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    Mise à Mort du Cerf Sacré
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    Fryzer
    Fryzer

    15 abonnés 345 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2024
    C’est un très gros morceau que vous venez de proposer monsieur Lanthimos, troisième œuvre que je visionne de la filmographie et j’aime vraiment beaucoup ce qui se passe. On a un scénario tout sauf commun, qui nous percute du début à la fin par une réalisation hypnotisante, j’étais tendu toute l’œuvre tellement l’ambiance est oppressante et c’est vraiment accentué avec la BO, puis que dire de Barry Keoghan…? C’est complètement dément ce qu’il vient de réaliser en terme de performance, il a tout pour devenir quelqu’un, il a rempli toutes les attentes ici, et pour l’accompagner on a Colin Farrell et Nicole Kidman qui sont juste tout bonnement plus qu’excellents aussi, l’œuvre a tout pour convaincre ! 
Dommage que la fin est pas réellement à la hauteur de cette épouvantable histoire, trop simplifié à mon goût.
    Laurent Miaou
    Laurent Miaou

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Un jeune homme, Martin, tel un ange exterminateur prend possession d’une famille bourgeoise et la fait exploser, cela rappelle le dispositif de Théorème de Pasolini. Il s’agit d’une famille malade des conventions, où l’amour des parents pour leurs enfants pose problème : obligé, froid, aseptisé, atonal, sans aucune spontanéité, envahi par les conventions. spoiler: Le fils veut devenir ophtalmologue comme sa mère, puis alors qu’il est paralysé, se traînant sur le sol, il annonce à son père qu’il a changé d’avis et veut devenir cardiologue, parce que c’est plus intéressant et plus dur.
    Outre la froideur et ce même manque de spontanéité, les relations sexuelles au sein du couple semblent elles aussi problématiques. spoiler: Scène où au moment d’aller au lit, la femme dit à son mari : ce soir, c’est anesthésie générale ? Oui. Elle s’allonge sur le lit totalement inerte en attendant l’acte sexuel.

    On pense à d’autres références où la famille bourgeoise ou le couple sont mis à mort : Bunuel (L’Ange exterminateur, Belle de jour, Le Charme discret de la bourgeoisie…) ; Kubrick (Shining ; Eyes wide shut, même classe sociale, Nicole Kidman en épouse de Tom Cruise médecin…) ; Chabrol (La Cérémonie, mise à mort de la famille bourgeoise) ; Haneke (Benny’s video, Funny game, glaciation émotionnelle et désagrégation de la cellule familiale) ; et bien sûr les autres films de Lanthimos (Canine, une famille recluse ; Pauvre créature, un chirurgien martyrisé par son père lui aussi chirurgien, qui se fabrique une famille artificielle et poursuit l’œuvrepaternelle au nom de la science).
    Tout dans cette famille semble clinique et empesé d’un lourd secret.
    Pour des raisons d’abord floues, Steven (Colin Farrell), cardiologue réputé, a pris sous son aile Martin, un adolescent de 16 ans (Barry Keoghan, glaçant et dérangeant par son phrasé, son regard, sa politesse empruntée, sa façon de manger des spaghettis…). Le médecin est un modèle de masculinité traditionnelle : élégante chevelure poivre et sel, barbe fournie, réussite sociale, une épouse ophtalmologue élégante (Anna, Nicole Kidman), deux beaux enfants, une grande maison bourgeoise. Steven souhaite partager son goût du luxe avec Martin spoiler: en lui offrant une coûteuse montre à bracelet argenté
    .
    spoiler: Quand Steven présente Martin à sa famille, son fils fait remarquer à celui-ci qu’il a « trois fois moins de poils » que son père. Plus tard, quand Martin demande à Steven de déboutonner sa chemise pour vérifier, l’ado est rassuré : il a certes plus de poils, mais pas « trois fois plus ».

    spoiler: Quant aux femmes, la mère trouve que Martin est un charmant garçon, la fille - qui vient d’avoir ses premières règles - tombe immédiatement amoureuse de lui.

