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GéDéon
85 abonnés
513 critiques
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3,5
Publiée le 17 novembre 2022
Pour son premier long-métrage sorti en 2019, Laure De Clermont-Tonnerre nous plonge dans l’univers carcéral d’une prison du Nevada. Les deux qualités majeures de ce film reposent sur les remarquables images de dressage de chevaux sauvages et sur l’excellente interprétation de Matthias Schoenaerts (révélé successivement dans « Bullhead » puis « De rouille et d'os »). Bien que le film soit du genre taiseux, il s’en dégage une forte intensité qui prend les tripes tout au long de la rédemption de ce prisonnier violent et peu sociable. Bref, un portrait captivant.
Un film touchant et malgré un univers carcéral dur je trouve que la poésie est tout de même présente. Le jeu d'acteur de Matthias Schoenaerts est juste et sublime la relation avec son magnifique mustang. Je conseil vivement de regarder ce film.
A voir en VO pour la puissance de jeu des acteurs...et des mustangs :-) Rien à voir avec la version française. Film magnifique et émouvant On ressent la souffrance et l'amour . L'impuissance du début du protagoniste principal qui doucement reprend sa vie en main. excellent.
Très bon film, avec un sujet original et une très belle photo. La réalisation est efficace et maîtrisée, notamment pour tout ce qui concerne les scènes avec les chevaux. L'acteur principal, très sobre, est excellent. Dommage que l'intrigue secondaire soit si mal et si vite expédiée, le film n'aurait pas souffert d'être un peu plus long.
J'attendais mieux de ce premier film de la Française Laure De Clermont-Tonnerre parce qu'il y avait une bonne histoire qui, malheureusement, tourne un peu dans le vide !! L'histoire se passe en prison avec des chevaux a dompté, ce qui a du plaire au producteur Robert Redford pour mettre de l'argent. Un détenu qui est mauvais garçon, mauvais père de famille, reprend le gout de la vie pour des exercices d'ateliers de dresser un cheval sauvage et difficile a manier avec des éducateurs et des prisonniers. La façon dont est raconté ce long métrage est simpliste, remplit de clichés de bons sentiments et l'interprétation de Matthias Schoenaerts, une fois de plus dans la peau d'un bad boy, n'apporte pas grand chose à "Nevada". Une oeuvre qui n'a ni queue, ni tète, a part quelques jolies plans de chevaux en train de courir dans les prairies et le vieux briscard du cinéma Américain Bruce Dern dans un second role mais c'est tout. Déception.
La gestion de la violence par le dressage de mustangs (chevaux sauvages) . C'est le principe ici au Nevada comme dans d'autres états américains, et il faut de la patience et du tact pour faire corps avec le cheval, parole de cavalier. Si de nombreux films ont abordé le rapport homme/cheval, l'idée de la traiter comme une thérapie carcérale rend le sujet moins anecdotique qu'il n'y parait, et surtout offre un rôle sur mesure à l'instinctif excellent acteur qu'est Mathias Schoenaerts. Il porte le film à lui seul, et parvient à dégager de cet homme brisé une certaine empathie. Pas Un film qui fera date, mais d'une excellente ossature qui donne envie de suivre le travail de Laure De Clermont-Tonnerre.
Sensible et naturaliste, le film touche par sa sincérité, bien servi par le charismatique Matthias Schoenaerts! Bien qu'un peu simpliste et édifiant, l'ensemble demeure suffisamment convaincant pour être sympathique!
Elle ne s'est pas foulée, la réalisatrice et scénariste de Clermont-Tonnerre (et qu'est-ce qui l'a aidée à être produite par Robert Redford ? Son nom ?) : personnages convenus, succession de scènes attendues, cadrage & montage convenus, musique attendue… Tout ça fait beaucoup trop d'attendus et de convenus, en plus avec un sujet aussi intéressant !! Au résultat, c'est surtout le générique de fin qui est émouvant, puisqu'il montre des photos d'authentiques détenus ayant dressé des chevaux. Pas bravo !
Matthias Schoenaerts et son mustang sont les principaux atouts, tout en sincérité, de Nevada. On commence le film en se disant qu'on a déjà vu ce film dix fois (The Rider, La Route Sauvage...) mais Nevada parvient à se soustraire du piège du "déjà-vu complet" par un duo qui fonctionne, plongés dans des gros plans qui ne gardent que l'essentiel (l'œil, la main qui effleure les flancs lentement...). On apprend aussi la dure réalité des troupeaux de mustangs sauvages aux États-Unis, abattus ou dressés par la force, ce qui déchire le cœur. On se doute de la fin, on n'évite pas les séquences qui rappellent un peu "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux", on se dit que les analogies entre les deux personnages ne sont pas toujours très fines (lorsque les deux sont maîtrisés au sol), mais globalement, Nevada est un beau film, contant une belle histoire entre un homme et un cheval. Deux rebelles qui se rencontrent, se cabrent et se domptent.
Quelle excellente surprise que ce film americano belgo français. L'ai revu le lendemain. Si Matthias est un excellent comédien, il faut souligner la performance du cheval (je sais, j'en ai, et il suffit que je m'assois pour que la plus rétive vienne faire des câlins. Pour son premier grand film, Laure a eu la chance de travailler hors hexagone. Elle nous donne ainsi un film abouti. Et nous apprend en même temps à découvrir la conservation des mustangs. Bravo
Silencieux comme son personnage, le film voyage sans démonstration inutile, parfois doucement parfois violemment, en évitant tous les écueils de mièvrerie, de pathos, de drame.