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    La Nuit a dévoré le monde
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Bien plus qu’un film de zombie, il ne faudrait pas se fier au pitch très réducteur.
    Un huit-clos, un personnage d’abord mort dans un monde de vivant, puis vivant dans un monde de mort. Les scènes d’introduction et de conclusion du film laissant envisager la parenthèse psychologique de ce personnage tourmenté sur son île déserte.
    Une fable quelque part, sortir d’un monde pour en découvrir un nouveau.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mars 2018
    Comme on pouvait le craindre, La Nuit A Dévoré Le Monde n’est clairement pas un film pour les amateurs d’horreur. L’épidémie zombie n’est ici qu’un prétexte pour une histoire d’isolement que trop rarement effrayante. C’est à se demander pourquoi piéger ainsi un public qui ne trouvera clairement pas la dose de frisson qu’il était venu chercher et prendre le risque au final de faire fuir les spectateurs amateurs de ce genre d’histoire qui pourront être rebutés à l’idée de voir des morts vivants. Parce qu’il ne soutient même pas la comparaison avec le pire film du genre sorti directement en DVD, le film de Dominique Rocher est une véritable honte qui risque de nuire encore plus aux films de genre français. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    Mathias M.
    Mathias M.

    23 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Pour ceux qui aiment le genre. Les zombies dans les rues de Paris, ça change de L.A. ! Bien fait bien réalisé
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2018
    je n'étais jamais allée voir un film de zombis, à priori pas mon genre. Ce qui m' a décidé c'est justement que ce soit un film français et surtout j'aime beaucoup l'acteur norvégien, particulièrement convaincant dans ce film qui est une véritable performance d'acteur. Ce n'est pas la grande trouille, mais on est quand même un peu pris au jeu. Plus qu'un film d'horreur j'y vois surtout un film sur la solitude et la difficulté de survie dans un monde hostile, les zombis ne sont qu'un prétexte.
    Marcel D
    Marcel D

    108 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Le 4ème film de genre français sorti depuis une grosse année (Grave, Seuls, Revenge), forcément, ça intrigue. Et si on veut favoriser la diversité culturelle, il vaut mieux donner son argent à ce genre de film plutôt qu'aux supers-productions. Un film de zombies pour en revenir à l'essentiel des besoins humains, de ce qui différencie l'homme de la masse, ses craintes... Quand on a peu de moyens, on est obligé de réfléchir beaucoup plus, et ça fonctionne très bien ! Il y aurait tant à dire sur ce film, sur son intelligence humble. A voir !
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2018
    Les films de genre français ne courent pas les rues. Les films de zombies encore moins. Deux bonnes raisons pour se laisser tenter par La nuit a dévoré le monde. Et puis le casting est plus qu’alléchant. Le norvégien Anders Danielson Lie (Oslo, 31 août) est parfait dans le rôle-titre. D’entrée, on s'attache à son personnage, on suit son parcours et son évolution avec beaucoup d’intérêt. La belle et talentueuse iranienne Golshifteh Farahani et le génial Denis Lavant l’accompagnent avantageusement. Plus qu’un film d’horreur avec zombies (peu de scènes gores), on est là devant une certaine métaphore de la société actuelle et la vie dans les grandes villes (solitude, méfiance des autres…). Pour un premier long métrage, la mise en scène (minimaliste) et le scénario (plus profond qu’il n’y parait) sont totalement maitrisés. Malgré le peu de moyens évident, le réalisateur arrive à imposer une ambiance particulière, aussi visuelle que sensorielle, associée à une tension de tous les instants. Un certain suspens nous tient en haleine tout au long d’un récit (étalé sur plusieurs mois) parsemé de quelques rebondissements bien amenés. L’ensemble s’avère être au final aussi réussi sur la forme que sur le fond. Voilà donc un premier film qui sort des sentiers battus, et qui, s’en pourtnat renouveler le genre, donne des lettres de noblesse (française) à un genre cinématographique jusqu’ici dévolu presque entièrement au cinéma américain. Et une belle révélation que celle du metteur en scène Dominique Rocher. On attend la suite avec impatience. Prenant et limite fascinant.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    118 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2018
    Après "GRAVE", le cinéma d'horreur français continue sa petite percée dans la distribution d'envergure. Le choix du livre de Martin Page permet de se positionner sur un point de vue différent de ce que l'on connait classiquement dans le genre. Les maquillages et les décors sont totalement maîtrisés et prouvent le talent des techniciens français. Je ne suis pas fan du personnage principal qui ne se parle jamais, ne s'exclame jamais, ne jure jamais. Comment croire pour un film réaliste qu'une personne ne laisse jamais échapper un "m*rde" de temps en temps ?! Il y a une nécessaire lenteur, afin d'imprégner le spectateur et le laisser s'identifier aux personnages. Car enfin c'est bien le but : le spectateur ne manquera pas de se dire : "ah oui j'avais pas pensé à ça", ou "j'aurais fait fait autrement". Par contre le côté film d'auteur ressort justement dans cette forme de lenteur où, une fois que le spectateur a bien compris l'enjeu de la scène et s'est identifié, ces scènes durent parfois quelques secondes de trop. Répété tout du long, cela devient un peu handicapant pour la première partie du film, celle de la découverte et de l'organisation.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2018
    Un film de zombies/infectés français, c'est déjà rare mais alors si celui-ci est de qualité et qu'il semble imprégné de l'esprit de la nouvelle de Richard Matheson, "Je suis une Légende", on reste un peu baba devant un tel miracle !

