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7eme critique
533 abonnés
2 778 critiques
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3,0
Publiée le 28 février 2018
Une pointe de Stanley Kubrick dans quelques plans (caméra ras le plafond ou le plancher suivant les protagonistes, sans oublier un peu de symétrie), une atmosphère froide, glauque, mystérieuse et oppressante (la musique y sera pour beaucoup), un bon scénario entraînant, le réalisateur de "The lobster" confirme son talent pour la mise en scène (et le choix de ses sujets), mais nous laissera malheureusement sur notre faim en oubliant de nous bousculer, ou encore de nous bluffer, malgré une histoire très intéressante qui s'y prêtait pourtant parfaitement.
Si je pouvais mettre 1 quart d'étoile, ca serait encore trop bien noté.
Aucune histoire, pas de fin, pas d'explication, on s'ennui a mourrir.
Surement le film le plus pourri que j'ai pu voir ces dernières années. Pour dire a quel point; habituellement, je n'ecris pas d'avis... Mais là, c'est tellement nullissime que je me dois de le faire.
Je ne suis pas allergique au cinéma de l'étrange, du test, du non conformisme, j'aime les films qui sortent des sentiers battus lorsqu'ils sont bien faits, des lynch, des kubrick, .. Mais là, non et non. Le casting m'a convaincu de voir ce film, et les acteurs ne suffisent pas à le sauver. Une histoire décousue et pleine de non sens, des scènes non terminées/abouties. J'ai l'impression que le réalisateur s'est juste fait plaisir à tester des techniques ... Ca parlera peut être aux amateurs capables d'identifier des façons de tourner/filmer et d'apprécier ces techniques, mais moi j'ai voulu voir un film et j'ai perdu mon temps.
Esthétiquement très réussi, ce drame fantastique emmène le spectateur dans une spirale infernale, tout en douceur. La force du film réside dans la profondeur de l'histoire, son atmosphère, son essence particulière, avec ses grands acteurs qui réussissent à nous hypnotiser face au sort mystérieux que subit cette famille modèle. Le garçon qui s’immisce de plus en plus dans le cercle familiale est exceptionnel, il représente à lui seul le drame de l'histoire. La réalisation est impeccable, tout comme la bande son, oppressante et pesante, parfaitement synchro avec les événements troubles. Un grand film psychologique aussi ou peu d'actions s'y prêtent mais ce n'est pas ce qu'on lui demande..
J'ai tenu 30 minutes. Les dialogues sont insipides et les acteurs ont l'air de s'ennuyer. Ma femme a tenu 5 minutes de plus que moi. Elle m'a dit "je n'en peux plus". Je suis tenté de penser que c'est un choix scénaristique, mais pourquoi? La production a-t-elle prévu d'offrir un lot aux hypothétiques personnes qui arriveraient à la fin? Étais-ce une caméra cachée? Je suppose que quelques personnes trouveront un côté "génialement décalé" à ce film, et ils ont peut-être raison. De mon côté, je suis déçu, j'ai eu tors de choisir ce film sur le casting et la réalisation :-(
L'ambiance et le style du film se démarque du tout venant, on assiste à une belle réalisation de plus le jeune Barry Keoghan à vraiment de la présence et sert de poil à gratter. En revanche je n'ai pas vraiment accroché sur le scénario pas à cause du coté absurde mais du fait qu'une fois l'idée du film dévoilé l' histoire ne présente plus vraiment d'intérêt.
L’ambiance du film est assez lourde. La manière de filmer est très glauque, Vive l’objetif grand angle fisheye. La musique n’est pas là pour arranger les choses. Je ne serai dire si j’ai aimé le film ou pas ....!?!!
Un pur naver. Aucun sens à ce film qui nous plonge dans une ambiance des plus particulieres. Bref malgré une affiche annonçant des bons acteurs cela prouve qu un bon film est un assemblage de bon scénario bon réalisateur etc.... Ce qui n est pas le cas !
Je suis pourtant bon spectateur et ouvert pour découvrir un genre différent. Mais ce film est à mon sens médiocre dans sa version Française. Le doublage des acteurs est minable (aucun ton, quasiment aucune expression)... On a trop l'impression que les dialogues sont lus, sans expression. Le jeu des acteurs est pauvre comme le regard de chaque protagoniste... La démarche des acteurs dans l'hôpital n'est pas naturelle... L'ambiance sonore est lourde, trop pesante par rapport au suspense. C'est dommage parce que le scénario semble très bon et les images aussi (plans, scénographie).
