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ElDjedj
17 abonnés
120 critiques
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1,5
Publiée le 11 mars 2018
L'indigence de moyens doit être compensé par un scénario riche et travaillé. Mas ce n'est malheureusement pas le cas ici. Je ne citerai pas l'intégralité des emprunts dont ce film fait preuve mais à titre d'exemple: (28 jours après, REC, La nuit des morts vivants, ...). Le style zombis est surexploité. On ne peut se permettre d'en réitérer une épreuve sans innover. Ce dont ici, le scénariste ne s'est pas donné la peine. Ennui assuré et a contrario de ce que fait le protagoniste principal, à fuir.
Quel ennui! Amateur du genre, je ne peux être que déçu par ce petit film d’auteur bourgeois parisien, qui se prend sans doute pour ce qu’il n’est pas.. Le projet n’invente rien. Au contraire, il souffre de longueurs remplies par un jeu d’acteur qui se révèle être un défi bien trop ambitieux pour un comédien limité!
Bon scénario , zombies à volontés. un homme se retrouve un jour au réveil , seul au monde ou presque , la veille , noumba dans l'appartement ..! Obligation de se barricadé dans l'appartement , sous peine de contamination.... Un thriller à huis clos.
Réaliser un film de zombis à Paris pour un premier long-métrage c'est un sacré culot. Car c'est ce qu'il manque dans le cinéma Français de nos jours. Et c'est une vraie réussite ! On suit un personnage face à lui-même, piégé dans un immeuble assiégé de zombis. On y découvre comment il ordonne sa nouvelle vie et les conflits auquel il fait fasse. Frayeur, suspens, sursaut, tristesse et mêmes moments décontractés. Ce genre de film manque. Allez le voir !
Un film de zombi résolument nouveau, là ou "The walkind Dead" vise la tête pour donner la mort, ici le personnage principal très esseulé dans un Paris dépeuplé est davantage ouvert au dialogue. Aussi car il est très seul et se sent vriller mentalement. La recette est la même, il faut survivre seul ou a plusieurs, s'entraider et monter des plans pour tous les zigouiller ! Mais dans une dimension bien plus humaine que guerrière propre au film de zombi, celui-ci truffé de bonnes idées et d'un d'humour a bon escient, peut réconcilier comme moi, les plus réfractaires au film de zombi. A voir
J’avoue que je suis assez partagé sur ce film car, après un début remarquable, on tombe vite dans l’aspect conventionnel d’un énième film de zombies, certes bien réalisé mais qui tourne un peu en rond ... je me suis un peu ennuyé ... �
Très belle variation sur le film de survivant. On a très peur au début, lors d'une brève phase où la question des zombies s'installe. On frôle le ridicule, comme c'est souvent le cas avec les films d'horreur français. Mais rapidement le récit trouve sa ligne : un ridicule assumé dès qu'il est question des zombies (comme dans Shawn of the dead) et un belle réflexion sur la solitude et le sens de la survie en pleine apocalypse. Le second versant est évidemment de loin le plus développé. Le choix de l'acteur d'Oslo 31 août fait vraiment sens ici puisque les deux films se répondent l'un l'autre. Le scénario est bien construit, avec des rebondissements qui évitent que l'histoire ne tourne en rond. Ajoutons enfin qu'il y a un petit côté Hype/Arty/Bobo dans ce film de zombies qui se passe dans les beaux quartiers de Paris, chez des CSP magnifiquement meublés, avec un héros qui est en mode "je m'habille chez Emmaüs et j'assume" et est un percussionniste expérimental. Mais c'est précisément le fait d'avoir importé les zombies dans cet univers là qui rend le film intéressant.
En général, j'aime bien les histoires de fin du monde, de survie, de zombies etc... Aussi, ce film bénéficie de très bonnes critiques. Je ressors de la séance avec un sentiment positif, j'ai bien aimé. Cette histoire est relativement bien foutue, inquiétante, prenante, crédible. Cependant, j'ai trouvé ce film moins bien qu'un autre film de zombies sorti l'année dernière "Dernier train pour Busan" qui était beaucoup mieux.
