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    Mise à Mort du Cerf Sacré
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    3,2
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    194 critiques spectateurs

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    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2018
    Avec Yórgos Lánthimos, on a au moins la sensation d'être dans un cinéma qui se veut élitiste, hommage au grands noms. Le grec n'en est pas encore là, il divise plus qu'il est vénéré, et pour cause. Ce n'est pas parce qu'on a un parfait emballage que le produit est de qualité. Pourtant, je dois avouer que pour la seconde fois après The Lobster, il m'a saisie et fasciné. J'ai détesté ce film et le but qu'il entreprend depuis qu'il amorce l'intrigue et les véritables intentions du jeune Martin (intentions certes mais le pourquoi du comment spoiler: est incompréhensible, sûrement que ce n'est pas là l'important, mais reste un tantinet agaçant. Comment fait-il?
    ). On a de nouveau le droit à un Colin Farrel plat aux dialogues monocordes (j'adore, c'est vrai qu'il a un côté très pathétique dans le regard sans expression, va savoir pourquoi personne d'autre n'y a pensé avant), le tout correspondant plutôt bien à l'ambiance clinique (époux médecins, lui chirurgien cardiologue, elle - Nicole Kidman, impeccable - ophtalmo), et dessert l'image de la petite famille bourgeoise parfaite. Nul doute que le temps qu'il s'accorde de perdre pour le jeune Martin est alimenté par un remord quelconque, lui l'homme de santé droit et juste, n'a pas l'air de se laisser importuné sans raisons valables. Mais en fin de compte l'entrée en matière semble se focaliser sur une histoire qui se veut volontairement banale et simple. Un brillant chirurgien prend sous son aile un adolescent qui semble un peu perdu, chirurgien qui lui de son côté mène une vie de famille des plus respectable. Rien ne sort du cadre. Sauf que plus on avance dans le récit, plus on comprend que l'un des deux va trop loin et que cela n'augure rien de bon. Jusqu'à la dramatique amorce qui fait plonger le récit en un conte tragique insoutenable. Comment ne pas être écœuré en voyant la façon dont l'histoire, et les enfant, avancent? Reste l'ultime geste inéluctable qui justifie le très littéraire titre du film. Au vu de l'ambiance et du cadre, on comprend vite que les intentions du réalisateur grec ne sont pas bonnes, il ne compte pas nous épargner. Ce qui devient une fin injustifiable le faire ressortir comme un être plutôt détestable. Quelle est la bonne raison de ce vieil adage Œil pour œil, dent pour dent? Sûrement métaphorique, sûrement qu'il va nous laisser nous faire une raison de tout cela. Et si la fin ne justifiait pas les moyens, cela pourrait donner une bel exemple de tout le misérabilisme que l'on peut trouver dans l'existence humaine. Obligée de faire face à ce qu'elle craint le plus dans la vie = la mort. Mais encore plus quand ce n'est pas la sienne, qui après tout, ne fait plus ressentir grand chose contrairement à l’irréversible douleur de la perte d'un être aimé.
    barredefer
    barredefer

    11 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    le film le plus glauque et desagreable que j ai vu depuis longtemps. Avec en plus une bande sonore insupportable. A eviter absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Incroyable. On a été scotchés du début jusqu'à la fin. C'est un film de métaphores, un drame mythologique. Donc parfois analytique et jusqu'au-boutiste, mais toujours subtil et réfléchi. Comme le dit ledroit.com, "Mise à mort du cerf sacré demande un certain investissement du spectateur, qui est poussé dans ses derniers retranchements. Mais le jeu en vaut la chandelle."
    Asm31
    Asm31

    9 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2017
    Alors film totalement inattendu pour moi,
    je dirais que ce film est un Ovni, inclassable, particulier, fantastique, dérangeant, génial....
    Les 30 40 premières minutes, l histoire se met en place parfois avec lenteur et puis un événement pour pas spoiler, et surtout une conversation rapide entre 2 personnages et là le film change de dimension à tout sens... génial déroutant.
    on sort du film vidé par cette atmosphère et c'est génial justement ...
    je le recommande
    j imagine qu il peux ne pas plaire à tous mais il est à voir ...
    benoitG80
    benoitG80

