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Nathalie R
24 abonnés
144 critiques
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4,5
Publiée le 16 décembre 2017
La force de ce film repose dans son fort pouvoir de suggestion. Une menace est bien présente, on ne la comprend pas, la famille semble l'accepter mais l'appréhende sans la comprendre. On craint en permanence une violence invisible, l'ambiance devient glaçante et l'issue de ce drame nous laisse pantois. Yórgos Lánthimos a osé aller au bout de son idée folle, il n'avait pas le droit d'en faire autrement, mais il nous impose une souffrance psychologique puisqu'on veut savoir où on nous amène, on accepte de s'immicer dans cette attente folle, on est fasciné, on se laisse surprendre à rire de certaines situations. On se demande si on a le droit d'en rire, le malaise s'installe, le scénario est parfait, Lánthimos a gagné.
Le réalisateur grec Yorgos Lanthimos nous livre ici un film pour le moins original. Le jeune Martin (Barry Keoghan, vu dans Dunkerque) va s'immiscer dans la vie du couple bourgeois composé par Colin Farell et Nicole Kidman. Il va gagner l'affection de la famille et des deux ados avant que la situation ne dérape. Très déçu par "The lobster", j'ai trouvé le cinéaste beaucoup plus à son aise dans ce film où il règne une ambiance anxiogène, jamais loin du fantastique. Bien sûr, il y a des moments assez glauques mais malgré la durée assez longue, le film est plein de rebondissements avec une morale assez simpliste mais qui nous tient en haleine pendant deux heures. Une oeuvre clivante qui n'a pas fini de diviser sur sa qualité.
"The Lobster" fut ma première expérience avec Yorgos Lanthimos ce réalisateur si particulier. J'avais apprécié le film même si je l'avais trouvé inégal notamment lors de la seconde partie. Avec "The Killing of a Sacred Deer", il nous fait vivre une fois de plus une expérience bizarre et troublante, une sorte de lente agonie. L'histoire est beaucoup moins originale, elle est même très simple une fois les enjeux dévoilés, mais elle est tout aussi prenante, voire même fascinante. C'est presque étrange d'être aussi captivé par quelque chose de si "banal" voir absurde. On retrouve la patte du réalisateur avec son ambiance particulière, sa mise en scène carrée et sa direction qui bride les acteurs qui donnent l'impression d'être des robots (en vo) ce qui est voulu. Tout ça accentue cet univers très froid dépourvu d'émotions ce qui contraste avec le fond de l'histoire qui normalement devrait faire réagir n'importe qui avec toutes sortes de sentiments comme la colère, la haine, la tristesse ou le doute. Je ne parle pas de l'histoire, car pour moi, ce n'est pas le plus important tout comme la décision finale d'ailleurs. J'ai aimé tout ce qu'il y a autour à savoir la tension dans le récit, l'ambiance anxiogène, la superbe mise en scène ainsi que ce jeu morbide volontairement trop sage. Bref, c'est un très bon film avec des acteurs vraiment convaincants.
Une première ,j'ignore si c'est bien ou pas donc je met bien même si ça vaut plus ou moins. Un film très étrange mêlant le drame ,le thriller ,le fantastique et l'épouvante qui lui est surtout dût aux musiques du film qui sont extrêmement utile et angoissante même si la scène ne l'ait pas. Un film que je ne peux pas forcement conseiller puis ce que je ne peux pas le raconter mais ça reste un film à voir par sa complexité. Un sujet vraiment très originale qui est à la limite du n'importe quoi. Des personnages travaillé. Une histoire dans laquelle il se passe énormément de choses mais nous, nous n'avons que très peu d'explication sur ce qui se passe ,pourquoi et qui sont vraiment certains personnages. Un scénario méritant amplement son prix. Un dialogue pas banales que personnes n'utilises mais qui est parfait pour l'ambiance du film. Colin Farrell ,Nicole Kidman ,... sont grandioses.
Il est vrai que le scénario a de quoi allécher. Malheureusement la mise en scène de Lanthimos finit par tour tourner à vide et se désincarner complètement à force de vouloir trop intellectualiser son propos. Pas forcément une bonne idée lorsqu'on lorgne vers le thriller fantastique. Il reste une mise en scène brillante et un Colin Farell encore une fois excellent.
