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    Nevada
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    Revo67
    Revo67

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    Beaucoup de sensibilité et magnifiquement réalisé. La dureté du milieu carcéral, le côté humain et le rapport avec l'animal tellement bien filmé. Un acteur vraiment très poignant et attachant.Très bon film
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    259 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    film très réussi, l'histoire réel d'un programme carcéral confrontant des détenus et des chevaux sauvages il y a quelques années...le thème me paraissait déjà intéressant, mais la réalisation et la force des protagonistes en ont fait un film très touchant et captivant d'un bout à l'autre. je vous le conseille.
    Patrick Poupin
    Patrick Poupin

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Le silence est d'or mais ici les regards , les déplacements , les situations expriment une force incomparable.
    Les rapports humains, bruts mais toujours sans équivoques et honnêtes s'enchainent sur une superbe musique .
    Bien sur , les chevaux et particulièrement le pur sang indomptable contribuent à nous donner d'intenses émotions.
    Film magnifique à voir absolument!
    Aurélie J
    Aurélie J

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    Super film, spoiler: montre une belle complicitée entre l'homme et le cheval, montre que les animaux aident beaucoup en prison
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    Un an après la sortie sur nos écrans du très remarqué "The Rider", voici un nouveau film sur la reconstruction psychologique d'un individu par le biais du dressage de chevaux. Et pour un premier long métrage, avouons que Laure de Clermont-Tonnerre réalise un joli coup d'éclat. Elle n'adopte pas la solution de facilité : le milieu évoqué est celui de grands criminels isolés du monde extérieur dans une prison en plein cœur du désert du Nevada. Roman, le personnage principal, purge une lourde peine pour avoir commis un crime crapuleux. Il est toutefois admis à participer à un programme de réhabilitation qui ne l'enchante guère au début, mais auquel il va progressivement adhérer grâce à la complicité qui le liera à un mustang, le plus rétif d'entre la horde à dresser. Lui qui vivait dans un parfait mutisme va peu à peu apprendre à communiquer avec les autres et surtout avec sa fille vis-à-vis de laquelle il adopte au début une attitude de rejet. On comprend aisément - peut-être un peu trop - la métaphore du cheval fougueux, image de l'emprisonnement d'un personnage tout aussi rétif et inadapté à quelque contrainte que ce soit. Le film se présente comme une sorte de huis clos (normal pour un film de prison...), où l'étroitesse et l'obscurité glauque des cellules sont confrontées aux grands espaces qui entourent le pénitencier, mais bien évidemment inaccessibles aux détenus. En cela, Laure de Clermont-Tonnerre retrouve par moments le goût des grands espaces naturels qui ont tellement caractérisé les westerns américains. Par ailleurs, la cinéaste semble fascinée par ce monde viril où la violence est de mise et où, pour s'imposer, il faut jouer de ses muscles et de sa carrure. Aussi le film n'est-il pas avare de scènes qui font mal, mais la "rédemption" promise doit s'obtenir à ce prix. Difficile de ne pas adhérer à l'esprit et à la force d'un tel film, d'autant que l'image est impeccable et que les cadrages en plans serrés sont de toute beauté. Seul bémol : la fin semble expédiée et de ce fait moins crédible que le reste du film. Mais on ne peut qu'attendre le second long métrage d'une réalisatrice qui d'emblée impose un style qu'on se doit de saluer.
    Sam L.
    Sam L.

