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    Mise à Mort du Cerf Sacré
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    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2017
    Est-ce parce qu'il est ressortissant grec que Yorgos Lanthimos ne filme que des tragédies, même sous-tendues d'un humour aux confins de l'absurde qui ne prête vraiment pas à rire ? Mise à mort d'un cerf sacré (ce titre !), à lui tout seul, dépasse la noirceur cumulée de Canine, Alps et The Lobster, ce qui n'est pas peu dire. Musique dissonante, grand angle et travellings funambulesques à l'hôpital : la mise en scène est grandiose et se met en opposition à une histoire passablement glauque, dominée par une vision terrible de la nature humaine. Par la force de l'atmosphère qu'il parvient à créer, Lanthimos réussit à nous accrocher à une intrigue dont même les aspects fantastiques deviennent sinon crédibles, du moins acceptables et assimilables. Maintenant, il est certain que Mise à mort d'un cerf sacré, comme les films précédents de Lanthimos, nous tiennent en haleine parce que l'on se demande sans arrêt : jusqu'où va t-il aller ? Jusqu'à la dégradation physique et morale de ses personnages avec quelques scènes où le cinéaste n'est pas loin de franchir les limites. Evidemment, on pourrait se gausser et trouver cet étalage de lâcheté ridicule et beaucoup trop complaisant. Mais avec son art clinique et glacé, le réalisateur grec coince les rires et sarcasmes éventuels dans la gorge. Avec en sus une direction d'acteurs au cordeau, illustrée par la partition remarquable de Nicole Kidman et de ColinFarrell sans oublier le jeune comédien irlandais, Barry Keoghan, absolument sidérant.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Le réalisateur dynamite les genres et ose absolument tout : de l’ultra grand angle avec travelling kubrickien, qui donne l’impression de voir le film à travers le judas d’une porte, à l’utilisation d’une musique dissonante. A la fin de la projection, on se dit : « on n’a jamais vu un tel film dans l’histoire du cinéma »… N’est-ce pas le plus beau des compliments qu’on puisse lui faire ?
    Danny N.
    Danny N.

    103 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Étonné que ce film primé à Cannes en mai sorte aussi tard en salles et dans si peu de salles : il m'a fallu aller ce mercredi férié à UGC Confluence séance de 11H (seul cinéma UGC à Lyon, qui l'a pris) car pas de séance pour le film ensuite le reste de la journée !!! Quand on le voit on comprend : les 2H sont très longues mais aussi très intenses et on a l'impression d'avoir à faire avec du Kubrick et Shining : l'atmosphère étrange, la musique, l’atmosphère malsaine et perverse. mais on veut absolument savoir comment ça va se terminer pour cette famille harcelée et persécutée et la fin est surprenante car on a pas toutes les réponses et surtout on aura pas l'explication .. un film étrange et puissant, Kidman dont c'est le second film de suite avec Colin Farrell sont remarquables.
    Kidman est entièrement nue à un moment ! Du grand cinéma !
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2017
    Chirurgien de l’irrationnel, Yorgos Lanthimos est un cinéaste faisant couler beaucoup d’encre depuis la sortie de son second film, « Canine », en 2009. Depuis, chacune de ses œuvres est un coup d’éclat, comme notamment « The Lobster », qui avait bouleversé le festival de Cannes en 2015, et désormais « Mise à Mort du Cerf Sacré », maelström absurde et malsain orchestrant une sublime nécrophilie pasolienne. Autant le dire d’emblée, on ne s’attendait à se délecter de « Mise à Mort du Cerf Sacré » avec un plaisir aussi dithyrambique, tant le film n’est autre qu’une véritable suprématie sublimée de la mise en scène, tout en mettant au premier plan les acteurs et la froideur quasiment burlesque du récit. Le film n’est pas sans faire penser à « Théorème », prodige cinématographique et littéraire de Pier Paolo Pasolini, bluffant de radicalité, de simplicité, et dévoilant les racines du sacré. Yorgos Lanthimos tente une approche assez similaire : dans les deux cas, un jeune homme charmant s’infiltre dans une famille bourgeoise et y sème le trouble.