    Sam passe récupérer des affaires chez son ex-petite amie alors qu'une fête gigantesque a lieu dans l'appartement parisien de cette dernière. Comme l'hôtesse est trop accaparée par ses invités, il décide de s'en occuper lui-même mais s'assoupit dans une pièce à l'écart. Au petit matin, Sam vit le réveil le plus difficile de tous les temps en réalisant qu'une épidémie a transformé la population en morts-vivants affamés de chair fraîche...

    La nuit a peut-être dévoré le monde mais la solitude va peu à peu engloutir Sam. Dominique Rocher nous invite donc à suivre le quotidien post-apo de son personnage principal retranché dans un immeuble parisien. Il va en découler un point de vue assez unique dans le sens où les décors créent un sentiment de familiarité instantané par leur architecture très française et forcément commune à bon nombre de villes de notre pays. Le processus d'identification du spectateur à Sam s'en retrouve ainsi immédiatement facilité et la réalité très terre-à-terre et quasiment muette (les infectés n'émettent bizarrement aucun bruit) dans lequel il évolue malgré la situation extraordinaire finit d'achever le travail.
    De l'exploration sous tension des autres appartements de l'immeuble (et les découvertes macabres qu'elle implique) aux occupations plus légères comme le paintball sur infectés, la vie de Sam pendant cette dangereuse épidémie nous parle sous pas mal d'aspects et quand la solitude devient trop lourde à supporter, la douleur émanant du personnage n'en devient que plus perceptible.
    Lorsque celle-ci le pousse à se mettre en danger juste pour retrouver un semblant de compagnie, on commence à déceler la dangereuse pente de la folie sur laquelle se trouve Sam, une folie qui atteindra son point culminant lors de la seconde partie dans un rebondissement dont on devine rapidement la finalité mais que le film trouve le moyen de nous faire oublier en cours de route pour réussir à créer un semblant de surprise, très fort !
    Traversé de moments très poétiques quand le musicien éclectique qui sommeille en Sam se réveille (la scène magnifique en duo avec Golshifteh Farahani), "La Nuit a dévoré le monde" ferait un parcours presque parfait si son héros ne se mettait pas lui-même souvent des bâtons dans les roues (c'est là où la réussite du travail d'identification trouve ses limites, les actes trop irrationnels restent en travers de la gorge) et n'évitait pas quelques longueurs (là encore, elles sont nécessaires pour mieux nous faire comprendre la lente dégradation dans la solitude de Sam mais il nous faut, nous aussi, les subir) en donnant l'impression que le film dure un peu plus longtemps que sa durée.