    Pendant le premier quart du film, on ne comprend pas l’intérêt que porte Steven à Martin, Cette relation semble artificielle et forcée. Martin cherche en permanence à attirer l’attention de son “protecteur”. spoiler: Dans une brève entrevue, pressé par le temps, Martin lâche le morceau brutalement : cette relation est en fait une réparation ; le père de Martin est mort sous le bistouri de Steven (on apprend qu’il buvait à cette époque) et qu’un membre de sa famille doit mourir en guise de compensation, sinon tous vont mourir.
    La menace est mise à exécution : spoiler: les deux enfants tombent brutalement paralysés des deux jambes et perdent l’appétit (il faut les nourrir par sonde). Hospitalisés, les examens ne montrent aucune lésion, ils peuvent rentrer chez eux. Deux lits d'hôpital sont installés dans une pièce. Martin est retenu prisonnier attaché sur une chaise, l’épouse soigne ses plaies infligées par son mari et lui baise les pieds telle Marie Madeleine envers le Christ. Dans la chambre parentale, Anna s’allonge nue sur le lit, elle propose à Steven de sacrifier un des enfants, il est encore possible de faire un nouvel enfant de remplacement, ou encore d’avoir recours à la fécondation in vitro. Kim la fille propose un marché à Martin : il doit la guérir pour qu’elle le détache et l’aide à s’enfuir avec elle, mais cela ne marche pas. La mère le libère. Steven regarde sa femme allongées sur le lit, endormie ; on devine qu’il pense éventuellement à la sacrifier, elle la déjà morte, elle qui fait la morte pendant l’amour, elle qu’il déteste peut-être. La seule manière d’empêcher la malédiction de s’accomplir est de sacrifier un membre de la famille. Le hasard désignera le fils. Final sur Martin qui regarde les trois survivants, il a le regard qui tue, le regard glaçant et implacable d’un loup fixant sa proie avant de la tuer. L’ado vengeur, va-t-il se satisfaire du sacrifice ou continuer ?

    Donc un film brillant et intéressant, mais né trop tard, car tout autant auréolé que gâté par les prestigieuses références cinématographiques qui le précèdent sur cette thématique devenue un peu rengaine à force d’avoir été traitée par les plus grands.
    Kritik
    Kritik

    8 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    Un lien étrange et inquiétant "unit" un chirurgien (Colin Farell presque méconnaissable) à un adolescent (fascinant Barry Keoghan)
    Le drame avance pas à pas et nul n'en sortira indemne.
    L'homme est insignifiant face à "l'ordre des choses".,. la tragédie grecque n'est pas loin.
    Le cadrage, magnifique, et la musique choisie avec soin contribuent à nous le faire entendre.
    Un très grand Lanthimos, un très grand film, tout court.
    Président Bird
    Président Bird

    4 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2024
    Juste quand je pensais que Lanthimos avait atteint le sommet sublime de sa carrière avec ‘The Lobster’, ‘Mise à mort du cerf sacré’ survint et fit encore un peu mieux. Prenant son inspiration (et son titre) dans une tragédie de la Grèce antique, c’est une histoire de vengeance et une histoire de famille, avec des éléments fantastiques,
    Toute la grammaire cinématographique extrêmement riche de Lanthimos, les zooms lents générant un malaise diffus, les cadrages précis enserrant les visages dans des cadres restrictifs, les cuts évocateurs de l’état d’esprit des personnages, la musique stressante, colle totalement à l’histoire et la pousse à un paroxysme de fascination.
    Le cast est fabuleux. Comme dans ‘The Lobster’, j’ai adoré Colin Farrell, voix douce et tout en maîtrise avec une dose de colère rentrée. Un film immense.
    fred c
    fred c

    2 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juillet 2023
    Mais quel gros film de merd(e), c'est mou c'est lent, c'est completement con, j'ai absolument pas adhérer au concept, colin farell a l'air de se faire chi.., le gamin c'est une tête a claque, les dialogues sont creux, une blague ce film.
    Redzing
    Redzing