    On remarquait déjà dans « The Lobster » une précision formelle « à la Kubrick » et un scénario ressemblant à une hallucination de Buñel. « Mise à Mort du Cerf Sacré » est encore plus clinique que « The Lobster », tout en se montrant bien plus sauvage et allégorique, disséquant sans vergogne la famille américaine. Thriller virtuose, macabre et furieusement cynique, ce film, digne hériter des géants du malaise, grince entre l’humour noir et le drame familiale, allant franco dès qu’il s’agit de passer du rire au choc. Lanthimos parvient à un sommet de maitrise au niveau de sa réalisation. Il sublime ses personnages autant qu’il les démolit, passant à travers de nombreux cadres, dont le vide existentiel des protagonistes, illustré par le fait qu’ils vont jusqu’à simuler une anesthésie sur fond de rite sexuel. Par la seule force de sa caméra, Lanthimos fait de nous des voyeurs, des spectateurs impuissants de cette justice privée d’une rare subversion. Calme chaotique et force tranquille sont au rendez-vous, la cruauté devient un facteur comique, sublimant un contexte surréaliste ténébreux, interrogeant directement le squelette de l’esprit humain.

    « Mise à Mort du Cerf Sacré » n’a de cesse d’entretenir son universalité, s’avérant totalement anti-spectaculaire tout en se targuant d’un vertige organique fascinant. Au delà de la claque esthétique, Lanthimos cadre une œuvre spectrale tutoyant le cinéma de genre sans jamais contredire son regard vilipendé. Dès que l’on s’imagine dans notre zone de confort, un son, ou une image, vient nous perturber, voire nous agresser (le premier plan nous laisse un souvenir impérissable), allant à l’encontre de nombreuses scènes touchant du doigt le sublime. La scène finale par exemple, utilisant une symphonie de Bach déjà présente à la fin du « Miroir » de Tarkovski, et ainsi, lourde en symbolique. Jouissant d’une inventivité venimeuse, « Mise à Mort du Cerf Sacré » met également en avant un propos politique. L’histoire n’est autre qu’une métaphore de la situation politique et économique de la Grèce, patrie de Lanthimos, ce qui fait passer le film pour une véritable catharsis cinématographique, allant donc bien plus loin que le film d’auteur copieux et fétichiste.

    Avec « Mise à Mort du Cerf Sacré », Lanthimos semble enfin arriver à une apothéose, un chef-d’œuvre, modeste, clinquant, fort, éreintant, maladif, hypnotique et pathétique, révélateur de plusieurs possibilités d’exégèses. Poésie du désir, malaise fantasmé, « Mise à Mort du Cerf Sacré » va chercher dans nos sentiments des sentiers jamais explorés. À couper le souffle, et à se demander comment les cerfs se suicident. Un désir involontaire.
    Sindy D.
    Sindy D.

    8 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 janvier 2018
    OMG ! Mais c est quoi ce film !! J ai rien compris, sans queue ni tête et glauque. Musique omniprésente et pénible. Je comprends pas les critiques positives. J ai dû passer à côté de quelque chose ...QUELLE DÉCEPTION
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    191 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Un film très particulier mais vraiment pas mal! L’aspect aseptisé, très froid et le jeu très robotique des acteurs créent une vraie atmosphère glaçante. D’où la réussite de ce film. Il ne fait pas peur mais fait froid dans le dos à sa manière. Malheureusement je n’ai pas forcément compris le message sous cette histoire alors que dans Mother ce message est dévoilé à la fin.
    mx13
    mx13

    243 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2018
    Tres départagé par ce film particulier de Yorgos Lanthimos qui revient en force après The lobster. Bien filmé mais lent et trop fictif. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 3/5
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 janvier 2018
    Décidément, j'ai vraiment du mal avec le cinéma de Yorgos Lanthimos. Après The Lobster que j'avais détesté, nous voici avec The killing of a sacred deer, qui sera plus cadré, plus barré, plus passionné. Les acteurs me convainquent un peu plus, la musique toujours aussi stridente... Par contre, le gros défaut du réalisateur grec est qu'il n'explique rien, mais absolument rien du tout ! Le final est assez "what the fuck" pour dire que je n'ai finalement pas perdu mon temps. Pas indispensable du tout.
    Tricky T.
    Tricky T.

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Mais que raconte film ?
    C'est très beau c'est vrai. Il y a un metteur en scène. Mais au service de quoi ? Quel est le sens du film ? Tout ça pour ça ? Le film est violent, vain et creux. C'est dommage, j'avais bien aimé Canine, le premier film du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 juin 2017
    Après "The Lobster", Yórgos Lánthimos revient en compagnie de Colin Farrell avec un nouveau film qui dérive peu à peu dans l’étrange et le surréalisme. Il nous surprend une fois de plus par sa virtuosité, sa maitrise des éléments. A la fois soignée et d’une précision clinique, la mise en scène du réalisateur grec est hypnotique, insolite et captivante. Beau et glaçant, "Mise à mort du cerf sacré" traduit une bizarrerie, une identité forte dans les choix techniques.