    3 414 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    « Mise à Mort du Cerf Sacré » est après le très bon « Lobster » du même Yórgos Lánthimos, un deuxième uppercut violent et magistral, dont les premières impressions auront bien besoin de décanter avant d’en parler !
    Quel cinéaste virtuose capable d’aller dans les tréfonds de l’âme humaine pour en décortiquer le malaise, l’hypocrisie, les travers et au bout du compte la peur...
    Nous voilà plonger dans une famille bourgeoise et aisée, où l’apparence est plus forte que tout, où tout sentiment spontané est contenu, où la moindre marque d’affection existe à peine, pour dégager ainsi un univers mort, aseptisé et glacé, impersonnel et inconsistant, les seules discussions familiales étant cadrées, formatées et réduites à des organisations du quotidien !
    C’est l’irruption du jeune Martin, à la présence ambiguë qui sera la première fissure, avant les véritables craquelures de cette famille, si guindée et presque censurée dans sa façon de vivre.
    De plus, ce cercle familial étrange et anxiogène, l’est encore plus par l’aspect à fortiori clinique de leur univers professionnel, où de longs couloirs et de grands espaces nous mettent presque mal à l’aise !
    Tout cela va donc provoquer une impression étonnante, où le spectateur sera l’observateur attentif des menues réactions des uns et des autres, de l’évolution de chacun de ces personnages, entraînant des retournements inouïs, pour atteindre l’impensable avec l’ultimatum posé par Martin en terme de sacrifice !
    Et justement, qu’on ne s’y trompe pas, car sans en dévoiler la teneur, la notion de sacrifice ici, présente tout son intérêt en tournant à la métaphore pure !
    Le film au-delà des surprises, des rebondissements devient littéralement angoissant et passionnant à suivre, Colin Farrell et Nicole Kidman étant parfaits dans leurs névroses, engendrant elles-mêmes tout un lot de réactions qui vont avec !
    C’est un couple qui va nous embarquer dans un fonctionnement ahurissant face au jeune Barry Keoghan, phénoménal et tellement inquiétant et saisissant dans sa composition de haute volée !
    Quant aux deux enfants, ils sont aussi stupéfiants par leur présence prenante et leur impact...
    Bref, sans entrer dans un problème politique ou relatif à la mythologie, on ne pourra être que secoué par ce drame dont la dimension tragique se décuple au fur et à mesure des événements inimaginables !
    Décidément, Yórgos Lánthimos est un cinéaste à suivre. Atypique, surprenant et décoiffant, son travail nous laisse franchement dans un drôle d’état !
    À voir...
    Requiemovies
    Requiemovies

    206 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Mise à mort du cerf sacré de Yorgos Lanthimos répète un peu ce qu’il avait mis en chantier dans The Lobster, un pitch intéressant, saboté volontairement dans son dernier tiers pour perdre encore un peu plus le spectateur. Si la proposition peut s’avérer intéressante on ressent cette fois un certain je-m’en-foutisme qui sous l’alibi de rendre une œuvre artistiquement pointue, étrange et maîtrisée pourrait se permettre tout et n’importe quoi. Mais n’est pas David Lynch qui veut, pour le fond et encore moins Stanley Kubrick pour la forme.
    Car si Mise à mort du cerf sacré est un très bel objet esthétique il s’avère beaucoup moins prompt à tenir son récit de la première à la dernière minute, et fait dériver son œuvre dans une sorte de caricature dont le fond ne varie guère film après film ; critique de la société, perversité humaine que même l’union familiale ne réussit à solder, et ce afin de chercher toujours à choquer dans la provocation, plutôt que de créer réflexions et interrogations.
    Son film pose en outre un problème, car étrangement attirant dans sa composition, mise en scène chirurgicale et pesée (références, hommage ou copiage) mais ne s’élève jamais dans les bizarreries suggérées. La convocation des sens du spectateur est bien là mais tout se dessine assez vite sur un ton assez embarrassant du vide dans lequel s’inscrit apparemment Yorgos Lanthimos dans ce qu’il a à nous dire, ou plutôt, ne pas nous dire.
    C’est donc lent, long, assez bête dans ses sens cachés, car redite de son précédent film, et révèle seulement une chose, la capacité des comédiens à sortir une prestation juste et parfaite dans la difficulté d’un scénario casse-gueule, tant et si bien qu’on se surprend à redécouvrir Colin Farrell et Nicole Kidman dans leur meilleur rôle depuis longtemps. Point.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    21 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    Si "the Lobster" était décevant, la "mise à mort du cerf sacré" est franchement ennuyeux. Quelques scènes drôles sortent du lot et le ton du cinéaste est toujours aussi "drôle" mais il reste qu'à aucun moment il ne nous invite à porter un regard critique ou même à partager les enjeux montrés à l'écran. Il y a justement chez le spectateur la même chose que chez Colin Farrell, un certain froid et une placidité à l'égard de ce qui se passe.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    "mise à mort du cerf sacré " prix du scénario au dernier festival de cannes est un thriller fantastique glaçant. En effet pendant près de deux heures nous y suivons la descente aux enfers d'une famille modèle américaine démontrant le côté le plus sombre de l'homme avec des comédiens convaincants dans leur rôle colin farrell en tête. seul défaut du film une difficile compréhension tout de même du scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    Patiemment, Lanthimos est entrain de constituer ce que l'on appelle une oeuvre
    Il n'est pas un vendeur de vérités, de bons sentiments, de perversités
    Ce n'est pas un cinéma d'auteur d'école
    A travers ce film il s'intérroge, il nous intérroge - entre autres - sur la place de la tragédie à notre époque
    Et comme cette question est peu audible aujourd'hui, peut-être ne veut-il pas la mettre en scène aimablement ? Il ne nous le dira pas.
    Qui se rappelle des sifflets entendus à Cannes l'année de la présentation du Sacrifice de Tarkovski ?
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    Certains journalistes préfèrent nous raconter par le menu ce film afin de pouvoir remplir le vide sidéral qui découle de sa projection....
    Oh que oui, c'est lent - long - glauque - indigeste et surtout plutôt prétentieux dans cet acharnement à vouloir nous la jouer à la mode Kubrick.
    Seul le casting tente péniblement de sortir de ce trop long métrage aussi boursouflé qu'un énorme gâteau d'anniversaire US.
    Bref, on peut s'éviter cette triste chose et ainsi préserver son porte-monnaie et évidemment son amour du 7 art.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    La mise en scène très « kubrickienne » et un humour à froid ne suffisent totalement pas à compenser un film étrangement dérythmé.
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    Pour commencer j’adore le titre du film et même si j’ai pas trop accroché à la musique il est beautifully terrifying!!
    Je valide !
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2017
    Steven (Colin Farrell) est cardiologue. Anna (Nicole Kidman) son épouse ophtalmologue. Ils forment un couple parfait avec leurs deux parfaits enfants, Kim, quatorze ans et Bob douze.
    Mais leur vie se dérègle quand une mystérieuse malédiction les frappe lancée par Martin, un adolescent d'un milieu plus modeste dont le père est décédé lors d'une opération dirigée par Steven.

