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    La Nuit a dévoré le monde
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    Fabrice N.
    Fabrice N.

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Dommage que le film ne soit pas davantage diffusé dans les salles. Un film de zombies qui renouvelle le genre. Un bon suspense avec pour originalité le décor d'un traditionnel immeuble parisien. Acteur beau et performant aussi !
    Christoblog
    Christoblog

    804 abonnés 1 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2018
    La nuit a dévoré le monde est un pur exercice de style.

    Il est du coup difficile de porter un regard tout à fait neutre et objectif sur cet objet cinématographique sorti de nulle part : trop chiant pour être un film de zombie terrifiant, trop neutre pour être un moment de cinéma existentiel (je pense à ce que Skolimowski aurait pu faire de cette histoire).

    Si je ne me suis pas vraiment ennuyé (ma curiosité intrinsèque de cinéphile me poussait à guetter comment le réalisateur pouvait se sortir de situations impossibles), il ne me viendrait pas à l'idée de conseiller le film au commun des spectateurs : il ne s'agit finalement que de regarder un mec survivre.

    Tout cela ne vaut finalement, un peu, que par l'ambiance de Paris désert bien restituée, et malgré les prestations caricaturales de Golshifteh Farahani et Denis Lavant.

    Il faudra donc attendre le prochain film de Dominique Rocher, et un scénario plus consistant, pour mieux apprécier ses capacités.
    ouadou
    ouadou

    81 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Excellent film. Totale réussite. Artistiquement magnifique, c’est tendu , élégant. Acteur génial. Mise en scène redoutable. Vraiment bravo
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Comme "Grave", le premier film de Dominique Rocher est une belle découverte. Nombreux sont les films de zombies, et beaucoup sont décevants, ou n'apportent rien au genre. Celui-ci sort du lot. Le scénario est efficace, la tension va crescendo, sans pour autant tomber dans le cliché du gore. Pas de décors lugubres, pas de crépuscules effrayants ni de clairs de lune démoniaque; les zombies apparaissent en plein jour, dans les rues de Paris. Et c'est justement ce qui les rend épouvantables. Le son est particulièrement bien exploité, la musique, les bruits, sont vibrants, presque vivants dans un monde éteint.
    Sildenafil
    Sildenafil