Je ne savais absolument pas que c'était un film de zombie en m'installant sur mon siège. Peut être ne serais je pas allé le voir si je le savais. Le genre est bien balisé maintenant, dur de faire quelque chose de neuf avec. Et pourtant, avec une histoire épurée qui se fixe sur l'isolement d'un homme dans un immeuble parisien alors qu'éclate l'épidémie de mort-vivat à laquelle on est habitué, le film réussit à raconter avec force des choses simples: l'homme face à lui même, la solitude dans une ignorance absolue des causes et de l'étendue de la catastrophe, la peur, la terreur plutôt. Il y a dans ce retrait forcée une tentative d' harmonie en vase clos qui pourrit lentement de l'intérieur et qui est constamment menacé par l'extérieur. J'ai beaucoup aimé la place de la musique dans le film, comme un lien vers l'enfance, sa famille et une manière d'atteindre une harmonie cachée par les bruits des objets du quotidien. Une version plus humaine des films catastrophes aux enjeux titanesques que peuvent produire les US.
Nul, consternant, inutile autant que navrant cette oeuvre française en partie subventionné par nos impôts est le symbole indéniable que l'argent public est parfois nocif.
Il est seul dans un immeuble parisien, la capitale est morte remplie de zombies.
Que raconte le film sinon la fuite et l'immigration, car oui si demain la France était envahie par une épidémie... Que ferions nous d'autre... Fuir ou nous battre ? Fuir la mort, le terrorisme, la guerre... Comme tous ces réfugiés qui dorment aux pieds des grands immeubles parisiens que la bien-pensance n'accueille pas chez elle !
Je n'en reviens toujours pas, je viens de voir un film de zombie français. Je ne pensais jamais écrire cette phrase un jour et encore moins pour dire que j'ai adoré le film en question. Pour son tout premier long-métrage, Dominique Rocher livre une oeuvre captivante et viscérale qui séduira à coup sur les amateurs de film de genre. Mis en scène avec beaucoup de simplicité et en même temps d'ingéniosité, "La nuit a dévoré le monde" est une réussite visuelle de tous les instants. Le cinéaste français utilise à merveille le décor dont il dispose et propose des plans très impressionnants et convaincants d'un Paris dévasté. On peut bien entendu y voir un écho des attentas terroristes qui se sont produits dans la capitale mais, contrairement à George Romero et sa trilogie des morts vivants, ce n'est pas la dimension politique qui intéresse Dominique Rocher mais l'étude de la psychologie humaine. Le long-métrage se révèle en effet être une étude fine et profonde de l'être humain et surtout de sa capacité à gérer la solitude. Sans trop en dire, les scènes d’hallucinations sont extrêmement bien gérées et l'on arrive très facilement à se mettre à la place du personnage principal. Ce dernier est d'ailleurs magistralement interprété par un superbe Anders Danielsen Lie qui porte le film à bout de bras pendant toute sa durée. Certains reprocheront au long-métrage de ne pas renouveler le film de zombies et de rester trop classique mais je trouve pour ma part que Dominique Rocher a investi parfaitement un genre très compliqué pour livrer un film jouissif et en un sens assez novateur. En tant qu'amateur de film de genre, je suis heureux et enthousiaste face à cette nouvelle vague de cinéastes français qui investissent le cinéma de genre comme Julia Ducournau avec "Grave" ou "Revenge" de Coralie Fargeat. Ce sont des projets à encourager pour diversifier la production cinématographique française qui pourrait enfin laisser de la place aux films de genre.
En se réveillant, Sam a une bien mauvaise surprise. La nuit a dévoré le monde le laissant seul, en plein cœur de Paris, dans un appartement assiégé par des zombies peu amènes.
Le film de zombies est un genre cinématographique qui connut son âge d'or dans les années 70 et 80 avant de s'essouffler. Il est revenu en vogue dans les années 2000 avec de vraies réussites telles que "28 jours plus tard", "World War Z" ou "The Last Girl" sans oublier la BD/série "The Walking Dead". Mais dans ce genre, la France est bizarrement absente au point que je serais bien en mal de citer un seul film de zombie français - sauf à rattacher à ce genre l'excellente série "Les Revenants" du désormais célèbre Robin Campillo.