    19 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2019
    Intéressant de savoir que des centres pénitentiaires américains accompagnent des détenus dans des programmes relatifs au dressage équin. D’après les statistiques, ils seraient moins récidivistes à leur sortie de prison. Quelques longueurs néanmoins.. Thème original.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Si je ne mets "que" trois étoiles à ce film généreux, c'est surtout en raison de la frustration, voire du scepticisme que j'ai ressenti en tant que vieux cavalier, lors des séquences traitant du travail des chevaux. Le film aborde le parcours de réhabilitation de prisonniers difficiles au Nevada par des contacts de travail avec des chevaux sauvages, et focalise sur le lien qui se tisse entre Roman (M.Schoenhaert, magnifique de retenue) et le cheval qu'on le charge de "dresser", cheval qu'il nomme Marquis et qui va lui faire tant de bien, en le conduisant vers la découverte du contrôle de soi, en l'acceptant comme complice dominant... Certes, le film adopte un parti-pris de sobriété narrative, comme en témoigne une forte scène de règlement de compte entre Roman et son co-détenu (on ne sait pas ce que devient ce dernier et peu importe, pour le coup l'ellipse me paraît juste). Mais pour ce qui concerne la progression rapide de l'entente entre Roman et "son" Marquis, l'influence de Redford (car oui, Redford apparaît au générique, lui qui avait pris tout son temps pour nous détailler le lent cheminement de la confiance quand il murmurait à l'oreille d'un cheval traumatisé) ne se voit pas, c'est le moins qu'on puisse dire ! Et cette rapidité de la progression m'a semblé d'autant plus invraisemblable que Roman n'avait jamais mis les fesses sur une selle, nous dit le scénario, ni approché les chevaux avant d'intégrer le programme... La scène de la première séance de travail monté, dans laquelle ce grand costaud de Schoenhaert peine à trouver son équilibre même au pas, est tout sauf crédible. Pour qui a déjà pratiqué des débourrages elle confine même au ridicule, à la supercherie, car un cheval "neuf" ne tolère pas ce genre de maladresses. Les brusqueries, même involontaires, sont pour le jeune cheval des agressions, surtout si elles s'accompagnent de chocs sur le dos et d'agitation dans son champ de vision arrière, toutes choses qu'il peut ressentir comme l'attaque d'un prédateur, tous incidents auxquels il ne manquera pas de réagir violemment s'il a, comme on dit, "un peu de sang"... C'est dommage car pour le reste (l'essentiel du film en fait), à savoir le cheminement intérieur d'un homme torturé, fermé à double tour, vers un peu de lâcher-prise, vers un début d'ouverture à l'amour, le film fonctionne avec finesse. Bruce Dern vaut d'ailleurs le détour en vieux cow-boy revenu de tout, superviseur du programme équestre, bourru débourreur d'hommes autant que de broncos. Bref, ce film m'a touché, mais en tant que cavalier presque agacé parfois, et sûrement pas en tous cas dévasté, comme avait pu le faire "The rider", un film humainement déchirant lui aussi mais parfaitement crédible, quant à lui, sur le plan équestre...
    Jerem R
    Jerem R

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2019
    Super acteur qui ne cesse de nous surprendre ! Sujet intéressant et une très très belle réalisation avec de sublimes plans des chevaux. Une piste que nous devrions développer plus largement dans le monde pour la réinsertion - Merci !
    Galice Taléo
    Galice Taléo

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2019
    A posteriori, ce film m'évoque "Jimmy P, psychanalyse d'un indien des plaines" film dans lequel on observe le lent parcours d'un homme mutique qui s'approprie son histoire et parviens à déjouer les pièges de son passé. Le personnage principal est joué de manière remarquable dans son mutisme, sa rudesse, son impulsivité, et dans la possibilité d'un effritement de sa carapace si solide. Le film offre aussi de jolies pistes de réflexion sur la criminalité, sur cette fraction de secondes où la vie bascule dans un passage à l'acte sauvage et meurtrier. Il illustre également, pour la nième fois, la douceur de ces lieux de détention où l'humain rivalise de sauvagerie et de violence avec lui-même. Une jolie réussite.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2019
    Roman (Matthias Schoenaerts) purge une longue peine pour avoir laissé pour morte son épouse. En prison, il s’est muré dans le silence, refusant tout contact avec sa fille. Son agent de probation lui propose un programme de réhabilitation : avec une poignée d’autres détenus, il aura en charge le dressage de mustangs destinés à la vente.
    Nevada tenait un sujet en or, une histoire vraie dont quelques photos sépia à la fin du film, portent le souvenir : une hippothérapie proposée aux détenus dans les États de l’Ouest américain.

    Le film s’intitule "The Mustang" dans sa version américaine. Le succès inattendu du film turc éponyme obligea Laure de Clermont-Tonnerre à lui trouver un autre titre pour sa sortie en France. Va pour "Nevada". "Utah" ou "Colorado" aurait également fait l’affaire.

    Comme l’affiche n’en fait pas mystère, il repose sur les épaules, musculeuses et mutiques, de Matthias Schoenaerts, qu’on retrouve dans des rôles similaires à ceux qu’il a déjà endossés dans "Bullhead", "De rouille et d’os" et "Maryland" – et dont on admire au passage la perfection de son accent américain.

    "Nevada" est un curieux mélange entre le film de prison et le film de chevaux. Une sorte de « prophète qui murmurait à l’oreille des chevaux ». Au premier, il emprunte les codes : ainsi du chantage exercé par le caïd de la prison sur Roman, dont le scénario aurait pu faire l’économie. Du second, il copie les tics : les longues séances de dressage, les cavalcades sur la plaine déserte…

    La métaphore est parfois pesante : en domptant le fier mustang, le héros cabossé va juguler la violence qui l’étouffe. Comme de bien entendu, cette thérapie le réconciliera avec sa fille. Sa rédemption attendue ne laisse guère de surprise dans un scénario cousu de fil blanc.