Après l'excellente surprise de "the Lobster", quel plaisir de retrouver un film de Yórgos Lánthimos. Car que l'on rentre ou non dans l'univers du réalisateur grec, force est de constater qu'il possède une vraie identité à l'instar de Michael Haneke ou Alejandro Jodorowsky pour ne citer que ces deux là. Si ce dernier film n'est pas exempt de défauts, l'atmosphère anxiogène et étrange, La présence inquiétante du jeune Barry Keoghan ( vu récemment dans "Dunkerque") ajoute à la fascination horrifique d'un scénario abscons et pourtant assumé jusque dans son final. Quand les réalisateurs sont capables de sortir des sentiers balisés pour offrir de vrais scénarios aussi originaux qu'ambitieux, le spectateur ne peut qu'être séduit.
Je n'ai pas envie de critiquer le film que je trouve excellent mais les critiques stupides d'un certain nombre de journalistes, les mêmes d'ailleurs que ceux qui encensent certains films français d'une platitude incommensurable! Ceux qui critiquent la musique pompeuse ne sont sans doute que des adeptes de Johnny Hallyday et ceux qui sont étonnés de la scène d'ouverture n'ont sans doute pas vu le film!
Ambiance glaciale, humeur maussade et lourdeur du scénario, la BO est insoutenable et se veut lyrique pour nous emmener de l’autre côté du miroir. Le message est lourd, le rythme est lent, tout est sensé nous troubler mais aucune émotion n’est véhiculée. Un “Choix de Sophie� mal fagoté.
Tout traine en longueur comme pour nous en mettre plein la vue, quelques scènes tentent de brouiller les pistes. Anna n’est-elle pas névrosée ? Steven n’est-il pas ambigu ? Martin n’est-il pas qu’un simple ado boutonneux ?
Steven, chirurgien, aurait tué accidentellement le père de Martin lors d’une opération du coeur. Depuis une drôle de relation se noue entre eux deux. La culpabilité de Steven et flagrante et le gamin semble vouloir un père de substitution. On pense à une liaison naissante mais que nenni, le gosse veut juste se venger, la suite ne justifie pas les moyens, c’est peu crédible et bancal. D’autant plus que Martin a le charisme d’un poisson rouge sans aucune dimension machiavélique.
Colin Farrell est lourdement psychorigide et Nicole Kidman est, faussement, mystérieuse et totalement inexpressive. Les déambulations dans les couloirs sur des plans longs sont barbantes comme Colin Farrell. Bref une histoire improbable qui prend des airs d’opéra tragique. Yorgos Lanthimos vise l’intelligentsia torturée.
Mise à mort du cerf sacré est une curiosité cinématographique. Je ne connais pas le cinéma de Yorgos Lanthimos mais celui-ci, de nationalité grecque, propose une oeuvre dont les contours sont des hommages directs au cinéma de Stanley Kubrick. Certains plans dont de nombreux travelling font directement écho aux Sentiers de la Gloire, 2001 ou encore Shining. Bref, nous nous retrouvons avec une esthétique soignée mais légèrement froide et peu inspirante. Autour de ce film, un casting étonnant qui fait écho là aussi aux Proies de Coppola puisqu'on retrouve Nicole Kidman - toujours aussi excellente dans les rôles froids et rigides mais également Colin Farrell, un acteur que je ne porte pas vraiment dans mon coeur. En revanche, j'ai eu une révélation pour le jeune irlandais Barry Keoghan qui propose une vision double de son personnage avec un côté attachant et terrifiant. Justement, l'inquiétude ne cesse de grandir tout au long du visionnage. Progressivement, un malaise s'installe avant d'atteindre un rythme de croisière au moment de la révélation : spoiler: une malédiction est portée sur toute la famille en référence au mythe grec d'Icare. Malheureusement, à partir de ce moment, le film perd en intérêt et en dramaturgie jusqu'à un final sanglant qui - reste percutant visuellement - mais largement décevant et convenu dans son exécution. D'ailleurs, en tant que spectateur, je souhaitais davantage explorer le complexe des 2 parents qui reste selon moi trop superficielle. La supposée alcoolémie ou infidélité du rôle de Farrell est une déception car ce sont uniquement des conséquences ou des constats. En aucun cas des causes. En bref, Yorgos Lanthimos fait des choix douteux qui mêlés à des longueurs interminables surtout dans le dernier acte rend le film assez frustrant. La Mise à mort du cerf sacré devient un soufflet qui retombe malheureusement trop vite. Dommage !
un cinéma "libre", qui sort des sentiers battus, comme nous l'a habitué son réalisateur avec Lobster, l'idée est bonne car conceptuelle, l'absence d'explication est excellente, pourtant le film reste ennuyeux et je n'ai aucune envie de le revoir. Peut-être à cause de ces dialogues monocordes, de cette musique pénible qui écrase volontairement par moments ces dialogues, comme pour obliger le spectateur à aller dans une seule direction, ce qui peut faire l'effet inverse et nous faire freiner des 2 pieds. Le final, je ne le dévoilerai pas, mais à y réfléchir on sort du film hagard en se disant : alors quoi ? la loi du Talion est donc la plus juste ?