"La Nuit a dévoré le monde" est un film de zombie terriblement français, à sa façon de revisiter ce sous-genre, loin de l'horreur et du fantastique. Je fais d'ailleurs le pari que cela lui vaudra un certaine curiosité chez les cinéphiles étrangers. Même si l'ambiance en est pesante, pas de jump scare, d'éviscération, de course poursuite. Rien sinon la réclusion d'un homme qui tente de survivre en se défendant contre la menace extérieure des zombies qui l'encerclent et à la menace intérieure de la folie qui guette.
Rien de plus difficile que de filmer un homme seul. Faute d'utiliser les mots - ou une voix off qui pèserait des tonnes - le réalisateur est condamné à rendre chacun de ses gestes parfaitement lisibles. Pour faire comprendre l'écoulement du temps, il doit recourir à des artifices : les saisons qui passent, un calendrier au mur. Dominique Rocher et ses coscénaristes peinent à donner du rythme à une histoire qui en aurait eu bien besoin. L'excellent Anders Danielsen Lie ("Oslo, 31 août", "Ce sentiment de l'été") a beau payer de sa personne, on s'ennuie ferme. Et ce n'est pas l'apparition bien tardive de Golfshiteh Faharani qui réveillera le spectateur de l'endormissement dans lequel il avait glissé.
La nuit a dévoré le monde est un zombie domestiqué sans dents, mais moi j'ai voulu une bête affamée qui entre dans ma peau et y rester.
Pas vraiment un film d'horreur, La nuit a dévoré le monde ressemble plus au Seul au monde tourné dans un immeuble. Oui, l'histoire est assez originale et l'acteur principal (Anders Danielsen Lie) fait un bon travail ici mais je préfère mes zombies avec plus de faire, plus de suspense et violence.
Ennuyeux et surtout plein d'invraisemblances, notamment celle de prendre Denis Lavant en figurant de luxe... La DA est belle, mais je me demande s'il en aurait pas fallu une plus cheap, collant aux canons de séries B.
Difficile de faire quelque chose de très original quand on réalise un film de zombies. Difficile de renouveler complètement le regard. Je ne suis pas un amateur de ce genre-là, mais chaque fois que j’ai l’occasion d’en voir un spécimen, j’ai toujours un peu une impression de déjà-vu. D’une certaine façon, quand on a vu un film de zombies, on les a tous vus ! Cela étant dit, il faut être juste et accorder à Dominique Rocher à la fois du savoir-faire et une petite touche de singularité. Qui plus est, c’est Paris qui est ici infesté de morts-vivants qui, comme dans tous les films de ce genre, cherchent à communiquer leur mal à ceux qui sont encore indemnes en se précipitant sur eux pour les mordre. Rien de nouveau de ce point de vue. La petite particularité du film émane de son personnage central, Sam (Anders Danielsen Lie), qui, enfermé dans un immeuble où il s’était introduit à l’occasion d’une fête, s’y retrouve piégé. Le bâtiment est cerné par les zombies et le voilà contraint de survivre dans cet espace réduit en tâchant d’échapper aux attaques. Or, ce qui rend attachant ce personnage, c’est de le voir s’efforcer de préserver son humanité. Il ne cherche pas seulement à subsister en trouvant de la nourriture et en recueillant de l’eau de pluie, il veut aussi et surtout rester un homme à part entière. spoiler: Plusieurs scènes, les plus belles du film, soulignent cet aspect. Ainsi lorsque Sam, ayant découvert des cadavres, s’efforce de procéder à un rituel funèbre plutôt que de simplement se débarrasser d’eux. De même, chaque fois qu’il prend le temps de bavarder avec un des zombies enfermé dans un ascenseur (et joué par Denis Lavant) comme s’il avait affaire à un être humain normal. Cette recherche d’humanité va même jusqu’à un geste de compassion qui est, sans doute, le grand moment du film.
La survenue de Sarah (Golshifteh Farahani), vers la fin de l’œuvre, rajoute encore quelque chose de spécifiquement humain. Elle aussi a réussi à se sauver des zombies, mais en adoptant une toute autre tactique que celle de Sam. Qu’est-ce qui est préférable ? Se barricader dans un immeuble ou courir de toit en toit sans jamais rester longtemps dans le même lieu ?
Hormis ces petites touches d’originalité, le film ne propose que la banalité propre à ce genre. Il y a du sang partout et des zombies à souhait ! Ceux qui veulent frissonner de peur ne seront pas déçus.