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    Killers of the Flower Moon
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    4,1
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    1 007 critiques spectateurs

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    oooooooooo
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    103 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2023
    Le film aurait gagné à avoir un montage plus serré, par moment plus dynamique (il s'écoule à un rythme presque constant une fois l'exposition achevée). Quelques coupes . Car on peut faire un film de très grande ampleur en 2h30. Il semble fait d'un seul bloc, massif, mais sans grandes aspérités. Lisse.
    Le personnage de Bob à le mérite singulier de ne jamais sortir de son ornière. C'est l'autre aspect troublant de ce récit. La médiocrité morale ou intellectuelle des personnages n'est jamais éclatante. Tous sont parfaitement juste médiocres. Chacun à sa manière. Y compris les victimes dans leur aveuglement ou leur passivité. Un drame à la fois énorme pour la violence des gestes, mais incarné à petits mots, sans éloquence, sans débordement d'aucune sorte (dans les incarnations et le traitement du récit).
    Shiki
    Shiki

    83 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    Le film est bon, les acteurs , les décors, les costumes, c'est très bien réalisé. Mais qu'est ce que c'est long. L'intrigue ne suffit pas à faire tenir le long métrage durant 3h30..
    Onir
    Onir

    84 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2023
    Le film est bien trop long pour ce qu'il propose, bien trop plat malheureusement, ça en devient un petit supplice parce qu'il n'est pas très bon et souffre de beaucoup de ratés. On peut se permettre un film de cette longueur uniquement quand l'intrigue et le suspens sont présent.

    Malheureusement, on ne ressent aucune émotion et aucun attachement aux personnages.
    De ce fait, l'histoire, qui pourtant est inspirée de faits réels et dramatiques, gravissime et révoltante, est montrée ici d'une manière qui empêche l'émotion.
    C'est plat, mou, on ne retient pas le nom ni le rôle des nombreux personnages, c'est fouillis, mal mené.

    Pour moi il y a eu beaucoup de ratés et un raté coté rythme. C'est beaucoup trop lent, il n'y a que trop peu de suspens, on s'ennuie beaucoup.

    Le jeu d'acteur de Léonardo di DiCaprio est parfois à la limite du ridicule avec cette mou du visage façon smiley malheureux... Qu'est ce qui lui a pris de jouer comme ça lol.

    Les décors par contre sont beaux, le thème était vraiment inspirant et donnait envie, mais l'ensemble est assez raté malheureusement.
    Alice025
    Alice025

    1 686 abonnés 1 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2023
    Un film historique intéressant et qui fait froid dans le dos concernant le sort de ces amérindiens dans les années 20. Le casting est impeccable, avec les acteurs fétiches de Scorsese Robert De Niro et Leonardo Dicaprio, mais la révélation de ce film a été pour moi la charismatique Lily Gladstone alias Molly. Inspiré de faits réels, on assiste à cette soif de pouvoir et à la cupidité des hommes blancs ayant pour conséquences crimes et corruption au sein du peuple Osage.
    L'histoire est évidemment terrible, mais je n'ai pas ressenti de grandes émotions durant le film, d'autant plus que la durée du film est vraiment trop longue (3h26). J'ai décroché plusieurs fois, il y a trop de moments mous et de lenteurs, ce qui m'a empêché d'être véritablement absorbée. La réalisation est soignée, c'est un fait, mais le rythme sans doute trop plat à mon goût. Ce qui ne remet pas en cause la notion dramatique de ce fait historique.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    traversay1
    traversay1