    1 115 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Tout le monde n'adhère par au cinéma inconventionnel et abstrait de Yorgos Lanthimos. D'autant plus qu'ici, il est bon de savoir qu'il s'agit en fait d'une relecture du mythe d'Iphigénie, sous peine de se retrouver un peu largué. Le réalisateur a été beau joueur, faisant mentionner Iphigénie de manière totalement gratuite par l'un des personnages en guise d'indice...
    Une référence qui explique le titre du film, mais aussi le statut de ses personnages. Le couple de médecins étant présentés comme dieux et maîtres (rois ?). Opulence, arrogance, phantasmes douteux, contrôle totale des enfants, contrôle sur la vie des patients. Jusqu'à ce que le destin (ou plus exactement un élément du passé) n'apporte la tragédie et ne vienne tout remettre en cause.
    La première heure se compose de dialogues banals, récités de manière délicieusement absurde (personne ne semble écouter, ou prêter attention à des détails dont l'importance varie). Tandis que des mensonges sont clamés avec assurance par à peu près tout le monde. La BO stridente renforçant le malaise rapidement croissant.
    Et puis vient la deuxième heure plus sombre, où ce personnage du passé (Barry Keoghan, assurément flippant !) vient avec nonchalance amener un châtiment sinistre sur lesquels les médecins n'auront aucune emprise.
    Une tragédie filmée avec un mélange de cruauté et, dans les moments où l'on s'y attend le moins, d'un humour noir absurde du plus bel effet ! Ceci grâce à des idées de mise en scène crues, et une véritable science du cadrage. Exploitant les couloir rectilignes de l'hôpital, ou la demeure gigantesque de la famille.
    "The Killing of a Sacred Deer" est donc une œuvre de grande maîtrise, perturbante à souhait !
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2023
    Quel étrange objet que celui-là, qui n’est pas sans rappeler, plongés dans notre époque contemporaine, les films de la nouvelle vague, aux dialogues hyper-réalistes, semblant dénoncer l’incommunicabilité entre les individus, paumés ou évoluant dans un univers complètement artificiel (à l’image des coeurs dont il est question?) aux émotions quasi absentes (comme sous anesthésie générale). On pense aussi naturellement à Théorème de Pasolini, cette emprise malsaine que fait peser un jeune garçon sur son entourage, une petite famille de la haute bourgeoisie.

    Ce genre d’exercice nécessite plusieurs impératifs pour ne pas sombrer dans la caricature intellectualisante.

    Un bon casting, tout d’abord. Colin Farrell et Barry Keoghan, qu’on retrouvera tous deux dans les Banshees d’Inisherin en demi-débiles attachants, sont excellents, le second imposant son phrasé et ses mimiques décalées avec un naturel hallucinant. Notons aussi la prestation de Raffey Cassidy (White Noise) qui dame le pion à l’expérimentée mais un peu fade Nicole Kidman (certes c’est son rôle qui veut ça mais ça manque de colonne vertébrale) et une Alicia Silverstone qui n’a jamais réellement brillé au cinéma.

    Il faut ensuite une prise de vues irréprochable pour ne pas perdre le spectateur, la spectatrice, en chemin. La caméra de Yórgos Lánthimos remplit son devoir et nous happe dans des décors parfois violemment immaculés (les couloirs déserts de l’hôpital), parfois plus sombres (les maisons, la nuit), statiques malgré les contre-plongées et les travellings vertigineux. En parallèle à la réalisation, on regrettera une musique criarde, voire parasite quand elle nous dit à quel moment nous devons nous inquiéter. Ça fait tâche.

    Le scénario enfin doit être en béton pour palier l’indigence volontaire des dialogues. Les questions que nous nous posons durant l’histoire permettent de combler le vide narratif et l’absence affichée d’émotions (si ce n’est chez Kim, la jeune fille tout juste pubère devant qui s’ouvre un nouvel univers). Tout au long du film, il est beaucoup question de sexualité sur un ton médical, cru mais sans la moindre note de vulgarité et sans démonstration. L’oeuvre traite aussi de pulsions de mort et d’impuissance, ces piliers du destin dans les tragédies grecques dont cette Mise à mort du cerf sacré s’inspire très largement, mêlant absurde, vacuité, froideur mais aussi quelques pointes d’humour.

    Et si Euripide revenait près de 2500 ans plus tard ?
    jthuil
    jthuil

    13 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2023
    C'est beau, c'est tragique, c'est froid, c'est avec Nicole Kidman et Colin Farrell, et c'est réalisé avec grâce par le virtuose Lantimos. J'aime bien moi.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mars 2023
    Un écran noir, une musique, un laps de temps plutôt conséquent, avant enfin, une première image et pas n'importe laquelle. Un cœur à nue, à vif, une opération que l'on comprend assez délicate, l'emballement de ce dernier continue de nous inciter dans ce chemin en particulier. Une première récalcitrante en grande pompe, tel un opéra, dont la banale conversation d'horlogerie qui s'en suit tranche radicalement. A cet instant, je ne suis pas encore au bout de mes peines ...

    Yórgos Lánthimos, réalisateur que je découvre en même temps que ce film, est au choix, mégalo, ambitieux, arrogant ? Tout en même temps, ou juste tout bêtement à coté de la plaque ? La figure tutélaire de Kubrick ( voir de Malik ) est clairement identifiable, dans la démonstration, de par les intentions, il n'a en revanche aucune maestria, encore moins de subtilité, toujours plus de suffisance ! Le procès continue.