    Regardez attentivement cette affiche. Qu'y voit-on ? Une chambre d'hôpital aux murs blancs qui semblent s'élever à l'infini. Elle est meublée de deux lits vides. Face à eux, un homme immobile dont on devine à peine les traits. Que n'y voit-on pas ? Les noms des deux stars hollywoodiennes qui tiennent le haut de l'affiche - ou, précisément, qui ne le tiennent pas : Nicole Kidman et Colin Farrell, excusez du peu. Ce parti-pris illustre bien l'ambition folle du réalisateur Yorgos Lanthimos : vendre son film non pas sur l'identité de ses deux stars mais sur celui de son thème profondément angoissant : le désarroi d'un père face à la souffrance de ses deux enfants.

    On avait déjà remarqué ce jeune réalisateur grec originaire d'un pays dont le cinéma ne s'exporte guère. "Canine" et "Alps" étaient deux réalisation déroutantes. Après avoir franchi l'Atlantique, Lanthimos a signé "The Lobster", un film tout aussi déroutant dont l'action se déroule dans un futur doucement totalitaire qui force les veufs et les célibataires à se marier sous peine d'être transformés dans l'animal de leur choix.

    Son film suivant, qui a déchiré la Croisette cette année, n'est pas moins troublant que les précédents. Il donne dans sa première moitié l'illusion d'être ordinaire. On y voit un père, une mère, deux enfants, dans une banlieue américaine semblable à celles qu'on a déjà vues mille fois. Sauf qu'un malaise persistant s'instille. À quoi est-il dû ? Difficile à dire. À certaines paroles échangées, telle cette mention des premières règles de Kim ? Aux pratiques sexuelles de Steven et Anna ? Ou à la relation (amicale ? filiale ? sexuelle ?) entre Steven et Martin dont on ne comprend pas la raison d'être.

    Il n'est pas question d'une famille qui cache un lourd secret. Lanthinos est beaucoup plus subtil, qui ne construit pas son film autour d'un ressort si convenu. Non. Le malaise est plus diffus et sa solution moins évidente. C'est l'objet de la seconde partie du film. Un après l'autre, les deux enfants sont frappés de paralysie. Les médecins n'en comprennent pas la cause. Martin lancera son anathème et mettra entre les mains de Steven un pacte faustien.

    Je n'en dirai pas plus. Et pas plus n'évoquerai-je la façon, macabre et risible à la fois, dont Steven s'en déliera. J'ai parfois eu l'impression d'une supercherie, macabre, dégoûtante, ridicule. Certains spectateurs ont partagé cette opinion et ont quitté bruyamment la salle. J'ai été fasciné par la bande-son à la fois majestueuse et terrifiante. Je ne sais pas si je garderai un bon souvenir de ce film qui m'a perturbé et parfois déplu. Mais il laissera en moi une marque profonde.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Je n'ai pas trouvé ce film très bizarre je dis ça puisque la plupart des critiques le dise.
    Il est assez hors du commun je m'attendais à de la violence et du sexe mais pas de cette manière là.
    Il m'a plus, je pense honnêtement que c'est un film à voir.
    J'ai vraiment bien aimé le personnage Martin qui est joué par Barry Keoghan que j'aime vraiment bien aussi.
    L'histoire a du sens même si chacun peut avoir compris l'histoire différemment.
    Certaines images font froid dans le dos (rien de très choquant non plus)il me semble avoir vu qu'il était interdit aux moins de douze ans.
    J'aurai mit un âge plus âgé je pense vu que le sexe et la violence sont très crus. Tres bon film à voir, les acteurs sont également bon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Ce réalisateur parle toujours de quelque chose de plus, mais pas forcément tout le monde va le comprendre. Ici, on parle de la famille (comme toujours), des priorités et des secrets des parents, de la politesse, de la communication entre les membres d'une société. De la justice, des classes sociales...Bref, plein de trucs à comprendre dans un film qui montre plus de choses de ce qui raconte...
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