    Mais, allez, oublions ces quelques défauts et ne boudons pas notre plaisir, on parle tout de même d'un film d'infectés français en grande partie réussi, ça n'arrive pas tous les jours ! "La Nuit a dévoré le monde" prouve avec intelligence que le cinéma de genre a encore de beaux jours chez nous, rien que pour ça, il faut s'y ruer !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Bien que minime face aux innombrables productions comiques ou dramatiques du cinéma français, le film de genre a toujours su se faire une petite place au sein de l'Hexagone. "Grave" l'a prouvé l'année dernière et, par le passé, des réalisateurs comme Alexandre Aja ou Pascal Laugier ont su se tailler la part du lion jusqu'à s'exporter outre-Atlantique. "La nuit a dévoré le monde", premier film de Dominique Rocher, s'attaque à un genre en vogue dans le cinéma actuel d'horreur, le film de morts-vivants. Et pour une première, la réussite est plutôt au rendez-vous malgré quelques maladresses ici et là.
    Se concentrant sur l'aspect intimiste du film de zombies, l'histoire s'attarde sur la façon dont un jeune homme va survivre au sein d'un immeuble parisien alors que les morts semblent avoir repeuplé la ville en une nuit. Passé une introduction, disons-le, assez catastrophique (le prétexte qui va amener le héros a passé la nuit dans un appartement autre que le sien est juste inutile et mal foutu), la première demi-heure, particulièrement pesante et silencieuse, trouve toutefois vite les limites d'un tel postulat. En effet, Sam, puisqu'il s'agit du nom du personnage principal, va se livrer à une phase d'exploration assez lente de l'immeuble sans que la tension ne prenne véritablement son envol, la faute à une ambiance trop terne pour que l'on puisse réellement ressentir le moindre effroi. Pour un petit budget, le quota de gore est pourtant agréablement respecté et même plutôt pas mal foutu (Denis Lavant qui joue un zombie, c'est quand même pas banal).
    Et puis l'histoire prend son envol lorsqu'elle se focalise sur le côté émotion de la solitude ressenti par le personnage. Folie qui pointe le bout de son nez, astuces pour faire passer le temps ou pouvoir continuer à vivre sa vie correctement, espoir d'un avenir meilleur, tous ces éléments rendent le film, d'un coup, beaucoup moins austère, apportant beaucoup plus de substance à Sam, incarné avec énergie par Anders Danielsen Lie qui assure la crédibilité d'un personnage au bord du gouffre malgré quelques fausses notes.
    "La nuit a dévoré le monde" est à ranger parmi ces films qui apportent un petit plus à un terrain déjà bien arpenté par le cinéma de genre. Et en plus, c'est français.
    Min S
    Min S

    59 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Un bon film sur les mort vivants mais surtout sur un homme qui essaie de survivre dans la solitude et qui se bat pour ne pas devenir fou !
    Je le conseille vivement
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2018
    " la nuit a dévore le monde " a suscité ma curiosité d'une part par son synopsis et d'autre part par ses critiques assez bonnes. En effet ce film de " mort vivant " n'a rien avoir avec les grosses machines américaine celui-ci est plus intimiste et minimaliste peut être un peu trop pour réellement adhérer à ce film qui parle de solitude également.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 mars 2018
    Ce film est Hyper nul et ennuyeux ils seront plus faire à meilleurs décors de zombie comme tous les films français il est nul
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Décidément le cinéma français dit de genre ne ferait-il plaisir qu'aux critiques parisiens?
    "Grave" a donné la voix à un cinéma français d'auteur avec des morceaux de genre (et quelques grammes de bidoche) dedans. C'est probablement la raison grâce à laquelle "La nuit a dévoré le monde" a vu le jour si j'ose dire.
    Pour moi il n'y a ni le visuel ni le plaisir du genre.
    C'est introvertis à la mode française, mais à aucun moment on ne se sent concerné par l'histoire : le personnage principal n'est pas attachant, la photo n'est pas belle, le propos n'est pas clair, le "twist" est mal fichu... Pour moi c'est un film qui n'est ni écrit, ni réalisé.
    J'ai espéré jusqu'au générique de fin que le film démarre, qu'il tourne mal, qu'il m'embarque avec lui, qu'il fasse GENRE, mais il m'a laissé bien seul dans mon fauteuil...
    Bref, une grosse déception pour le fan de genre que je suis.
    Dandure
    Dandure

