption par l’équithérapie, ce qui signifie soigner un mal-être par le contact avec les chevaux. Ici donc un moyen de réhabilitation pour des détenus. Un sujet très ciblé, à la fois instructif et plutôt méconnu, pour une première œuvre intéressante mais pas toujours aboutie.
Cependant, si le sujet est plutôt passionnant, il reste traité en surface et ce n’est pas un encart explicatif en début de film qui va changer la donne. En résulte un sentiment de frustration et un constat d’insuffisance narrative, on aurait clairement aimé en savoir plus sur le sujet. Mais, surtout, on aurait adoré apprécier encore plus « Nevada ». Le film n’en demeure pas moins courageux et tisse des liens souvent subtils mais pas assez approfondis entre l’homme et l’animal, en l’occurrence ici entre le prisonnier et le cheval, deux forces sauvages qui vont s’apprivoiser dans une relation rédemptrice. Il y a un manque cruel de ces scènes-là au profit de scènes de prison déjà vues et parfois empreintes de quelques poncifs. Le long-métrage souffre d’un manque d’ampleur et la poésie ou les envolées lyriques permises par le sujet sont aux abonnées absentes.
Malgré tout ça, « Nevada » est bourré de qualités éparses en dépit de ses défauts très visibles. Notamment, même s’il nous a déjà joué ce type de rôle taciturne (en mieux même) qui lui vont si bien, Matthias Schoenaerts est encore une fois impérial. Mutique et massif tel un roc en apparence, brisé et fragile à l’intérieur, sa sensibilité explose lors d’une scène à forte teneur émotionnelle avec sa fille au parloir. Son talent est montré dans toute son étendue lors de cette scène poignante. Mais son personnage a tendance à rester parfois trop opaque pour que l’on s’y attache véritablement. « Nevada » offre aussi de sublimes séquences de dressage, sur ce point c’est un sans-faute, et de superbes plans sur la Sierra Nevada. Il réussit donc à se soustraire aux carcans du banal film de prison et insuffle une énergie contemporaine au western mais il ne se donne pas toujours les moyens de ses ambitions.
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Un film comme on en voit peu : scénario original, pas d'effets spéciaux, acteurs inconnus, peu de dialogues... Un film profond et très fort émotionnellement, violent mais avec peu de scènes de violence et en même temps très touchant. La fin est une merveille...
Très bon jeu d'acteurs. Une découverte d'un milieu carcéral tout à fait particulier où les prisonniers sont réhabilités par le dressage de chevaux sauvages. Quelques longueurs (surtout au début) mais globalement un bon film
Beau film mais un documentaire plus approfondi aurait été plus pertinent (mais aurait été moins diffusé et aurait touché encore moins de monde) car si le but recherché est de montrer la résilience via le dressage des chevaux, on sent que l'histoire humaine est bricolée pour valider la version long métrage cinéma. Il y a de bonnes idées, une volonté de montrer un peu tout (le monde carcéral, la solitude dans son méfait, la tentative de réhumanisation, l'extérieur comme espoir, les magouilles et système D, l'amour et l'envie de rachat. . . . ) mais sans que ça prenne totalement. Matthias Schonnaerts est très bien dans le domaine bourru taiseux qui veut se faire aimer de sa fille, Bruce Dern en vieux patriarche qui murmure plus facilement aux oreilles des chevaux qu'à celles des hommes, la fille en femme volontaire porteuse de vie, d'amour et d'espoir (symbole de rédemption et renouveau) . . . Triste cependant que pour permettre aux hommes incarcérés de se libérer il faille enfermer les chevaux libres et '"sauvages" (malgré le petit twist final symbolique de Paix pour retrouver la Liberté intérieure)
Un prisonnier, des chevaux, les magnifiques étendues américaines, Robert Redfort caché dans le générique, le festival de Sundance … oui on n’arrive pas devant un blockbuster mais bien une œuvre qui saura trouver ses arguments ailleurs que dans les effets spéciaux. Pourtant le début s’annonce mouvementé avec ce rabattage de mustang sauvage à l’hélicoptère mais la suite travaillera plus le relationnel entre humains et la relation homme animal. Alors oui, ce film est orienté vers le cheval et si on n’aime pas cet animal, on risque de trouver le film légèrement péniblos cependant si on est un fervent pratiquant de l’art équestre, il risque d’y avoir une certaine jubilation en voyant les scènes de ce tolard avec « son » mustang. Ce que le film apporte est sa sobriété, il n’y en a pas trop et ce quelque soit la scène. Tout semble réaliste et réalisable. Le jeu des acteurs sans superflu aide aussi à se fondre dans l’ambiance surtout que parmi ces acteurs d’anciens prisonniers ont participé. On arrive à se mettre à la place de ce tolard qui sait qu’il a gâché sa vie et qui évoluera au fur et à mesure que les autres pourront le rassurer sur ses attitudes sociales et sociables. En revanche, le milieu carcéral est toujours bien présent, quelques scènes crues sont là pour le rappeler et la violence peut surgir n’importe quand, autant physiquement que psychologiquement. Un bien beau film qui nous sort des sentiers habituels et qui montre que le cinéma est aussi ça, un spectacle avec une image belle et juste et non juste des effets spéciaux.
A partir d'un sujet que je pensais sans intérêt, le film au contraire nous captive et nous embarque dans cette histoire assez brute, taciturne mais tout sauf ennuyeuse. L'interprétation est juste, l'émotion présente, et au final c'est un beau moment de cinéma qui est vécu.
Assez perplexe. L'histoire de fond était intéressante mais le film manquait tellement de rythme. Des scènes parfois trop longues, sans mouvement, sans dialogue et sans musique. Le choix d'un ratio 16/9 pour ce type de film qui aurait pu profiter de grands angles dans certaines scènes est difficile à comprendre.
Y'a du Ventura chez M. Schoenaerts dans ce film animal en diable. Belles scènes pleines d'émotions même si tout n'est pas forcément abouti... Manque malheureusement un Format P A N A V I S I O N pour des paysages qui le mériteraient vraiment, et je n'oublie pas ce vieux briscard de Bruce Dern dans un rôle aux p'tits oignons, et derrière à la Production, Robert Redford qui lui sait déjà chuchoter aux oreilles des chevaux.