    Il n’est pas évident que "Nevada" trouve son public. Les films de prisons, réputés pour leur virile violence, attirent un public plutôt masculin. Les films de chevaux, au contraire, séduisent un public plutôt féminin. 55.000 spectateurs seulement sont allés voir Nevada en première semaine. La deuxième semaine a été un peu meilleure grâce à la fête du cinéma. Mais l’exploitation est globalement décevante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2019
    Un vrai Chef d'œuvre. A voir absolument Quelle belle communion entre cet homme et ce cheval. Que d'émotions et Bravo à l'acteur et à tous ces acteurs que je ne connais pas et qui sont extrêmement importants dans le film
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 juillet 2019
    Un film poignant et soigneusement travaillé.
    Tout le film est riche en intensité.
    Le jeu des acteurs est parfaitement orchestré avec la relation avec les chevaux. Les images sont époustouflantes. Les couleurs et la lumière sont absolument sublimes.
    C’est mon coup de cœur et une magnifique découverte.
    Raphaël A.
    Raphaël A.

    18 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2019
    ça aurait pu etre bien, ça aurait pu etre bien filmé, ça aurait pu avoir de belles images, ça aurait pu être émouvant, ça aurait pu avoir des personnages attachants. Bon role de Scheoenart, comme d'habitude.
    Edouard64
    Edouard64

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2019
    Un cheval sauvage et impétueux, un prisonnier brutal et imprévisible : le film se fonde sur un contraste simple, mais le met au service d’une ambition : montrer comment la violence nous asservit, et comment tâcher de s’en défaire.
    Le prisonnier, c’est donc Roman, une masse de muscle tellement à vif qu’il préfère la solitude du mitard aux cellules double du pénitencier, où il vient d’être déplacé, et rejette toutes les tentatives pour l’amadouer.
    On lui réserve pourtant une place aux travaux de l’extérieur : il devra évacuer le crottin de chevaux sauvages, les mustangs, qu’on vient de capturer dans la plaine pour les faire dresser par des prisonniers et les vendre aux enchères quelques semaines plus tard.
    Tout cela lui semble assez absurde lorsqu’il entend du bruit : c’est un cheval enfermé dans un box de bois qui ne supporte plus l’enfermement et lance sur les palissades des ruades désespérées. Myles, le directeur du programme, vieil homme lui aussi d’une farouche énergie, finit par lui propose de le dresser. C’est le début d’une métamorphose, fortement contrariée par son entourage, à savoir sa fille, qui vient lui rendre visite, d’une froideur atroce dont on comprendra vite les raisons, et que lui voudra apprivoiser, et son compagnon de cellule, une brute épaisse qui utilise la position de Roman pour se procurer de la came dans la pharmacie des chevaux : lui aussi, il lui faudra l’apprivoiser, à sa façon.
    Le film, malgré la richesse de ses développements, et le temps consacré aux évolution du dresseur et de son cheval, dure une heure et demie. C’est dire si son écriture est habile, l’avancée de l’histoire ne reposant que sur des séquences réduites à l’os mais d’une redoutable efficacité : s’il fallait décider où, entre roman et nouvelle, se situe l’écriture du film, on trancherait sans hésiter pour la nouvelle. Mais une nouvelle d’un type particulier qui procéderait par allusion et sous-entendu.
    Ajoutons qu’il est difficile de décrire toute l’émotion que dégage Matthieu Schoenaert, mâle impressionnant de puissance, fragile et dangereux comme un gibier frappé à mort, mais qui finira par se sentir capable de dire ses sentiments et de se faire entendre.
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2019
    Avec Robert Redford à la production Nevada trouve une certaine note americana touchante sur cette histoire tirée de faits réels. Loin du film de prison classique le film parle des hommes, et de leur capacité à aller au fond d’eux-mêmes. Evitant tous les pièges du genre, le pathos ou la fable écolo n’est pas au rendez-vous pour faire genre. Et navigue entre réalisme et moments naturalistes où le rapport entre l’homme est l’animal se passent de mots, filmé avec épure et une photo radieuse.
    Nevada est une belle surprise dans laquelle explose le toujours brillant et magnétique Matthias Schoenaerts. requiemovies.over-blog.com/
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