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Fêtons le cinéma
704 abonnés
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3,0
Publiée le 26 octobre 2024
Après une première demi-heure parfaitement exécutée et tenue, La Nuit a dévoré le monde s’essouffle et répète un dispositif de mise en scène insuffisant pour tenir sur la durée : le quotidien confiné de Sam oscille entre la tragédie et le burlesque, en témoignent ses sursauts créatifs et sportifs, entre la réalité et les mirages, interroge en cela la solitude subie comme mode de vie après une rupture douloureuse – l’introduction contraint notre protagoniste principal à spoiler: revoir son ex pour récupérer des affaires – étendue à tout isolement dans un cadre pandémique. En cela, le film anticipe de façon saisissante la Covid-19 tout en refusant la grandiloquence et en limitant l’effet gore : la survie parmi les zombies prend des aspects de visite immobilière puisqu’intégrée à un immeuble dans lequel les lots de copropriété offrent autant de visites d’intérieurs révélant le caractère des personnes qui y habitent. Le trou réalisé dans le sol d’un étage par un coup de fusil dessine un œil symbolique, métaphore filée d’une œuvre axée sur l’observation d’autrui comme condition nécessaire à la définition de l’individu. Voilà donc une proposition intelligente et singulière dans le paysage audiovisuel français, même si elle demeure inaboutie et redondante.
Film au scénario inexistant qui commence par une situation absurde et sans explication : un type se réveille un matin, il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. La suite ressemble à un documentaire sur une histoire d’isolement. C’est soporifique et consternant. A éviter !
Un film pas si mal surtout qu'il est français, dans le genre, c'est rare ! Un survival psychologique sans trop d'action, ni dialogue mais plutôt bien fait et agréable à regarder. J'aurais malgré tout aimé une fin différente.
« Aaaah! Enfin un « 28 jours plus tard » bien de chez nous! On l’attendait ce survival d’horreur en plein cœur de Paris! » et bien oui … mais non..
Vous l’aurez compris, pas de grand spectacle zombiesque du côté de « La Nuit a dévoré le monde ». Peu d’hémoglobine et d’action en soit mais une bien belle et intense réflexion sur la solitude et une profonde métaphore de la dépression et de l’anxiété sociale dans laquelle les morts vivants ne sont que prétextes allégoriques. On note même une petite touche très à la Goerge A. Romero sur le questionnement de la part d’humanité qui pourrait subsister derrière le corps mort-vivant.
Un beau projet sur le papier, un joli casting, des questions de fond superbes. Mais le film pâtit malheureusement d’une mise en scène plate, peu créative et dénué de surprise, d’envie et d’enjeux. Dommage.
Un très bon film d'horreur français avec de véritables zombies vachement bien faits au niveau du maquillage . Il y a de très bons acteurs : Anders Danielsen Lie , Golshifteth Farahani et Denis Lavant.
Bon film français de zombies, fallait oser ! Dans le scénario il y a surtout un personnage qui se retrouve enfermé dans un immeuble après une soirée. Le matin, le monde à changé. Il y a un bon suspense, le film ne fait pas vraiment peur mais l'histoire tient bien. Le passage avec la batterie et les zombies devant la fenêtre est excellent ! Je conseille de le regarder car ca change des films Français habituels.
Comment faire la critique d'un tel film ? Encore maintenant, j'ignore si c'est un bon film ou non, alors je vais simplement donner un ressenti. Premier point important : "La nuit a dévoré le monde" n'est PAS un film de zombie. Les infectés ne sont qu'un prétexte pour filmer la solitude d'un homme qui s'enfonce de plus en plus dans sa psyché et sa solitude jusqu'à en devenir de plus en plus fou. On suit donc le quotidien de Sam qui a survécu à une attaque de zombies dans un immeuble et se retrouve seul tant bien que mal à vivre comme il peut pour tromper l'ennui. Il garde entre autre un mort vivant enfermé dans une cage d'ascenseur comme seule compagnie et lui parle régulièrement. A certains moments l'on sera en droit de se demander si Sam ne vit pas tout cela dans sa tète et ne serait pas encore endormi dans ce petit bureau de l'appartement ou tout a commencé. Sur ce point la le film est bien fait et même les incohérences que vit Sam semble logique, puisqu'il cherche à fuir sa folie au mieux, certaines scène font mouches spoiler: La scène ou il découvre ce qu'il est vraiment advenu de Sarah, la scène du chat, la scène de la batterie
Hélas c'est, selon moi trop bien amené, le quotidien de Sam devant être ennuyeux, le film le devient tout autant. On ne peut pas avoir beaucoup d'empathie pour un personnage qui ne parlent pratiquement jamais. C'est très long, (nécessaire pour expliquer la solitude extrême de Sam) Au niveau des décors et de l'exploration d'appartement, le film m'a un peu rappelé Rammbock (un film de zombies Berlinois) A voir une fois parce que le film est une performance, mais en dehors de ça, il ne restera pas dans les mémoires, ni comme le meilleur film de zombies, ni comme le meilleur film sur la santé mentale.
