Le premier « Moi, moche et méchant » (2010), j’avais été agréablement surpris et amusé. J’avais noté 3,5. Le deuxième opus (2013), m'avait déçu avec en conséquence une note en rapport de 1,5. Et dans cette critique, je m’étais juré qu’il n’y aurait pas de numéro 3 pour moi, que je n’ai d’ailleurs pas vu (2017). Néanmoins, me voilà aujourd’hui devant le numéro 4. Ce n’est ni mauvais, ni exagérément enthousiasmant. C’est réchauffé, délayé. Des situations cocasses, des gags, des bêtises (des Minions), des effets collatéraux en cascade. Pour donner le ton, c’est dans la bande annonce, je peux donc y aller : un Minion se retrouve enfermé derrière la vitre d’un distributeur automatique de friandises (le top pour un Minion) et de boissons. A l’extérieur, ses deux compères ne trouvent pas mieux à faire que de sélectionner une boisson gazeuse, de l’agiter énergétiquement et après avoir ouvert l’opercule de la balancer dans la machine comme une grenade. Le liquide explose à la figure du malheureux Minion. Drôle, si, si ! En prenant garde de ne pas spoiler cette fois, l’anecdote suivante dans le scénario. Gru
ramène les courses. Son épouse lui demande s’il a bien ramené du lait
(il y a un bébé à la maison, c’est le personnage nouveau).
Oui, Gru a bien ramené du lait : chocolaté, à ceci, à cela (longue liste) et aussi du lait… démaquillant. Et du lait normal pour le bébé s’enquiert son épouse. Non, il n’y a pas. Ils ne font pas parait-il.
Une pique sur la société de consommation. Pour le reste, le combat avec Maxime le méchant, éminemment dangereux pour Gru qui s'est rangé dans le camp du bien, obligations familiales obligent. En personnage secondaire, Poppy la fille du voisin prétentieux, véritable petite peste. Un public nouveau, jeune y compris enfant, familial, sera à coup sûr enchanté. Je vais mettre une note moyenne, juste un peu en-dessous de celle du numéro 1 jamais égalé et, à mon avis, inégalable. C’est devenu une franchise mais parfois les franchises ça ne marche vraiment à fond qu’une seule fois. Le renouvèlement scénaristique est toujours un défi.