    De l’analyse d’une famille bourgeoise, au thriller psychologique ou à la possession surnaturelle, le film mélange savamment les genres. Aussi froid et perturbant visuellement que scénaristiquement, "Mise à mort du cerf sacré" surprendra forcément même si il ne séduira pas tout le monde.

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    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2017
    Colin Farrell incarne un chirurgien ayant noué une relation amicale depuis 6 mois avec un garçon de 16 ans, fils d'un de ses patients mort au cours d'une opération 2 ans plus tôt. Peu après qu'il l'ai présenté à sa femme et à leurs deux enfants, son fils se trouve soudainement incapable de marcher.
    J'ai trouvé l'ambiance de ce thriller efficace, laissant une place importante au suspense. La musique contribue beaucoup à cette atmosphère. Il est intéressant de constater la manière dont l'action est d'abord centrée sur le personnage de Colin Farrell avant de passer à celui de Nicole Kidman au cours de l'intrigue. La question des choix que personne ne souhaiterait faire est abordée avec beaucoup d'ironie puisque spoiler: Colin Farrell doit sélectionner quel membre de sa famille tuer pour éviter qu'ils ne succombent tous
    . spoiler: Le fait que chacun essaye d'argumenter en sa faveur à un moment ou un autre a lieu de manière particulièrement cynique
    . La fin peut être un petit peu frustrante car les questions rationnelles que soulève l'histoire ne trouvent pas de réponses.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Il se dit que le Festival de Cannes a ses réalisateurs "chouchous", des réalisateurs qui voient chacun de leurs films présents sur la Croisette. C'est un peu vrai pour le réalisateur grec Yórgos Lánthimos, même si c'est à Venise que "Alps", son 3ème long métrage, avait été présenté en 2011 ! En tout cas, "Canine", le deuxième, faisait partie de la sélection Un Certain Regard en 2009 et il y avait glané le prix Un Certain Regard et "The Lobster", le 4ème, présenté en sélection officielle en 2015, était reparti avec le Prix du Jury. Retrouver cette année Yórgos Lánthimos en compétition officielle n'était donc pas une surprise, la surprise étant plutôt qu'il ne soit reparti qu'avec le Prix du scénario. En effet, dans une compétition plutôt faible, beaucoup considéraient que "Mise à mort du cerf sacré" aurait fait une Palme d'or tout à fait acceptable, tout comme "Vers la lumière" de Naomi Kawase, ce dernier film n'ayant même pas eu de Prix de consolation.

    Comme dans "Canine", Lánthimos nous introduit dans une famille, mais, cette fois-ci, avec un schéma presque totalement inverse : dans "Canine", le père de famille cherchait à isoler sa famille du reste du monde, dans "Mise à mort du cerf sacré", le père de famille, chirurgien réputé, cherche, à ses risques et périls, à introduire un gamin en difficulté parmi les siens. "Mise à mort du cerf sacré", comme les films précédents de Yórgos Lánthimos, lorgne vers le fantastique tout en ayant une assise ouvertement réaliste. Cette assise réaliste, elle apparait, par exemple, dans le fait que le film, bien que tourné à Cincinnati, aux Etats-Unis, nous parle subtilement de la situation de la Grèce : la dette que la famille doit payer de façon brutale ne manque pas de faire référence à un pays poussé à sacrifier son économie et son futur en raison de ses dettes du passé.

    Thimios Bakatakis, le Directeur de la photographie, était déjà aux côtés de Lánthimos pour "The Lobster" et, esthétiquement, le film est de nouveau une belle réussite. Quant à Nicole Kidman et Collin Farrell, ces têtes d'affiche contribueront sans doute à attirer de nombreux spectateurs qui ne seront pas déçus tant leur jeu est solide.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2023
    On savait qu’après The Lobster, le nouveau long-métrage Yorgos Lanthimos donnerait encore un sentiment perplexe. Le cinéaste nous invite dans le cocon d’une riche famille où tout est aseptisé et parfait. Colin Farrel est un brillant chirurgien et Nicole Kidman une ophtalmologue respectée. Le couple est parent de Kim 14 ans et Bob 12 ans. Discrètement, le père s’occupe Martin, le fils de l’un de ses patients décédé au cours d’une intervention. Celui-ci va s’immiscer petit à petit au centre de l’intrigue pour imposer à tous une vengeance qui va au-delà du réalisme. En s’inspirant aussi bien de Pier Paolo Pasolini ou Stanley Kubrick, Lanthimos pervertis cette famille en dévoilant leur âme la plus sombre. Grâce à un humour très teinté de noir, il sait nous capter et nous déranger, nous attirer et nous dégoûter. Mise à mort du cerf sacré ne laisse pas indemne, mais la malédiction tombée sur la famille est trop inexplicable pour nous transporter. On se doute que le clé en main ne fait pas partie du répertoire de Yorgos Lanthimos, mais un semblant de théorie nous aurait permis une immersion totale dans ce thriller glaçant et singulier.
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    tony-76
    tony-76