    3 662 abonnés 4 884 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2023
    Killers of the Flower Moon est un western tardif à double titre : d'une part à cause de sa situation dans le temps, après la première guerre mondiale ; d'autre part dans la carrière de Martin Scorsese, qui n'avait pas abordé le genre jusqu'alors, faute d'un sujet méritant développement à ses yeux. Il l'a trouvé dans La note américaine, le livre de David Grann, qui s'articule autour de meurtres dans la communauté des amérindiens Osages, en Oklahoma, dans les années 1920. Le film n'est donc pas seulement un western, il est aussi une évocation historique, une tragédie raciste, un drame familial et même une sorte de polar, sur la fin. Riche programme qui se déverse dans une fresque de près de 3 heures et demi, un fleuve intranquille sous forme de maelström, qui montre le "sous-continent indien" menacé, traqué et anéanti par la cupidité blanche. Killers of the Flower Moon est captivant de bout en bout parce qu'il crée sans cesse de nouveaux enjeux, tout en gardant en filigrane une histoire d'amour cruelle et splendide. Ce n'est pas le Scorsese virtuose et pyrotechnique de Casino qui est ici à l’œuvre mais un cinéaste sûr de son récit et qui nourrit son feu, sans aucune précipitation ni besoin d'en exploiter la violence de manière graphique. L'image, d'ailleurs, seul bémol, semble parfois manquer d'ampleur (est-ce parce que le film a été produit pour une plateforme ?). Du trio d'acteurs principaux du long-métrage, De Niro impose aisément son onctuosité fourbe dont il semble se délecter dans les dialogues, face à un DiCaprio presque fade, dans un rôle peu valorisant, il est vrai. Mais c'est bien Lily Gladstone, exceptionnelle et vibrante, qui devrait à raison attirer toutes les louanges, dans ce grand film de Martin Scorsese, que l'on ne rangera cependant pas parmi ses tous meilleurs.
    Christoblog
    Christoblog

    836 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2023
    Le dernier (l'ultime ?) film de Martin Scorsese est impressionnant à plus d'un titre.

    Sa première grande qualité est certainement la fluidité du récit, la capacité qu'a Scorsese de simplement raconter une histoire, en utilisant tous les artifices d'un cinéma "classique" (décors, mouvements de caméra, styles de narration).

    Il n'y a rien de profondément novateur dans Killers of the flower moon, mais on peut probablement utiliser le film pour donner un cours dans une école de cinéma, tant au niveau de la variété d'écriture (par exemple la formidable séquence finale de reconstitution, ou la manière dont les photographies en noir et blanc sont utilisées) que de la mise en scène.

    Ce grand talent de raconteur permet à Scorsese d'occuper pleinement les 206 minutes du film de façon satisfaisante. On ne s'ennuie presque pas. Le film a d'autres qualités, parmi lesquelles l'utilisation incroyable de la musique, vraiment de toute beauté, et la très jolie photographie.

    Pourtant je ne partage pas l'avis des critiques les plus dithyrambiques, pour la raison suivante : j'ai globalement trouvé que les personnages n'étaient pas dessinés avec beaucoup de subtilité et surtout n'évoluaient pas tout au long du film, ce qui entraîne de longues plages de stagnation narrative.

    Ernest par exemple, joué par Leonardo di Caprio, est un benêt sous influence qui commet les pires atrocités sans états d'âme apparents : j'avoue que j'ai eu du mal à entrer dans son jeu, marqué par une moue un peu trop démonstrative à mon goût.

    Je pourrais multiplier les exemples concernant les autres personnages, mais c'est surtout la peinture que le film fait de la communauté indienne qui me dérange le plus : passive, quasiment complice de sa propre disparition (à l'image du personnage sacrifié de Mollie qui semble pardonner à son mari l'assassinat de ses soeurs) et monolithique.

    Pour résumer, le film se laisse voir semble déplaisir, mais aurait gagné à caractériser plus finement ses personnages.
    mcdeux
    mcdeux

    24 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2023
    J'ai trouvé le film intéressant d'un point de vue historique, et soigné, mais quand même " un peu long "...(!)
    RedArrow
    RedArrow