Film étrange ou un médecin (Colin Farrel) va devoir payer pour la mort d'un de ses patients qu'il avait opéré et qui n"a pas survécu à l'opération.Lui et son épouse (Nicole Kidman) doivent regarder leurs enfants tomber malades sous leurs yeux et aller vers la mort. Ils essaient d'intervenir auprès de l'orphelin qui orchestre le drame.
Après The Lobster, j'ai peur d'être complètement insensible au cinéma de Yorgos Lanthimos. En dépit pourtant de scénarii toujours très riche et surprenant, sa mise en scène assomme le film. Les mouvements de caméra sont ingénieux mais trop cliniques, on à l'impression d'être enfermé dans un monde abstrait et ennuyant. Pourtant j'aime l'idée que le réalisateur m'impose un point de vu, mais ici le tout manque cruellement de vie et d'émotion. Rigide et un peu "m'as-tu vu" dans sa manière de filmer, ce long-métrage est plus une mise à mort du spectateur sacré.
Un des meilleurs films de l'année.C'est un thriller poignant, plein de suspens, qui ne cesse de surprendre. À cela s'ajoute une bande originale parfaitement bien choisie.
film archi nul, nul..... pas de véritable histoire, ennuyeux.... écœurant. je suis allée avec mon mari et mes trois filles ados, dont une de 12ans. nous etions très gênés avec mon mari car beaucoup de scènes tres osées... le scénario est a vomir sans aucun intérêt. ...... on a perdu 2 heures de notre temps et 5 places de ciné. comment kidmann et farell ont pu accepter de jouer dans un tel film......
Depuis quelques mois, Steven, chirurgien marié 2 enfants, a pris en sympathie Martin, un jeune garçon qui a perdu son père. Martin s’immisce progressivement au sein de la famille et devient de plus en plus menaçant, jusqu’à proposer à Steven un marché inacceptable.
Mise à mort du cerf sacré est un thriller dramatique de Yorgos Lanthimos (The lobster) sorti en 2017. Le réalisateur a obtenu le prix du meilleur scénario au festival de Cannes 2017. Ce film ne laisse personne indifférent. Afin de mettre le public dans le bain, le réalisateur grec commence par montrer les images d'une opération à coeur ouvert sur un fond musical omniprésent. Yorgos Lanthinos raconte dans son film une bien étrange fable morbide et radicale, celle d'un chirurgien qui doit faire face à un adolescent maitre chanteur qui menace les membres de sa famille. En effet, Martin accuse Steven, cardiologue (et alcoolique mondain) qui a opéré son père, d'avoir provoqué sa mort. Il veut donc sa revanche.
Dans Mise à mort du cerf sacré, le réalisateur grec cumule les circonstances odieuses et contre nature poussant un homme qui a tout pour être heureux à commettre un infanticide. Son messager est un adolescent assez repoussant aux yeux porcins dont l'argumentaire est aussi choquant et inacceptable qu'il n'est implacable. Dans le même temps, face au péril, la famille bourgoise va se livrer à des calculs et perdre ses oripeaux de respectabilité pour tomber dans un registre charnel (Anna se livre à un jeu sexuel avec un collègue de son mari pour avoir des informations le concernant) ou primitif ("Tabassage" de Martin).
The lobster ménageait quelques moments de respiration comiques, Mise à mort du cerf sacré est plus économe sur ce point à part peut être le jeu amoureux du couple (Anesthésie générale?). La réalisation fait penser à du Stanley Kubrick ou du David Cronenberg des débuts. L'ambiance du film est clinique, les 2 acteurs principaux, Nicole Kidman et Colin Farell, confrontés au pire des choix, dégagent beaucoup de froideur et de sens du calcul. Formellement, les longs travellings dans les couloirs des hopitaux et les effets de caméra en plongée laissent augurer du pire.