    73 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Malheureusement hui clos et faiblesse de jeu d'acteur font rarement bon ménage. Ainsi, cette juxtaposition de saynètes sur l'isolement et la solitude parait sans fin. Et le tout est teinté d'un hermétisme pédant et imbécile, propre aux "films d'auteurs" français autosatisfaits.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 mars 2018
    Traitant davantage des conséquences que des monstres eux-mêmes, la première réalisation de Dominique Rocher prend pour sujet central la solitude absolue qui habite son protagoniste, l’instinct de survie qui l’anime et les moyens qu’il se donne pour parvenir à maintenir sa condition. Entre « Je suis une légende » et « La route », « La nuit a dévoré le monde » met en scène la survie d’un homme devenu unique en faisant écho aux fantasmes que suggère une telle situation : solitude, peur, mais aussi folie. Ainsi, Dominique Rocher construit progressivement son récit survivaliste qu’il veut hyper réaliste, ne cherchant cependant en rien à renouveler le genre. Mais le film frappe en premier lieu par son traitement saisissant du silence. La rareté des dialogues, l’absence des bruits de la ville, l’apaisement qui en découle créent une réelle sensation de temps suspendu que la fluidité de la mise en scène vient soutenir. Alors que le récit intervient sur une année, la narration traduit la progressive perte de repères de Sam, en parallèle à sa folie ascendante. L’action est renfermée en un huis clos absolu, évoluant au sein d’un appartement sanctuarisé par son héros qui, pour échapper à une mort certaine, ne voit comme solution unique que le repli. La mise en scène, maîtrisée de bout en bout, s’appuie sur une lenteur certaine susceptible de déplaire à une partie du public, peu de mouvements de caméra, images froides, absence de dialogue, ou encore calme infernal : Rocher se détourne de la fureur et de l’horreur supposées du monde extérieur, idée ravivée par de rares séquences aussi impromptues que viscérales, dans le but de privilégier le chaos intérieur d’un être livré à la solitude la plus absolue, solitude dont ce dernier cherchera à combler en organisant méthodiquement sa survie. Et c’est ainsi que le jeune cinéaste français octroie à son œuvre, alors déjà percutante, une lecture et interprétation nouvelle. Sam, interprété par un Anders Danielsen Lie impérial, ne semble jamais réellement atteint par ce dont il est témoin. Rarement émotif, toujours pragmatique, le comportement qu’adopte l’individu semble révéler, au fond, d’une part, son incapacité antérieure à s’intégrer à l’ancien monde et, d’autre part, son plaisir inavoué d’être le dernier Homme sur Terre. En scrutant du haut de son immeuble haussmannien la populace zombifiée errant dans la rue, Sam perçoit en la fin des temps le fantasme égocentrique ultime qui lui permet, enfin, de se considérer comme celui sur lequel tout repose. L’idée véritable du film se trouve là : celle d’envisager l’apocalypse comme la représentation de l’espace mental de Sam, ceci dans le but de mieux revisiter l’allégorie sociale du film de zombie par le prisme de la misanthropie pure. Là où, au commencement du film, celui-ci était simplement ignoré par ses pairs, tous les regards sont dorénavant tournés vers lui une fois la fin du monde survenue, dont le nôtre, spectateur. Cette scène où, visiblement désespéré par la disparition progressive des décharnés dans les rues de la capitale, Sam se résout à jouer de la batterie le plus fort possible dans le but de les faire revenir afin de pouvoir les narguer à nouveau du haut de sa tour d’ivoire, fait assez explicitement énoncé dans ce sens : il jouit du fait d’être un puissant, sorte de nanti, mais viens alors se poser la question, qu’est-ce qu’un nanti dépourvu d’un peuple à regarder de haut ? Son sentiment de puissance extrême ne dépend que de la présence de la plèbe, ici réduit à des estropiés dénués de toute raison. Par ailleurs, le fait que Sam maintienne prisonnier l’un des zombies, alors enfermé dans la cage d’ascenseur, pour lui déverser tout son mépris avant de, finalement, lui révéler l’affection qu’il lui porte, semble révéler une métaphore thérapeutique à ce dédain initial. « La nuit a dévoré le monde » captif par sa mise en scène révélatrice d’une symbolique poussée et abordée avec talent. Véritable pépite du cinéma de genre français, Dominique Rocher livre avec ce thriller au suspense haletant une œuvre véritablement singulière. Usant avec brio du genre du film de zombie, le cinéaste nous fait part d’un film sur fond d’apocalypse zombie parisienne maîtrisé de bout en bout, menée avec talent par un Anders Danielsen Lie tout simplement magistral dans son rôle. « La nuit à dévoré le monde » se révèle comme une poésie fantastique profonde, froide, brutale, mais avant tout envoûtante. Davantage thriller que véritable film d’horreur, « La Nuit a Dévoré le Monde » sonne bien plus encore comme une œuvre reposant sur un nombre certain de symboliques traitées avec une justesse rare.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    88 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mars 2018
    Pour son premier long-métrage, Dominique Rocher aborde un genre peu visité par le cinéma français : le film de zombies. Un genre cinématographique qu’Yeon Sang-ho avait su efficacement dépoussiérer en 2016 avec Dernier train pour Busan. La nuit a dévoré le monde s’avère malheureusement plus classique et souvent plus maladroit que son aîné sud-coréen. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 mars 2018
    Le peu de promo autour de ce film, son affiche, et ses acteurs, me le rendaient attrayant. J'ai fini par y aller et j'ai été déçue. Le concept était pourtant alléchant : un film de zombies à Paris ! Mais Dominique Rocher n'en tire que peu (voire très peu) profit et au bout de 40 min, l'attente de quelque chose se fait sentir. Malheureusement, cette "chose" ne vient pas et le film parvient tout juste à se traîner jusqu'à sa fin, ouverte, que l'on sent presque bâclée. Denis Lavant, en zombie, est très convainquant, mais concernant les acteurs, le réalisateur joue trop avec nos sentiments, on sait que Golshifteh Farahani est dans le film, on l'attend, et son temps de jeu à l'écran ne dépasse pas 15 minutes.
    traversay1
    traversay1