    1 680 abonnés 1 538 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    Une cérémonie ancestrale des indiens Osage, les paroles proclamées par le sorcier dans l'abri d'une hutte résonnent comme les dernières bribes d'autarcie rituelle d'une tribu devenue nomade malgré elle devant la main mise toujours plus tentaculaire des vagues de colons européens. Soudain, c'est une cascade noire qui emporte tout sur son passage à l'écran, le pétrole coule à flots sur ces indiens en les faisant évoluer en propriétaires de certains des plus importants gisements d'Oklahoma sur leurs territoires et les propulsant de fait dans un monde moderne qu'il pensait à jamais fuir.
    Élevés vers les cimes sociétales de l'Amérique de l'époque par cer afflux inattendu de billets verts face à des visages pâles décomposés qui tentent de faire bonne figure en les muselant par certains outils administratifs ou judiciaires, les Osage deviennent partie intégrante du décor d'un pays qui n'aime guère l'aspect cosmopolite que leur nouveau statut engendre.
    Alors qu'un nombre croissant de membres éminents de cette caste succombent dans des circonstances troublantes, Ernest, un soldat revenu du front, devient le chauffeur attitré d'une indienne, Mollie, dont la richesse est justement au centre de toutes les attentions, en particulier de celle de son vieil oncle qui voit d'un très bon œil le rapprochement de son neveu avec cette Osage...

    Enfin vu le gros morceau cinématographique délivré par Martin Scorsese en cette fin d'année 2023 qui revient, par l'intermédiaire du roman de David Grann, sur le cas bien réel de ces indiens Osage frappés de "mystérieuses" morts durant les années 1910-30, ce qui va amener l'ancêtre du FBI à intervenir sous l'impulsion de J. Edgar Hoover.
    Avec ces indiens propulsés dans les hautes sphères et, évidemment, devenus la proie d'une avidité environnante encore plus noire que leurs champs pétrolifères, Scorsese trouve comme prévu un sujet original en or, événement concomitant au massacre de Tulsa de 1921 visant une communauté afro-américaine alors aussi en plein développement, et le traduit symboliquement au sein de son couple vedette, où la métaphore du venin blanc atteignant les Osage en vue de les éradiquer se matérialise sous la forme physique d'un Ernest devenu plus ou moins consciemment l'élément de propagation du poison ambiant auprès de sa bien-aimée. En plus de prendre le temps d'élaborer l'immense et passionnante toile des composantes de cette micro-société touchée semble-t-il par une possible mixité moderne avant l'heure, des doubles visages qui s'y cachent ou encore de victimes que le tir groupé de cette menace a pris pour cible dans le silence le plus confondant, Scorsese part de la lumière émanant de la sincérité de son couple pour en éteindre un à un les feux sur la durée via l'ombre implacable du drame qui habite Ernest, esprit naïf dévoré par ses pairs et, nourri par leurs invectives perfides, transformé en un monstre d'égoïsme incapable de voir la réalité en face.
    Portée par le toujours impeccable Leonardo DiCaprio et l'impressionnante révélation Lily Gladstone, l'intimité rongée par les ténèbres du duo Ernest/Mollie devient ainsi aisément le reflet d'un climat plus général où tout paraît s'obscurcir dès que cette contre-façon de collectivité se dissout pour laisser place au pire de la nature humaine dans l'annihilation des membres de cette communauté isolés par leurs bourreaux.

    Certes, en établissant une très grande mosaïque de la population locale afin de dévoiler la nuée des vils agissements qui y sévissent, "Killers of the Flower Moon" a peut-être tendance à trop s'étirer aux deux tiers de sa durée, insistant de plus en plus sur les stratagèmes grossiers qui vont permettre de briser le cycle meurtrier mis en place mais, dès que le personnage de Jesse Plemmons surgit pour bouleverser le récit et ses protagonistes, le film retrouve le chemin de ses sommets pour ne plus les quitter.
    D'une conversation derrière des barreaux de prison prenant l'allure de l'exclamation de destins funestes d'une véritable tragédie grecque, en passant par des regards échangés entre le couple maudit où la vérité et les derniers faux-semblants se fissurent pour laisser place à la plus intense des émotions, jusqu'à cet incroyable épilogue, parfait détournement de l'appropriation de cette histoire par des voix extérieures au fil des décennies et se terminant sur une de celles qui a manifestement cherché à la comprendre au plus près, en y posant ses yeux et son âme pour essayer d'en communiquer l'essence oubliée au plus grand nombre, "Killers of the Flower Moon" s'achève sur une superbe série de coups de maître, avec la certitude que son objectif le plus manifeste est désormais accompli: la destinée de ces Osage ne sera pas oubliée tel qu'elle est ici partagée, au sein une fois de plus d'un très grand moment de cinéma signé Martin Scorsese.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    922 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2023
    Un excellent film de Scorsese, même si pas le chef-d’œuvre espéré !