Il s'avère au gré de l'histoire que Martin n'est pas un mythomane. Les 2 charmants enfants du couple vont tomber malades et souffrir de paralysie des membres inférieurs. Après maintes tergiversations et des scènes de tension croissante avec son épouse, il finira par tuer l'un des membres de sa famille dans une scène grand guignolesque digne de Funny games.
Le spectateur du film n'est pas que spectateur, il est immergé dans une situation à laquelle il peut s'identifier, ressentir - et juger- les émotions des personnages de toutes les façons possibles et imaginables, l'expérience est pour lui subjective
Le prix du sang et la loi du talion
L'ambiance malsaine du film lorgne clairement vers le cinéma d'Haneke (Funny Games) et de Pasolini (Theoreme dans lequel le personnage de Terence Stamp couche avec tous les membres d'une même famille et la quitte, la laissant dans le chaos). Il y a quelque chose qui résonne du fond des âges dans le film de Lanthimos, quelque chose de très ancien remontant aux civilisations polythéistes d'il y a plus de 2500 ans, dans lesquelles tout avait un prix, tout nécessitait un sacrifice parfois institutionnalisé, le prix du sang. Le film est d'ailleurs inspiré du mythe d'Iphigénie.
Le casting du film est impeccable notamment Sully Suljic (Bobby le fils du couple) et Raffey Cassidy (Camille la fille du couple), victimes désignées et innocentes du "péché" de leur père et du bras vengeur de Martin (Barry Keoghan).
Le roi Agamemnon tue un cerf dans un des bois sacrés d'Athénée. La déesse, plein de colère, fait arrêter le vent, ce qui empêche la flotte du roi de partir à Troie. Pour que le vent se lève, il faudra sacrifier Iphigénie, la fille du roi, à la déesse. Le mythe a des différents dénouements selon la source. Quelques sources soutiennent que la femme avait été sacrifiée. Par contre, des autres versions du mythe racontent que la déesse Artémise échangea la femme pour une biche au dernier moment, cachant la fille du roi dans une île. En tout cas, les bateaux auraient pu partir.
Le film est un réussit technique de travellings et zooms qui mettent en évidence le raffinement du cinéaste grec depuis les surprenants Canine ou Alps, lesquels, contrairement à Mise à mort du cerf sacré, montraient grande quantité de plans fixes. Aussi, la violence explicite était abordée d'une façon réaliste et en toute froideur au style de Michael Haneke, source d'inspiration du grec. C'est pour rien que Lanthimos lui rend hommage avec le dénouement de ce film, très similaire à une des moments les plus angoissants de Funny games.
On peut dire que Lobster n'était qu'une transition vers cette maturité technique qui nous rappelle à Kubrick. Non seulement à cause des couloirs de l'hôpital, qui recréent ceux de l'hôtel de Shining ou de la navette de 2001. Non seulement aux reflets du corps de Nicole Kidman sous une lumière soignée au détail, telle on la voyait dans Eyes wide shut. Sinon grâce aussi aux cadres ouverts tournés à l'intérieur, si froids comme parfaitement enregistrés même en mouvement, technique que Kubrick maîtrisait dans ses dernières œuvres. Même dans les plans les plus statiques, Lanthimos met en marche des ventilateurs qui empêchent un moment de repos pour l'image, comme si le tourbillonnement des machines contribueraient à agiter les entrailles des spectateurs et des personnages face à l'orage qu'on voit arriver.
Un chirurgien devient ami du fils d'un de ses patients, mort au bloc opératoire. Le jeune s'immisce dans la vie familiale du médecin jusqu'au jour qu'il annonce une prophétie, ce qui obligera au chirurgien de prendre une décision si drastique comme douloureuse.
Lanthimos encadre la tragédie grecque dans le monde médical de nos jours. La croyance du fatum face à la technologie. L'impossibilité de l'homme actuel d'utiliser les avances scientifiques pour se sauver de ce qui est déjà écrit, une situation illogique pour nous tous. Le réalisateur imprègne cette production britannique de ses origines helléniques. Il met une famille occidental exemplaire face aux dilemmes de l'Antiquité. La culture classique contre la contemporaine. La rancune d'un jeune comme force du destin, inévitable. La chasse du cerf comme mauvaise praxis médicale.