    3 462 abonnés 4 776 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2018
    Ils s'appellent comment déjà, ces jeunes japonais qui vivent cloitrés chez eux et refusent le monde extérieur ? Ah oui, des hikikomori. Eh bien, le personnage principal de La nuit a dévoré le monde leur ressemble : peu sociable et désireux de ne rien partager de sa vie. Moyennant quoi, quand une vague zombie déferle sur Paris, à mords que veux-tu, notre homme n'est pas si dépourvu en se retrouvant confiné dans un vaste immeuble hausmannien. Reste évidemment à empêcher l'entrée aux morts vivants (qui ignorent le digicode) et à passer le temps. Sur ce schéma minimal, La nuit a dévoré le monde fait preuve de beaucoup d'imagination, d'originalité et d'intelligence pour nous raconter la solitude du survivant. Aucune nouvelle du sort de l'Humanité ne parvient aux oreilles de notre héros qui d'ailleurs s'en soucie peu. Le long-métrage de Dominique Rocher se rapproche davantage d'une nouvelle version de Robinson Crusoé (avec Vendredi coincé dans l'ascenseur) que d'un film d'horreur proprement dit malgré plusieurs scènes très graphiques. Non, c'est l'aspect mental de son personnage qui intéresse le cinéaste qui réussit la prouesse de ne jamais nous ennuyer malgré un dépouillement extrême et à nous surprendre, souvent, grâce à une belle maîtrise de l'espace sonore. Il parvient même à nous faire sourire à deux ou trois reprises (l'épisode du chat). Anders Danielsen Lie, presque constamment à l'écran, est formidable avec son visage à la fois morne et expressif. Quant à Golshifteh Frahani et Denis Lavant, leur rôle est court mais extrêmement marquant.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    169 abonnés 1 117 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2018
    Le film de genre a le vent en poupe en ce moment en France et c'est tant mieux. Ici nous croisons des zombies étonnement silencieux, de joli fantôme, un infesté (joué par un Denis Lavant fantastique) amical, nous entendons de la musique jouée avec les objets du quotidien. Empruntant à plusieurs styles ce film offre une vision différente du "Survival Horror", une oeuvre réussie et prometteuse.
    ATON2512
    ATON2512

    56 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2018
    De Dominique Rocher (2018) -
    Au premier abord , on pourrait penser à un film (encore un) de zombies . Certes il l'est ! Mais plus que celà et bien plus , les zombies ne devenant presque qu'un élément du décor ! Paris d'abord celui des beaux immeubles parisiens les " Haussmanniens " comme les habitants de Paname les nomment (et les aiment!). Paris toujours et ses toits avec à l'horizon Montmartre - Ensuite le personnage principal " Sam" jusqu'à devenir unique .Joué à la perfection par Anders Danielsen lie - Attachant et presque beau mais s'enfonçant irrémédiablement vers sa solitude. Le film semble d'ailleurs être plus une parabole sur la solitude qui nous guetterait tous ! A moins que Sam ne soit surtout (ou aussi) mizantrope ! Très bien filmé notamment cet immeuble parisien presque déserté ou encore partiellement habité . Et puis , il y a le surprenant ami zombie en la personne d' " Alfred" , rôle vraiement surprenant joué par Denis Lavant. un film qui sans en mettre plein la vue, sans inventer de nouvelles choses dans le genre fait réfléchir sur le monde d'avant et d'après . La fin n'en est que plus alarmante en ce sens où tout espoir est sinon disparu , vain !
    Laurent C.
    Laurent C.