    Cela commence comme du Cimino (La Porte du Paradis) de manière assez grandiose (les 40 premières minutes sont parfaites, présentant cet Oklahoma où le peuple Osage est la communauté la plus riche du monde de par la découverte de pétrole sur leurs terres) avant que progressivement le film se mue en film de gangster à la Casino.

    En terme de fabrication, c'est impeccable, et c'est un plaisir assez immense d'admirer un film d'époque ample avec une vraie reconstitution. La photo de Rodrigo Prieto est souvent superbe (avec de vraies fulgurances comme la découverte du gisement lors de l'intro, un plan de feu vu à travers une vitre et plein d'autres) et malgré ses 3h30, impossible de s'ennuyer ou de trouver de vrai ventre mou (la magie du montage parfait de Thelma Schoonmaker).


    Le tout est porté par un casting d'ultra talent : DiCaprio signe une des meilleures performances de sa carrière, en individu dominé par son oncle qui va virer vers le pathétique ; un De Niro en Parrain capitaliste au sourire et à la bonhommie cachant l'individu le plus vil qui soit ; et une Lily Gladstone qui brille de 1000 feux.


    Et autre fait surprenant : Killers of the Flower Moon offre une vraie représentation et une voix au peuple amérindien, quia été dépossédé de ses richesses par l'homme blanc, et la 1e partie du métrage est relativement poignante à ce niveau,alors que la mort touche progressivement l'ensemble de cette population (superbe manière de montrer le temps qui passe : on débute comme un western où l'homme blanc est minoritaire, avant que la banlieue pavillonnaire et l'industrialisation s'immisce pour que le peuple Osage fuit les rues).


    Il sera donc dommage de voir que la 2nde partie place toujours son curseur sur le personnage de DiCaprio (et de De Niro), en délaissant Gladstone (qui aurait dû s'affirmer comme la protagoniste finale). Un rapport de force assez déséquilibré intervient donc vers la conclusion globale (chose qui était parfaitement obtenue lors de la 1e moîtié).

    La mécanique "à la Scorsese" du rise & fall semblera donc plutôt connue (Goodfellas, Casino, Wolf of Wall Street), avec quelques notes d'humour très bien amenées, mais réhaussées par le contexte global et l'histoire contée.

    Scorsese a même la superbe idée d'un épilogue qui questionne aussi la manière de conter les histoires au début du siècle dernier. J'aurai aimé une fibre émotionnelle plus marquante cependant.


    Mais qu'importe, si Killers of the Flower Moon n'est pas un masterpiece ni même un des plus grands Scorsese, cela reste un excellent cru qu'on savoure comme jamais. Du vrai cinéma !
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2023
    Oklahoma, au début des années 1920. La découverte de pétrole sur les terres du peuple Osage, amérindiens installés ici depuis toujours, a rendu très riches ces derniers. Et par la même occasion marqua le début de leur fin, attirant la convoitise de blancs sans scrupules, prêts à tout pour s'emparer de cet or noir. Quitte à tuer.

    7 ans après «Silence», Martin Scorsese nous revient au cinéma du haut de ses 80 ans avec cette adaptation de l'ouvrage homonyme de David Grann (inspiré d’événements réels), et signe avec elle son œuvre la plus politique.