Les personnages du film, comme dans tous les films du réalisateur, récitent leurs lignes avec le poids tragique qui caractérisait l'amphithéâtre grec. Si bien les muses du réalisateur, Angeliki Papoulia et Ariane Labed, ne jouent pas dans le film, Colin Farrell joue son rôle avec souplesse. Pareil pour les adolescents du film, qui maîtrisent son profil froid et apathique. Mention spéciale à Alicia Silverstone, actrice semi-disparue, victime du cliché de la teen-star des années 90 qui réussit à donner un ampleur surprenant à un personnage d'une seule scène.
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Un excellent film, une musique, une photo irréprochable, un jeu d acteur très bon (Kidman magistrale, Farell a contre pied vraiment bon). Angoissant, questionnant, le côté fantastique est déroutant comme souvent, mais on est embarqué direct !!
Plans magnifiques, acteurs excellents et histoire à la fois absurde et tragicomique. Je comprends tout à fait les gens qui ont pu détester. En ce qui me concerne, je suis progressivement et entièrement rentré dans cette ambiance extrêmement bizarre.
"The Lobster" avait surpris l'édition 2015 du festival de Cannes par son côté excentrique et sa faculté à créer un univers unique entre le post-apo et la dystopie tout en proposant des idées, certes farfelues, mais cohérentes dans leur environnement. Avec "Mise à mort du cerf sacré", Yorgos Lanthimos rend un hommage, à sa manière, aux grands thrillers énigmatiques des Hitchcock et consorts. Mais plutôt que de jouer sur les subtilités du scénario où de nous livrer une mise en scène sous forme d'énigme, le cinéaste nous balance à la gueule un trip sous Prozac où le fantastique s'invite avec l'inélégance la plus totale dans une métaphore animalière pourtant intéressante. Premièrement, Lanthimos semble manier la caméra avec un certain talent, c'est indéniable. Oui, le sentiment d'étouffement des personnages est bien retranscris à travers de sublimes images où ces derniers semblent prisonniers d'un environnement froid et clinique. Mais sans qu'il y ait un quelconque sens derrière, c'est sympa de flatter l'oeil par d'innombrables procédés anxiogènes mais le tout fait preuve d'une telle antipathie que l'on ne s'acclimate jamais vraiment à l'univers du film. Qui plus est que les personnages, enfermés dans cette situation qu'ils ne contrôlent pas, sont tellement robotiques, shootés et imperturbables qu'ils ne semblent véritablement humains que lorsqu'ils ont des sautes d'humeur. Difficile d'éprouver la moindre empathie envers eux. Et sans parler de cette ambiance sonore, quasi-insupportable à un moment du film. Alors l'histoire n'est pas dénuée de qualité, loin de là. On mettra de côté les éléments les plus what the fuck qui semblent sortir tout droit d'une séance sous LSD de la part des scénaristes (le processus de mort????) pour s'attarder sur les parallèles entre le monde animal et le fonctionnement de ces êtres à peine humains. La position "soumise" lors des rapports sexuels, l'importance de la pilosité dans la hiérarchie masculine, la venue d'un jeune mâle empiétant sur le territoire du dominant (adoubé par ses pairs puisque cardiologue est donc indispensable à la communauté ou au troupeau), ..., tous ces éléments donnent un semblant d'intérêt au film. Mais là aussi, aucun sens n'est apporté à cet aspect et la fin, ridicule, vient achever le spectateur et les innombrables possibilités qu'avaient le metteur en scène de pousser plus loin la métaphore. En rendant son univers plus proche du nôtre, Lanthimos a malheureusement perdu de l'émerveillement et de la sensibilité qui faisait la force de son précédent film. Ici, tout est austère, dérangeant et répulsif.
qu'est ce que c'est que ce pseudo thriller psycho-médical incompréhensible. mise en scène lamentable des séquences d'une lenteur exaspérante , un jeu tres aléatoire, une bande son qui ressemble plus a un gargouille qu'à une musique,, des travelings en veut tu en voila , des situations ridicules et une fin tellement grotesque que s'en est pitoyable. l'un des pire navet de l'année.