film noir, malsain, qui met mal à l'aise ; le sacrifice d'Iphigénie par son père! On est repartis dans les anciennes tribus mayas, aztèques, avec les sacrifices, sauf que là c'est pas pour les dieux, mais pour un psychopate. Ca me rappelle le film "the mother"
Ce nouveau film du réalisateur du surprenant « The lobster » est lui aussi singulier. Commençant un peu comme « Théorème » de Pasolini avec Martin, un adolescent qui arrive dans cette famille bourgeoise dans laquelle on pense qu’il va séduire tous les membres, le métrage prend un virage à 180 degrés et bascule dans le drame horrifique avec ce père obligé de faire un choix cornélien. Finissant étrangement dans un restaurant, un diner américain, comme dans « The lobster », « Mise à mort du cerf sacré » est nanti d’un superbe casting avec des acteurs jouant froidement (c’est le but) et semblant ne pas communiquer entre eux illustrant sans doute notre société contemporaine où les individus paraissent évoluer côte à côte sans même échanger une parole et qui se remettront tranquillement d’un tragique événement. Métaphore triste et glaçante, comme le monde actuel, malheureusement.
Pas le super film espéré, mais un excellent film tout de même. L'histoire est un peu "courte", mais si on est de bonne foi et un tant soi peu cinéphile, ne pas croire les critiques négatives, rarement justifiées pour ce genre, mais voir par soi-même. Les acteurs sont excellentissimes, et j'ai bien aimé, c'est déjà pas mal en ce qui me concerne.
Ambiance froide et cynique, travail de fond sur les personnalités ambiguës de chacun, excellente photo et acteurs au top vraiment je recommande ce film. Film un peu dérangeant certes doté d'un scénario dont on connait la fin mais on se laisse pourtant porter jusqu'au final. Film atypique et surprenant en apesanteur constante. À voir.
C’est un film raté, j’ai cru voir une réalisation digne de Park Chan Wook avec l’actrice star Nicole Kidman, ce n’est qu’un synopsis dramatique d’un cinéaste grec qui ne m’a pas coupé le souffle à cause de son intrigue thriller qui mène au bout de nulle part, l’irrationnel est forcé dans la mise en scène, de par des jeux d’acteurs non naturels.
Si le fait de plagier les travellings de The Shining fait office de dispositif de mise-en-scène, ce film pourrait être apprécié selon ce critère. Le réalisateur ajuste cette esthétique en bavant sur le travail de son modèle, ce qui enfonce encore plus le film dans des abîmes plastiques irrécupérables. Ce mépris est sans doute lié à un prototypage marchand, tellement visible que l' on se demande comment se prendre au sérieux dans ces conditions, à toutes les étapes de production ou de distribution. Quant à la réception, nulle torture mentale, on subit, soupire, espère puis...une haine médiocre reprend l'ascendant, le tout dans une passivité malaisante.
Ce film n’a ni queue ni tête. Musique dramatique pour faire passer la sauce ketchup psycho fantastique....une fois encore je me suis fais berner par la récompense du festival de Canne qui décidément a ses propres critères d’intellos. Infanticide
Serieusement, c'est le pire film que j'ai vu de ma vie. Les textes sont insignifiant et sans aucun but. Le rythme est tres lent et decousu de toute logique. C'est un 2 heures interminable et la fin nous laisse sur notre appétit. Il y a des filns que je n'aime pas, mais là j'ai tout simplement perdu 2 heures de ma vie. La vrai "cote" de ce desastre est 0,1/5.
J'ai détesté... Dialogues insipides, musique à insupportable, jeu d'acteurs inexistant... Un parti pris de mise en scène plat et soporifique. Je me suis forcée à regarder jusqu'à la fin, je dis bien forcée... Je n'y trouve rien de malsain, ni de décalé, ni d'obscure, ni de génial... Et j'en passe... Parce qu'il ne s'y passe absolument rien. La seule chose que j'ai ressenti en regardant ce film, c'est de l'ennui. En bref, j'ai perdu 2h01 de mon temps à regarder ce film. A prescrire aux insomniaques !!!
Le nouveau film de Yorgos Lanthimos confirme l’univers particulier du cinéaste grec et son originalité. Reparti curieusement avec le Prix du scénario à Cannes, le film séduit plus sur la forme que sur le fond. Car, cette histoire de vengeance, empreinte de faits irrationnels et incontrôlables n’est pas toujours convaincante, manquant de rigueur et d’explication. C’est sur la forme que le film parvient à captiver : mise en scène froide dans des décors dépouillés à l’extrême (on n’est pas loin du « Caché » de Haneke par exemple). L’interprétation y est aussi pour beaucoup : les 3 enfants sont très justes dans des rôles vraiment pas évidents. Les 2 stars américaines sont inspirées et sont rentrés dans l’univers du cinéaste avec conviction : Colin Farell, déjà dans le précédent film du cinéaste grec est prenant en père dépassé par le drame irrationnel qui le frappe. Nicole Kidman, de nouveau très troublante, est aussi inspirée ne épouse sacrifiée que dans le « Eyes wide shut » de Kubrick.
une histoire troublante jusqu'où irons-nous pour que le gens croient que notre vie est parfaite quel masque mettons nous pour cacher la vérité? face à la mort, resterons-nous debout ou supplierons nous le jaulier? ... Un film qui m'a marqué, m'a fait prendre connaissance de l'importance de la famille, mais surtout de handicap quelle nous inflige ... un film à voir !!!
Des acteurs (Collin et Nicole) mous volontairement ? Étrangement on est capté par l'ambiance malgré des incohérences. L'idée de base est bonne ce cerf manque sacrément de nerfs.