    De sa recherche à défilé les éléments, de fabriquer le décors, d'en dépeindre un rapport sociétale et plus personnelle de la famille, de la bourgeoisie, du pouvoir et tout, et tout ( oui, la liste est trop longue ... ), rien ne reste tant la sensation factice de l'exagération suinte d'un ostracisme de façade, sans rien derrière de très conséquent. L'incursion de ce jeune homme dans le quotidien de cette famille dans une espèce d'étude comportementale en sous texte est d'une lourdeur ! J'attaque de suite avec un problème majeur, ces comédien.e.s ! La récitation est visiblement une manie, tous et toutes s'y attèlent avec une dévotion à faire pâlir tant le rendu est catastrophique ! Je prends la scène malaisante ( choix voulu par son réalisateur, ok ! ) lorsque spoiler: ce médecin et père de famille balance son gamin dans les couloirs pour lui réapprendre à marcher après sa paralysie ! Des confession qu'il lui fait, aux punitions comme menaces, franchement, j'ai ri ... Oui, j'ai rigolé tant la scène est grotesque et ridicule. Cette séquence n'est malheureusement pas une exception !


    La relecture du mythe théologique sur l'époque contemporaine est une autre farce ! Le prisme, des nouvelles croyances à vouloir détruire au vitriol par un manichéisme calfeutré par une caricature par les deux bouts est absurde. La satire ne fonctionne pas, son obsession canonique, exigu, sa vision enfantine du diable, tel un caprice tourne à la mascarade ... Son manque de réflexion saborde qui plus son histoire, déjà pas folichonne.

    La rutilance à se gausser de son morbide creux, est une autre constance m'ayans définitivement perdu ! Le chantage affective caractérielle à sapé mes derniers instants de patience. Une note positive toutefois, ses images, qui parfois, à l'aide de sa photo et d'une technique encore une fois à grands coup de louche trouve le moyen de taper vers un petit apparat dont il faut se contenter.

    The Killing of a Sacred Deer, est un long métrage cynique, pour le pire, un brulot de son monde, ou tout se conclue autour d'un plat de frites. J'ai en mémoire, Sous le Soleil de Satan, de Maurice Pialat, revu il y'a moins d'un an, dont certaines thématiques sembles proches, mais dont tout les éloignes pour ce qu'il en est du restant. Le passage en force de son réalisateur étant si catégorique, dont la porte de prison attitude de ses personnages sonnent faux, et tranche avec un souvenir encore si proche, si loin aussi ...

    La brutalité comme messe, comme promesse, une outrance d'un ennui tel que le portrait est fade, terne, vicieux. Lánthimos met les pieds dans le plat, lèche ses orteils, renifle ses rejets, avec une ganache de petit malin ! Un peu comme l'autre avec ses spaghettis ... Là aussi, j'ai rigolé, un peu du moins car j'étais complètement dépité !

    L'étroitesse du vide de cette épreuve imbuvable se résume dans un mot, factice. Une provocation gratuite pour une complaisance futile. Ce n'est pas son sacrifice sur fond de " Life goes on " qui changera quoi que se soit, une énième pitrerie abyssale. Je stoppe la dévote mortifère de cette critique ...
    OMTR
    OMTR

    18 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    Un ami intrusif

    Un thriller d'horreur psychologique métaphorique, qui traite de l'amitié toxique et comment une telle relation est destructrice pour notre équilibre psychologique, et l'intégrité physique de notre couple et de notre foyer.

    Un film complexe et surréaliste, inspiré de la tragédie grecque antique “Iphigénie en Aulide” d'Euripide, qui a été nominé pour la Palme d'Or au Festival de Cannes 2017 et a remporté le Prix du meilleur scénario.

    Une reconnaissance bien méritée du talent d’auteur de Yorgos Lanthimos, tant en termes scénaristiques que de réalisation.

    Colin Farrell, Nicole Kidman, Barry Keoghan, Raffey Cassidy et Sunny Suljic offrent tous des moments intenses et des performances impressionnantes.