    Quelque part entre la fresque intimiste (m'ayant un peu rappelé, de par ce qu'elle dégageait parfois, un certain «La Porte du Paradis» de Cimino), le western et le film noir, une nouvelle page sombre et sanglante de l'histoire américaine, très peu connue du grand public.

    L'histoire d'une manipulation et d'une trahison. D'un côté, celle de toute une tribu qu'on a tenté de rassurer pour mieux s'en débarrasser par la suite, et cela dans une indifférence quasi-générale, sans qu'une enquête soit menée. De l'autre, celle de Mollie Burkhart, une amérindienne qui s'est éprise d'un "beau diable" blanc, à qui elle a tout donné, en particulier sa confiance. Une confiance qui ne lui a jamais réellement été rendue.

    Loin de la frénésie visuelle d'un «Casino», Scorsese impose un rythme plus posé, plus lancinant à l'ensemble de son film, et cela à travers une mise en scène toujours aussi millimétrée, accompagnée d'un travail de reconstitution très soigné.
    Une forme de classicisme narratif et formel à l'intérieur duquel le poison qui a été inoculé se propage petit-à-petit dans tous les recoins du film, jusqu'à sembler inarrêtable.

    Une œuvre anti-spectaculaire où ce qui marque le plus n'est pas la violence visuelle, mais ces traditions améridiennes, mises en avant comme rarement. Et surtout ces discussions, ces face-à-face qui montrent nos protagonistes dans toute leur ambiguïté, leur monstruosité, leur vérité.

    Une œuvre où le casting, composé en grande partie de natifs américains, est au centre du dispositif et de l'histoire mise en place par son réalisateur.
    Leonardo DiCaprio, pris entre le respect qu'il a pour son oncle William et l'amour qu'il porte pour sa femme Mollie, incarne un personnage toute en ambiguïté, bourreau influençable, lâche et aimant.
    Lily Gladstone, présence hypnotique et désarmante de spontanéité, porte sur ses épaules le deuil de son peuple et de sa famille, et devient la victime de celui qu'elle aime, pour finalement se reconstruire et le confronter une dernière fois.
    Et la cerise sur le gâteau revient à Robert De Niro, impressionnant en vieux patriarche a priori bienveillant avec ses "amis" Osages, mais en réalité homme d'affaires impitoyable, veillant au grain pour que l'argent continue à couler à flots...et toujours dans son sens.

    Une fresque tragique et imposante, mais pas tout à fait le chef-d’œuvre attendu. La faute à une histoire qui aurait pu être racontée en un peu moins de temps, des longueurs se faisant clairement ressentir au cours des 3h26 que durent le film (en particulier dans ses 2 premiers tiers. Le rythme s'améliore quand le FBI débarque) ; une musique un peu trop envahissante dans des scènes qui n'en avaient pas besoin ; et certaines mimiques un peu poussives et répétitives de DiCaprio.

    Quelques défauts certes, mais qui n'enlève (presque) rien à la force évocatrice de ce très bon film, et comment aurait-il pu en être autrement au vu des forces en présence ?

    Un projet qui tenait beaucoup à cœur à Scorsese, à l'image de ces derniers mots prononcés et lourds de sens.
    Une œuvre sincère à l'intérieur de laquelle la voix d'un peuple éradiqué et oublié résonne enfin et est entendue.
    Zaldi
    Zaldi

    99 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2023
    Un grand film comme on en fait plus beaucoup...avant de commencer je précise que j'ai hésité à mettre 4.5 car pour moi il y a quelques longueurs (le film est très long, 3h26) et forcément c'est compliqué d'être en permanence concentré à 100% mais honnêtement une fois le bilan réalisé et après avoir digéré le film c'est quand même difficile de ne pas mettre la note maximale, même si pour être précis na note serait entre 4.7 et 4.8. Le film est juste sublime, certains plans sont semblables à des peintures, à ce niveau c'est de l'art. Les acteurs sont excellents, DiCaprio est comme prévu très bon mais mention à De Niro, Jesse Plemons et surtout Lily Gladstone qui sont juste bluffants. J'ai été transporté dans cet univers, cette histoire très touchante, cette époque fascinante. Alors certes c'est loin d'être le film le plus divertissant que j'ai vu de l'année mais en terme d'œuvre cinématographique c'est juste un régal.
    LoveMovies
    LoveMovies