    173 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2018
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que: spoiler: Albert, le premier zombie vegan.
    C'est bon les gars, on le tient : le premier film français respectable de zombies (en dépit du demi-jubilatoire "goal of the dead"). La Nuit a dévoré le monde se la joue plus Zombinson Crusoé que film d'action, grosses pétoires et répliques viriles et s'avère particulièrement crédible (dans le genre). Ici le spectaculaire est dosé avec parcimonie et le film s'amuse plus de trouvailles sonores que d'attirail visuel. Vivement la suite...dites, il y aura bien une suite, hein ? Hein ? Siouplait....
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2018
    Quel magnifique titre que celui-ci. Un titre qui fait rêver de somptueux cauchemars, à la fois poétiques et monstrueux. Le film est-t-il de l’acabit de son appellation? Oui et non. La direction artistique est irréprochable et offre profusion de plans travaillés, plastiquement ahurissants de beauté (le plan aérien du toit de l’immeuble en est l’exemple parfait). Dominique Rocher montre un talent de mise en scène indubitable dès sa première réalisation. Sa maîtrise du cadrage et de l’espace sert parfaitement le scénario qu’il a choisi de porter à l’écran. En outre, il sait instaurer une atmosphère pesante en totale adéquation avec le sujet et la manière dont il utilise le décor de son immeuble haussmanien est en tous points optimale. C’est donc une entière réussite sur le plan formel bien qu’il manque tout de même d’une bonne dose d’angoisse et de tension.

    Les tentatives de cinéma de genre à la française sont plutôt rares et c’est donc également un plaisir de voir un cinéaste s’atteler à la réalisation d’un tel projet. « La nuit a dévoré le monde » peut se voir comme le pendant auteuriste de « Seuls » sorti l’an passé, davantage à destination des adolescents. Mais il faut remonter à presque dix ans avec « La Horde » pour trouver un film de zombie hexagonal. Une série B plutôt pêchue et sympathique. Ici, la tonalité est beaucoup plus minimaliste voire épurée, froide. Ce sous-genre de l’horreur est souvent le reflet d’un penchant de nos sociétés ou d’un sous-texte politique et on dénote ici vaguement la peur de l’autre dans le comportement du personnage principal incarné par le norvégien Anders Danielsen Lie, quasiment seul à l’écran durant tout le long-métrage. Quant à l’absence d’explications sur l’épidémie, elle est conforme aux codes du genre qui en comporte beaucoup et que Rocher s’abstient de trop contourner malgré un abord à priori novateur.

    Le choix de faire de son film un huis-clos avec un protagoniste devant apprendre à survivre seul est certainement un moyen de contourner l’absence de budget. Cependant, comme souvent dans ce type de procédé, il faut parvenir à garder l’attention du spectateur sur toute la durée d’un film. Et ici, si la première demi-heure accroche, il y a ensuite beaucoup de moments en creux. Au point d’en venir à se demander si un court ou un moyen-métrage n’aurait pas été un format plus adapté bien que la durée de l’œuvre soit assez brève pour éviter l’ennui. Il n’empêche, le scénario fourmille de petites idées même si on compte pas mal d’incohérences notamment comportementales (pourquoi Sam ne consulte pas les informations de son téléphone ou la télé pour comprendre ce qui est arrivé ?). On peut en revanche sans peine affirmer que la reconstitution d’un Paris dévasté par les morts-vivants est très réussie, de l’intérieur de l’immeuble aux quelques coins de rue utilisés. Au final, si on apprécie cet essai de cinéma d’horreur réflexif qui réserve son lot de scènes gores, il reste tout de même trop conceptuel et peu novateur.

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