    4.2/5
    Antonio Peress
    Antonio Peress

    8 abonnés 337 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2022
    Un parfait mélange atypique. Si on est préparée à tomber dans l'étrangeté, le shamanisme, et le suspens ce film est plus que correct. En effet, des prises de vues peu communes, une histoire à la fois basique et très étrange lorsque qu'elle se lance enfin, une musique parfois folle et non balancée. Une sorte de mélasse dans laquelle le spectateur vient s'embourber, des scènes très longues et une lenteur latente permettant de relié l'ensemble des petites étrangeté et specialité, permettant d'atteindre un rendu particulier mais plaisant. Bref, un film dans son monde mais qui le maîtrise extremement bien.
    gnomos
    gnomos

    53 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2022
    Je ne suis pas morte d'ennui, du moins au bout d'un certain laps de temps où je me suis demandée si j'allais poursuivre le visionnage. Parce que les conversations entre les divers protagonistes sont d'une platitude totalement remarquable, et que c'est bien sûr très ennuyeux à suivre, en même temps, on comprend que c'est voulu.. Et il y a cet adolescent que dans un premier temps j'ai pris pour le fils de Colin Farrell, tant leur complicité semblait évidente, mais l'on comprend qu'il est quelqu'un d'autre, pas son amant, mais sans doute un gamin qu'il fréquente par culpabilité, tant ils vont peu ensemble, par l'âge, l'éducation et le statut social. Ma fille m'avait parlé de ce film, c'est pourquoi j'étais curieuse, mais je trouve que c'est davantage une purge auteurisante qu'autre chose. La musique, si l'on peut parler de musique, est assourdissante et casse les oreilles. Il y a des confidences choquantes, comme le secret de Colin Farrell, et des propos incongrus, comme la révélation à des moments peu adaptés des menstruations de la fille.. On a du mal à comprendre la passion de la jeune fille pour un ado laid, sans charme ni grâce aucune, ( et je suis gentille ).J'avoue n'avoir pas saisi la métaphore du film. Mais une chose est sûre, jamais je ne le reverrai.
    Gudule
    Gudule

    4 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2021
    Très bon film.
    On sent que Lanthimos veut mettre le spectateur dans une position insoutenable face à ce film pervers et malsain et il y réussit tres bien notamment avec l'aide de cette musique aiguë et angoissante.
    malheureusement, peut-être en joue- t-il trop, de cette façon de rendre le film malsain et pousse un peu trop loin cette volonté de rendre son œuvre perverse.
    Mai bon. Allez le voir si vous avez un moral bien accroché.

    Je conseille ce film à partir de 15 ans
    16.5/20
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Yórgos Lánthimos ne laisse pas indifférent : troisième film que je découvre du réalisateur grec, « Mise à mort du cerf sacré » confirme son talent pour créer une ambiance oppressante, provoquer le malaise, revenant à un cinéma plus « radical » après le relatif classicisme de « La Favorite ». D'emblée, que ce soit dans les choix de mise en scène comme l'approche presque clinique d'un scénario gardant pas mal d'atouts jusqu'à la fin, notamment durant la première partie, il y a un certain plaisir « malsain » d'abord à voir ces personnages (notamment le héros) quelque peu démunis face à une situation complexe dont il n'est a priori nullement responsable, cette « intrusion » de plus en plus menaçante dans leurs vies provoquant une angoisse et une réelle attente quant à ce sur quoi il va déboucher.

    Le mystère va ainsi encore s'épaissir avant d'exploser presque exactement à mi-parcours, où, en quelques secondes, l'intégralité du récit va basculer dans une autre dimension, encore plus sombre, étrange, où nous n'aurons que peu d'explications rationnelles (voire pas du tout!), permettant de comprendre les intentions initiales de l'antagoniste et l'enjeu final. C'est sans doute parfois un peu long, légèrement répétitif, mais donnant envie de connaître le fin mot d'une histoire fort bien interprétée, portée par une mise en scène aussi froide que précise, à l'image d'un dénouement ne laissant, comme son réalisateur, clairement pas indifférent. Du bon cinéma qui, sans être celui que j'affectionne le plus, confirme le talent du cinéaste qui, après m'avoir un peu perdu avec « The Lobster », semble avoir trouvé son rythme de croisière : tant mieux pour nous et le septième art.
    Leeloo Dallas Multipass
    Leeloo Dallas Multipass

    65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2021
    Drôle de film un ovni je dirais, je n'ai jamais vue un tel film, il est étrange et très gênant par moment on ne sais plus trop où se mettre 😂. En tout cas le scénario est très original et les décors son juste magnifique un architecture bien particulière qui porte presque l'histoire et sans parler des acteurs (Nicole Kidman et Colin Farrell) qui son excellent chacun dans leur rôle. Très bon film.
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