    22 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2023
    Killers of the Flower Moon est une véritable leçon de cinéma donnée par l'un des plus grands réalisateurs vivants de tous les temps, si ce n'est le plus grand. La façon dont il déplace la caméra avec ses trucks, ses long travellings et ses longs panoramiques qui capturent parfaitement l'atmosphère du monde qui entoure les personnages et le publique. L'écriture est absolument géniale, et la longue durée du film n’a jamais l'impression d'être trop lent ou d'abuser de son temps. Le film passe à toute vitesse et vous ne vous rendrez pas compte qu'il est presque terminé avant qu'il ne le soit...

    Les performances de chacun(e) sont incroyablement authentiques et je n'ai pas pu m'empêcher d'être fasciné par les talents d'acteur à l'écran. DiCaprio, De Niro, Plemons, Gladstone et tous les autres font en sorte que chaque scène soit vraiment réelle.

    Je ne veux pas gâcher l'une des plus belles fins de film de tous les temps, mais c'était quelque chose d'extraordinaire. Le respect que Scorsese porte à la Nation Osage me fait encore plus respecter l'homme. C'est une histoire qu'il voulait vraiment raconter, et on peut vraiment sentir à quel point il se consacre à délivrer des messages et des thèmes forts, et à raconter cette histoire importante.

    Et en partie grâce à Rodrigo Pietro, ce film est un vrai régal pour les yeux. Chaque plan est comme une peinture et je me suis senti attiré par chaque scène comme si j'en faisais partie.

    Scorsese méritait cette longue ovation. Et du moment où le film s'est terminé jusqu'à son discours, j'ai applaudi.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    383 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2023
    Ce film fleuve de SCORSESE de près de 3h30 est une bonne adaptation du livre de David GRANN qui évoque un épisode dramatique de l’histoire américaine au début du XXème siècle et c’est très réussi. Basé sur des faits historiques réels, ce film réalisé à la manière d’un western est véritablement passionnant à suivre malgré sa longueur. L’interprétation des rôles principaux, avec en tête le tandem DICAPRIO/DE NIRO, est absolument géniale et contribue à la grande qualité de ce film. Ce dernier nous permet également de découvrir le destin tragique des indiens OSAGES qui est admirablement décrit.

    Bernard CORIC
    Maperrinx
    Maperrinx

    22 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 octobre 2023
    Un film ennuyeux après 45 minutes. Intéressant dans les dernières 25 minutes. Quant au reste, soporifique, redondant. La sensation d'un immense gâchis. Ou bien une complaisance totale. Le réalisateur et ses deux acteurs principaux, se seraient offerts une ode narcissique, un plaisir à 3. L'ennui est absolu, les scènes répétitives, et les gros plans sur les yeux de Di Caprio saturent. Comme Coppola nous manque.
    pierrre s.
    pierrre s.

    444 abonnés 3 313 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2023
    The Irishman, précédant film de Scorsese, souffrait déjà de problème de rythme et de longueurs, mais il avait cette force, cette puissance, celle d'une œuvre unique et crépusculaire réunissant pour la dernière fois des légendes du cinéma.
    Ça n'est pas le cas ici. Killers of the Flower Moon, est pardonnez-moi de le dire, insipide. L'histoire bien que véridique et révoltante n'est que très rarement intéressante. Quant aux personnes ils sont pour la plupart antipathiques, ce qui ne facilite pas le travail du spectateur. Seule Lily Gladstone, véritable révélation sort son épingle du jeu.
    Et enfin je me répète, mais que c'est long! 3h25 pour arriver à ce résultat ?! Je regrette mais c'est non.
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