Une réalisation plate avec des acteurs transparents et des zombies pas crédibles du tout. L'histoire quant à elle est mal ficelée et n'a aucun intérêt. Pendant la grande majorité du film on voit le personnage principal tourner en rond sans but et cela est soporifique. Une oeuvre inutile.
Très bon film sur la thématique des zombies. Le rythme lent, les zombies non-bruyants, le jeu, la photographie, tout ici est réuni pour faire passer un agréable moment au fans du genre. J’ai adoré
A regarder sans se poser trop de questions sur ce monde subitement "éteint" sans conséquences majeures et cet homme étonnamment passif qui ne semble pas vouloir trouver de réponses. Malgré un trop grand nombre d'incohérences, ce film ne manque pas de qualités scénaristiques semées ça et là, tout au long de cette réalisation qui nous fait presque oublier où ce film veut nous mener.
pas mal... un bon petit film de zombie original à Paris... un survival horror loin d un Walking Dead et autres qui a le mérite de pas en faire des tonnes... on suit ce personnage qui se réveille dans un Paris dévasté par des hordes de zombie et qui doit survivre avec les moyens du bord... il organise donc son quotidien dans un immeuble dans lequel il est le seul survivant... bref ce film est une bonne surprise mais il ne révolutionnera pas le genre...
L'idée de faire un film de zombies où il n'y pas de gros flingue et où le héros n'est pas ultra musclé et ne dégomme pas 852 zombies. Le problème de ce film c'est qu'il dure 1h30 mais semble durer le double. Il ne se passe absolument rien, les acteurs sont mauvais pour couronner le tout.
Un film de mort-vivant où le héros ne cherche pas à sauver le monde, où à se sauver lui-même... Enfin un film de "zombie" qui prône la réflexion selon moi. Que ce passerait-il si demain, si dans la nuit tout disparaissait pour vous, tout votre monde? Ce film est aussi bon techniquement pour sa photographie que pour le rôle principal porté avec sincérité. Il change fortement de ces films impersonnels où le héros manque de profondeur et d'émotions. Ce film c'est moins d'un heure trente où vous allez réfléchir à ce que vous feriez si demain vous perdiez tout, c'est un film poétique et léger, ne vous attendez pas à avoir peur avec des morts-vivants infâmes, ce n'est pas ce que vous trouverez en visionnant cet extrêmement bon métrage. Bon visionnage.
Un pitch classique : un Robinson Crusoé face à une invasion de zombies. Des questions classiques aussi : est-il le seul survivant ? Très vite le ton est donné avec des premiers indices hors-champ (spoiler: les cris lointains ), mais le parti pris du film n'est pas de faire sursauter à tout prix : les zombies n'apparaissent pas à un coin de mur, ils sont visibles, courent et ont de la force, mais le héros les attire, joue avec eux, leur parle... Bref, pas une opposition frontale entre eux et pas de tuerie de masse. Même si le film finit par user des ficelles un peu plus épaisses pour tenir son heure et demi et reprend quelques fois les mêmes chemins, il réussit à instiller régulièrement des ingrédients nouveaux nous maintenant pleinement investis. Le film a également le mérite de traiter de la folie du personnage de manière subtile plutôt que de lui faire pousser des cris incessants et de lui faire avoir des hallucinations morbides. "La nuit a dévoré le monde", parvient à renouveler le genre par son style plus que par son contenu, c'est certain, mais laisse l'agréable impression d'avoir assiste à un vrai morceau de cinéma, loin des simples joujoux spectaculaires et bankables.
Depuis quelques temps film d'horreur égal film de zombie. Tous les pays du monde a son film de zombie et là c'est catégorie film de zombie sans budget il fallait le faire on l'a fait c'est français , je crois qu'on est les rois de la catégorie sans budget l'erreur je pense c'est de l'avoir tourné dans une capitale avec un personnage qui n'a pas ou peu d'intérêt. Aucune surprise à attendre de ce film malheureusement.