    250 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2018
    Les films de zombies commencent toujours sur le même mystère : brutalement le monde se retrouve envahi de monstres affamés, à l’allure patibulaire, le regard évidé de toute conscience humaine, sans que l’on sache vraiment d’où s’origine le virus follement contagieux. Le pire, c’est que les personnages survivants n’éprouvent pas de véritable surprise et se précipitent dans un combat immédiat contre cette nouvelle barbarie. C’est à peu près ce qui arrive à Sam qui, une fois sorti de son sommeil, constate que les murs sont couverts de sang, ouvre la fenêtre, et sans apparente surprise, découvre que le monde est maintenant conquis par des zombies.
    Le film de genre zombies est plutôt l’apanage du cinéma américain. John Carpenter en est peut-être le plus illustre des réalisateurs, offrant à ses spectateurs des univers horrifiques qui mêlent humour, aventure et épouvante. Le style du film de Dominique Rocher est sensiblement différent. D’abord parce qu’il se déroule dans un arrondissement de Paris, et particulièrement dans un magnifique immeuble haussmannien qui fait le cachet de la capitale française. Le héros déambule d’un appartement à l’autre, à la recherche autant de protection que de nourriture, à la façon d’un agent immobilier qui s’immisce dans la vie de ses locataires.
    Cette incursion dans ce qui a fait le monde intérieur des habitants, avant qu’ils ne succombent à la malédiction, est particulièrement intéressante. Par exemple, Sam se perd dans la chambre d’un ado où l’on parvient à rentrer dans le quotidien de ce jeune-homme. Tout le film fait l’éloge des accessoiristes et des décorateurs qui sont parvenus à transformer ce magnifique immeuble bourgeois en un espace à la fois conçu à la mémoire de la vie d’avant de ses habitants, et un territoire digne d’une fin du monde. On découvre avec un plaisir réel combien le hors-champ constitue un art à lui tout seul. Le réalisateur raconte en effet l’existence d’un médecin, d’une famille, sans que jamais les personnages ne prennent vie, ayant été remplacés par les objets qui constituaient leur quotidien. Dans tous les cas, La nuit a dévoré le monde est tout à fait bluffant du point de vue des décors, dans la façon dont les techniciens sont parvenus à transformer ce bout de quartier parisien en un chaos crédible.
    Autre intérêt du film, la bande-son. En effet, l’acteur principal du film, Anders Danielsen Lie, qu’on connaît particulièrement depuis le premier film incroyable de Joachim Trier Oslo, 31 août, incarne un jeune-homme malgré ses presque 39 ans, doué de rythmique. Régulièrement, le film invite à des incursions musicales absolument délicieuses. Le spectateur se retrouve alors entraîné dans une sorte de clip qui, certes vient un peu comme un cheveu sur la soupe, mais provoque un véritable tourbillon de plaisir. Au-delà de ces incises musicales, comme beaucoup d’œuvres du genre fantastique, les sons saccadés accompagnent la mise en scène pour renforcer les angoisses de situation.
    On regrettera parfois quelques errances du scénario, voire quelques invraisemblances dans un genre qui a déjà fait le tour du sujet de la question zombie. Pour autant, La nuit a dévoré le monde développe une véritable esthétique de la solitude. Car plus qu’un récit sur l’échappatoire aux affreux zombies, le film est une variation délicate sur la folie qui hante un personnage, confronté certes au chaos du monde, mais surtout face à son propre chaos, devant l’annoncée terrifiante d’une perte totale d’amour et d’humanité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2018
    j'ai était voir ce film en me disant que c'était pas terrible pour un film de genre français surtout zombie!es très franchement j'ai était très surpris même touché de voir cette réussite française assez minimalistes pour le genre, l'acteur es magnifique dans ca solitude touchantes es son organisation de survie dans un paris apocalyptique bande son genial a voir d'urgences bravos 👌
    axelle J.
    axelle J.

    113 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Ce film parle avant tout de la survie en terrain apocalyptique, de la solitude et du possible basculement dans la folie.
    Le sujet est très bien traité et analysé.
    Les zombies sont un peu too much mais comme je le disais le traitement de la survie, de la solitude et de la possible folie du protagoniste est bien rendu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Bien plus qu’un film de zombie, il ne faudrait pas se fier au pitch très réducteur.
    Un huit-clos, un personnage d’abord mort dans un monde de vivant, puis vivant dans un monde de mort. Les scènes d’introduction et de conclusion du film laissant envisager la parenthèse psychologique de ce personnage tourmenté sur son île déserte.
    Une fable quelque part, sortir d’un monde pour en découvrir un nouveau.
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