    1 074 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2017
    Yórgos Lánthimos est un cinéaste peu connu dans le monde du cinéma mais qui s'est révélé au grand jour avec le brillant The Lobster (qui avait remporté le prix du Jury au Festival de Cannes en 2015), alors Lánthimos ne s'est pas arrêté qu'au succès et entame un nouveau film nommé The Killing of a Sacred Deer. Un thriller clinique grec très perturbant qui finit par rendre le spectateur mal à l'aise... Dès la première image spoiler: - une opération chirurgicale à cœur ouvert -
    on est directement plongé dans la gêne la plus totale mais on est quand même loin de l'immonde L'amant double de François Ozon spoiler: (où s'était un vagin)...
    Le scénario de The Killing of a Sacred Deerse se veut surnaturel comme l'a été son prédécesseur en arrivant à mi-parcours mais l'histoire n'est pas la surprise annoncée... Steven est un chirurgien, marié à Anna et ont deux enfants Kim et Bob. Steven surveille souvent Martin, un jeune garçon qui a perdu son père. Ce jeune va rapidement s'intégrer au sein de la famille et devenir de plus en plus dangereux ! Récompensé par le prix du scénario à Cannes cette année, The Killing of a Sacred Deer se base sur le thème de la vengeance et développe l'objet tragique du sacrifice. Jusqu’où on est prêt à aller pour sa famille ? Quelles seront les conditions pour y survivre ? spoiler: Tout est la faute de ce jeune homme (interprété par Barry Keoghan) qui lui annonce un plan tordue : puisque Steven (Colin Farrell) est coupable de la mort de son père sur une table d'opération dans son service, il lui suggère de tuer un membre de sa famille pour être équitable. S'il refuse de le faire, elle mourra lentement et violemment par plusieurs étapes. 1 - Une paralysie les empêchant de marcher. 2 - Sa femme et ses enfants ne pourront plus se nourrir, leur corps bloquant l'envie de manger. 3 - Leurs yeux saigneront jusqu'à ce qu'ils meurent.
    C'est donnant, donnant et il faudra en payer le prix fort... Le bonheur devient alors un enfer pour la famille ! Yórgos Lánthimos utilise beaucoup de symbolique pour faire comprendre son propos et cela résume l'aspect des relations humaines entre les personnages. Dans son univers atypique, l'atmosphère est glauque rappelant ses anciens films avec une musique assommante, vite pompeuse qui n'y va pas dans la finesse... Des travellings kubrickiens interminables et des décors glaçants qui rendent l'ensemble encore plus déprimant. Mais le cinéaste grec s'entoure d'un casting reconnu, ce qui devrait aider son cinéma à se faire connaitre en choisissant à nouveau Colin Farrell. L'acteur offre une prestation complexe porté par un physique assumé spoiler: (barbe poivre et un ventre enrobé)
    tandis qu'il est soutenu d'une Nicole Kidman plus séduisante, pleine de justesse et possède des airs de son ancienne interprétation dans Paperboy... A noter que les deux acteurs avaient déjà joués ensemble après quelques semaines de tournage dans le thriller honnête de Sofia Coppola - Les Proies. Le jeune Barry Keoghan qui s'est révélé dans Dunkirk, s'avère très troublant ! A chaque entrée, il angoisse avec un humour noir bienvenu de sa part... La plupart des scènes désagréables sont directement amenées spoiler: au sexe et au sang...
    Qui d'ailleurs donne une finale perturbante spoiler: - au salon, Steven ligote et bâillonne sa femme et ses enfants sur trois canapés positionnés en cercle. Il recouvre également leurs têtes avec des taies d'oreiller pour ne pas voir leur regard. Armé d'un fusil avec le visage entièrement dissimulé sous un bonnet, il tourne sur lui-même et ouvre le feu à deux reprises sur des meubles... Mais la troisième le coup de feu est retentit ! Ce qui annonce un geste impardonnable !
    - donc, on sait qui a gagné la partie... Pour terminer, The Killing of a Sacred Deer est un thriller de Yórgos Lánthimos déstabilisant, provocateur et très froid qui ne laissera personne indifférent... Une préférence pour The Lobster qui était largement meilleur, possédant un concept juste original et délirant qu'on ne retrouve pas ici d’où une certaine déception...
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